Wakatépé Baboune ! |feat. cahilton

Un enfant, non. Un ado.. Non. T’es juste un esprit jeune coincé dans un corps de grand, simple, non ? T’as pas envie de grandir, parce que grandir ça craint, t’en as fait les frais quelques fois ces dernières années, maintenant tu t’en fou de tout. Tu fais ta vie. Tu la traces à ta manière. Sans chercher à comprendre quoi que ce soit. Tu veux boire du yop en entrée de diner, manger d’la pizza un p’tit dèj. Tu veux pas te laver pendant une semaine entière. Rien a fouuutre. Merddeu ! Tu cognes ta main contre le volant du buggy qui vient de rendre l’âme sous vos yeux, ébahis. Choqués, outrés. C’était commment dire. Votre seul moyen de revenir vers les autres. Pire même. Votre seul moyen de vivre la tout de suite ! vous êtes au milieu de nul part. De rien.. Surtout de rien. Des arbres, du désert, c’est le choc des cultures ici. Mixitude extrême du paysage. Tu descends de la voiturette, les mains qui frottent l’arrière de ton crâne. Maaaaaaais. Bon j’avoue j’ai peut être roulé un peu trop loin ! Jure le s’il te plait ! Tu jettes un regard à Echo, débité de tout ça. T’as pas de réseau ? Appelles Martin mon cul. Il viendra de chercher en héros, t’inquiète. Daaamn, jalouuux.

Quand je vous disais qu'une sorcière nommée Fatou Mangdoulala Tatayé m'avait jeté un sort pour que j'ai la poisse, je plaisantais pas. J'avais le talent pour me foutre dans les pires situations qui pouvaient exister et où je me sentais impuissante. J'avais prévu de faire du ... Muggy? Boogy? j'savais plus, avec mon meilleure ami de ma vie. Seulement beh monsieur c'était pris d'amour pour le désert, les arbres, tout ça et nous voilà en panne. Je ne pipais mot, l'observant rager comme un bébé puis descendait du truc qui roulait en l'écoutant parler. J'étais calme ok? Jusqu'au moment où il remit sur le plateau ma relation avec Martin. Je le fusillais du regard, tentant de dompter mes cheveux qui dansaient la salsa à cause du vent chaud Putain mais Jorden ! Tu vas pas remettre ça! Je t'ai dit que c'était rien lui et moi! Je comprenais pas sa jalousie. Il se gênait pas pour s'en taper d'autres lui alors pourquoi viser Martin comme si il était le fruit de tous les soucis de la Terre. Bref, c'était pas le problème là. Je sortais mon portable de la poche arrière de mon shirt et découvrait sans surprise que j'avais pas de réseau. J'capte pas ici. Je passais une main dans mes cheveux regardant l'horizon, le rien, en soupirant. Ok bon on est pas mort hein? ... Fin je savais pas en soit.

U Putain mais Jorden ! Tu vas pas remettre ça! Je t'ai dit que c'était rien lui et moi! Et pourquoi paaaaas. Ca te titille le cornichon. Tu la regardes en soupirant. T’as envie de la secouer dans tous les sens , la scotcher à toi et lui dire de pas bouger pour le reste de votre vie entière. Merde, c’est trop weird votre situation. Vous vous êtes pécho goulument, vos langues ce sont entre choquées entre elle pour danser la limbada sensuellement. C’est pas rien, non ? Puis le soir même, elle a pécho un autre type, sans pression, aucune. C’est censé ne rien te faire après tout. Tu devrais t’en foutre, complètement, royalement. Maaaais nan ? T’es jaloux, fuck. Ca fait à peine un mois que t’es revenu à Cambridge, tu la veux que pur toi c’est tout. Si c’était rien, tu ne m’en aurais pas parlé ! Tu soupires en lui faisant dos, ton pouce dans la bouche, tes dents qui se cognent contre ton ongle pour en arracher de petits bouts. J'capte pas ici. Ok bon on est pas mort hein? Nan. Tu retournes vers le buggy pour choper la bouteille d’eau enfermée dans ton sac à dos. Mais on risque de l’être très bientôt ! Tu lui donnes un coup d’épaule avec un petit sourire. T’inquiète, si on doit trouver à manger pour survivre j’commencerais par te manger le cerveau, comme ça tu souffriras pas quand je mangerais le reste.. Tu patientes quelque instants avant de faire marcher ta lourdeur légendaire. Puis j’appellerais Martin le machin pour s’occuper de ce qu’il y a en dessous d’ta p’tite culotte !

Le relouuuuuu! Je l'aimais autant qu'il me gavait celui-là. J'avais envie de me barrer mais ce serait trop cruel. Je l'aimais quand même ok? Je l'écoutait répliquer comme un putain de gamin Mais ... Fin c'est un dealer! Pas l'amour de ma vie après une nuit ! Et c'est pas le premier que je me tape... J'comprends pas là. Wesh on allait finir par se taper dessus à ce rythme. Et voilà qu'il se mettait à bouder. J'allais lui répliquer un truc bien rigolo pour le détendre avant qu'il revienne vers le truc qui roule et sorte une bouteille d'eau de son sac à dos. Je la lui chipais en lui lançant un grand sourire et me déshydratait la gorge qui était sèche depuis un peu plus d'une heure. Il me donna un coup d'épaule en me taquinant sur notre futur mort ... Ou ma mort, plutôt Euuuh ... Non merci. Je vais te tuer avant que tu me bouffes! rétorquais je avec un sourire angélique. Mais je le perdis bien vite quand il évoqua à nouveau Martin ... Je me mettais face à lui vraiment énervée -trop une thug- T'es chiant là! Tu devrais te taper une de ces putes qui te courent après, ca te détendra un peu ! Mais laisse moi avec ce mec ... Il me rappellera jamais si il faut, ajoutais-je avec une déception qui m'étonnerait toujours autant. Je détournais le regard vers l'horizon avant de me résonner et de venir me coller à Jorden, marmonnant sur un ton boudeur T'es censé être gentil avec moi là ... Genre, me rassurer sur la situation! Ouais bon si il le faisait pas c'était surtout parce que j'avais pas peur du tout ...

M [i]ais ... Fin c'est un dealer! Pas l'amour de ma vie après une nuit ! Et c'est pas le premier que je me tape... J'comprends pas là. Tu sais bien que c’est pas le premier, surement pas le dernier j’en passe. Tu sais comment elle est depuis le temps, c’est juste compliqué pour toi maintenant. Tu sais très bien pourquoi, t’aurais jamais dû lui rouler un patin, c’est d’ta faute tu sais pas contenir ta p’tite langue qui se faufile partout. Tu préfères ne pas répondre en allant chopper ta bouteille qui atterrit vite entre les mains de la demoiselle qui se sert sans pression, aucune. Euuuh ... Non merci. Je vais te tuer avant que tu me bouffes! Tu prends sa main pour secouer un de ses bras ne l’air en ricanant. Avec tes bras de mouche là ? Hééé, tu fais quoi, une tête de plus qu’elle, qu’est ce qu’elle compte faire exactement à part une entorse en essayant d’t’attraper. Elle se met en face de toi, son petit visage d’enfant en colère, tu souris presque pour te moquer en la fixant, sans rien dire avant qu’elle ne finisse. T'es chiant là! Tu devrais te taper une de ces putes qui te courent après, ca te détendra un peu ! Mais laisse moi avec ce mec.. Il me rappellera jamais si il faut. Tu fixes son regard qu’elle détourne ailleurs en se collant à toi. T'es censé être gentil avec moi là ... Genre, me rassurer sur la situation! Tes bras musclé et trop sexy se resserrent autour d’elle avant de la soulever pour la glisser sur to épaule en sac à patate. T’as pas l’air très paniqué pourtant j’vois pas trop l’intérêt ! T’as une main sur son et l’autre derrière des genoux pour la retenir. On va devoir marcher j’crois hein. On ne va pas rester la à attendre le déluge. Tu avances pour suivre les traces du buggy que vous avez fait pour arriver jusqu’ici. La patate toujours sur ton dos, sans pression. On a jamais parlé de la dernière fois où j’ai glissé ma langue parfaite dans ta bouche pleine de microbe !

J'avais chaud, j'avais faim et j'avais envie de dormir en écoutant du Kendrick Lamar comme une thugette du guetto. Bref. J'étais dans le mal là, avec mon meilleur ami qui avait soudain envie de jouer le mec jaloux. A croire que Martin et moi on était ensemble, mariés, deux gosses et une villa en face de la mer (oui, j'y tenais à cette villa ok?). Il finit par se moquer de moi en me secouant le bras, je lui fis un geste obscène du doigt avant de répliquer Tu serais étonnée de ma force de mouche. Le sport de chambre donne des muscles.J'assurais ça d'un ton assez arrogant. J'savais parfaitement que j'avais pas de force. Les olympiades l'avaient merveilleusement bien prouvées. Puis je faisais mon speech de meuf trop vnr avant de venir me coller à lui comme une vraie gosse. Ce que j'étais, en soit (askyp j'avais 11 ans. Merci CS). Puis j'eus pas trop le temps d'en placer une car Jorden me fit basculer sur son épaule. Je hurlais comme une débile avant de lui taper sur le cul PTAIN MAIS TU FAIS QUOI LA?! LACHE MOIIIII ... Trop d'autorité m'voyez. Il s'en battait les steacks de mes cris, me prévenant qu'on allait devoir marcher. Vu la flemme olympique que j'avais je finis par me laisser porter. Bah tu te plaindras pas dans 20 minutes que je suis lourd ok? Tu as fait ton choix Cahill. Puis Monsieur me parla alors du baiser qu'on avait échangés. C'était grave le moment de parler de ça. Les cheveux dans la gueule et la mine blasée je répondais Beeeh tu veux que je te dise quoi? Personne peut me résister, c'est bien connu !Non non, je cachais pas ma gêne en faisant l'arrogante, du tout! Mais on peut parler au calme là. Genre, j'ai la tête vers le bas en plein en face de ton cul et tes mains baladeuses sur mon boul, c'est cool. Discutaillons !

Tu serais étonnée de ma force de mouche. Le sport de chambre donne des muscles. Hééééééé. Elle te dis ça comme ça, zéro pression. Sur le coup ca te fais rire, tu la regarde furtivement parce que la tout de suite tu veux même pas l’imaginer entrain de copuler avec Martin. Il lui a peut être foutu des fioles en même temps qu’il faisait son compte.. bahahaha c’est affreux pour toi. Oublions cette pensée obscène et dégelasse qui vient de monopoliser ton esprit d’enfant. PTAIN MAIS TU FAIS QUOI LA?! LACHE MOIIIII ... Sac à patate sur le dos, plutôt l’épaule, son corps de fœtus essaye en vain de se libérer de ton emprise pendant que toi tu continus de marcher. Bah tu te plaindras pas dans 20 minutes que je suis lourd ok? Tu as fait ton choix Cahill. Elle lourde ? Tu te contentes de rire assez fort pour qu’elle entende bien comme tu peux trouver son humour drôle. Beeeh tu veux que je te dise quoi? Personne ne peut me résister, c'est bien connu ! Mais on peut parler au calme là. Genre, j'ai la tête vers le bas en plein en face de ton cul et tes mains baladeuses sur mon boul, c'est cool. Discutaillons ! T’as bien eu la vue sur la bite de Martin pendant tout une soirée et ca t’empêche pas d’me parler après alors tu peux bien taper la causette la gueule en face de mon cul si parfait, merci bien. Tu agrippes un peu plus une de ses fesses pour la serrer entre tes doigts. J’suis sérieux Hamilton. Tu la remet en avant, en face de toi en la poussant contre un arbre aussi gros que.. Paulos dans ton slipos. Ton regard dans le sien, t’es sérieux, c’est rare. C’est pas comme si j’avais embrassé la blonde dans la tente d’en face que je connais pas ou alors brunette qui me matte le cul tous les matins quand elle prend son café. C’était toi Echo. Surtout qu’elle a surenchéris le baisé, non ? J’m’appelle pas Martin ou tous les autres mec à qui t’écartes les cuisses ou tu colles ta langue goulument contre les leur. Je suis Jorden, marde.

C'était repartit. J'allais plus en pouvoir d'entendre le mot "Martin" maintenant. J'allais changer de dealer même. Si ça me permettait de ne plus entendre mon meilleur ami en parler, j'étais prête à faire ce sacrifice. L'avant du corps totalement dans le vide, j'avais le cerveau prêt à se décoller de ma tête. J'ai plus envie de parler de Martin, Jorden. Donc oui, parlons de ce baiser.J'étais blasée. J'avais envie de lui faire fermer sa bouche à lui! J'avais juste couchée avec un dealer, un mec parmi tant d'autre, ok on s'entendait plutôt bien mais aucun lien affectueux nous liaient. Je me sentais vraiment prête à mordre. Mordre son cul par exemple mais ma bouche s'ouvrit pour une toute autre chose. Un cri de douleur. Il venait de me pincer les fesses là?! Je lui claquais le cul aussi fort que je pouvais Putain mais ca fait mal!
Mais je redescendais d'un coup sur Terre, au sens propre du terme. Mes pieds touchèrent le sol alors qu'il enchaînait en me collant contre un arbre. J'avais manqué de me fracasser la tronche mais j'étais bien trop obnubilée par le visage de monsieur "je suis trop vnr" proche du mien. Et ce qu'il me dit me figea. Je restais quelques secondes sans rien dire avant de répondre Je ... Je sais pas quoi te dire. Tu sais très bien que j'ai pas envie de m'attacher à quelqu'un en amour. J'sais pas gérer ça Jorden. Je sentais ma gorge se resserrée au fur et à mesure de mes paroles. Mes mains vinrent entourer son visage avant que je murmure Je sais très bien qui j'ai embrassée. Je sais très bien que t'es pas n'importe qui. Tu comptes pour moi plus que n'importe quel autre mec pour qui j'ai écartée les cuisses. Je tentais de sourire même si la situation commençait doucement à m'échapper. J'avais tout fait pour éviter ce genre de truc. Je voulais pas m'engager, j'avais peur et j'étais trop conne pour savoir donner de l'amour. C'était seulement pour ça que je m'interdisais de tomber amoureuse. La peur, le dégoût de moi-même.

TTu te rabâches, encore et encore. T’en as marre. Tu veux irradier ce Martin de la Terre alors que.. Il t’a rien fait. Elle t’affirme que c’est rien et.. Tu continus d’être jaloux. Tu continus de croire que s’ayait, elle va te laisser pour lui alors que.. Alors que bah toi et elle il y a rien, non ? T’en sais rien. Tu ne sais pas comment aborder ce sujet sérieux. T’es déboussolé, perdu. Ton cœur il travaille, tu ne parles pas de sentiments, ou peut être pas. Tu ne sais pas. Elle se retrouve face à toi, dos à l’arbre, sous ton contrôle, ton petit contrôle de mec t’sais. [i]Je ... Je sais pas quoi te dire. Tu sais très bien que j'ai pas envie de m'attacher à quelqu'un en amour. J'sais pas gérer ça Jorden. Tu continus de fixer ton regard dans le sien. Tu ne sais pas quoi répondre, ni faire. Tu baisses la tête pour regarder furtivement le sol. Tu poses ta main contre l’arbre, à côté de son visage. Sa main se glisse le long de ton visage, ca te fige, bien plus que de te retrouver devant elle. Je sais très bien qui j'ai embrassée. Je sais très bien que t'es pas n'importe qui. Tu comptes pour moi plus que n'importe quel autre mec pour qui j'ai écartée les cuisses. Ta main de libre se glisse le long de son poignet. J’me suis toujours dit que dans une relation de meilleurs amis le pas entre l’amitié et.. le reste, il se fait que sur une chose.. Le sexe ou tout ce qui s’en approche. Je suis d’avis que dans une relation comme ça, des bf qui couchent ensemble c’est considéré comme un couple quoi purement, simplement. Mais vous n’avez pas couché ensemble, vous vous êtes embrassés et.. Juste ça. Ca t’a bouleversé comme pas deux. Tu colles ton front au sien, sa main qui était sur son poignet qui se glisse dans sa nuque cette fois ci. C’était peut être juste.. un baisé. Mais j’suis perdu la.

Woh ! Ca devenait chaud. Et je parlais pas de la chaleur environnante. Même si ça jouait un peu sur ma température corporel. J'étais totalement paumée moi. Pourquoi il voulait parler de ça maintenant? Je voulais seulement être tranquille sans ces histoires qu'avaient toutes mes potes. Beh apparemment c'était raté. J'espérais limite devenir encore plus moche que ce que j'étais déjà pour pouvoir rebutée tous les mecs. Mais si j'étais moche et défigurée, je coucherais plus avec personne ... Ouais, mauvais plan Hamilton, calme toi quoi. J'avais juste hâte de rentrer, d'oublier le fait qu'une putain de tension régnait entre mon meilleur ami et moi. Nazca allait me dézinguer la gueule si elle apprenait ça. Et dézinguer la gueule de Jorden sûrement. J'allais passer à la casserole genre. Je déglutissais un peu difficilement en sentant sa main remontant le long de mon poignet. J'étais jamais nerveuse avec les mecs, même très entreprenante, sans pudeur et c'était pas avec Jorden que j'allais l'être sauf que j'étais un peu ... paumée, je le redisais. Le sexe? Mais on s'est juste embrassés. Puis ... C'est toi qui a voulu me rouler une pelle! Ok, j'y ai répondu mais je ... je sais pas. Je voulais tester. C'était un amusement, non? Puis il embraya en collant son front contre le mien. Tain Jorden pourquoi tu me faisais ça maintenant? J'sais pas, tu pouvais pas attendre que l'on soit posés, au calme dans ma tente? Non. Pas dans ma tente. C'était pas bien qu'on soit seul tous les deux pour le moment. Et ce que j'allais faire aller le confirmer car ... Merde, c'était plus fort que moi. Je collais brusquement mes lèvres sur les siennes, glissant mes deux mains dans ses cheveux en me collant totalement à lui. Oui, c'était pas bien ... Je le savais. Je le sentais mais il m'avait cherchée. Oui, c'était une excuse de merde.

(Contenu sponsorisé)