THIS CAN'T BE REAL (+ TAMSIN)

Elle me posait des questions sur notre mère, elle ne l’aimait pas mais de toute évidence elle voulait en savoir plus et je ne pouvais pas lui en vouloir… au moins elle me croyait c’était déjà ça. C’était tellement étrange comme situation, j’veux dire, on parlait de celle qui partageait de notre sang, c’était « grâce » à elle qu’on était sur cette terre et pourtant on ne savait presque rien d’elle. J’étais restée dans l’ignorance si longtemps par rapport à elle même si je savais depuis bien longtemps que ma mère n’était pas ma mère biologique, à croire qu’il fallait que j’apprenne que j’allais mourir pour réagir. Au moins Tamsin avait toute la vie pour essayer de réfléchir à ce qu’elle voulait par rapport à cette personne sans coeur qu’était notre génitrice. Oui, notamment une fille qui est à Harvard… elle s’appelle Skye je sais pas si tu la connais. Je me mordais la lèvre, j’étais tellement mal à l’aise de lui faire ses révélations. Mais cette Skye, elle l’a élevé, après ta naissance elle a rencontré un riche homme d’affaires et elle l’a épousé… Je suis tellement désolée de t’annoncer ça comme ça dis-je en le pensant véritablement.

J'ai envie d'en savoir plus, pas par intérêt mais par simple curiosité. Juste pour savoir. et elle me réponds rapidement, et je sais. Une autre fille, Skye. Je secoue la tête quand elle en parle, non je la connais pas, et non j'ai pas envie de la connaître. Cette fille a eu la mère qui m'a abandonné, elle a eu le droit à son amour pendant que je n'avais que son rejet. Je souris à Calypso en souriant, "Non c'est.. ça va." menteuse. mais tu mens si bien que ton sourire cache tout, ce sourire qui étends mes lèvres cachent mes yeux qui hurlent. Cette fille qu'elle a élevé. Cette même fille qu'elle a aimé. ça offre un poids dans le cœur, quelque chose de lourd dans la poitrine. Ce sourire pourtant lui est bien là, sur mes lèvres, fière. "Elle te ressemble ?" la fille, l'autre. Je me pose des tas de question, à l'heure actuelle. Mon cerveau est entrain de mourir, il est presque noyé dans un débordement de pourquoi, de comment et de "et si" comme si les choses pouvaient être différente. Juste une donneuse de vie, et surtout une donneuse de maladie.