MY HEART IS HEARTLESS WHEN I SEE YOU.
— with chrysta rosen.
Pour une soirée détente, c’était loin de l’être véritablement. Au contraire, j’avais davantage l’impression que cette soirée s’était compliquée. Elle m’avait fait me poser comme question pour quelle raison j’avais accepté de sortir, pour quelle raison elle avait fait en sorte que Chrysta s’approche de moi. Je ne comprenais pas très bien. Une sorte de karma ? Ou même le destin… Je n’en savais trop rien. Ça sortait de mes capacités comprendre les situations incompréhensibles comme celle-ci. Du coup, après avoir tourné autour du pot pendant trop longtemps, je lui disais finalement que lui pardonner me semblait impossible… Pour le moment. Juste le fait qu’elle soit aussi près de moi me rappelait à chaque fois que j’arrivais à chasser ce souvenir que nous étions des criminelles… Dans un sens. Plus que tout au monde, je voulais lui pardonner, je voulais son retour dans ma vie, mais soyons honnête le fait de ne voir qu’un mauvais souvenir parmi tant de souvenirs n’est pas très bien. C’est drôle comment la vie est amusante, parfois. Enfin, je veux dire que Chrysta est un mauvais souvenir alors que je ne veux pas devenir un souvenir pour elle. Je ne voulais pas qu’elle m’oublie. « Je sais… » Murmurais-je presque juste pour moi lorsqu’elle me rappela qu’elle était toujours là. Là, devant moi à me convaincre que ce qui s’était passé n’était rien. Que tout allait bien se passer. Que j’étais capable de vivre une vie normale avec Chrysta dans le portrait sans que je ne regrette quoique ce soit. Je l’enviais d’être dans la capacité d’oublier alors que j’en étais incapable. « Oui. Apprends-moi à te pardonner. » Parce que dans ma tête, elle était la seule à qui je devais pardonner. Mais ce n’était pas vrai. Je devais également me pardonner. J’allais reprendre sa main et serrais celle-ci dans la mienne. « Ne me laisse plus te perdre, s’il-te-plaît. » Je relevais le regard vers elle et malgré la faible luminosité, je me savais perdue dans les siens. Ah, Chrysta et l’effet qu’elle avait sur moi.
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Palmyr ne me donnais pas vraiment les réponses que j'attendais, c'est clair que je ne devrais pas m'attendre à des réponses franches où elle me déballait tout c'qu'elle pensait au fond de son coeur. Et oui Chrysta tout le monde n'est pas comme toi à tout dire de tes pensées sans même penser aux conséquences. Je me contentais donc de son désolée et en plus qu'elle ne comptait pas faire d'effort. D'accord c'était le genre de parole qui semblait tout dire et apparemment ça serait sûrement une meilleure idée de m'éloigner de sa personne sans même détourner le regard mais j'sais pas.. Je crois que j'en étais pas capable et qu'il y avait une sorte d'aimant qui faisait en sorte que je reste plantée devant elle. Ou c'est simplement que je n'ai jamais voulu la perde et partir maintenant n'arrangerait en rien mes désirs. Sauf que je courrais peut-être un peu trop après le vent vu que maintenant j'suis à peut près certaine qu'elle ne voudra jamais passer à autre chose, notre relation était comme une impasse et malheureusement j'voyais pas vraiment comment arranger les choses. J'avais donc décidée de m'approcher de son corps pour laisser une très courte distance entre nous et là j'étais assez surprise par ses paroles. Retrouver la Chrysta qui était dans sa vie ? Je n'avais pas changée depuis l'accident et ça m'étonnait qu'elle me voit différemment, mais d'un certain côté elle disait vouloir me retrouver alors peut-être que j'avais finalement bien fais de rester. Elle est toujours là Palmyr et elle ne partira jamais. Si j'avais changée je ne serais certainement pas en face de toi pour essayer de trouver tous les arguments possible pour te retrouver. Dis-je en ne quittant pas une seule seconde son regard, ça me perturbais d'être aussi proche d'elle parce que je me rappelais à quel point elle était magnifique et à quel point je ne lui étais pas indifférente. L'idée de l'embrasser me venais en tête ? Evidemment et j'avais même pas envie de me retenir en fait. Et bien laisse moi t'apprendre à pardonner, ça mettra peut-être du temps mais tu vas peut-être réussir non ? Dis-je alors que ma main était doucement venue se glisser contre sa joue que je caressais du bout de mes doigts. J'essayais de la convaincre du mieux possible de laisser cette nouvelle chance mais si je recevais un dernier refus je partirais comme elle le voulait, je suppose.