Appel ► Cody vers Dia

Euuuuh, Diamantika voulait apprendre à Cody comment élever sa fille maintenant ? Elle en avait combien de gosses elle avait, elle ? Ah ben zéro parce qu’elle n’avait pas su le garder tululu. Bon, on ne rigole pas de ça. Cody est bourré, mais pas à ce point. « Il n’y a pas d’âge pour commencer à avoir des cours d’éducation sexuelle. Ça la prévient des dangers. » ET TOCCCCC. Mais Cody Bleeker n’avait aucune raison de justifier ses choix par rapport à Jess. Pas de compte à rendre, rien. Puis bon, elle commença à s’exciter, tu m’as prise pour un Monopolyyyy BLABLABLAAAAA il s’empressa de réagir ; « Qui a dit que tu étais un jeu ? » Peut-être lui en fait. Le truc, c’est qu’il ne s’en rappelait pas. Il ne s’en rappelait plus.  T’façon, elle non plus ne semblait pas savoir ce qu’elle voulait, puisqu’elle l’envoya bouler quand il lui demanda si elle voulait les noms de ses pseudo prétendantes. Il n’y avait rien de croustillant au final, les rumeurs entendues au sujet de Cody faisaient dans le sensationnel plus que dans le réel. « Pour ce que ça vaut, il n’y a eu que toi cet été. » finit-il par dire en s’asseyant par terre au milieu de nulle part. Vraiment de nulle part. Il n’avait aucune idée de là où il se trouvait.

Ouai ouai elle voulait lui apprendre comment élever sa fille. Non seulement parce que tu seras bientôt tata et donc tu voulais te donner style "ouai j'suis une parfaite môm", mais surtout parce que tu ne pourras peut-être plus avoir d'enfants et cela te chagrinait. Du coup, n'importe où, n'importe quand que tu pouvais te la jouer feeling maternel, tu le feras. « Mouais... » Cody était borné et têtu, rien de ce que tu diras l'atteindra alors tu préférais te taire et abréger cette conversation que tu aurais dû stopper il y a des lustres. MAIS POURQUOI tu ne raccrochais pas là maintenant ? Et boom sur son visage. « Un con, un crétin, un homme qui ne sait pas ce qu'il veut, un idiot, un imbécile, une tête de nœud, un nez à mouche, une face de zgeg, un tas de poils, un tenia radioactif, un pousse-crotte, un seau d'pisse, un résidu de sperme vicié ! Tu veux que je continue ?. » Ouai tu te lâchais parce que t'en avais besoin et puis de toute façon, demain il ne se rappellera même plus de cette conversation. Il ira encore faire le joli cœur à toutes les minettes en chaleurs. « La vérité, c'est que je ne te crois plus. T'as brisé ma confiance en toi. Tu m'as brisé Bleeker, j'existe même plus... » Il t'avait rendu au plus bas sous terre, même que tu avais dépassé les six pieds sous terre. « T'as embrassé une nana sous mes yeux et même si c'était pour me rendre jalouse, tu l'as quand même embrassé alors que tu savais ce que je ressentirai à ce moment-là... T'as peut-être pas touché à une fille sexuellement parlant...mais t'as peut-être trouvé un autre moyen de m'achever. » Ouai et Cambridge Secret l'dira nanananèreuhhhhhhhhhhh. Bon, tu devrais te sentir rassurée non ? Mais pourquoi ton cœur battait et tu n'arrivais pas tellement à le croire ? Pourquoi est-ce que bizarrement, t'avais peur ?.

Diamantika se fit plaizzzzz là, jusqu’à traiter Cody de sperme vicié. Mmmh, drôle d’insultes, mais quand on sait – enfin moi je sais mais pas Cody – que Dia avait un goût très prononcé pour les pizza à la sauce blanche (la sauce blanche n’étant pas celle du kebab) il ne fallait pas être très surpris. Cody encaissa chacune des paroles avec autant de réaction qu’une larve de papillon. T’façon, ça entrait par une oreille et ça sortait pas l’autre ; son esprit était bien trop embrumé pour retenir quoique ce soit. « Si ça te fait plaisir. » soupira-t-il, avant qu’elle ne s’énerve et lui crache à la figure qu’il l’avait descendu plus bas que terre. Cody ferma les yeux, tentant maladroitement de se concentrer sur ses paroles qui lui faisaient mal, vraiment mal. Il se rendait compte que c’était fini, que même les appels désespérés en plein milieu de la nuit ne fonctionnaient plus. Il se rendait compte qu’elle ne voulait même plus entendre parler de lui et qu’il avait atteint le point de non-retour dans sa rupture avec Dia. C’était la fin. FIN. Et ce n’était pas comme dans les Cartoons, y avait aucune chance pour un ’to be continued’ plein d’espoir. The End. Voilà. Et il fallait qu’il se résigne une bonne fois pour tout. Il la rendait malheureuse et il ne savait pas quoi faire pour la rendre heureuse. Le naturel s’était envolé il y a bien longtemps. « J’en conclus donc que tu serais plus heureuse sans moi. » conclut-il, la voix tremblante avant de se reprendre. « Je vais raccrocher, je passe sous un tunnel fiouuuuvifouuubrrrrr. » Pâle imitation de tunnel. Sobre, Cody ferait bien mieux que ça. Sobre, Cody ferait tout mieux.

Tu pouvais continuer c'est vrai ?. « TA.. » Bah non tu t'arrêtais, ça ne servait à rien de continuer et ce, même si t'avais un besoin fou de lui dire TA GUEULE mille fois de suite. T'avais besoin de te défouler, mais tu le feras surement mieux sur un sac de boxe où tu pourras bien doser et te libérer de tout mal causé par ce crétin qui faisait "encore" semblant de ne rien savoir. Genre, il avait conclu comme ça. Du Bleeker tout craché. « Conclus ce que tu veux, conclus ce que t'as envie de conclure, mais j'sais juste une chose, si t'avais envie d'être avec moi tu ne serais pas là à gaspiller des unités sur du pipo. Tu aurais dans un premier temps, balancé des excuses parce que voilà, c'est nous c'est notre histoire, t'sais qu'on est fait l'un pour l'autre. T'sais que je ne peux qu'être heureuse dans tes bras, tu sais tout ça et je ne sais pas combien de fois je dois me répéter pour que ça te rentre dans ta cervelle de dépravé. Tu aurais prouvé que je pouvais toujours te faire confiance. Je t'aurais donné une seconde chance parce que tout le monde en a droit à une et parce que tu vois, contrairement à toi, je peux pas en aimer un autre. Tu m'as tout pris, mon cœur, mon corps, ma raison, mon esprit, mes pensées, tout absolument tout et je n'ai plus rien à donner à quelqu'un d'autre. » Tu marquais une courte pause. « Mais continue à faire ta morue si tu veux, continue à faire l'homme qui ne sait pas tout ça si ça peut te faire plaisir. Fais ta vie dans les bras d'une autre si ça peut te rendre heureux, mais ne vient pas dire que je serais plus heureuse sans toi. C'est tout Bleeker, bonne nuit. » Et tu raccrochais enfin. T'en avais marre de te répéter sans cesse. Il voulait quoi à la fin ? Entendre encore et encore que tu l'aimais plus que ta propre personne ? T'avais pas à lui prouver autant, il le savait putain. Par contre lui, ouai il avait des choses à prouver s'il t'aimait vraiment.