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I tried to keep you close to me, but life got in between - CALEO

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Il avait raison je devais m'occuper de la paperasse mais je n'avais pas le courage de le faire. D'un côté il y avait peu de chance que je me retrouve de nouveau dans un hôpital psychiatrique, en revanche dans un hôpital normal, si. Je tombais souvent à la renverse à cause de mes problèmes, une perte de conscience cela arrivait si vite que j'étais capable de me prendre le coin d'un meuble la plupart du temps. Je préférais ne pas penser à ça, pour l'instant j'avais un traitement contre mes « crises » que ce soit hallucinatoires ou de perte de conscience et il était assez efficace. Disons que je n'avais plus l'impression d'être aussi folle qu'avant, c'était également la raison pour laquelle j'avais accepté de revoir du monde et notamment Leo. Je savais que même si je voyais mon père dans un miroir en passant, je n'allais pas devenir un monstre en quête de vérité qui clamait partout qu'il y avait complot. C'était plutôt rassurant. Tu as raison dis-je simplement à l'égard du jeune homme. Il me demandait si j'allais me faire opérer et je répondais par la négative. C'était ma décision et elle semblait définitive, je ne voulais pas mourir sur une table ni imposer à mes proches la présence d'un légume. Je n'allais pas finir en mort cérébrale, c'était bien plus glorieux de mourir dans un an avec au moins la moitié de ma tête. Pas comme une espèce de morte vivante à qui on allait vouloir piquer les organes. Je sais Leo, c'est difficile pour moi aussi de me dire ça. Mais je préfère l'accepter, j'ai pas envie… de prendre un risque qui pourrait raccourcir ma vie tu comprends ? Je veux vivre ce que je dois vivre, j'ai pas envie de tricher, j'aurais trop peur de perdre. J'étais honnête, je n'allais pas lui raconter des salades, plus maintenant. Il méritait de savoir la vérité, qu'importe ce qu'il pensait de ma décision. Enfin non, je ne me fichais pas de ce qu'il pensait mais je savais également ce que je voulais. Dans un an je vais mourir Leo, il faut dire ce qui est dis-je afin de compléter ses paroles. C'était dur à dire mais c'était la vérité. Ce qu'il me disait me faisait plaisir et je prenais sa tête entre mes mains quittant le contact avec les siennes. Puis, je l'embrassais, tendrement, doucement. Cette fois-ci ma langue qui s'ennuyait de la sienne trouvait son chemin comme une grande. Alors reste, j'en ai besoin, merci Leo. Merci pour tout. Puis, je ne comprenais pas vraiment ce qu'il faisait, il demandait quelque chose au barman et j'en profitais pour finir mon Whisky. À présent je me sentais plus légère, l'alcool coulait dans mes veines et j'hésitais à en prendre un troisième. Je ne tenais pas particulièrement bien l'alcool malgré ma grande taille et les médicaments n'aidaient pas. Puis je l'écoutais parler et je ne pouvais empêcher mes larmes de monter. Un sourire discret se dessinait sur mes lèvres lorsque la première dévalait ma joue afin de finir sur mon chemisier. Leo dis-je en posant ma main sur la sienne. Je… Ça me touchait ce qu'il faisait et en même temps, ça me fendait le coeur en mille morceaux. Le voir dresser la liste des dernières choses que j'allais faire dans ma vie, ça me détruisait complètement. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça exactement ni si c'était pour me faire regretter mon opération, mais je pleurais. J'avais envie de lui dire que je l'aimais que… je crois que je l'aimais en fait. Le voyant comme ça, c'était la seule chose dont j'étais sûre. C'était précipité, trop tôt et pourtant c'était là. Je veux les combler avec toi ces jours, c'est tout ce que je sais. Embrasse-moi dis-je avant de capturer ses lèvres encore une fois. Je continuais à pleurer, je ne pouvais pas ralentir les larmes qui faisaient leur route. On ira au Grand Canyon alors, ensemble. Puis, on ira où tu veux. L'Asie, toute l'Amérique, tout ce que tu veux. On dépensera tout mon argent.

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Ce n'était pas parce qu'il comprenait sa décision qu'il l'acceptait. Leo comprenait bien son état d'esprit, seulement, il pensait aussi à ce qu'elle ratait peut-être. Aujourd'hui la tumeur était certainement plus aisée à enlever qu'elle allait l'être dans six mois, et peut-être qu'elle regretterait sa décision de ne pas se faire opérer, et il serait trop tard, elle serait inopérable. Mais pour l'instant tout ce que le jeune homme pouvait faire été de la soutenir, Leo était bien trop sous le choc de la révélation de Caly pour songer à la convaincre d'accepter l'opération, il n'avait pas la tête à ça. « C'est dur ce que tu me demandes, je n'accepte pas ta décision, que ce soit clair, mais c'est ton choix, si tu es d'accord avec ce que tu dis, je peux rien y faire, et j'arrive à voir ce que tu veux dire. » Peut-être qu'il aurait réagi de cette façon aussi, il n'en savait trop rien, il ne pouvait pas se mettre à la place de la jeune femme, il ne pouvait penser que comme un mec qui apprend que sa copine a décidé de se laisser mourir. Faut dire ce qui est dans un sens comme dans l'autre. Puis Calypso dit à voix haute ce que Leo n'osait même pas penser. La mort c'est trop définitif, il sentit sa gorge se serrer et il finit par demander ce qui lui brûlait les lèvres. « Il n'y aura pas de sursis ? » A peine eut-il posé sa question qu'il la regretta, il ne voulait pas avoir sa réponse, si elle lui répondait positivement, il avait trop peur de l'espoir que cela pouvait engendrer, qu'il puisse s'imaginer la garder six mois de plus, ça serait bien trop difficile à supporter si au contraire elle partait plus tôt. Il lui rendit son baiser, lui adressant seulement un sourire en guise de réponse. Pour une fois, il avait l'impression de faire quelque chose de bien dans sa vie, le jeune homme allait soutenir Thomspers jusqu'au bout, et franchement il ne pouvait pas lui offrir plus belle preuve d'amour, les fiançailles qu'il avait pu offrir à Babylone c'était insignifiant face à ce à quoi il était en train de s'engager. Il s'en était allé chercher de quoi occuper un an d'une vie, comme quoi on peut en faire des choses avec un bout de papier et un Bic. Une fois qu'il eut fini sa petite explication, il regarda la blonde avec un sourire, mais il perdit rapidement celui-ci en la voyant fondre en larmes. On l'avait perdu, il était sur une piste sacrément glissante. Elle était cruelle de lui faire ça maintenant, Leo était de nouveau complètement paumé, mais pas comme lorsqu'il s'efforçait de la détester et néanmoins d'être inlassablement attiré vers elle ce lointain couloir, non cette fois-ci c'était beaucoup trop complexe, douloureux et en même temps il était injustement heureux qu'elle veuille passer ses 365 derniers jours avec lui. Il ne répondit rien, il l'embrassa comme elle le lui avait demandé, laissant sa langue caresser la sienne, ses mains prendre son visage comme si c'était une chose bien trop fragile, sa bave se mélanger à la sienne comme si c'était la première fois – et certainement pas la dernière. Leo embrassa sa Thomspers comme s'il se sentait capable de la guérir de cette manière. Enfin il se détacha de ses lèvres, se levant de son tabouret pour se rapprocher au plus près de la jeune femme, essayant ses larmes avec ses pouces avant de l'embrasser plus tendrement. « Alors on part demain, on a un programme chargé Thomspers. Tu es sure de pas vouloir dormir chez moi ? Ou alors je reste ici. On peut faire les deux ? 50/50 ? » Il continuait d'essayer de tarir les larmes de la jeune femme, un vague sourire aux lèvres, déposant un baiser sur son visage de temps en temps. Retrouvant un instant son sérieux, il la prit par la main pour la faire descendre de son tabouret l'attirant contre lui pour l'enlacer. « Je veux que tu fasses tout ce que tu as toujours voulu faire. Je veux … » Il se coupa, cherchant les bons mots, Leo lui sourit de nouveau. « Je veux que tu partes en te disant que malgré tout, tu as eu ton happy end. » Sans attendre, il l'embrassa une nouvelle fois, dans de pareilles circonstances ça peut paraître parfaitement déplacé, lui-même avait bien envie de s'en mettre une de penser une chose comme cela, néanmoins, il avait l'impression qu'il allait vivre la plus belle année de sa vie.
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Evidemment qu'il n'acceptait pas ma décision, quelque part je pouvais le comprendre mais d'une certaine manière j'appréciais sa réaction : il ne me forçait pas, ne me faisait pas le morale et n'essayait pas de me convaincre d'aller sur le billard, du moins pour l'instant, et j'avais besoin de ça. Je n'avais pas envie de me battre contre lui, je devais déjà d'une certaine manière me battre contre ma tumeur, elle me prenait toute mon énergie, tout mon espoir, absolument tout. Elle aspirait la vie de mon petit être lentement mais sûrement, avec assurance elle me privait de mes rêves, de mes illusions et de tout ce que la vie pouvait me réserver. Un enfant ? Un mariage d'amour ? Une belle maison ? Rien de tout ça pour Calypso, seulement assez de temps pour choisir un beau cercueil ou une belle urne. Elle comptait mes jours, me détruisait jusqu'à la moelle, ne me laissant que mes 365 jours en guise de récompense. Mais quelle récompense ? Celle d'accepter la mort, de lui ouvrir les bras sans la combattre, c'était sa manière à elle de me remercier. Ma petite tumeur m'accordait de quoi terminer en beauté, comme un dernier un clin d'oeil à ma vie ratée depuis le début. J'étais orpheline, j'avais déjà eu des crises de folie, sûrement qu'elle n'était pas innocente dans mon envie d'avoir un enfant un an auparavant lorsque j'étais avec Priape, elle était déjà en train de s'installer, discrètement. Une petite racine qui aujourd'hui était un arbre. Je ne la détestais pas, outre le fait qu'elle faisait partie de moi, elle m'offrait quelque chose : une autre vision sur la vie, une autre manière de vivre, c'était plus intense, moins incertain et surtout moins effrayant. J'avais peur de mourir, c'était certain, comme la plupart des gens mais j'avais encore plus peur de mon futur, or à présent il s'était envolé. Une peur en moi pour m'offrir l'éternité. Une éternité froide et solitaire dont je me rapprochais de plus en plus, mais une éternité certaine. Je suis d'accord avec ce que je dis Leo, c'est ce que je veux, vivre ma vie jusqu'au bout même si cela représente une courte période, c'est ce que j'ai toujours voulu depuis la mort de mes parents, profiter, vivre, ne pas avoir peur. Et quand je pense à cette opération, j'ai tellement peur, ça me glace le sang, je n'ai pas la force d'avoir peur, je n'ai plus la force pour rien avouai-je au jeune homme. Il me demandait s'il y avait un sursis, ce qu'il y avait, mais combien de temps ? Je ne voulais pas y penser, si j'étais optimiste j'avais six mois de plus, maximum et encore c'était croire à beaucoup de choses que de me laisser embarquer dans un tel rêve. Alors je préférais me taire, ne rien dire afin de ne pas laisser l'espoir s'installer dans son cerveau à lui qui était en très bonne santé. Je ne sais pas, peut-être, ça ne sert à rien de penser à ça, le résultat sera le même et puis mon état va se dégrader, je vais sûrement perdre la boule de plus en plus, avoir des hallucinations, des malaises… je n'ai pas envie d'avoir un sursis si c'est pour vivre de cette manière et pas complètement. Tu comprends ? J'avais tellement besoin qu'il me comprenne, qu'il essaye et qu'il se mette à ma place. Je n'étais pas défaitiste mais réaliste, c'était là tout le problème de mon état, j'étais assez clairvoyante sur ce qu'il m'arrivait malgré ce que la tumeur me faisait. Puis, il avait commencé à parler de ce qu'on allait faire, attrapant un carnet ainsi qu'un stylo. Le grand Canyon, le Summer Camp, une première et une dernière, c'était bien trop compliqué à supporter. J'encaissais tellement depuis mon retour que je commençais à me noyer. Pour le coup, j'étais en train de me noyer dans mes larmes puisque celles-ci continuaient à dévaler mes joues sans que je ne puisse rien faire si ce n'est les accepter elles aussi. Je n'étais pas malheureuse de ce qu'il faisait, en fait, c'était plutôt réconfortant parce qu'il acceptait de rester avec moi et j'avais de toute évidence besoin de lui. Mais c'était… douloureux en même temps. Il m'embrassait suite à ma demande, essuyant mes larmes. Son baiser était tendre, je me délectais de ses lèvres contre les miennes, ce n'était pas un simple baiser, il représentait tout. Tout ce que je ressentais pour lui, de l'amour sûrement, mais c'était encore plus fort. J'attrapais ses cheveux comme un besoin vital, puis je lui souriais. Il me rendait heureuse. Non en fait, il me rendait vivante, même dans la mort. Reste ici avec moi, va chercher tes valises et reviens avec moi, j'ai envie de dormir avec toi… ça me manque avouai-je avec un sourire espiègle comme je savais si bien les faire. Je me levais, il me prenait dans ses bras et ce qu'il disait me faisait sourire encore une fois. Je prenais son visage entre mes mains. Mais je l'ai déjà eu mon happy end, c'est ça que tu comprends pas. Je t'ai eu toi alors que je ne pensais jamais retrouver une personne qui pourrait me faire ressentir ce que je ressens actuellement. Ça va sûrement te sembler ridicule mais, même si je sais ce qui va m'arriver, te savoir avec moi… ça rend la chose moins effrayante. Tu as changé ma vie Halberstam et tu continues de le faire. J'étais pas une grande romantique dans l'âme mais il devait entendre tout ça, je n'avais pas toute la vie pour lui dire. Ce que j'ai toujours voulu c'est ça, ce qu'on partage maintenant, alors tu vas filer récupérer ta valise, tu vas me rejoindre et on va passer une année ensemble, mais même si je devais mourir demain, j'aurais déjà tout eu grâce à toi. Tu es un imbécile tu le sais ça, mais un imbécile extraordinaire. Je… Ça me brûlait les lèvres mais je ne disais rien, rejoignant ses lèvres.

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C'est pas quelque chose auquel il avait été préparé, avoir de beaux discours sur ce qu'on pourrait faire si on devait faire face à une telle maladie et se retrouver avec une petite amie malade, Leo comprenait désormais la différence. Il comprenait là où elle voulait en venir, il concevait qu'elle voit les choses de cette manière, et au fond, lui non plus n'avait pas envie de prendre le risque qu'elle se fasse opérer et qu'elle puisse ne pas sortir vivante de l'opération. Et peut-être bien que oui, le jeune homme ferait plus aisément son deuil de Calypso en se disant qu'elle avait vécu ce qu'elle avait à vivre, qu'elle partait sans qu'il n'aie aucun regret à son sujet plutôt que de la voir privée de ses fonctions mentales. Leo voulait voir partir Caly sereine, certaine de ses choix, il espérait plus que tout qu'elle prenne la décision de se faire opérer ou non pour elle et pas pour contenter les autres. Il essayait de se convaincre de ce qu'elle disait, pestant intérieurement contre l'injustice de ce bas monde car si quelqu'un ne méritait pas ça c'était bien elle, elle en avait déjà suffisamment pris plein la gueule non ? Il regardait un peu désespéré cette petite tête blonde qui tenait beaucoup trop de place dans sa vie et qui était en train de préparer doucement son départ. Leo imaginait déjà les ravages qu'elle allait faire quand elle allait s'envoler, néanmoins le soulagement de la savoir à ses côtés pour un an encore le comblait. « Je ne peux pas te dire que je comprends Caly, j'entends tout ce que tu dis et j'essaye vraiment de me convaincre que c'est le meilleur choix possible pour toi, mais je suis pas à ta place, je peux pas te juger, je le veux pas. Et on fera tout notre possible pour que tu n'es pas peur. » Lorsqu'elle lui répondit quant à un possible sursis, le jeune homme ne fut pas étonné de sa réponse, il s'en doutait, elle paraissait si résignée, voire même satisfaite du futur qui l'attendait qu'il hocha la tête, de toute évidence, il était d'accord avec elle sur ce point. « Très bien, vivons sans sursis alors, je veux pas me faire d'illusion, puisque tu as l'air d'être assez réaliste ... ça sera beaucoup plus dur, mais je peux pas m'empêcher d'espérer un peu plus de temps pour toi. » Les larmes de la jeune femme perturbait complètement Leo, il ne l'avait jamais vu dans un état pareil, bien trop habitué à ce qu'elle tape. Il n'en voulait pas des 'vivons chaque jour si c'était le dernier', rien n'était plus morbide, la mort de Caly était un fait inéluctable, alors il ne voulait plus y penser, se demander chaque jour si elle allait s'endormir pour de bon, non il voulait simplement penser aux merveilleuses choses qu'ils allaient pouvoir vivre. Parce que c'est ce qu'ils allaient faire pendant un an, vivre, et non pas attendre le moment fatal. Leo répondit au sourire de la blonde, passant une main pas bien discrète sur les fesses de la jeune femme. « Tes désirs sont des ordres Thomspers, enfin surtout dans le cas présent puisque c'est en réponse à ma proposition, il y a plein de choses qui me manquent aussi. » Il rit, fier de lui, ça pouvait paraître déplacé dans une telle conversation, cependant s'ils avaient encore 365 jours à vivre ensemble, c'était bien avec sa sorcière Thomspers qu'il voulait être et non avec sa tumeur, il en avait rien à faire d'elle, il lui faisait même un sacré bras d'honneur. Puis Leo se laissa absorber par son regard, ce qu'elle lui disait l'enveloppait doucement. Pour lui, il n'était le happy end de personne, il était l'amant de quelques temps, le petit copain de quelques mois, elle était la première à lui balancer quelque chose comme ça au visage. Il n'y avait jamais eu droit, ni de la part de sa très chère ex-fiancée qui avait bousillé le souvenir d'un quelconque amour en lui disant que tout cela n'était qu'une mascarade, ni de Manu ou Alexys avec qui il n'avait jamais été question de tout ça. S'il restait une parcelle de lui que Caly n'avait pas encore gagné, elle venait de la conquérir avec brio. Il était incapable de dire quoique ce soit. Que pouvait-il dire ? Il n'était pas flatté, reconnaissant, touché, heureux ni amoureux, et c'était bien ça le plus terrible. Il n'était pas amoureux d'elle, elle l'entraînait vers autre chose qu'il n'avait pas ressenti depuis fort longtemps et pas de cette façon parce que comme elle le dirait si bien, il n'avait pas eu l'honneur d'aimer Calypso Thomspers-Leroy avant. Leo sembla se réveiller sur les derniers mots de la jeune femme, ou plutôt son ultime mot, son cœur s'était mis à battre un peu trop fort avant qu'elle ne se coupe, l'embrassant une nouvelle fois. Filet de bave après filet de bave, il voulait lui faire comprendre tout ce sur quoi il n'arrivait pas à mettre de mots. Il rompit leur baiser, un sourire presque timide aux lèvres. « Moi aussi Caly. » dit-il en faisant référence à son petit Je, avouant à demi-mots ce qui lui semblait être écrit en gros en néons au-dessus de sa tête avant de l'embrasser de nouveau avant qu'elle ne puisse dire quoique ce soit.
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Malgré mon étonnement face à sa réaction, j'aimais son comportement. Pour une fois il n'était pas si insupportable que cela, il était même plutôt mature et il acceptait ma décision même si quelque part il avait du mal à la comprendre. Je ne pouvais pas lui en vouloir pour ça, personne ne pouvait comprendre, c'était moi la cancéreuse, pas lui. C'était à moi que revenait le choix final et pour l'instant il semblait assez définitif : personne n'irait fouiner dans mon cerveau, personne n'irait réduire le peu de temps qu'il me restait sur cette terre. On pouvait essayer de me convaincre, ma décision était prise et je n'avais pas l'intention d'y revenir dessus. Parce que passer du temps sur cette stupide décision c'était en perdre pour vivre, c'était des baisers perdus avec le beau Halberstam mais surtout c'était comme m'enlever les derniers bonheurs que je pouvais vivre à ses côtés. Il était hors de question que j'accepte de perdre mon temps de la sorte, surtout pas pour une pseudo chance de rien du tout, non merci pour le coup je préférais passer mon tour. Je souriais au jeune homme, malgré ma maladie aussi étrange que cela puisse paraître j'étais sereine lorsque je plongeais mon regard dans le sien. Il me réconfortait, m'apportait tellement… j'étais en train de me noyer dans un océan et lui il était le rochet qui ne bougeait pas, mon repère. En si peu de temps il s'était imposé et je m'accrochais de plus en plus à lui. Merci alors, et je ne te demande pas de comprendre, je souhaite à personne de me comprendre… la seule chose que je veux c'est qu'on accepte ma décision parce qu'elle était très difficile à prendre. Je parlais au passé parce que oui elle était belle et bien prise. Il me parlait d'un sursis et je lui répondais négativement… à quoi bon avoir un sursis tel un légume, je ne voulais pas qu'il me voit comme ça. Je voulais rester à ses yeux la Calypso sûre d'elle, qui n'hésitait pas à envoyer les gens balader, qui savait être plutôt jolie de temps en temps, pas la Calypso malade sans assurance en train de vomir dans les toilettes. J'étais malade mais je voulais encore me faire désirer, je voulais encore qu'il m'embrasse et me fasse l'amour sans penser à la malade qu'il avait entre ses mains. Ma personne ne pouvait pas se résumer à mon cancer. Néanmoins, je souriais avant de déposer un baiser sur ses lèvres. Profite alors que je sois réaliste, on sait pas combien de temps ça va mettre avant que je te vois avec des licornes sur la tête dis-je en rigolant. C'était légèrement déplacé je le savais mais j'avais besoin de détendre l'atmosphère, au moins un peu. Mais sache qu'au fond, moi aussi j'aimerais passer plus de temps avec toi, j'aimerais avoir le temps de te découvrir complètement… j'aimerais pouvoir faire tellement de choses avec toi, j'aimerais… J'avais du mal à continuer, c'était douloureux, impossible à dire et si sensible à la fois. Mais j'aimerais encore plus qu'on ne pense pas constamment à cette dernière année, je ne veux pas vivre en comptant les jours, car je ne perdrais jamais mon temps à tes côtés. Même si on passait une semaine à regarder la télé, je m'en fiche parce que je serais avec toi et ça c'est le plus important, tu comprends ? Je me dévoilais tellement, mais je n'avais plus le temps de mentir, en tout cas plus à lui. Je n'étais pas encore capable de tout lui avouer même si c'était bien présent dans mon petit coeur. Je sentais sa main qui trouvait son chemin sur mes fesses et je souriais. N'en profite pas trop Halberstam, il faut savoir encore patienter un peu dis-je avec un clin d'oeil. Puis je me levais de mon tabouret afin de lui dire ce que je pensais réellement, mes paroles me déshabillaient et me déstabilisaient et pourtant il y avait tellement d'honnêteté dans ce que j'avouais. Malgré tout, je n'allais pas jusqu'au bout de mes révélations, c'était bien trop dur, je souffrais tellement que j'avais peur de souffrir encore plus. La situation était terrible mais elle pouvait être encore pire et je ne voulais pas prendre ce risque non plus. Néanmoins, il comprenait et sa phrase m'arrachait une larme de bonheur. Je l'embrassais tendrement, c'était un baiser différent… un baiser d'amour ? Qu'importe, je me sentais si vivante, si… je ne trouvais pas les mots seule sa langue m'était utile. Je me détachais légèrement. Tu vas me rendre folle Halberstam, je te jure, tu as pas le droit de me faire ressentir tout ça. Je vais jouer la carte de la malade mais je te jure que si un jour tu déconnes et que tu décides de me jouer un mauvais tour je vais te tuer parce que j'accepterais pas de partir en sachant ce que tu as fait, capich ? Je rigolais, mais pas entièrement, j'avais pas besoin qu'on me brise le coeur déjà qu'on avait décidé de me briser le cerveau.

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Il était déstabilisé par la situation, Leo avait l'impression qu'elle avait besoin qu'il soit d'accord, il savait aussi que son avis ne changerait en rien la détermination de la jeune femme, mais le plus important était de ne pas trouver un sujet de discorde à ce niveau-là. C'était dur, combien de temps avait-elle mis à accepter sa propre mort ? Il ne s'en sentait pas encore tout à fait capable. Néanmoins, il se devait de la soutenir, il ne voyait pas les choses autrement, et si ça devait passer par accepter sa décision, il essaierait. Sa décision avait été difficile à prendre, elle l'était tout autant à entendre. « Je suis pas le seul qu'il va falloir que tu convainques. » dit-il doucement à l'égard de la jeune femme pour lui rappeler que tout ça ne pourrait pas rester indéfiniment entre eux. Elle avait des proches qui tenaient à elle et elle ne pourrait pas leur cacher. À l'instar du jeune homme, ils auraient besoin de temps pour se faire à l'idée qu'elle quitterait la planète terre d'ici un an. Il rit doucement à la blague un peu suspecte de la blonde. C'était encore un peu coincé, pas vraiment naturel, mais il appréciait l'effort. Il lui accordait cette journée pour pleurer, mais il voulait qu'elle passe les 365 prochains à sourire. Oui c'est beau, c'est mignon, c'est Leo – oui oui on y croit. Après les derniers mots de Caly, ses lèvres se rapprochaient de nouveau lentement des siennes, parce qu'il en avait envie mais surtout parce qu'il voulait la rassurer. « On aura le temps Caly, on prendra le temps en tout cas. Je veux pas penser à la fin et je comprends, c'est ce que je veux aussi. Parce que depuis que je te connais même lorsqu'on a du se contenter de se regarder sans pouvoir rien faire parce que un idiot t'avais malencontreusement refilé une IST, ça jamais était une perte de temps pour moi. Donc on passera un an sur un canapé à regarder des rediffusions si tu veux, ou alors on vivra d'aéroport en aéroport, je m'en moque tant que tu m'emmènes avec toi. » C'était pas dans ses habitudes d'ouvrir ainsi son cœur, il aimait bien laisser croire qu'il n'en avait pas d'ailleurs, mais elle ne lui laissait pas le temps de s'ouvrir de lui-même. C'était cruel, on ne laissait pas souvent à Halberstam l'occasion de tomber amoureux et alors qu'il s'offrait ce petit plaisir de la vie, on lui foutait un compte à rebours sous les yeux, pour lui rappeler qu'il faut pas déconner, être heureux ça ne doit durer qu'un temps. Calypso protesta contre les quelques caresses bien placées que Leo s'était permis. Il fit la moue, laissant ses mains bien tranquilles là où elles étaient. « Pourquoi j'aurais pas le droit de profiter ? Ça fait plus d'un mois que je t'attends Thomspers, tu m'as manquée sur bien des points. » Il lui sourit avant de l'embrasser une nouvelle fois, se laissant par la suite bouleverser par les quelques mots que Caly lui avait dit, comme si elle savait très bien comment le conquérir complètement et entièrement. Il lui répondit sans vraiment le faire, laissant leurs derniers mots à chacun en suspens, préférant utiliser leur moyen de communication favori qu'était le partage de bave, l'embrassant toujours un peu fort. Un sourire planait sur ses lèvres lorsqu'il lui répondit. « Parce que tu avais le droit toi ? Bien avant le bal il n'y avait plus que toi Caly, je m'en foutais et je m'en fous toujours des autres peu importe ce que tu peux en penser, elles ne représentent rien, elles se sont rien alors que tu deviens tout un peu plus chaque jour. Je pourrais jamais te faire du mal intentionnellement, je suis pas le plus adroit, je suis pas le plus gentil, je suis pas le plus intelligent, je suis pas le plus romantique et certainement que oui, je suis le plus insupportable et je vais être présomptueux et égocentrique comme d'habitude, mais je sais une chose : je serai l'homme de ta courte vie Calypso Thomspers-Leroy. » Il en devenait presque menaçant le garçon. Il l'embrassa longuement une nouvelle fois avant de la soulever par surprise, la portant littéralement hors du bar sans grand mal vu la maigreur de la jeune femme. « Tu m'as parlé d'une suite il me semble où je dois te rejoindre pour passer la nuit, tu me montres ça ?  Histoire que je vois si ça vaut le coup de rester. » Il la déposa au pied des escaliers, attrapant sa main pour grimper dans les étages, il se sentait plus léger, malgré les nouvelles il avait au moins une certitude et ça tenait en trois mots : il l'aimait.
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En fait je n’avais pas envie de convaincre les gens, je n’avais pas envie qu’ils acceptent, et le seul qui m’importait c’était Leo. C’était égoïste de dire ça, et surtout pas très gentil pour les autres mais il était au centre de ma vie à présent et j’voulais passer mes derniers moments avec lui car il me rendait heureuse. J’aimais ma famille, mes amis mais je ne les aimais pas comme je l’aimais lui. J’avais perdu mes parents trop tôt et la seule personne à laquelle je m’étais véritablement accrochée était à présent un souvenir que je n’entretenais pas assez. Ce souvenir, c’était Priape, mon ancien pilier. J’avais avancé toute seule, me mariant et me rapprochant des autres mais ce n’était pas pareil. Ce n’était pas l’amour, celui auquel je voulais me raccrocher et à présent je le savais, pour la deuxième fois dans ma vie je le ressentais. Lorsque je regardais Leo, je savais, c’était limpide et d’une évidence surprenante alors je souriais bêtement. En réalisant cela, je me rendais compte que je terminais véritablement mon deuil par rapport à mon ancienne relation qui pendant très longtemps, avait été douloureuse. J’étais guérie et je prenais le risque de retomber malade mais avec un peu de chance, une autre maladie m’emporterait avant d’avoir besoin de guérir une nouvelle fois. Sûrement lâchai-je simplement, je n’avais pas envie d’en parler des heures et des heures, au pire c’était mon choix et puis voilà. Il était parfait vraiment, j’étais de plus en plus étonnée et de plus en plus conquise. Sa réaction était mature, pas vraiment rationnelle mais elle me faisait sourire et me réchauffait le coeur. Je ne sais pas quoi te dire Leo, c’est si inattendu de ta part, je n’ai jamais voulu tout ça pour toi mais je n’ai pas non plus envie de te repousser, pas maintenant, j’ai besoin de toi. Merci, et tu sais pour moi non plus ce n’est pas une perte de temps au contraire, quand je suis avec toi j’ai l’impression de vivre beaucoup plus que si j’étais avec quelqu’un d’autre, c’est comme si tu m’offrais le double de ce que j’ai encore à vivre. J’étais capable de lui dire des tirades sur ce que je ressentais à ce moment mais je revenais à la réalité lorsqu’il se permettait de toucher mes fesses. Malgré ma petite remarque, sa main ne bougeait pas. Il était incorrigible le petit mais ça ne me dérangeait pas tellement. Je suis contente de savoir que tu as attendu alors, et j’ai bien l’intention de te faire rattraper ce mois, pas la peine de douter sur ce point dis-je avec un clin d’oeil avant de l’embrasser. Le baiser se prolongeait jusqu’à ce que je brise l’échange afin de lui dire à quel point il me tournait la tête mais surtout pour le prévenir qu’à présent il n’avait plus le droit de me briser. Parce que je ne pouvais pas le supporter, ni même l’imaginer. C’était pas très fair-play de faire ça et je le savais bien seulement si ma maladie me permettait une chose c’était celle-ci, évidemment ce n’était pas une certitude ni même un contrat mais j’espérais que ça pèserait dans la balance un jour ou l’autre. Ses paroles m’arrachaient des larmes, parce que c’était beau, brut et authentique. Il ne jouait pas un rôle, il était Leo Halberstam tout simplement, avouant ses défauts mais aussi ce qu’il pensait de moi et j’avais envie de lui dire ce qui me brûlait les lèvres, parce que en plus d’être une évidence, c’était le contexte idéal. Seulement, je n’étais pas du genre à jouer dans l’idéal malheureusement. Je l’embrassais, souriant et du revers de la main j’essuyais mes larmes. Tu es déjà l’homme de ma courte vie Leo, tu es tout, je ne veux que toi et rien que toi, qu’importe ce que tu es et surtout comment tu es, j’accepte tout. Tu es le seul et je peux t’assurer que tu vas le rester. C’était pas comme si j’avais l’éternité devant moi alors bon. Je sentais mes pieds quitter le sol et mes bras s’enroulaient autour de son cou. Je pense que ça peut se faire oui, troisième étage, allez montre moi que tes muscles servent à quelque chose Halberstam. Mais il me reposait. T’es pas drôle, mais j’suis gentille aujourd’hui. Une fois dans la chambre, je ne lui laissais même pas le temps de parler que je l'embrassais avant de l'amener vers le lit.

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