Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityI tried to keep you close to me, but life got in between - CALEO
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I tried to keep you close to me, but life got in between - CALEO

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Je venais d'arriver dans mon hôtel, une simple valise à la main et mon sac dans l'autre. Je ne savais pas vraiment ce que je faisais ici en fait, si bien évidemment, je devais parler avec Leo mais… c'était étrange. Comme si quelque chose avait changé. Je n'allais pas chez ses parents pour ne pas croiser Elizabeth, chose qui six mois auparavant m'aurait semblée stupide, d'un côté ce qui m'aurait semblé le plus étrange aurait été ma présence chez les Halberstam. Tout était définitivement différent. Je me présentais à l'accueil afin de récupérer les clés de la suite que j'avais réservée à la dernière minute avant d'envoyer un message à Leo. J'avais le temps de me préparer, certes j'avais perdu des kilos, beaucoup trop même et j'essayais tant bien que mal de le cacher mais je voulais être présentable, cela faisait si longtemps. Le problème c'était qu'au fond je me sentais si peu désirable, je savais ce qu'il se passait et ça me faisait peur qu'il me voit de cette manière également. Qu'il voit la petite chose qui vivait dans mon cerveau. Qu'il ne me voit plus comme Calypso le bonhomme. Ce n'était pas mon genre d'être vulnérable surtout aux yeux de Leo et ça me faisait presque plus peur que ce qui allait m'arriver dans le futur. J'enfilais une jolie robe ainsi qu'une paire de talons et je coiffais mes cheveux avant de me maquiller. Là, tout était très bien. Ma robe était ample afin de cacher mes courbes trop fines, j'essayais de retarder le moment où il verrait le sac d'os que j'étais à présent. Déjà que je n'étais pas très épaisse, à présent, c'était une catastrophe, je me trouvais laide. Je descendais au bar de l'hôtel, un sourire aux lèvres et je commandais un whisky histoire de me détendre un peu. C'était plus facile avec de l'alcool.

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Il n'était pas certain d'être pressé de recevoir le message annonçant l'arrivée de Caly. Leo avait envie de la revoir, bien évidemment, mais d'un côté il redoutait ce moment, il sentait déjà les reproches pleuvoir et des deux côtés. Si elle avait matière à lui reprocher son été en compagnie des certaines demoiselles et même son séjour improvisé ici-même avec Lizie, il n'en restait pas moins qu'il lui reprochait le silence qu'elle lui avait imposé. Néanmoins, à la suite de ses messages, il avait comme un pressentiment. Elle y arrivait toujours la sorcière à le mettre mal à l'aise, incapable de savoir à quoi s'attendre, partagé entre deux sentiments contradictoires. Enfin l'un prédominait par rapport à l'autre, même si par fierté il préférait étouffer son impatience. Pour l'instant, il considérait qu'elle ne méritait pas qu'il ne laisse transparaître le fait qu'elle lui avait manqué, c'était trop simple. Une fois qu'il eut confirmation que Calypso était bien en ville, il se prépara, toujours mesurant ses gestes, pas trop rapide pour pas qu'elle s'imagine qu'il était à la limite du désespoir – même si franchement deux jours de plus et il l'atteignant sans problème – pas trop doucement, il fallait ravaler un peu sa fierté monsieur Halberstam. Comme indiqué, Leo se rendit au bar de l'hôtel, il n'eut aucun mal à repérer la blonde et un sourire se dessina sur ses lèvres presque malgré lui. Il s'approcha en silence de la jeune femme avant de vraiment lui sourire. « Tu t'es faite attendre Thomspers. » dit-il sur son ton habituel comme si de rien était. Il la regarda ensuite de haut en bas, de bas en haut, reconnaissant bien là sa Thomspers même s'il ne pouvait pas ignorer qu'elle paraissait un peu fluette et qu'elle semblait fatiguée. Après un moment d'hésitation, il s'approcha encore assez pour poser ses lèvres sur celles de Caly furtivement. Pas de profusion de bave, rien de tout ça, parce qu'il en avait envie – besoin aussi sûrement – qu'il avait encore plus besoin d'explications, mais que malgré tout, il y avait une chose qui n'avait pas changé durant tout ce temps, ou du moins pas de manière négative. Il se tut alors, laissant le soin à Calypso d'enfin lui donner la raison de son absence.
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J'attendais, hésitant à commander un deuxième whisky, mais ce n'était pas raisonnable. Étais-je raisonnable ? Ces derniers temps, il m'arrivait d'être particulièrement sage, c'était la conséquence d'avoir une petite fleur destructrice dans le cerveau. Bizarrement, cela donnait une envie de vivre toute particulière. Je pensais à ça, plongeant mes pensées dans le verre vide qui trônait fièrement sur le bar avant que le serveur ne s'en empare afin de le ranger. Puis, je tournais la tête vers l'ensemble de la pièce avant de tomber sur Leo. Il me souriait en s'approchant vers moi et je faisais de même. Il n'avait pas tort, sur le coup je n'avais pas été la meilleure des petites amies contre mon gré. Comment lui expliquer ? J'avais peur qu'il pense que j'hallucinais une nouvelle fois, alors que si ce n'était mon père, tout était bien réel. Il faut bien savoir se faire désirer dis-je en guise de réponse avec un petit sourire. Certes, j'étais fautive mais ce n'était pas mon genre de m'excuser en pleurant afin d'implorer son pardon. De toute manière, il savait comment je fonctionnais. Honnêtement je ne savais pas comment réagir, l'embrasser ou non ? J'étais mal à l'aise, perdue et désarçonnée. Il prenait la décision pour nous deux et déposait ses lèvres furtivement sur les miennes. Je fermais les yeux un instant, humant son odeur comme si je la sentais pour la première fois. C'était bien réel, ce n'était pas un rêve ni un mauvais tour de mon cerveau. Instinctivement j'attrapais son visage afin d'y déposer un vrai baiser, pas de langue ni de bave mais un baiser. Pas un truc de collégiens timides. Je m'accrochais à ses cheveux comme si j'étais en train de me noyer et qu'ils étaient ma bouée de sauvetage. Puis je relâchais la pression contre ses lèvres afin de lui glisser un sourire discret. Tu m'as manqué Leo avouai-je au jeune homme avant de lui faire un geste afin qu'il rejoigne le tabouret qui se sentait bien seul devant moi. Tu sais, je veux que tu saches que ce n'était pas mon intention de départ de te laisser comme ça. Vraiment pas. J'avais envie de lui raconter mais pas si vite, pas comme ça, je voulais bien faire les choses. Tu vas bien ? Il semblait en forme mais je voulais savoir comment il allait vraiment, cela était si étrange de se revoir après tant de temps.

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Ouais enfin à ce stade-là, Leo se demandait quand même quel genre de désir la jeune femme comptait réveiller chez lui. Non parce que là c'était du lourd quand même, il ne voyait pas trop où elle venait en venir mais si on la prend au mot, c'est presque flippant. Néanmoins il se contenta de sourire, pour l'instant il était trop dans l'émotion des retrouvailles, Leo hésitait presque à cligner des yeux, on sait jamais si elle en profitait pour partir ce serait fort dommage. Ils avaient pas mal de choses à se dire, du moins de son côté il estimait qu'il y avait bon nombre de sujets à aborder. Le jeune homme avait décidé de poser un léger baiser sur les lèvres de Caly, hésitant à en faire plus pour le moment, mais rapidement Thomspers en réclamait plus, il se laissa emporter dans ce baiser, enlaçant doucement la jeune femme. Il prit place sur le tabouret qu'elle lui désignait avant de sourire une nouvelle fois. « Je vois ça. » Cependant il se ravisa dans sa phase moquerie, ironie, et tutti quanti, pour confier finalement à sa petite amie. « Tu m'as manqué aussi. » Ça lui faisait bizarre de l'avouer, il se l'était lui même pas mal cacher durant tout ce temps, préférant passer l'été à jouer dans les douches avec Charlie plutôt que s'avouer une bonne fois pour toute qu'elle lui manquait quand même pas mal. À vrai dire la prise de conscience datait presque du moment où il avait posé les pieds en Californie. Il l'écouta en hochant la tête, un peu mal à l'aise, ça y est c'était le moment, il allait savoir pourquoi elle était partie, ce qui impliquait qu'il s'explique ensuite sur ses propres activités estivales et il avait un peu peur du résultat. Ce qui l'agaçait assez, il ne s'aimait pas dans cette situation, dans son idée, tout devait être beaucoup plus simple du moment où ils étaient officiellement en couple, ça devait mettre fin aux problèmes passés pas en créer de nouveaux. « Je sais. » lâcha-t-il le plus sincèrement du monde, parce que pour la première fois sans doute il avait vraiment confiance en elle. Et parce qu'il préférait la croire plutôt que d'aller imaginer qu'elle avait passé tout ce temps à fricoter avec un autre ou Dieu sait quoi encore comme ça avait pu lui être suggérer. Il réfléchit, il allait bien oui, si on s'en tient aux critères santé, rien à signaler. « Je vais bien, du moins mieux. Je m'inquiétais de pas te voir tu sais, l'été a été long, j'ai un peu vécu dans le déni quand on y pense. Et toi ? »
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Malgré tout ce qu'il se passait, il trouvait toujours le moyen de me lancer une petite provocation et je ne pouvais m'empêcher de sourire. Je ne me lassais pas de ses petites phrases qui montraient son égocentrisme débordant, c'était même une habitude que je comptais conserver. Enfin s'il voulait toujours de moi après mes révélations et ça j'en doutais. J'étais heureuse de savoir que je lui avais aussi manqué. Il était un spécialiste des provocations, en revanche dire des choses « mignonnes » ce n'était pas sa spécialité et ça me faisait tout simplement plaisir. Je ne savais pas quoi lui répondre, je ne voulais pas trop en faire, j'avais tant attendu ce moment notamment durant mes crises hallucinatoires qu'à présent je ne savais pas par où commencer. J'étais comme une petite fille dans un magasin de bonbons : incapable de faire un choix. Tout me semblait mauvais et d'un autre côté, toutes les possibilités me tentaient. Mais je ne pouvais en choisir qu'une seule. Tant mieux alors dis-je simplement. Je voulais qu'il comprenne que mon départ était certes voulu puisque j'avais réalisé que quelque chose clochait et que sous l'impulsivité j'avais sauté dans un avion pour me rendre chez le meilleur docteur que je connaissais. Mauvais choix puisque celui-ci m'avait envoyé passer un voyage prolongé chez les fous. Pardon, dans un hôpital psychiatrique, apparemment personne n'est « fou ». Qu'importe. J'étais paniquée, je ne comprenais pas ce qu'il passait et j'avais payé mon impulsivité durant tout l'été. Il croyait mes paroles du premier coup et il n'insistait pas ce qui me surprenait. Non pas que je racontais des salades mais il ne savait rien et pourtant, à défaut de suivre son comportement dans ses messages, il ne m'accusait de rien. Il avait confiance en moi, alors que de mon côté j'imaginais qu'il m'avait trompé avec toutes ces filles. Kyla, Charlie et j'étais persuadée que la petite Manu n'avait pas lâché l'affaire. Qu'importe s'il était clean, je ne pouvais m'empêcher de fouiner, je voulais savoir, ça m'inquiétait. Je ne voulais pas le perdre. Je me sentais fautive pour le coup, je faisais vraiment n'importe quoi. Ça va aussi… dis-je sans réelle conviction. C'était long aussi. Comment m'y prendre ? L'honnêteté, il n'y avait que ça. Leo… j'ai passé cinq semaines dans un hôpital psychiatrique. Boum. Je n'ai rien hein, enfin pas de côté là, c'était une erreur… je n'avais rien à faire là-dedans, en fait ils pensaient que j'avais un problème parce que… Ça ne voulait pas sortir, c'était trop dur.

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Il avait beau être soulagé de voir la jeune femme, Leo savait qu'il restait plein de non-dits. Il aurait pu bouder, il se connaissait, par fierté, arriver, rester à bonne distance de Caly pour lui faire comprendre qu'il n'y avait pas moyen qu'il lui pardonne son départ, son retour, il aurait pu. Mais il avait la conviction qu'elle n'aurait pas fait ça intentionnellement, ou du moins c'est ce qu'il voulait se dire. Mais il était trop content de la retrouver, ses lèvres, il avait besoin de savoir et il avait déjà suffisamment utilisé Manu comme punching ball verbal pour pouvoir s'énerver une nouvelle fois. Une fois assis sur le tabouret à côté d'elle, il lui demanda simplement comment elle allait, à l'instar de la façon qu'elle l'avait fait pour lui. Elle répondit une première fois, sans trop de précisions, laissant Leo perplexe avant qu'elle ne reprenne la parole et c'était l'hécatombe. Tout d'abord, il fronça les sourcils, il y avait sûrement un malentendu. Un hôpital psychiatrique … Il écouta attentivement la suite, à la fois pressé de savoir le fin mot de l'histoire. Elle allait lui dire que c'était juste du stress, qu'elle allait bien et que désormais tout était rentré dans l'ordre. Ça ne pouvait pas se passer autrement. D'un autre côté, il ne voulait pas en savoir plus, redoutant la fin de ses explications. Avait-elle vraiment des raisons de résider en hôpital psychiatrique ? Ou bien était-elle malade d'une toute autre façon ? Non ce n'était pas possible. Leo était perdu, pensant naïvement qu'il suffirait qu'il pense très fort que tout allait bien pour Caly pour qu'effectivement, tout se passe bien pour elle. Il chercha le regard de la jeune femme, comme s'il pouvait y voir une réponse claire. En fait, la réponse lui sautait aux yeux, rien ne se passait bien, sinon elle n'afficherait pas cet air désespéré. Il posa une main sur le genou de Caly, l'invitant à continuer avant de la questionner directement, la voix étranglée qui trahissait la panique qui l'envahissait doucement. « Caly, s'il te plaît dis-moi ce qui se passe … » Il s'en voulait, il culpabilisait de n'avoir rien vu, elle n'avait pas fini là-bas par hasard, il y avait du avoir quelque chose avant cela et il n'avait rien vu arriver. Il s'en voulait d'avoir pu penser qu'elle se dorait la pilule à l'autre bout de la planète alors qu'elle était enfermée dans un hôpital psychiatrique, il aurait du être là, elle aurait du l'appeler. « Pourquoi tu m'as pas appelé avant ? Il doit bien y avoir des téléphones dans ces … machins, je serai venu te chercher s'il avait fallu. Personne n'est au courant ? »
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C'était bizarre de tout lui avouer, enfin pour l'instant je racontais le début de mon « aventure ». C'était étrange et à la fois compliqué, on n'était pas ensemble depuis dix ans et je lui annonçais une maladie disons… sérieuse, le genre de truc qu'on est prêt à surmonter après plusieurs années de relation. Le genre de truc que je n'avais pas envie de lui imposer, le genre de décision à laquelle je ne pouvais pas encore le mêler. Mais d'un autre côté, c'était un soulagement d'être honnête, de tout raconter, comme une libération. Il venait s'asseoir sur le tabouret devant moi et je déballais mon passage en hôpital psychiatrique en prenant soin de noter que je n'étais pas « folle » enfin, que ce n'était pas le bon diagnostic que de me mettre là-bas. Malheureusement c'était trop dur de continuer, ma bouche n'osait plus rien prononcer, elle était bloquée. Je faisais signe au serveur afin de commander un nouveau whisky, j'en avais réellement besoin. Le visage de mon petit ami se décomposait suite à mes paroles, je le voyais bien. S'il décidait de partir en courant j'étais en mesure de comprendre. Comment lui en vouloir ? Je ne représentais pas vraiment un idéal à l'instant présent, j'étais malade et condamnée à mort, mes cernes se voyaient depuis l'autre bout du monde et mon IMC était si bas que j'étais en famine. Certes, mon mental était toujours là jusqu'à ce que ma tumeur décide de m'en priver. Il déposait sa main sur mon genou et je m'en emparais afin de la serrer entre les miennes. Il voulait savoir la suite de ma petite histoire, bien évidemment. Je sentais les larmes venir mais je ravalais tout, je ne pouvais pas craquer, pas maintenant. J'étais déjà si vulnérable et faible. J'aurais bien aimé mais, ils avaient mon téléphone tu sais… ils empêchent le contact extérieur pour certains patients. Et non personne ne le sait, j'voulais t'en parler en premier… avouai-je. Parce qu'actuellement il était une des personnes les plus importantes pour moi, voir la plus importante puisque j'étais brouillée avec Elizabeth. Je ne me sentais tellement pas de lui dire, elle avait perdu ma confiance. Je ne me sentais plus en sécurité lorsque j'étais avec elle. Quelque chose avait changé. Ecoute Leo je veux que tu saches que ce que je vais te dire, ça ne change rien, enfin dans le sens où tu n'as aucune obligation, si tu veux partir, tu peux. Je ne serais pas en colère, tu mérites mieux que ça. Je veux pas de pitié, je veux pas de tout ça. C'est ma vie, mon problème et mes choix dis-je en faisant référence à mon refus de l'opération. Je soufflais un bon coup avant de me lancer. La dernière fois… j'ai fait un malaise au début de l'été, et quand je me suis réveillée… j'ai vu mon père. J'étais en train d'halluciner. Les docteurs pensaient donc que j'avais un problème, mais après plusieurs malaises… j'ai fait des examens et… j'ai une tumeur au cerveau Leo.

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Toutes les accusations qu'il avait pu inventer à l'encontre de Caly lui semblaient soudainement bien futiles. Il s'en voulait aussi de n'avoir pas chercher à la retrouver, il aurait très bien pu chercher à savoir où elle était, mais il ne s'était pas vraiment posé la question. Pour lui, elle était partie et voilà, elle était fautive. Elle débuta son récit et Leo eut un vague élan de panique lorsqu'elle lui annonça avoir passé tout ce temps dans un hôpital psychiatrique. Son regard se porta sur leurs mains liées, râlant de suite sur l'administration américaine. « Ils auraient tout de même pu prévenir tes proches de ta présence dans cet hôpital, ils n'ont pas le droit de t'enfermer comme ça. » Bon, certes, Calypso était dangereuse pour la sécurité nationale, mais ça, ça datait pas d'hier. Une vraie terroriste. Entre ses mains de la jeune femme, ses doigts se crispèrent, il leva rapidement le regard vers Thomspers en fronçant les sourcils. Elle avait dit un mot tout moche. Tumeur au cerveau. C'est bon il n'allait pas apprécier l'espèce de privilège qu'elle lui faisait de lui annoncer la nouvelle en premier – pour une fois il se serait passé de son abonnement vip. Leo n'était pas imbécile, elle n'aurait pas cette tête si la fameuse tumeur était bénigne, ça faisait beaucoup d'informations à la fois. Du moins, ce genre d'informations, le jeune homme s'en serait bien passé. Enfin non, il savait au moins, mais jamais il ne se serait imaginé dans cette situation. Son cerveau était en sur-régime, tout prenait sens, certaines choses restaient sans réponse et il ne savait tout simplement pas comment réagir. Il n'osait pas bouger, il n'y arrivait tout simplement pas. Puis brusquement il se leva du tabouret, dégageant sa main de l'emprise de celles de la blonde. Il fit quelques pas, ça faisait beaucoup à encaisser, mais Leo ne voulait surtout pas que sa réaction soit mal interprétée. Il revint finalement auprès de Caly, retrouvant sa place sur la tabouret, cette fois-ci ce fut à lui de prendre les mains de la jeune femme dans les siennes. « Tu te fais opérer quand ? » Parce qu'il était évident qu'elle allait se faire opérer, il n'en était pas possible autrement. Elle pensait qu'il partirait à cause de cela ? Même si elle avait une mauvaise graine qui lui poussait dans la tête, ce n'était certainement pas une raison valable aux yeux de Halberstam pour la laisser tomber. Ils n'avaient pas fait tout ce chemin pour rien, Leo se sentait de toute façon incapable de la laisser, il tenait trop à elle – et même peut-être pire – pour songer rompre dans de pareilles conditions. « Je vais pas partir Caly, je sais même pas pourquoi tu parles de ça. C'est peut-être pour te décharger la conscience, que je serai plus heureux sans toi, le cas typique. Mais c'est faux, et c'est égoïste. Je ne serai pas heureux si je te quitte. » Sa phrase resta en suspens, il détourna le regard, la tumeur de Caly n'était pas la seule chose à affronter, il y avait tout ce qui en découlait, il le savait.
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Leo avait raison, normalement ils devaient prévenir quelqu'un de la famille dans ce cas-là. Le problème était que je n'avais pas de famille proche. Ma soeur Zoya n'était pas officiellement ma soeur puisque sur les papiers notre père était différent de plus mon lien de parenté avec Maxine n'apparaissait nulle part puisqu'elle venait de l'étranger. Je supposais donc que l'hôpital avait sans trop chercher bouclé le dossier en se facilitant la tâche : pas de famille, personne à prévenir, c'était bien plus simple comme ça. Par contre, je ne comprenais pas pourquoi ils n'avaient pas prévenu Elizabeth qui officiellement était ma femme, qu'importe, le résultat était le même : personne ne savait pour mon petit séjour et c'était sûrement mieux comme ça. Quels proches Leo ? Je te rappelle que je suis orpheline, mes soeurs ne sont pas officielles, je n'ai personne. Mon seul contact d'urgence était Priape mais j'ai enlevé son nom il y a longtemps dis-je avec honnêteté. Depuis mon passage en prison j'avais préféré effacer tout ce qui me reliait à lui afin de ne pas le remettre dans une situation délicate comme de venir payer ma caution à l'autre bout du monde. Je n'allais pas me cacher de mon passé face à Leo surtout pas dans cette situation, il connaissait mon histoire. C'était une erreur de ma part, il faut que je change ça… surtout maintenant que je suis… malade avouai-je. Néanmoins, je n'avais pas vraiment le moral ni la tête pour me lancer dans des démarches administratives donc je remettais ça à plus tard. J'étais dans la merde, j'allais mourir, contact d'urgence ou pas. Suite à ma révélation je voyais Leo se lever, il semblait… désarçonné lui aussi. Je pensais qu'il allait partir comme je l'avais prévu, il allait me fuir comme si j'allais la peste, je le sentais. Je l'observais, le regard dans le vide. Que pouvais-je faire ? Je n'allais pas le retenir si sa décision était de me quitter. Cela faisait déjà mal mais j'acceptais, je voulais son bonheur, il méritait mieux. Cependant, il revenait vers moi afin de prendre mes mains entre les siennes, un soupir de soulagement s'échappait de mes lèvres. Puis, la question fatidique. L'opération. Je me mordais la lèvre avant d'avaler une gorgée de whisky. Le liquide descendait doucement et je le sentais enflammer mon gosier, j'en prenais une deuxième. Refuser ce n'était pas renoncer, au contraire, je trouvais ça courageux. Je préférais prendre le risque de vivre et en même temps de mourir, je laissais mon destin à l'avenir, je ne trichais pas. Je ne jouais pas avec la mort, je l'acceptais, du moins j'essayais. Je ne vais pas me faire opérer Leo. J'ai refusé. Je n'ai pas envie de mourir demain, je veux profiter de mes 365 jours, essaye de me comprendre s'il te plaît dis-je en le regardant dans les yeux. Je voulais qu'il comprenne, je l'espérais tellement. Ce qu'il me disait me faisait sourire, ça me faisait plaisir, j'étais heureuse d'attendre ça. J'étais comme rassurée. Au fond, c'était ce que j'espérais entendre. En guise de réponse je l'embrassais tendrement avant de souffler. Merci alors, si tu savais à quel point je suis désolée… j'ai tellement besoin de toi, mais je n'ai pas envie que tu souffres à cause de moi.

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Il hocha la tête, ça ne servait à rien d'en vouloir à qui que ce soit, le mal était fait. Pester contre le manque de communication entre l'hôpital et l'entourage de Caly n'allait pas effacer le séjour de cette dernière chez les fous. « On s'occupera de ça alors, il ne faut plus que ce genre de choses ne se produisent. » Et il se moquait bien au fond de qui elle mettait, tant que quelqu'un pouvait intervenir si il lui arrivait quelque chose. Et il allait lui arriver quelque chose, quelque chose comme la mort. La nouvelle avait du mal à passer, mais il subsistait un peu d'espoir, Leo eut un regain d'optimisme en pensant à un traitement, une opération qui annulerait cette terrible chose qui grandissait en ce moment même dans la petite tête de Thomspers. Sous le choc de la révélation, le jeune homme s'était levé avant de retrouver sa place. Il attendait sa réponse, il savait qu'une opération comptait des risques, mais si ça fonctionnait, elle pourrait reprendre une vie normale. Alors il se figea, son sang se glaça, elle ne pouvait pas faire ça, imposer cela à ses proches, à lui. L'emprise de ses mains sur celles de la jeune femme se renforça, Leo était brusquement conscient qu'elle pouvait s'envoler à tout instant. Un an. Ça lui paraissait rien, une broutille, on fait rien en un an. « Tu te rends compte ce que tu es en train de m'annoncer ? Que dans un an tu vas … » Halberstam se coupa, c'est bon il avait comprit, elle aussi, il n'avait aucune envie de le dire à voix haute, ça rendrait tout ça bien trop réel encore. Malgré le trouble que lui conférait la situation, Leo n'allait certainement pas quitter Calypso, il s'en voudrait de la laisser tomber maintenant, il ne serait de toute façon pas heureux de ne pas profiter d'elle tant qu'elle était là. « Non je ne veux pas que tu penses ça, tu n'es pas responsable de ce qui t'arrive, et tu es une des plus jolies choses qu'il me soit arrivée, je veux pas te laisser, ça sera pas facile et je comprends pas que tu puisses refuser de te faire opérer mais je vais pas partir. » répéta-t-il comme pour se le rappeler aussi. Il n'allait pas partir mais la blonde si, un jour, d'ici 365 jours, elle l'avait dit elle-même. Il l'embrassa à son tour, caressant doucement le dos des mains de Caly de ses pouces en silence. « J'ai une idée. » dit-il brusquement, volant un baiser à la jeune femme avant de se lever. Il interpella l'un des barmans, réclamant un stylo et du papier, ce qu'on lui accorda rapidement, autorité naturelle et tout ça. Il revint rapidement sur son tabouret, se rapprochant un peu de sa sorcière malade préférée. « 365 jours tu as dit ? Ok ok, donc on va faire un truc. Jusqu'au jour où tu vas changer d'avis et gentiment te faire opérer, on va rien gâcher. Tu vas rien gâcher, tu sais, dans le sens où mon système de vœux au bal a été plutôt productif je trouve on va réitéré l'expérience. » Un pauvre sourire qui se baladait par là se glissa sur les lèvres de Leo tandis qu'il commençait à griffonner. « Donc tu vas t'efforcer de dresser une liste, là, par exemple moi je veux qu'on retourne au Summer Camp, je te rejoindrais quand j'aurais récupéré mes valises. » Bon élève qu'il était, il nota sur le petit carnet ce qu'il venait de dire (retourner au Summer Camp si t'as pas suivi mets tes lunettes Manon merci). « Ah et je suis pas allé au Grand Canyon encore, on pourrait y aller aussi. » Il nota ça aussi avant de lui tendre le carnet et le stylo. « T'as compris le principe ? Donc vas-y, tu as 365 jours à combler, fais-toi plaisir. »
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