Invité
est en ligne
Invité
Le diable s'habille en Malcom
Annalynne & Léonora
« Je promets de supporter le feu, les chaînes, les coups, la mort par le fer » Serment des gladiateurs.
Mais ma parole, j'étais plongée dans un cauchemar ! Annalynne avait prit en otage, mon trousseau de clés. J'étais dans la merde avec elle. L'air exaspéré, j'essayais de les rattraper, mais celle-ci ne voulait pas en rester là. L'indienne me semblait déçue de ma réaction. S'attendait-elle plus de ma part ? Peut-être. La tête penchée sur le côté, je plongeai mes prunelles dans son yeux bruns. Je sentais que je n'allais pas quitter le palier aussitôt. Allez, laisses tomber, rends-moi ces fichus clés ! « Avant ça. » Bah voyons, qu'est-ce que j'avais dis ? Je plissai les paupières, me méfiant de ses prochains souhaits. « Je veux savoir, il t’a fait quoi, Clay ? » Il m'a fait...Ce qu'il ne te regarde pas ? Non parce que raconter ma vie à une inconnue ne me disait rien qui vaille. « Parce qu'arrête de mentir, tu tentes clairement de l'éviter. Il t’a sauté pour jamais te rappeler, t’as décidé de bousiller sa veste, parce que l'excuse du chien, ça marchait peut-être avec tes profs mais avouons le, elle est à chier. Donc après ... t’as été prise de remord ? » Il m'a sauté ? Première nouvelle. L'excuse du chien qui a bousillé la veste de Clay ? Encore mieux ! Je secouai la tête, prête à lui dire ce que j'en pense de son chantage à la con. « Quoi qu’attends. » Elle fit mine de réfléchir. On dirait Théa...Bordel, je ne finirai jamais avec les pestes ! « Ouais c’est ça, j’en ai rien à foutre. » Et la revoilà tout sourire. Mais vas-y redonnes mes clés et fiches-moi la paix ! Mais là, je changeais clairement les choses. Elle voulait jouer à ça ? Jouons ! Je pris un air impressionné par son monologue qui ressemblait à un film...Clairement, elle s'est trompée de vocation, elle aurait pu devenir scénariste d'une production. Mais non, serveuse au Nirvana, c'était le plus beau métier du monde à ses yeux. Je sifflai, admirative (voir pas du tout) par ses dires. « Quelle belle interprétation de la relation que j'entretiens avec ton cher...Ton cher quoi déjà ? Colocataire ? Copain ? Peu importe, tu t'es trompée ! » Une moue accompagnée d'un air innocent s'affichèrent sur mon visage au teint mate. « Quelle dommage ! Recommences ! » Je n'aimais pas jouer les garces, mais il fallait l'avouer que je n'avais pas réellement le choix. Un peu comme le soir de mes retrouvailles avec Clay. J’esquissai un léger sourire et je m'avançai vers elle. M'adossant contre la chambranle de la porte, je croisai les bras. Les yeux rieurs, je secouai la tête. « Ça ne doit pas être marrant de se retrouver toute seule dans ce studio ! » Je passai une main sur ma nuque et je lâchai un petit rire. « M'enfin, comme tu t'en fous... Tu peux toujours rendre mes clés, ou passer le reste de ton temps libre avec moi ? Comme ça... On recommence tout à zéro et on apprend à se connaître. Qu'en penses-tu ? » Je me penchai vers elle et chuchotai à son oreille « C'est bête que tu fasses partie de ces hétérosexuelles, je me serai permise de te draguer si j'en étais capable, bien sûr ! » Je me redressais et lui souriais avec franchise avant de rire. « Bon allez, rends-moi ses clés et on n'en parle plus. » Comment je me sentais ? Un peu mieux. J'étais à la fois franche et un peu peste sur les bords. Après tout, je n'étais pas si méchante que ça. Juste impulsive au point de ne pas réfléchir à deux fois avant de parler.
Mais ma parole, j'étais plongée dans un cauchemar ! Annalynne avait prit en otage, mon trousseau de clés. J'étais dans la merde avec elle. L'air exaspéré, j'essayais de les rattraper, mais celle-ci ne voulait pas en rester là. L'indienne me semblait déçue de ma réaction. S'attendait-elle plus de ma part ? Peut-être. La tête penchée sur le côté, je plongeai mes prunelles dans son yeux bruns. Je sentais que je n'allais pas quitter le palier aussitôt. Allez, laisses tomber, rends-moi ces fichus clés ! « Avant ça. » Bah voyons, qu'est-ce que j'avais dis ? Je plissai les paupières, me méfiant de ses prochains souhaits. « Je veux savoir, il t’a fait quoi, Clay ? » Il m'a fait...Ce qu'il ne te regarde pas ? Non parce que raconter ma vie à une inconnue ne me disait rien qui vaille. « Parce qu'arrête de mentir, tu tentes clairement de l'éviter. Il t’a sauté pour jamais te rappeler, t’as décidé de bousiller sa veste, parce que l'excuse du chien, ça marchait peut-être avec tes profs mais avouons le, elle est à chier. Donc après ... t’as été prise de remord ? » Il m'a sauté ? Première nouvelle. L'excuse du chien qui a bousillé la veste de Clay ? Encore mieux ! Je secouai la tête, prête à lui dire ce que j'en pense de son chantage à la con. « Quoi qu’attends. » Elle fit mine de réfléchir. On dirait Théa...Bordel, je ne finirai jamais avec les pestes ! « Ouais c’est ça, j’en ai rien à foutre. » Et la revoilà tout sourire. Mais vas-y redonnes mes clés et fiches-moi la paix ! Mais là, je changeais clairement les choses. Elle voulait jouer à ça ? Jouons ! Je pris un air impressionné par son monologue qui ressemblait à un film...Clairement, elle s'est trompée de vocation, elle aurait pu devenir scénariste d'une production. Mais non, serveuse au Nirvana, c'était le plus beau métier du monde à ses yeux. Je sifflai, admirative (voir pas du tout) par ses dires. « Quelle belle interprétation de la relation que j'entretiens avec ton cher...Ton cher quoi déjà ? Colocataire ? Copain ? Peu importe, tu t'es trompée ! » Une moue accompagnée d'un air innocent s'affichèrent sur mon visage au teint mate. « Quelle dommage ! Recommences ! » Je n'aimais pas jouer les garces, mais il fallait l'avouer que je n'avais pas réellement le choix. Un peu comme le soir de mes retrouvailles avec Clay. J’esquissai un léger sourire et je m'avançai vers elle. M'adossant contre la chambranle de la porte, je croisai les bras. Les yeux rieurs, je secouai la tête. « Ça ne doit pas être marrant de se retrouver toute seule dans ce studio ! » Je passai une main sur ma nuque et je lâchai un petit rire. « M'enfin, comme tu t'en fous... Tu peux toujours rendre mes clés, ou passer le reste de ton temps libre avec moi ? Comme ça... On recommence tout à zéro et on apprend à se connaître. Qu'en penses-tu ? » Je me penchai vers elle et chuchotai à son oreille « C'est bête que tu fasses partie de ces hétérosexuelles, je me serai permise de te draguer si j'en étais capable, bien sûr ! » Je me redressais et lui souriais avec franchise avant de rire. « Bon allez, rends-moi ses clés et on n'en parle plus. » Comment je me sentais ? Un peu mieux. J'étais à la fois franche et un peu peste sur les bords. Après tout, je n'étais pas si méchante que ça. Juste impulsive au point de ne pas réfléchir à deux fois avant de parler.
(Invité)