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Et voilà, t'étais enfin rentrée et la première chose que tu voulais faire là toute suite, c'était changer de tête. Ouai troquer ta tête blonde avec tous les problèmes qu'elle avait pu avoir contre une tête rose et un nouveau départ, une nouvelle Dia, une fille encore plus mignonne en bonbon qu'elle ne l'est déjà -bah quoi ?-. Et voilà pourquoi tu avais traîné ta meilleure amie dans un salon de coiffure. Y entrant, t'étais un peu à l'ouest, ta tête blonde pensait encore à ce crétin que t'avais laissé au summer camp. Ce crétin que t'étais condamnée à aimer peu importe ce qui se passera, ce crétin qui t'avait fait voir de toutes les couleurs. Oui, pour une fois t'avais gardé la tête haute et tu l'avais envoyé chier parce que t'en avais marre qu'il ne sache pas ce qu'il voulait vraiment. C'était horrible de l'avoir laissé -même s'il te l'avait clairement demandé- mais c'était ce qu'il fallait faire pour ta santé mentale. Alors même si tu l'aimais, tu ne pouvais plus continuer de lui courir après pour rien, parce qu'au final, c'est toi qui en souffrirais lorsqu'il te poignardera again and again. Franchement, t'étais prête à passer le restant de ta vie avec lui, prête à vivre quelque chose de vrai, tu t'étais accrochée à lui et t'avais pas abandonné malgré toutes les misères qu'il t'avait fait. Non t'avais toujours été sincère avec lui, tu ne l'as jamais trompé, en aucun cas t'avais pensé un jour le tromper parce que tu l'aimais et que c'était là qu'on voyait la différence. Parce que lui, il n'avait pas hésité à voir d'autres nanas. Mais maintenant, tu voulais prendre du temps pour toi, penser à toi, penser à soigner ton utérus. Penser à te concentrer sur la danse et te lancer dans le chant. Et surtout, soigner ton cœur, même si tu sais qu'il ne cicatrisera jamais. « Je voudrais du rose bonbon, mais attention, j'veux que la racine reste blonde. Et à elle, vous lui faites une tête multicolore !. » Disais-tu à la coiffeuse juste pour provoquer ta meilleure amie, même si t'avais pas vraiment le cœur à rire là, mais tu savais que malgré tout, elle pourra te faire sourire. Heureusement que vous viviez ensemble, sinon t'aurais été très mal les soirs toute seule dans ton lit. Tu t'installais sur une chaise devant le miroir et tu te regardais sans vraiment te regarder. En fait, t'étais loin.
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