COUP DE FOUDRE À HAVASU CITY ₪ PALMYR

Voler, oui, voler. Cody avait beau volé autant qu’une poule sans aile, il lui arrivait parfois de récupérer entre les tentes du camping les objets que les gens abandonnaient, style bols, tasses, tongs noires pointure 45, démêlants pour cheveux longs et bouclés (ça peut servir, vraiment) et bicyclettes roses flashies. Palmyr devait remercier Cody d’avoir ce don pour la récupération, sans quoi elle ne serait même pas là, prête à passer une journée de rêve avec le beau Canadien, sisi. « Ouais, moi tu en sais, mieux tu te porteras. En plus, quand on est blonde, c’est super facile de faire croire qu’on ne sait rien. » Pas sûr qu’il gagne des points en critiquant la blondeur de Palmyr, mais osef, s’il était un prince de la séduction avec un tact de fou, il ne serait pas célibataire à l’heure qu’il est. Installé sur la selle de son vélo, il tournait tout autour de miss Rutherford, comme un Poney de carrousel. Il se mit à rire quand elle lui lança du tac-au-tac que nooon, c’est au milieu du trajet qu’elle ferait demi-tour, pas arrivée au bout du camping. Quelle promeneuse du dimanche celle-là. Pour une fois que Cody bougeait son lard, c’est Palmyr qui s’improvisait princesse de la flemme. « Un peu de volonté, bon dieu. » soupira-t-il avant qu’elle ne propose une course. « ça maaaaarcheeee ! » Sur ce, il n’attendit pas davantage et traça sa route jusqu’au bout du camping, soit la ligne d’arrivée. Il devança assez rapidement Palmyr qui devait encore se demander comment on changeait les vitesses sur son engin. Hagard, toujours en roulant, il tourna la tête pour regarder l’Australienne derrière lui ; « C’est mou Palmyr, c’est mou tout çaaaa ! T’as mangé des pâtes ce midi ou … » CLING. BAAAAM. BOUUUUM. Je ne sais pas quelle est l’onomatopée correspondant le plus, toujours est-il que Cody rentra de plein fouet dans un poteau électrique et s’écrasa à trois mètres de son vélo, dans le sable. Une chance qu’il y avait du sable d’ailleurs. Complètement sonné, il se redressa légèrement à la force de ses bras et cracha le sable qu’il avait avalé. Berrrrkkkk. Ne jamais faire du vélo la bouche ouverte, c’est trop dangereux. C’est ça quand on veut faire le malin, Cody Bleeker.  

La voilà, la blague sur les blondes. Sur la couleur de mes cheveux. Je l'attends depuis que Cody est entré dans mon chalet. C'était impossible que je puisse m'en sortir sans qu'il en fasse une. Ou qu'une autre personne le fasse à sa place. C'est commun, cliché, une remarque gratuite. Aujourd'hui, je ne m'en fais plus et je m'en fous parce que, moi, je sais que c'est faux. J'ai un cerveau à la Einstein, no problem de ce côté-là. Puis, pourquoi est-ce que j'en fais une tonne ? Ce n'est rien, c'est amical. C'est mieux de l'être sinon je le noie. Dans le Lac Havasu et là, les journaux du monde entier afficheront la tronche de Cody. Par la même occasion, j'apporte de la lumière sur cet endroit MAGNIFIQUE. No kidding. Anyway, je n'ai plus de temps à m'en faire à propos des blagues sur les blondes, j'dois gagner cette course. Pas parce que je veux la victoire, mais parce que j'veux cette crème glacée. J'veux voir Cody m'acheter un truc sans qu'il est à me dire une remarque chelou de drague nulle. Donc, je pédale, j'essaie de comprendre cette foutue bicyclette de fillette tandis qu'il est en avant. Le salopard. J'vais lui en faire voir de toutes les couleurs de l'arc-en-ciel lorsque j'vais le dépasser et gagner. Sauf que non. Sauf qu'il faut que monsieur Cody Bleeker entre en collision et se retrouve au sol, bouche pleine de sable. Miam. « Je ne sais pas pour toi, mais j'appelle ça le karma. » J'hausse les épaules en le regardant, au bord d'une crise de fou rire. Ok, ok, ça ne fait pas très Quincy, mais soyons honnête c'est une situation plutôt amusante. À moins qu'il commence à convulser sur place comme dans Grey's Anatomy, c'est une situation où il faut rire. Je laisse tomber la bicyclette au sol et je m'approche de lui. « Dis-moi au moins que tout va bien, que tu n'as rien de fracturé ? » Mise à part les quelques neurones qui lui manquent maintenant, je crois qu'il va bien. « Tu sais ce qu'il y a de triste dans tout ça ? Je n'ai pas eu le temps de te filmer et de tout mettre sur internet. T'imagines que t'aurais pu devenir célèbre. » Je ris, tout ça est vraiment amusant. J'avais peut-être tort sur cette randonnée à vélo, elle n'est aussi terrible que je le pense.

Alors que Cody faisait son maître là, genre je suis Zorro sur son beau vélo, qui n’a peur de rien, qui est invincible … Voilà qu’il se prit le poteau de plein fouet. Vue la vitesse à laquelle il allait, il eut du bol qu’il ne soit pas en mode danseuse sur son vélo, sinon son visage aurait été le premier à se payer le pylône. Et là, j’vous garantis que Cody aurait eu une chirurgie gratuite du visage quoiqu’un peu à la sauvage. Lui qui trouvait son nez trop grand, trop large, peut-être ce serait-il enfoncé dans son visage. Assis par terre, il leva la tête vers Palmyr qui venait d’arriver à son niveau. « On appelle ça comme ça en Australie ? Ici, on se contente de dire ’une chute’. » Bonjour, je m’appelle Cody et je ne sais pas ce qu’est le karma. « Ce matin j’ai fait un karma dans les douches communes, mes fesses s’en souviennent. » grimaça-t-il en se relevant, comme un gosse fier d’avoir appris un nouveau mot. Puis Palmyr, s’inquiétant un peu de la situation de Cody, souhaita s’assurer que rien n’était fracturé. Debout sur ses papattes, le Canadien dut se résoudre à dire qu’il était entier et en bon état de fonctionnement. On ne casse pas un Cody Bleeker si facilement. « Je pense que ça va. Mais tu veux peut-être tâter pour vérifier que tout est à sa place ? » fit-il en se présentant face à elle, les bras et les jambes écartés tel un malfrat s’impatientant que la flic sexy lui fasse les fouilles. Sauf qu’il n’espérait pas grand-chose de Palmier. « Si tu veux, on rembobine et je recommence mon karma ? Sinon il y a une autre façon pour toi et moi d’être célèbres. Ça nécessite juste une caméra et pas de fringues. Partante ? » annonça-t-il, genre super fier de son idée. Allez, vous pariez combien qu’elle allait le remballer aussi sèchement que d’habitude ? J’vous conseille de miser beaucoup. Avec Palmyr, c’est le pactole assuré niveau râteau.

Spoiler:

 

Oui, vas-y Cody, fait ton malin. Joue cette carte avant que tu réalises que j'ai raison. Parce que j'ai raison. J'ai toujours raison quant c'est entre lui et moi. Une triste réalité qu'il faut qu'il accepte. « Hum, non, ce qui vient de t'arriver n'est pas une chute, mais le karma. » Il est libre de l'interpréter comme il le veut, mais à mes yeux c'est du karma. Une manière de me venger de s'être moqué de ma couleur de cheveux sans que j'ai a levé le petit doigt. Merveilleux. Bon, il est correct, son sens de l'humeur est intact et heureusement sinon ce serait trop bizarre. Ne pas entendre ces phrases bizarres serait bizarre. Sur tant de niveaux. Le monde arrêterait de tourner, pratiquement. Ma tête se secoue dans tous les sens lorsque j'entends ces mots me parvenir aux oreilles. Cody Bleeker tout craché. Je fais mine de réfléchir un instant avant de lui foutre un vent. Cette fois, je vais être gentille et ne pas l'obliger à mettre un dollar dans le pot. Si ce n'est pas de la gentillesse, je ne sais pas ce que cela est. « Hum, non. Tu viens, malheureusement, de me confirmer que tu n'as pas besoin d'être tâter pour une quelconque blessure. » Maintenant, je me prends pour Cristina Yang. Ou Derek Shepperd, sans la belle chevelure. Argh, ce que je donnerais pour avoir les cheveux de McDreamy. « Oh wow, tu viens de m'offrir ce que je désire faire depuis tellement de temps. » Mine surprise affichée sur le visage, je regarde Cody la bouche entrouverte et les yeux faussement brillants. Oh non zut, c'est vrai, c'était déjà fait. J'ai déjà fait ma Kim Kardashian, dans un sens. « Intéressant, mais je passe mon tour. Mon moment de gloire n'est pas pour tout de suite. Par contre, tu sais ce que tu peux faire ? Mettre un billet dans le pot. » Dis-je en lui pinçant les joues comme à un enfant de cinq ans. Quoi ? Il mérite de mettre un dollar dans le pot. M'enfin, je retourne à la bicyclette pour m'y asseoir. « J'ai décidée que tu avais perdu et tu me dois une crème glacée. Pas à la vanille avec une recette secrète, si tu vois ce que je veux dire. » Eh oui, je l'ai dit. Je commence à connaître plutôt bien Cody et les possibles phrases qu'il peut -éventuellement- me sortir, à tout moment.« Et maintenant, est-ce que t'es en état de continuer cette promenade étonnamment agréable ? » Parce que je n'ai plus envie de retourner sous ma couverture. Même si elle m'attend, les bras ouverts.

Un karma = une chute, right ? Alalaaaaa, ces Australiens … Toujours là à utiliser plein de mots compliqués pour le commun des mortels (es decir Cody qui ne comprenait vraiment rien à rien). Encore heureux qu’il adorait les lèvres pulpeuses de Palmyr se mouvoir chaque fois qu’elle parlait, sans quoi il la bâillonnerait pour qu’elle rengaine son accent australien. Qui sait, elle avait peut-être inspiré Andy Warhol pour Sticky Fingers des Rolling Stones.  Puis elle refusa de tâter Cody et celui-ci la mitrailla de ses pupilles noisettes reconverties en AK-47 pour l’occasion. « OK. » se résigna-t-il à dire avant de balancer ses gros bras contre son corps. Alors, puisqu’elle refusa de se la jouer NCIS, Experts, Castle ou encore Brooklyn Nine-Nine, Cody proposa un autre show qui nécessitait de s’inspirer de la famille Kardashian. C’était déjà peut-être plus accessible pour une b… Quelqu’un comme Palmyr. Puis quoi ? La Bomba Latina Australiana qui déboule avec son 90D pour se taper le lourdeau de service, c’est du jamais vu ! Puis Cody avait besoin de ça pour intégrer la Winthrop House à la rentrée. Mais apparemment, la jeune femme n’avait de Quincy que le nom de la confrérie puisqu’elle refusa sans discuter. Tant pis. Il se résigna une nouvelle fois. « ça fait une demi-heure que je suis avec toi et je n’ai versé que deux dollars. Sincèrement, je m’en sors bien. » Il se rappelait une époque pas si lointaine où une soirée ciné avec elle lui avait coûté environ quinze dollars de l’heure, soit sur une soirée de quatre heures. Aïe le porte-feuille. Une fois dépoussiéré, Bleeker releva son vélo et posa ses mains sur le guidon pour marcher avec. Après Point Break et Prison Break, voici Bike Break. Palmyr, victorieuse, lui rappela le gage. Putain, elle le connaissait trop bien maintenant ; « Oh mince, j’avais un sacré gros cornet à te proposer. » Avec deux boules, mieux qu’un Magnum. « Je suis en état, oui. Mais marchons jusqu’au glacier. Tu sais, si je suis tombé, c’est uniquement parce que je me déshydratais. » La belle excuuuuuse. Ils marchèrent donc droit vers le lieu tant convoité commanda les glaces tant convoitées pour un tête-à-tête tant convoité.

Vague impression de me faire fusiller par Cody quelques secondes. Genre dix secondes où, dans un quelconque film, je serais morte sur place pour revenir quelques scènes plus tard. Comme Jesus Christ. C'était tellement triste de voir Cody se faire dire non par ma personne. Une nano-seconde, j'ai eu l'impression d'être la méchante maman qui dit non à son gosse pour un truc quelconque. Non, un adolescent c'est mieux parce que je viens, littéralement, de me faire tuer par des armes qu'on voit dans les films de Michael Bay. C'est un comportement typique d'adolescents. Et Cody = adolescent, non ? Légèrement. Bonjour, la demande de tourner une sextape déguisé en je-ne-sais-trop-quoi. « Si ça peut te faire plaisir, je peux augmenter le prix de ma compagnie ? » À la place d'un billet d'un dollar, je peux lui ordonner d'y glisser Abraham Lincoln dans le bocal ? À la fin, c'est moi qui en profite lorsqu'il devra m'offrir quelque chose à la fin de l'année. Plus d'argent = superbe cadeau pour Palmyr. Cela égale à femme très heureuse. Alors, s'il n'est pas content, ça ne me dérange aucunement de le faire payer plus cher. « Oh mince, j’avais un sacré gros cornet à te proposer. » Quand je vous dis que je commence à bien le connaître ce Canadien. « Tu es le pire, Bleeker, tu le sais hein ? » Je l'espère sincèrement. Et dans un monde alternatif, cette réponse lui coûterait un autre dollar, mais ça va j'y vais mollo là. J'attends le bon moment où il va débourser une vraie fortune pour avoir oser répliquer un truc comme ça. Qu'il soit dans mille ans, je vais l'avoir. Appelez-moi Houdini du vol d'argent pour des répliques odieuses slash perverses de Cody Bleeker. Finalement, je débarque du banc pour commencer à marcher près du vélo avant de rire aux éclats. Bah oui, forcément l'excuse qui explique sa fameuse chute. « Si ça t'aide à dormir ce soir, à ta guise. Moi, je connais la vérité et tout le monde croit les Quincy. » Nous sommes le bien alors forcément les gens nous croient. Et je suis une terrible menteuse. « Dis à la place que t'as été éblouit par ma beauté. Là, les gens vont te croire sur parole. » Euuuuuuh, quoi ? Est-ce que j'ai réellement dit ça ? Je me choque moi-même. Je parle comme une Eliot ou une Cabot superficielle. Meeeeerde. Thank God, je peux apercevoir la crèmerie alors j'active le pas. Juste parce que j'ai faim et que je veux cette foutue crème glacée.

Augmenter le prix ? Noooon, noooooooonnnnn … Déjà, l’étudiant en économie qu’il était n’était pas convaincu par le rapport qualité/prix de sa relation avec Palmyr. Il avait l’impression que le client se faisait un peu arnaquer par le fournisseur. Dans cette situation, le client était lui ; Cody Bleeker, homme lambda, 26 ans, 1,78m, IMC supérieur à la moyenne, fervent consommateur de bières et nécessitant beaucoup d’amour. Le fournisseur, ou la fournisseuse, s’appelait Palmyr. Aussi belle mais piquante qu’une rose ave de gros arguments. Remplacez ici argument par seins, naturellement. Mais elle était un peu radine, elle gardait tout son love pour elle et Cody se démenait ne serait-ce que pour lui décrocher un rire. « Non merci. T’es déjà trop chère pour moi. » ça c’était romantique. Le mec s’était cru sur adopteunpalmier.com apparemment. Et c’est un sourire gracieux qui logea son visage quand elle lui balança qu’il était le pire, comme s’il prenait effectivement cette phrase pour un compliment. Marchant côté à côté jusqu’au marchand de glace, v’là que Cody l’obtint, son rire. Et par contagion, il éclata de rire à son tour. « Tu sais que j’ai failli être Quincy, moi ? » Difficile à croire que cet homme, a priori très près de ses sous, ait quoique ce soit à partager avec l’idéologie orange. Mais soit, si ça lui permettait de gagner du crédit auprès de Palmyr, alors il n’hésita pas à balancer cet argument choc. Remplacer argument par … Argument. « Ouais, mais si je le dis ça va encore me coûter un dollar … Attends … » Il s’arrêta et se tourna vers elle, la pointant d’un doigt accusateur ; « OK, là t’as essayé de me piéger. Je retiens. T’auras que deux boules sur ta glace. » Ouais, chaque fois qu’elle faisait sa mesquine, Cody lui retirait une boule. Heureusement que les femmes n’avaient pas cette politique sur les hommes. Arrivés face au marchand, Cody paya deux cornets, dont un qu’il donna à la blonde sulfureuse suivant ses préférences de parfum. Ça lui fit un pincement au cœur, mais il tendit les billets à l’homme qui les remercia. Mais Bleeker se vengera. Un jour, Palmyr Rutherford lui offrira une glace.

« Pas de ma faute si tu ne peux pas t'offrir une Palmyr. » J'hausse les épaules en affichant un sourire en coin. J'ai l'impression de me présenter en publicité ou sur un site de rencontre. Vous savez lorsque vous devez présenter votre profil afin que les autres voient ce que vous êtes et la mienne serait : Palmyr, ayez les moyens de vous en offrir un. Well, damn, c'est une bonne présentation pour Tinder. Ou encore pour les escortes parce qu'elles sont celles que les gens paient. Ahum, je m'égare. « Noooooon ! Je ne te crois pas. Toi être Quincy ? » Je ne peux pas m'empêcher d'éclater de rire suite à cette déclaration. Jamais ô grand jamais, je n'ai imaginé Cody chez la Quincy. À mes yeux, Cody n'a pas l'allure d'un Quincy. Mather, peut-être, mais pas d'être chez les oranges. Sauf que je me trompe peut-être, qui sait ? Peut-être que Cody aurait fait un bon Quincy, nobody knows. « Tu dis la vérité là ou tu te fous de ma gueule ? » Parce que je suis incapable de me dire que ce n'est pas possible et aussi parce qu'avec Cody je ne sais pas ce qui est la vérité. Bon, là, j'attends de voir s'il réagit à ce que je viens de balancer. Genre, j'ai fais ma Cody. Il déteint sur moi, c'est mauvais, je dois arrêter de le fréquenter. Il ne peut plus s'infiltrer dans mon chalet. « Tu dépeins sur moi, c'est malin. Mais j'ai presque réussit à t'avoir à ton propre jeu. » Je ne sais pas comment expliquer ça mieux que là. Bon, remplacer ton propre jeu par tes expressions parce que je sais qu'il aurait été dans la capacité de me sortir une phrase de ce genre-là. Après tout, c'est Cody et Cody il raconte que des âneries. « Au départ, je voulais que deux boules. » J'hoche la tête comme si cela allait le convaincre de la vérité. Puis, deux boules c'est bien.. Absolument tout à presque deux boules. Une femme et un homme. C'est pervers. C'est mal. Pourquoi est-ce que je pense comme ça ? L'effet Cody Bleeker, j'imagine. Enfin bref, je m'émerveille lorsqu'il me tend mon cornet au pistache. C'est vert, mais c'est délicieux dans ma bouche. « Merciiiiiii. » Mon remerciement semble durer des années sauf que ce n'est qu'un détail. « Elle est à quoi la tienne ? » Je regarde avec un sourire me demandant à quoi elle est parce que je veux y goûter. Sauf qu'avant, j'ai besoin de savoir elle est à quelle saveur.