CYBÈLE O-BLEUZENN MOON ❣ Charlotte Free

«Qu'elles soit Florentines ou d'Argentines,petites Françaises aux bonnes manières,qu'elles viennent des mers de Chine ou du fond des Angleterres, qu'elles aient le cheveu roux ou la peau noire, qu'elles soient indiennes ou filles d'un soir quand elles ont du christ à l'âme, quand elles sont belles à se pendre.»

Premier pas : trois visages pareils

Il y a ceux pour qui les trains sont toujours en grèves,Et leurs histoires d'amour n'existent que dans leurs rêves,Et y'a ceux qui foncent dans le premier train sans faire attention,Mais forcément ils descendront dessus à la prochaine station,Y'a celles qui flippent de s'engager parce qu'elles sont trop émotives,Pour elles c'est trop risqué de s'accrocher à la locomotive,Et y'a les aventuriers qu'enchainent voyages sur voyages,Dès qu'une histoire est terminée ils attaquent une autre page.

«Tu voudrais te marier ?»«Plutôt mourir» Elle griffonnait dans son cahier , lui il admirait ses cheveux roses qui dansaient les étoiles.Sa soeur , son sang elle était sa plus grande énigme. Ses yeux lui affichaient une lueur indescriptible , puis elle se voilait. Son père lui disait , ne t'en fais pas elle est comme maman. Mais cette maternel il ne l'a pas connu , alors il referme la boîte de pandore et retourne vers son frère en se disant que Cybèle n'est qu'une personne comme les autres. Il l'aime si fort et elle te fait mal. À ses six ans déjà elle savait comment contrôler une allumette et se servir de ses poings. À huit ans elle grandissait sur les feuilles de papier. Papa l'a toujours aimé , il disait que c'était un enfant prodige. Bonnes notes toujours rapportées , il n'a jamais douté que son lit n'était pas utilisé. Au fond il ne c'est jamais occupé d'elle. Sur les bras de ses frères elle leur dessinait ses pensées. Sans les câlins , elle pouvait quand même leur crier son attachement. Elle tremblait sous la noirceur et n'a jamais réussis à dormir seul. Trois lits bien formés dans une chambre de vos trois couleurs préférés , elle glissait sa touffe blonde entre vos deux oreillers. On lui allumait des bougies , mais jamais les craintes ne se sont dissipés. Elle serait leurs main comme elle les détachaient. Après de multiples batailles elle vous soufflait un je t'aime. Vous vous êtes défoncés à trois et embués votre chambre de fumée terne. Leurs conseils ont rebondis sur ses tympans refusant de suivre la ligne droite. Chaque lune levée vous la cherchiez , mais elle était déjà étendu dans l'herbe sous les étoiles ou le corps tremblant sous les lumières dansantes. Entre les forteresses dans les arbres , et la chasses aux papillons sans oublier les coups de pinceaux sur leur visages , son sourire n'a jamais prit d'écart. Vous êtes des triplets et issues des mêmes paires , mais jamais il n'a été question de trois images pareilles. Elle se disait de détester les hommes et pourtant vous êtes ces plus grands héros. Jamais vous vous êtes détachés jusqu'à vos dix huit ans. Une main à prit l’horizon alors que deux on dit non. Vous avez perdu votre touche féminine , mais n'oublier pas à son cou vos visages sont recueillis dans un papillon suivit d'une chaîne d'argent. Les trois Moon unis par deux frontières.

Deuxième pas : j'aime les brunes

«Tu te laisse jamais aller. Ta jamais eu l'envie de plonger tête première dans cette océan et de te laisser aller. Foncer tête première. Alors tais-toi et prend ce verre de vodka Avery!» L'objet transparent menaçait de tomber sur son jean. Elle brandissait le verre encore et encore sous les prunelles de son amie comme elle avait l'envie de le renverser comme elle ne l'écoutait pas.«Tes encore défoncé...BORDEL CYCY!»Les gouttes d'alcool avait prient l'amorce sur le tissu et Cybèle les pupilles dilatées gloussait comme une pure enfant , mais elle voyait que pour Avery c'était tout le contraire. Les éclaires se tiraient déjà sur sa peau.En était-ce à sa première fois ? Oh non loin de là. Les deux adolescentes se connaissent depuis le moment où on formait des mots avec des cubes et malgré ça on n'aurait pu dire si elles étaient vraiment proches. Cybèle connait la jolie brune comme le fond de sa poche alors que cette dernière se perd dans les mystères. L'auréole placé bien haut dans sa tête perd de sa lueur de plus en plus alors que Cycy lui montre ce qu'elle appelle les bonheurs de la vie. Les sorties s'enchainent et le temps dérive toujours peu à peu , mais il n'y a jamais personne pour rattraper la corde. Elle aurait aimé la prendre dans ses bras et la serrer fort , mais elle doit se résigner à se dire que lorsqu'elle prend sa main le tout se dissipe. Le tout s’embrase et le livre se referme n'oubliant pas le cadenas et la clef.

Lampe torche à la main , les lumières des lampadaires semblaient s'estompes et son visage devenait encore plus blanchâtre. Blanc comme la neige , blanc comme une poupée de porcelaine. Elle se mit à longer les quartiers riches , bordée de luxueuse demeure qui dormaient dans la nuit presque silencieuse. Elle guettait une maison marbrée de blanc et frottait l'herbe sous ses pieds , les frissons courant au gré de son épiderme. S'accrochant dangereusement aux briques elle grimpait , l'estomac noué et s'accrocha au rambarde du balcon effleurant la vitre de plusieurs coups. Un corps sous les couvertures se mit à frétiller et une tête endormie en sortie cacher par les nombreuses mèches sur son visage. Traits plissés , paupières glissant encore sur ses prunelles elle ouvrit la porte.«Cybèle ?» La blonde lui faisait signe de se taire et traversait déjà le balcon pour retrouver le sol. «Qu'est-ce que tu fous ?» Un bras s'étirait effleurant ses doigts ne voulant pas prendre sa main , mais pour dire suit moi. Naïve , Avery descendait encore en nuisette de nuit en suivant le regard de son amie un sourire au rictus de ses lèvres éveillant quelque chose de malicieux et d'enfantin. «Aller viens !» Elle courait à de grande enjambé en se retournant. Une vague rose se déambulait et riait encore plus pour faire frissonner les arbres endormis. Les ruelles se rassemblait et le souffle haletant de Avery cognait contre leur pas qui ne cessait d'avancer. «Où on va ?» «Chut! Ils vont nous entendre !»«Mais de quoi tu parles?» Son ton s'énervait et effritait ces cordes vocales tant bien que sa colère voulait s'échapper. «Ils vont nous attraper...» Elle se retournait et avançait à deux centimètres de son visage. «Il faut s'enfuir...» Avery prit le visage de son amie entre ses mains et scruta la moindre parcelle. «Qu'est-ce que tu as pris encore ?» «Rien» Son rire parcouru sa gorge une fois de plus. L’inquiétude s'emparait d'elle. Une autre demande se tirant dans la supplication. Avery avait finis par ramener la petite fille égarée entre deux draps blancs et un baiser sur le front.

Elle aimerait foncer droit devant. Son dessin prend la forme sur son bras et elle sourit vaguement alors que les vagues se rabattent sur la rive. Elle l'admire dans le noir et essaie de dissiper son visage dans ses espoirs. Dans ses pensées comme dans les idées. Elle se compose de cinq lettres et elle est parfaite. Elle se relève et traîne ses pieds dans le sable recueillant les coquillages flottants. Elle le sait qu'il est le temps de partir.«Où tu vas ?»«Les choses sont terminé adieu.» Son amie s'affaissait les jambes dans les grains et elle retient sa main. Les ongles de Cybèle s'enfonce dans sa chaire en se crispant , tout son corps lui dit de la lâcher. Elle l'a supplie de la laisser partir et le coeur de l'une d'elle éclate dans a cage thoracique. Avery dessine un cœur sur sa joue et la prend tranquillement dans ses bras lui déposant un baiser sur ses lèvres. Cybèle lui mord la lèvre ce qui l'a force à reculer et à se détacher.«Il a jamais eu quelque chose entre nous deux...» Tout ça se ne sont que des mensonges. Des mots hypocrites qu'elle aimerait bien croire. Elles finiront par se tournée vers la vérité , mais déjà il sera trop tard il faudra qu'elle prenne son départ. Elle c'est endormie dans ses bras après que les derniers rayons disparaissent. La dernière étape est arrivée , le château de cartes c'est effondré. Se sentir relié , non il en est pas question , ce pourquoi elle lui dit adieu dans son sommeil profond.

Troisième pas : barbe à papa

«Tes cheveux sont de la même couleur que la barbe à papa!»«C'est pour ça que j'en vend mon petit choux!» Le petit garçon s'affolait devant la friandise et s'enfuie sans problème avec elle dès qu'il l'a eu en main. Vendeuse de barbe à papa , oui voilà son travail. Malheureusement la nuit elle parcourt les rues moins fréquentées pour vendre. Dealeuse vous aurez deviner sans problème . Elle c'est inscrite en arts plastique en Harvard quittant son pays. Tes deux frères t'avaient dit qu'il était temps d'arrêter les conneries. Loin de leur regard elle pourrais continuer sans se soucier. Elle en a tout simplement pas besoin.