Invité
est en ligne
Invité
j'ai quelque chose à te dire...
natalina & scar-judas
Je ne sais pas ce qui m'arrive. Je me sens si seule au fond de l'Arizona, dans ma caravane, allongée sur ma couchette. Je repense à cette année mouvementée que j'ai passé et si d'abord ce sont de bons moments qui parviennent à mon esprit, ces derniers souvenirs sont balayés par des remords. Comment ai-pu me montrer si aveugle ? Il me plaisait et je l'ai repoussé parce que j'avais peur. Et puis parce que j'étais trop obnubilée par son propre cousin. C'est si pervers si on scrute bien. Je ne peux plus m'empêcher de penser à lui, à ses yeux bleus électrisant et à toutes ses tentatives infructueuses que je repoussais. Quand je repense à lui, mon estomac se noue et mon palpitant fait les montagnes russes. Je ne peux plus attendre, il faut que je le revois. Comment vais-je pouvoir le retrouver au milieu de ces tonnes d'étudiants ? Il commence à faire nuit, je ne vais pas m'aventurer maintenant au risque de me perdre ou de me faire enlever par un tordu ! Je dois franchir une étape, m'inscrire sur les réseaux sociaux. Je déverrouille mon téléphone portable et rejoins le petit oiseau bleu, je suis d'abord mon frère, puis Priape et de fil en aiguille, je trouve un tweet partagé où il figure Scar. Mes yeux ont paru bondir de mes orbites. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Je joue à l'espionne, quelle honte. En tout cas, je sais qu'il sera à une soirée à la boite de nuit improvisée pour le summer camp. Je ne dois pas traîner. Je saute de mon lit de fortune et attrape une de mes robes de soirée, je durcis mon maquillage journalier et m'enfuis vers la salle communautaire qui vibre à cause des décibels poussés à haut niveau. Je marche à vive allure sur mes talons et me tord plusieurs fois les chevilles à cause de la route ou plutôt des cratères formant la route. Une fois arrivée, à bout de souffle, j'entre dans la boite et grimpe sur des marches pour pouvoir le trouver plus rapidement. Après avoir lutté contre les lumières éblouissantes, mes pupilles freinent et stagnent sur sa silhouette à tomber. Il est là, et bien entouré... Peu importe, je dois faire mon entrée et repousser ses vipères. Je descend de mon perchoir et me fraye un chemin jusqu'à lui. J'entre dans son cercle et me fige devant le bel âtre. Oh putain, je ne sais plus quoi faire, il me dévisage avec ses grands yeux, je ne sais plus où me mettre. " Je peux t'offrir un verre ? " énonçais-je à son oreille tout en étant au bord de l'évanouissement. © flappy bird.
(Invité)