Make the world move ☼ Wendy
Je débute la conversation avec la belle femme et lui offre une coupe de champagne, un grand sourire aux lèvres, mon plus beau, mon plus dragueur, mon plus craquant et tente de la connaître, fais l’intéressé en l’écoutant parler. Juste quelques mots. Lui demander banalement ce qu’elle fait dans la vie et pourquoi être ici ce soir. Rien de bien incroyable, mais le simple fait de s’intéresser et d’écouter, les femmes adorent. Bien entendu, ce que je pensais arriva, le retour de Wendy. Je sourie doucement. Elle ne peut donc plus se passer de moi, c’est terminé. Je la voie débarquer, je m’attends à ce qu’elle vienne me voir, mais non, elle me tourne le dos et embrasse ma cible. Non, mais, c’était ma proie, pas la tienne. « Non mais je rêve ! » M’exclamais-je à voix haute sans le vouloir. Vient-elle réellement de faire ce que je croie ? Ce que je pense avoir vu ? Oui, aucun doute. Madame a embrassé celle que je voulais ! Han ! Mais quelle jalousie ! Je n’ai même plus un seul doute quand je la voie partir avec en direction de la piste de danse, me laissant alors seul, ma coupe de champagne à la main. Bon, au moins, j’ai un accompagnement qui ne me laissera pas mourir de soif. Je ne peux m’empêcher de suivre des yeux les deux belles femmes avant de succomber et de me diriger vers elles, je ne peux pas laisser passer ça, ce n’est pas possible. Et encore moins quand on me met au défi. Je bois ma coupe de champagne d’un coup, grimace et sens ma tête tourner dangereusement, je m’en fiche. Posant ma coupe sur une table, la mauvaise impression passe rapidement et je retrouve Wendy sur la piste avec … L’inconnue. Pas de prénom celle-là encore. « T’es infernale Wendy, infernale ! » Je crie à moitié pour couvrir la musique à un volume fort élevé. Je lui sourie avant de m’embrasser à l’inconnue du soir, l’objet, la balle de ping pong. « Vous devriez réfléchir avant de danser avec elle, elle est vraiment nulle au lit, croyez moi ! » Et je lui tape sur l’épaule comme pour illustrer mes propos. Désolé Wendy, mais je ne te la laisserai pas. Je reste à côté des filles, sans m’imposer, sans m’éloigner, juste histoire de laisser à l’inconnue le temps de comprendre et de s’en aller. Pauvre petite cible.