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JUNEL ♥ pourquoi mentir ?

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Junel
Moi, le bébé...Et toi ?
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Après notre petite discussion autour de l’échographie j’avais pris rendez-vous et c’était demain. J’avais hâte et j’étais heureuse comme une enfant. Mais j’avais comment dire subit une douche froide, alors que tout allait au mieux, qu’on rentrait du mariage d’Elia et Théo et que je passais de super vacances j’avais vu quelque chose qui m’avait pas du tout plu. Gaël était parti faire un peu de sport pour s’entretenir je pense et j’en avais profité pour me connecter sur le site d’Harvard ce que je faisais assez rarement. Je suis entrain de flâner sur le site quand je vois que mon petit ami avait pris du bon temps dans une piscine avec une fille et que mon enfant était un bâtard ? Pourquoi un bâtard, il avait déjà quelqu’un dans sa vie ? Je ne comprenais plus rien. Mais une chose est sûre je lui en voulais énormément. Quoi qu’il se soit passé, il m’avait menti car il ne m’avait jamais parlé d’une jeune femme nommé Lorelei. Je n’arrive pas à croire qu’il soit jaloux d’Avery alors que moi j’ai toujours été sincère quand je parlais d’Avery qui était un ami. Je suis très énervé contre lui, énervé à un tel point que j’envoie de suite un sms à Elia mais elle ne répond pas tout de suite donc tant pis, je commence à rassembler mes affaires. Je vais aller dormir chez elle je pense, pour l’instant tout du moins et je ne sais même pas ce que je vais faire avec le bébé, parce que pour moi pour l’instant mon histoire avec Gaël et bel et bien terminée. Je fais alors mon sac à dos avec mes affaires, bien évidement je pleure comme une madeleine. J’ai mal et j’ai peur que le journal de l’école ai raison, certes parfois les choses sont exagérés mais parfois aussi les choses écrites sont vrai. J’ai appris comme ça qu’un de mes petits amis m’avait trompé et c’était bel et bien la vérité. Je mets mon sac à dos sur mes épaules, je vois au loin Gaël arriver, je ne veux pas vraiment le voir dans cet état donc je préfère fermer la caravane sans le regarder même si à mon avis le temps qu’il arrive ce sera trop tard et je devrais bel et bien l’affronter verbalement. Je suis au bout du rouleau pourtant et je suis trop faible pour me battre avec lui, j’ai le cœur brisé.

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La base du couple c'est la confiance. La confiance envers son aimé, et celle envers nous même
  Je passais un magnifique séjour ici. J'étais avec ma petite amie, je voyais des amis avec qui je ne passais pas énormément de temps a l'université, et surtout, je profitais pour prendre un peu de temps pour moi. Justement, aujourd'hui j'avais envie de faire du sport, et bien que j'ai proposé a June de m'accompagner, je comprends qu'elle ait voulue rester tranquille dans la caravane pour se reposer un peu. Le mariage de Théo et Elia avait été fort en émotion, et aussi en fatigue.
Donc, une petite course a pieds s'imposait pour me ressourcer en énergie. J'adorais courir, non seulement pour aérer ma tête, mais aussi pour entretenir mon corps. Je fumais, mais je ne voulais pas que ça joue sur mon endurance. Et pour le moment, je n'avais aucun soucis avec celle ci.

Et bien que ce sport me fasse du bien, je ne voulais pas m'éterniser afin de profiter de ma chérie qui devait peut-être s'ennuyer. Je n'avais rien prit pour me changer cette fois, mais je le ferais une fois a la caravane. J'avais un tee shirt gris , un short noir et un peu de sueur pour accompagner le tout. Mes cheveux étaient mouillés car je venais de me renverser le rester d'eau que j'avais dans ma bouteille. En chemin j'en profites pour m'étirer afin de ne pas ressentir des douleurs demain. Je suis prévoyant !
Mais, alors que j'approches de la caravane où je demeure avec mon amoureuse, je vois cette dernière en sortir avec un sac sur le dos. Et a voir un peu sa tête de loin, elle n'avait pas l'air de bonne humeur. Que c'était il passé? Je n'avais pas prit mon portable, alors je me disais qu'il y avait eu un soucis et qu'elle ne pouvait pas me prévenir.
Je presse un peu le pas, je trottines pour arriver a sa hauteur derrière elle, et je dis en attrapant doucement son bras  " Eh, qu'est ce que tu fais Bébé ? "   Je la tourne un peu, et je me met devant elle. Je vois ses yeux remplis de larmes, et je m'inquiète forcément. Je ne comprenais pas ce qu'il se passait, alors j'attendais une réponse de ma jolie brune qui avait l'air triste, mais surtout énervée.  
 


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   Moi, le bébé...Et toi ?  
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Je suis vraiment au plus mal et je pense que le mieux c’est de dormir chez mon amie qui peu peut être me comprendre car tout n’a pas toujours était rose avec son mari Théo, je sais qu’il y avait eu des bas et des hauts comme dans chacun des couples mais avec Gaël, il y avait déjà eu beaucoup d’engueulades et je finissais par me dire qu’on seraient de meilleurs amis que de bons amoureux. Je le vois arriver et j’essaie de l’éviter mais il est trop prêt pour que cela marche, je suis très énervée. Comment lui dire que je n’ai pas supporté l’article de Cambridge, de toute façon je suis sûre maintenant qu’il m’a menti, au moins sur ses amis et ça me fait mal au cœur. « Tu m’appelles encore une fois bébé et je te perce les yeux, et je suis très sérieuse… ». Cela ne servait à rien d’essayer de m’attendrir avec des jolies phrases et des surnoms mignons, là j’en avais assez. « Tu vois, en général je tombe peut être sur des connards mais je sais dès le départ que je ne suis pas la seule, je préfère les gens honnêtes à ceux qui mentent et vu le nouvel article que j’ai vu, tu t’es bien moqué de moi… ». Je me mis à rire mais j’ai véritablement envie de pleurer, c’était vraiment très difficile. Dire que je pensais que ça serait une belle journée, j’avais eu tout faux. « Je vais dormir chez Elia, essaie pas de m’en dissuader où je ne sais pas quoi…Je n’ai pas la peine de te voir ramper comme un chien en s’excusant, j’ai déjà eu des histoires comme ça, je connais par cœur… Moi je vais me reposer avec ton bâtard de bébé….. ». Encore une fois je faisais référence à l’article que j’avais lu, pourquoi avoir noté ça, je ne savais vraiment pas mais voir que son enfant est un bâtard ça fait vraiment très très mal. J’avais l’impression de m’être trompé depuis le début du Gaël, que je ne le connaissais pas du tout en fait.

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La base du couple c'est la confiance. La confiance envers son aimé, et celle envers nous même
  Ma copine était sur le point de partir je ne sais où. J'avais bien compris que quelque chose n'allait pas, mais j'ignorais totalement quoi. Et quand j'ose lui demander en me mettant devant elle, June me menace de me crever les yeux si je lui donnais un surnom de ce genre. Mais bordel! Qu'est ce qui ne tourne pas rond dans ce foutu monde de merde? J'étais très surpris, et dans une incompréhension totale. En essayant de rester devant ma jolie brune qui ne demandait qu'a partir, je réponds  " Okay , j'ai saisi tu es énervée. Je peux en savoir la raison avant de perdre la vue ? "   Je prenais ça sur un ton ironique mais j'étais vraiment perdu.
Elle enchaîne en expliquant un peu la cause du problème. Je suis un connard, j'ai menti - je ne sais pas trop sur quoi - et elle a lu quelque chose sur moi. D'habitude, c'est moi le journaliste qui met des mots les uns après les autres pour avoir un article. Je fronce les sourcils en la fixant dans les yeux et je demande  " Mais... Qu'est ce que c'est cette histoire d'article? "  Je marque une pause et reprend  " Me moquer de toi? June, je ne comprends rien la, tu veux bien être un peu plus claire pour que je puisses être informé sur ta folie furieuse "    Je pense que mes mots ne vont pas aider a la calmer, mais en même temps je suis dans un flou total.
Et la, c'est le drame. Je tentais depuis le début de contrôler mes nerfs, mais au moment ou le mot "Bâtard" sortit de sa bouche, la demoiselle pouvait remarquer mon regard qui devenait noir de colère.  " La, tu vas nulle part "   C'était un ordre oui oui, et pas dit gentiment. Je reprends en la fixant sans aucun sourire  " MON BATARD de bébé. C'est comme ça que tu vois la chose toi? "  Je fais un non de la tête sans la lâcher du regard   " Je ne sais pas si c'est les hormones qui te font dire ça, mais ça va pas tarder a me les briser. Je ne vais pas ramper comme un chien parce que je n'ai rien a me reprocher... Mais j'ai l'impression que toi si "    J'étais déçu de sa phrase, mais je ne savais pas que ça ne venait pas d'elle.
Nous étions tous les deux énervés. Les voisins avaient entendus nos cris de plaisir la dernière fois, mais la c'est un tout autre récital qu'ils vont avoir le plaisir d'écouter si un de nous deux ne prend pas la l'intelligence de rentrer dans la caravane.     
 


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   Moi, le bébé...Et toi ?  
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J’avais l’impression qu’il me demandait la raison de cet énervement en riant, comme si c’était marrant, il trouvait ça vraiment marrant que je parte, que je le quitte, c’est vrai que c’est vachement drôle, je lui en veux terriblement, j’ai envie de le tuer. Cette histoire d’article encore un truc qui le fait rire apparemment mais moi je ne trouve pas cela drôle, cette histoire est entrain de me détruire, littéralement enfin pour l’instant seul mon cœur est détruit car j’ai atrocement mal. « Cette histoire d’article ? C’est comme ça que tu appelles ça, tu vas bientôt me dire que tu ne connais aucune Lorelei….Le magasine de Cambridge ne dit pas que des mensonges, je suis bien placée pour le savoir…. ». Il me traite ensuite de folle furieuse, mais franchement, comment aurait-il réagit à ma place, avec cette article ? Si il y avait écrit que j’avais flirté dans une piscine avec mec, il l’aurait pas très bien pris je pense mais je vais en tout cas bien profiter des vacances moi, comme il l’a fait avec l’autre et je ne vais pas me contenter de lui, ça c’est certain. « La folle furieuse, elle t’emmerde ! ». Très gentil, très doux et très délicat mais je suis juste au bout du rouleau, je n’en peux plus, j’ai mal au cœur et mal au ventre aussi mais ce n’est pas à cause du bébé, juste à cause du stress de perdre mon petit ami. Il semble choqué par le terme que j’emploie, le terme de bâtard qui est juste horrible et rien que de l’entendre j’ai envie de pleurer, mes yeux sont d’ailleurs humides. Mais au lieu d’être gentille, je veux lui faire peur et lui faire comprendre que pour moi toute cette histoire est bien sérieuse, que je suis vraiment démolie de l’intérieur : « La chose….Si ce n’est qu’une chose est bien très bien, je vais la tuer la chose, comme ça tu n’auras plus de problème… ». Comment je peux dire ça de mon petit bébé que j’aime le plus que tout au monde, pour qui je pourrais tuer, je me met à pleurer à chaude larme à l’idée qu’il puisse être enlever de mon ventre et je murmure inconsciemment à mon bébé : « Je ne te ferais pas ça, excuse moi… ». Je suis vraiment un monstre de dire des choses pareilles. Il me parle des hormones et que moi j’aurais fait quelque chose de mal, je ne crois pas non, je suis du genre irréprochable quand je suis en couple : « Je te rassure, moi je n’aurais pas été voir ailleurs car j’avais des sentiments pour toi, mais comme ce n’est pas réciproque, je comprends que c’était plus facile pour toi de batifoler dans une piscine…Je n’ose pas croire que tu remets la faute sur moi… ». Après tout c’est vrai, lui il n’était pas amoureux de moi donc il avait très bien pu me tromper sans s’en vouloir. Je ne savais plus qui croire. En amour, je n’avais jamais confiance.

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La base du couple c'est la confiance. La confiance envers son aimé, et celle envers nous même
  Non pas que ça me faisait, mais ça menace un peu. Après, je ne sous estime pas le fait qu'elle puisse me crever les yeux, une femme énervée c'est dangereux. Encore plus quand c'est June. Ce n'est pas la première fois que l'ont s'engueulent, mais je pense que c'est une première de la voir dans cet état la.
Elle parle ensuite de Loreleï en disant que je vais certainement affirmer que je ne connais pas une demoiselle de ce nom. Le problème vient donc de la et de ce Satané magasine de Cambridge? D'accord. Je passe une main sur mon visage et je lui dis  " Je connais une Loreleï mais je ne comprends pas très bien le rapport. "   Enfin je le voyais un peu. Je pense que le magasine a écrit quelque chose sur elle et moi, mais quoi?
Son énervement ne descendait pas, au contraire, j'étais informé maintenant qu'elle m'emmerdait. Je soupire, et je n'arrive pas non plus a faire redescendre les nerfs qui me titillent un peu plus a chaque secondes.  " Si tu le dis "   Je lâche cette petite phrase pour ne pas relever et empirer la chose. Parce que, a vrai dire, June va se débrouiller toute seule pour le faire. Ayant mal prit le sens de "chose" dans ma phrase, elle s'excite et indique qu'elle va tuer notre bébé pour que je n'ai plus de problème. Et la... Ce n'est plus un drame, mais l'apocalypse. Je serre la mâchoire et j'ai un truc qui me tord le ventre.   " T'as intérêt a ne pas être sérieuse dans tes propos June, parce que tu risquerais de le regretter "    On ne touche pas a mon enfant. Je rajoute sous l'énervement total de ce qu'elle a osé dire  " T'es dégueulasse de dire ça. Et la seule personne qui a un problème c'est toi ! "   Ça, c'était gratuit.  
Je restais devant elle, mais l'envie de me casser n'était pas loin. J'étais vraiment fou de la situation. Alors, je me contente de tourner la tête pour ne plus la fixer. J'avais les yeux qui devenaient humides de peine mais aussi a cause de mon état. Quand je suis sur les nerfs et a un point de non retour, je pleure. J'écoute quand même ce qu'elle dit, et je commence a y voir plus clair. Le journal aurait donc écrit que je batifolais dans la piscine avec Loreleï ? Mais c'est vraiment des imbéciles et des langues de pu... ! Je remet mes yeux sur June, et je lui dis en mettant deux doigts sur ma tempe  " Batifoler dans une piscine? Non mais t'es sérieuse toi. Loreleï est une connaissance, une pote enfin ce que tu veux mais il n'y a rien d'autre. En plus ont étaient plus entrain de se taquiner et de s'insulter gentiment que de batifoler. Et si les gens ont pu penser que c'était le cas, bah tu sais quoi? Je les emmerde et je leur dis d'aller gentiment se faire foutre. Je sais qui j'aime moi, et je n'ai pas besoin de lire quoi que ce soit pour en être sur "     Je marque une pause et je lui tourne le dos avant de reprendre   " Tu préfères croire des trucs écrits d'un vulgaire magasine c'est ça en faite? "   Et je me retourne a nouveau en essuyant au passage mes yeux.  " Ta confiance me touche June, franchement, je suis vraiment heureux de voir a quel point tu mets en doute tout et n'importe quoi. C'est lamentable "  Et ça veut construire un avenir? Bah bordel. Bon, Gaël reprends toi, tu es énervé mais n'ai pas des pensées méchantes  " Je ne t'ai pas assez dit ou montré que j'avais des sentiments pour toi? Ou alors ça rentre pas dans ta cervelle? "    
 


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Il me disait connaitre en effet une Loreileï et sans en entendre plus encore des larmes se mit à couler sur mes deux joues, j’essayer d’être parfaite mais ça ne servait à rien, si Gaël me mentait j’avais beau être irréprochable, ce ne serait pas utile. Il la connaissait bien sans doute. Il ne voyait pas le rapport, en faite il me mentait juste ouvertement, enfin c’était l’impression que j’avais. « Tu ne comprends pas le rapport….Tu comprends pas…Mais t’es con ou quoi ? ». Pour moi tout était si claire avec l’article du magasine. Ensuite j’aborde le faite que je pourrais avorter, je m’étais clairement emporté car je ne ferais jamais ça de toute ma vie, c’était juste impossible pour moi, j’aimais trop mon enfant même si il était tout petit. Mais par contre je n’aimais pas la façon dont il me parlait, comme s’il allait me faire du mal si je décidais d’avorter, c’était ma décision non ? En quoi ça le regardait. Je le regarde vraiment méchamment : « C’est mon ventre, c’est mon bébé je crois et j’ai encore le droit de décider ce que je souhaite faire, qu’est ce que tu comptes faire m’enfermer ? ». Mes larmes coulent de nouveau quand il me dit que j’ai un problème, on ne c’est jamais engueuler en tant qu’ami mais là c’est pire que tout, je suis en train de le perdre j’ai l’impression, quoi que je fasse, tout va mal. « Mon problème c’est juste toi je crois, je me portais bien mieux quand t’étais pas dans ma vie… ». C’est complètement faux et je veux juste qu’il ai mal comme j’ai mal en ce moment, j’ai le cœur brisé mais lui il ne semble pas ressentir ça. Même si c’est vrai qu’il à l’air énervé. Après il me parle de Loreileï qui serait une amie ou une connaissance et dans la piscine il ne ce serait rien passé. Il dit que les emmerdes les autres mais moi non, je n’aime pas passer pour la cocue de l’université quoi : « Et pourquoi je la connais pas, pourquoi tu m’en a pas juste parler ? Si c’est juste une amie comme tu dis ? Je connais tes potes garçons, au moins de nom, mais elle tu n’a jamais prononcé son nom…Tu t’en fou, ta copine est la cocue de l’université mais tu t’en fous, t’as une super image de moi, ça fait plaisir… ». Enfin maintenant qu’il me voyait comme une folle et une fille ayant des problèmes il n’y avait rien de pire je pense. « Ce magasine m’a déjà appris des choses vrais alors je sais bien qu’il n’y a pas de fumée sans feu…. ». D’après lui, les choses étaient exagérées mais moi je n’en savais rien. Je soupirais avant de lui répondre : « Je suis qu’une fille lamentable, oui c’est ça, je suis pas une fille qui c’est fait brisé le cœur des milliers de fois et qu’a peur, lamentable c’est plus facile c’est sûr… ». Mes yeux sont gonflés et je parle de moins en moins fort car j’ai mal à la gorge à force de crier. Je me met ensuite à rire quand il me dit avoir prouvé son amour : « Tu crois que me baiser à l’arrière d’une caravane ça prouve que t’es amoureux ? ». Je n’ai jamais eu le petit déjeuner au lit, un diner romantique donc c’était facile les mots au bout d’un moment.   

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  Maintenant je suis con. Bordel mais c'est ma fête et j'ignore pourquoi elle s'en prend a moi comme ça. Je n'avais vraiment rien mais de mal, mais a croire, June pense qu'il y a eu adultère. J'étais énervé et déçu qu'elle puisse penser ça de moi. J'étais amoureux, et j'étais quelqu'un de correct surtout envers cette fille qui a toujours eu mon coeur.
Mais quand ma jolie brune dérive sur le sujet de l'avortement, je suis devenu totalement fou. Je ne veux pas qu'on touche a mon enfant, notre enfant. Je l'aime déjà d'un amour inconditionnel et je ne peux pas imaginer une suite comme elle vient de le dire.   " Ouais c'est ton ventre, mais tu te trompes sur un truc June. Ce n'est pas TON enfant mais le NOTRE "   Je marque une pause, je sais que j'ai été dur dans ma menace, mais que voulez vous... Je reprend en la fixant  " T'enfermer? Pour quelles raisons? Non, si tu veux vraiment tuer notre bébé, tu pourras faire une croix sur moi "  Et je lance dans un murmure  " Mais c'est ce que t'as l'air de vouloir "   Je disais ça pour le fait de faire une croix sur moi.
Je pensais avoir atteint le sommet de la déception, mais vient s'ajouter la douleur quand June ajouta qu'elle se portait mieux avant de me connaître. Je baisse les yeux, et la tête totalement démuni de réponse. Je sentais un mal de chien s'emparer de moi, et surtout de mon coeur a cet instant. Mes yeux se mouillaient toujours un peu plus. Comment faire face devant la fille que l'on aime quand elle balance des horreurs pareilles? Je repasse ma main sur mon visage et je tire mes cheveux en arrière. Elle reprend la parole et ne s'arrête plus.
" Je ne parle pas d'elle car elle n'a pas d'importance quelconque pour moi! Et arrête de dire que tu es la cocue de quoi que ce soit parce que c'est des conneries, tu entends? DES CONNERIES ! "  Oui, je me mettais a hurler avec que June baissait le volume. Je pense que nous étions entrain d'animer le camping en ce moment, moi qui n'aime pas me donner en spectacle... Je suis servis.
" Mais je ne suis pas tes enculés d'exs. Faut arrêter de vivre avec ton putain de pied dans le passé qui t'empêche de voir que les hommes ne sont pas tous des connards "   Je tentais de lui faire comprendre qu'elle m'accusait de choses réellement fausses. Mais, je pense que je perds mon temps. A quoi ca sert de lui dire ça? Elle aurait du le savoir bien avant.
Quand elle se mit a rire, je faisais une tête du genre -t'es sérieuse de rire a ce que je viens de dire?- et la, elle continue de m'infliger des coups verbal. Je lève les yeux au ciel et m'approche d'elle pour me retrouver quasiment coller a elle afin de lui dire d'une voix calme mais d'un ton totalement énervé et déçu  " Je ne t'ai jamais baiser. Mais je crois que nous n'avons pas mit le même sentiment dans cet acte. "    Je marque une pause, et je reprends  " J'ai plus envie de me battre, et si tu veux savoir, tu as gagné June."    J'étais en colère, et je voulais lui faire comprendre que j'étais a bout d'être accusé de quelque chose que je n'avais pas fait   " Tu peux rester dans la caravane, parce que c'est moi qui se barre d'ici. J'en ai trop entendu. "   Je me recule d'elle, et je m'avance vers la porte de notre demeure. Je rentre dedans et je commence a rassembler mes affaires    
 


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C’est vrai que Gaël était quelqu’un de bien mais on peut toujours tromper sa copine, c’est le genre de truc qui peut arriver malheureusement à tout le monde. Je pensais que Gaël me rassurait, me dirait qu’il m’aimait et qu’il me ferait jamais ça et qu’on n’arriverait pas à se disputer et à se dire autant de choses aussi horrible. Je parlais vraiment d’avorter, alors que c’était mon enfant dont je rêvais depuis des années, je ferais jamais ça et c’était clair. Mais quand il me disait que s’il faisait ça, il partirait de ma vie définitivement j’étais quand même déçu car après tout c’est à la femme de prendre la décision pour cette situation et pour moi l’homme n’a pas vraiment son mot à dire : « C’est facile de dire ça pour toi…Après tout c’est notre enfant mais tu le désirais pas cet enfant… ». Oui contrairement à moi qui voulait un enfant depuis des années c’était pas vraiment le cas de Gaël qui avait vécu ça plutôt comme une surprise. « Je veux juste être heureuse, mais ça, ça fait des années que c’est plus possible… ». Même quand je pensais être heureuse, ça ne marchait pas alors je ne savais pas quoi faire, je ne savais plus quoi faire. Mes larmes continuaient de couler sur mes joues mais apparemment ça ne lui faisait rien. Il me dit que cette fille n’avait pas d’importance, que c’était que des conneries, je lui demandais sérieusement : « C’est vrai, mais pourquoi ne pas me l’avoir dit avant ? ». Il parlait de mon passé et de mes exs, j’en parlais énormément c’est vrai mais j’ai besoin qu’on me prouve constamment à quel point je peux avoir confiance en amour et peut être que Gaël ne m’a pas tout donné les signes, surtout quand il n’a pas répondu lorsque je lui ai avoué être amoureuse de lui, quelque chose qui est resté en travers de ma gorge : « Et pourquoi tu serais mieux que les autres après tout, vu la façon dont tu me traites… ». C’est sûr que traiter sa copine de folle, il y avait mieux pour prouver son amour. Je lui dis alors que baiser ne suffisait pas à prouver qu’on m’aime, je ne peux m’empêcher de rire nouveau, oui, je me moque de lui parce que je suis juste à bout, j’ai envie de pleurer mais je ne peux plus tellement j’ai souffert et pleuré pour aujourd’hui et je lui répète : « Nous n’avons pas mis le même sentiment dans cet acte….Je t’en prie Gaël, arrête de jouer le mec parfait, peu importe qu’on fasse l’amour ou qu’on baise, pour moi ce n’est pas une preuve…. ». L’acte sexuelle ne veut pas dire qu’on est amoureux d’une personne, je lui donne les clés de la caravane : « Laisse tomber, Elia m’accueille, je l’ai déjà prévenue… ». Après tout il vient de me plaquer donc autant aller chez mon amie.

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  Je ne comprenais pas comment on pouvait se balancer des choses comme ça dans un couple. Je sais en plus que la plupart des choses que je viens de dire, je n'en pense pas le quart. Surtout les paroles ou je lui manque de respect, ou celles qui peuvent la blesser. J'étais amoureux de June, et je n'arrivais pas a lui dire. Je m'en voulais, et franchement je regrettais d'être autant apeuré de ce que je ressens pour elle. Quand celle ci me dit que je ne désirais pas cet enfant, je reprenais un coup dans le coeur. Et je lui réponds  " C'est vrai que je n'avais pas prévu d'avoir un enfant, mais ne dit pas que je ne l'ai jamais désiré. J'étais surpris, et je sais que je n'ai sans doute pas agit comme tu le souhaitais sur le coup... Mais je désires cet enfant, et je pense que tu ne calcules même pas a quel point "   Bah oui. June ne devait pas imaginer un instant que je veux vraiment de ce bébé, et en partie parce qu'il est dans son ventre. Je pense qu'elle ne sait pas que c'est le fait de l'avoir avec elle qui m'enchante le plus. Mais bref !
Je fais un non de la tête quand elle dit qu'être heureuse n'était pas possible. C'est vraiment douloureux de se rendre compte que je ne l'ai pas rendu heureuse... Et quand June demande pourquoi je ne l'ai pas dit avant, je lui dis  " Dire quoi? Qu'elle n'a pas d'importance comparé a Toi? .. Parce que tu m'agresses sans demander ma version "   C'est vrai, elle comptait partir sans en parler déjà.   " J'aurais fait quoi en revenant si tu étais déjà partie June? "    J'aurais certainement fait tout le camping comme un crétin.
Quand June en vient a me dire que je n'étais pas différent vu la façon dont je la traitais, c'est moi qui me mit a rire  " Parce que tu es gentille avec moi la? "  Je crois halluciner. Bon d'accord, c'est elle la victime et moi je ne suis que le con dans l'histoire. Pfff. Je refais un non de la tête et je continue de l'écouter a la porte de la caravane.  " Si pour toi l'acte en lui même n'a aucune signification, je pense que nous ne sommes pas sur la même longueur d'onde. "    Et quand elle s'approcha pour me donner les clés de la caravane en me disant qu'Elia était prévenu, je lance un soupire et je rentre sans lui dire un mot.

Je me pose sur le lit en me tenant la tête entre mes mains et je réfléchis. Je suis journaliste, je pouvais écrire des choses qui traitaient de tout et n'importe quoi, et la je n'étais pas capable de trouver un truc a dire a celle que j'aime. Je me parlais tout seul  " T'es vraiment con bordel... "   Je ne pouvais pas, non je ne pouvais pas perdre June comme ça.
Je sors de la caravane et je regarde autour de moi. Elle avait avancé, mais était toujours dans mon champ de vision. Je commence a courir en sa direction  " June attend s'il te plait "  Je cours, et une fois a sa hauteur, je me remets devant elle et je lui dis sans lui laisser le temps de parler   " Je sais que te dire que je suis désolé ne va pas suffire. J'te connais trop bien. Mais, je te promets que je ne te serais pas infidèle, je connais ton passé et je suis énervé quand je pense que des gars ont joués avec toi. Alors je ne le ferais jamais. Et pas pour cette raison, si je ne le ferais pas c'est parce qu'avec toi je sais que je vais avancer dans le temps, et que tu es tout ce qu'il me faut. "   Je la fixe, et je met mon doigt sur sa bouche car elle allait dire quelque chose   " Chut, laisse moi parler. Et notre bébé, ce n'est pas une chose. C'est la MEILLEURE chose qu'il me soit arrivé. Avec le fait de t'appartenir bien sur. "    Je lui prends les mains et poursuis   " J'suis un crétin je te l'accordes. J'aurais du te parler des personnes de mon entourage. J'aurais du te dire que j'avais vu Loreleï même si tu ne sais pas qui elle est. J'aurais du contrôler mes paroles toute a l'heure... "   Et la, je décides enfin d'arrêter de protéger mon coeur pour lui dire une chose qu'elle ne s'attendait pas a entendre a mon avis
" Et il y a une chose que je dois te dire....  "   Mes yeux se mouillent une nouvelle fois, et je lui dis en la regardant bien dans les yeux  " Je t'aime June "    
 


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