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Naimès • sorry seems to be the hardest word. ❤️

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il était encore à peine onze heures du matin tandis que j'ouvrais les yeux. Je reconnus à peine ma chambre dans ce chalet si froid et tandis que je jetais un oeil à mon téléphone pour savoir quelle heure il était, je baillais presque sauvagement en me sortant énergiquement de la couette. Je ne voyais pas Bane tandis que je pris le temps de m'étirer de tout mon long. J'ouvrais la fenêtre pour profiter encore un peu du vent frais avant de me prendre un café, allumant ma première cigarette de la journée. Je me posais quelques instants à la fenêtre pour boire mon café avant de me diriger vers la salle de bains pour prendre une bonne douche. Les cheveux encore humides, j'enfilais un bikini bleu marine et un minishort en jean d'un bleu délavé avant d'enfiler une paire de raybans. Je prenais mon téléphone ainsi qu'une serviette de plage, prête à aller me poser dans un coin de la piscine pour bronzer tout l'après-midi. Lorsque je sortis de mon chalet, il était déjà presque quatorze heures si bien que je me dépêchais d'arriver sur le lieu que je convoitais. Il y avait du monde et tandis que j'allais m'installer, je croisais un grand brun qui me disait bizarrement quelque chose. Mon coeur se serrait instantanément tandis que je le reconnaissais, même de loin... Hadès. Si je n'avais pas été maître de mes émotions, j'en aurais eu les larmes aux yeux presque instinctivement. Je m'approchais de lui lentement, me remémorant tous ces moments passés avec lui, à rire aux larmes, à pleurer à cause de la méchanceté de ma mère... Tous ces moments qui m'avaient fait tomber amoureuse de lui au fond. J'attrapais délicatement son bras, lui murmurant un « Hadès ... » sur un ton doux et étonné. J'aurais du savoir qu'il serait encore à Harvard même après tout ce temps. J'aurais du savoir qu'il serait aussi tentant qu'il y a deux ans. J'aurais du savoir que mon coeur me ferait mal rien qu'en le voyant devant moi, comme ça. Je n'osais pas le regarder dans les yeux, ne sachant pas ce que je pourrais bien lui dire alors que je me rappelais mon départ si soudain. Je savais qu'il m'en voudrais à mort ... 
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Sorry seems to be the hardest word ☼ Naima
« T’es pas cap ? » « Ah ouais ? Tu croies ça toi ? » « Allez, arrêtes de faire genre ! » Mon jumeau m’exaspère et sans lui répondre je le laisse en plan pour me diriger vers le sujet de la discorde. Embrasser le gros thon de service qui vient se réfugier autour de la piscine, seule, avec son bouquin, délaissée probablement par la moitié de ses meilleures amies dix fois plus canons qu’elle. Heureusement qu’il y a 10$ à la clé pour un défi pareil. Sans réfléchir, je me dirige vers la cible, l’embrasse à pleine bouche avant de m’écrier. « J’ai réussi ! » Les bras en l’air de victoire avant de me jeter comme un fou dans la piscine dans l’espoir de me désinfecter de tous ces microbes. En sortant la tête de l’eau je regarde mon frère au bord de la piscine, totalement écroulé de rire à s’en tenir les comptes. Traître ! Je l’aurai un jour. Le pire, c’est qu’en sortant de l’eau, je le voie s’enfuir en courant. Et ma monnaie ! Mon argent ! Mon gain ! Ma victoire ! Je suis outré et dégoûté ! Je le regarde partir en restant sur les petites marches aménagées de la piscine, submergées par l’eau chaude qui me balaye maintenant les pieds. J’aurai ma vengeance, ça c’est sur !

C’est un contact autour de mon bras et une voix qui me calme sur l’instant et me fait détourner les yeux. Je n’y croie pas … Elle. Naima. En personne. Je rêve ou … Non, pas en plein jour ? Et surtout pas après un bond dans de l’eau chlorée, ça m’aurait réveillé sinon. Oui, logique de folie ! Je la regarde avec de grands yeux étonnés. Appréciant l’instant avant de réfléchir et de décider de l’ignorer. Comme elle l’a fait avec moi. Comme il y a de ça deux ans, elle m’a laissé seul comme un abruti. Comme elle m’a blessé, comme personne ne l’avait fait avant et comme j’espère ne plus jamais l’être. « Madame … » Soufflais-je simplement en retirant mon bras de son étreinte. Je la laisse la. Seule. Et je pars ainsi dans la direction de la sortie avec l’envie de rester auprès d’elle, de la prendre dans mes bras en l’écoutant me raconter son histoire. Mais il est hors de question d’être faible. Je préfère l’ignorer. Cela est plus simple pour moi. Pour nous.
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j'aurais préféré tout sauf ça. Tout sauf ce regard fuyant et ce « madame » qui semblait m'éloigner de lui plus que tout. Je savais qu'il était en colère et je savais aussi que je l'avais blessé à tort seulement, à l'époque, j'aurais été incapable de lui dire au revoir. J'aurais été incapable de le quitter ... Je n'étais qu'une gamine qui ne savait pas comment gérer cette situation et même si je l'avais aimé sincèrement, je n'aurais jamais pu vivre loin de lui en sachant qu'il m'attendrait. Je n'aurais jamais douté de lui mais j'en serais certainement morte de douleur. Le plus facile avait été de ne pas le croiser avant mon départ et ... Je m'en voulais pour ça. Le fait qu'il s'éloigne de moi tout en se dégageant de ma poigne me fit mal au coeur. Je croisais son regard dur et froid tandis qu'il semblait se diriger vers la sortie. Je me rendais alors compte de ce que je lui avais fait subir quelques années auparavant et tandis que je ne bougeais pas en le regardant s'éloigner, j'avais l'impression qu'une part de moi-même s'éloignait aussi avec lui. Alors que mes yeux se brouillaient lentement de larmes, je les essuyais d'un geste rapide, fixant le ciel comme pour me donner du courage. Alors qu'un des serveurs du bar de la piscine me demandait si ça allait, je m'éloignais de lui sans répondre, prenant le même chemin qu'avait pris Hadès quelques secondes auparavant. J'accélérais le pas, le rattrapanr au bout de quelques minutes puis, je le dépassais, lui barrant le passage en écartant les bras comme si je pensais que ça allait l'arrêter. Le corps tremblant, les larmes roulant toujours sur mes joues, je lui avouais « je suis désolée, vraiment désolée » d'une voix à moitié brisée. Il avait le droit de ne pas me croire. Il avait aussi le droit de m'ignorer toujours. Mais bizarrement, mon coeur me disait de ne pas le laisser partir comme ça. J'essuyais à nouveau mes larmes d'un revers de main tandis que je commençais à me trouver ridicule. Pour aucun autre mec, je ne serais venue m'excuser ni même essayer de m'expliquer. Hadès était différent des autres. Différent parce que pour moi, il était le seul avec qui je m'étais réellement impliquée. Je regrettais aujourd'hui ce que j'avais fait et j'espérais simplement pouvoir lui expliquer ce qui s'était vraiment passé cette année là. Même s'il ne me pardonnait pas... J'essayais de le regarder dans les yeux mais ma vue se brouillait et tandis que je lui disais « j'ai jamais voulu ça. J'ai jamais voulu te blesser. Je voulais venir te voir ce soir là pour t'expliquer ... » sur un ton peiné. Ça valait ce que ça valait...
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Ses mots tombent. Je la regarde. Elle semble pleurer, enfin non, elle pleure, ses joues sont trempées. Je la regarde toujours. J’ai arrêté de marcher, stoppé par les bras écartés de la jeune femme devant moi comme pour me barrer le chemin. Si je le voulais vraiment, je pourrais passer aisément. Je la dépasse d’une tête assez facilement, seulement je reste là, et la regarde encore. Elle est désolée, c’est ce qu’elle dit. Je ne bouge pas. Je ne dis rien. Elle tente d’essuyer ses larmes et je reste à l’endroit où je suis, sans faire un quelconque geste qui pourrait me tromper. Je n’ai pas envie de ça. Pas maintenant. Cette confrontation me rendrait mal à l’aise, je ne suis pas venu en vacances pour un tel événement. Je me pince la lèvre inférieure entre mes dents illustrant la façon dont mon cœur est actuellement pincé, mal en point. Il en raterait presque quelques battements. J’évite son regard. Ses yeux reflètent trop de tristesse pour moi, je ne pourrai assumer de la voir pleurer ainsi plus longtemps. Elle serait capable de me faire craquer, un bonhomme comme moi. Je serre la mâchoire quand je l’entends prendre de nouveau la parole. Je déglutis et ne bouge toujours pas.

Je soupire. Me vide les poumons. Afin de trouver assez de courage pour la regarder enfin dans les yeux et laisser ses derniers mots me marteler. J’ai envie d’exploser. De crier. De lui balancer des choses affreuses en pleine face. Lui faire regretter d’être partie de cette façon si abominable. Mais rien ne sors, rien n’arrive à franchir mes lèvres. Car avec ce sentiment de trahison et de colère se mêle aussi ce sentiment de joie, en la voyant en face de moi, avec une envie de la prendre dans mes bras. Ce qui est impossible. Je refuse absolument tout contact. Pas maintenant. J’expire de nouveau, profondément avant de prendre la parole. « Tu ne voulais rien… » Commençais-je, doucement. Murmurant. Comme si le fait de dire ces mots à haute voix ne ferait qu’accroître mon sentiment de tristesse et rendrait les choses plus affreuses qu’elles ne sont. Non, les faits sont déjà abominables à leur façon. « Tu ne me dois rien, alors laisse moi. » Dis-je en souhaitant faire demi-tour et prendre mes jambes à mon cou. Mais je ne bouge pas. M’éloigner d’elle semble trop difficile pour moi alors que cela fait deux longues années que je ne l’ai pas vu. Alors finalement je reste planté là, à la regarder, sans faire un geste. Seule ma respiration fait mouvoir mon corps à chaque seconde.

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je ne voulais rien ... En entendant ces mots sortir de sa bouche, cela me fit encore plus mal au coeur. Mes larmes cessèrent peu à peu de rouler sur mes joues car mes teux semblaient déjà à bout de force. Comment lui dire que je n'avais pas eu le choix suite au scandale médiatique qu'avait mis en scène ma mère ? Je savais que ce n'était pas une excuse mais voilà, je ne voulais pas spécialement le blesser lui... À l'époque j'étais partie parce qu'il me semblait que j'étais incapable de surmonter ma douleur en restant vivre chez cette traitresse et même si j'avais envoyé un message d'adieu à cet homme qui se trouvait face à moi, je pense que j'aurais fini par le perdre. Je ne voulais pas l'enfermer dans une relation à distance car je ne savais que trop bien le mal que tout cela faisait. Hadès avait toujours compté pour moi, depuis le jour où on s'était rencontrés jusqu'à aujourd'hui. Je ne voulais vraiment pas lui faire de la peine et quand je le voyais dans cet état là, j'avais juste envie de le serrer dans mes bras pour l'apaiser et lui montrer qu'il m'avait manqué. Malgré tout, j'avais peur qu'il me rejette comme il le faisait actuellement et je me sentais à court d'idées folles qui me permettraient de me faire pardonner. Je savais qu'au fond, c'était impardonnable et que s'il était venu me voir en me faisant la même chose, j'aurais essayé de lui résister et de ne pas retomber dans ses filets. Je me râclais la gorge, murmurant « j'ai été bête, je le sais ... » tout en souriant d'un air triste. Je comprenais qu'il m'en veuille et quand il ajoutait que je ne lui devais rien et que je devais le laisser, je restais interdite, je fixant de mon regard toujours aussi embué. Pourtant il ne bougeait pas et je ne savais pas quoi dire pour le convaincre de m'écouter. Je m'avançais alors vers lui, effleurant sa joue du bout des doigts alors que je lui murmurais « je regrette ce que je t'ai fait, vraiment. Mais j'veux pas te perdre encore une fois ». C'était égoïste, je le savais mais qu'est ce que je pouvais faire d'autre ? Le simple contact de mes doigts sur sa joue m'électrisait et me rappelait son contact passé. Je déglutis, laissant ma main retomber lentement contre mon corps alors que mon regard était levé dans le sien. Je déglutis à nouveau, me disant que pour qu'il m'écoute, je devais être totalement honnête. Je lui avouais alors « tu me manquais vraiment.. Je m'en voulais.. » alors que je me grattais nerveusement le bras. Je ne savais plus quoi dire pour espérer le retenir et alors que je sentais son souffle court si près de moi, je retenais mes larmes à nouveau.
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Je rie jaune, délicatement. Sans exagérer. Pas un vrai rire, juste mes épaules se mouvant au rythme des légers gloussements. « Ouais … On peut dire ça. » Bête, pas certain que ce soit le mot exact ou pertinent, mais oui elle a été bête. Elle a agit sans réfléchir, elle m’a fait souffrir sans penser à ce que j’aurai pu devenir. Elle est partie. Je ne dis rien d’autre, je la regarde simplement et je me tâte un instant à faire demi-tour et m’en aller d’ici. De partir loin d’elle. De partir loin de cette histoire, de partir loin du sentiment qu’elle me fait sentir, ce mal être, cette souffrance. Je baisse la tête, ne la voie pas se rapprocher dangereusement, je sens simplement ses doigts sur ma joue me faisant frissonner agréablement. Alors je relève la tête pour plonger mes yeux dans les siens. Ses mots sont simples, mais me touchent en plein cœur. « Je … » Non, en fait non, je n’y arrive. Je n’arrive pas à lui répondre, à lui parler, alors je me tais. Ne parle pas. Laisse mon début de phrase en suspens. C’est plus sûr pour moi. Pourtant, j’ai vraiment envie de la prendre dans mes bras et de la pardonner, mais je n’y arrive tout simplement pas. Elle dit ne pas vouloir me perdre, mais elle l’a déjà fait. Elle est partie. Elle m’a perdu, elle l’a voulu. Je me mords l’intérieur de la joue et sent sa main se retirer de mon visage, un geste qui ne me plaît guère. Ses derniers mots sont d’une honnêteté que je ne pensais pas voir aujourd’hui. Je laisse un silence peser. Une minute. Répondre trop vite pourrait montrer ma faiblesse, je ne suis pas faible … Si, je le suis face à elle. Son regard semble triste, de nouveau, comme si ce sentiment ne la lâchait plus et je ne peux arrêter ma forte respiration. Expirant l’air de mes narines, pfiou. Je lui ai manqué. Elle s’en est voulu. Suis-je censé la croire ? Est-ce la vérité ? Ces questions sont simples, mais elles me rongent. Je tente de m’éloigner, avec un pas en arrière, avant de lui demander franchement. Non sans être toujours en colère, déçu, blessé. « C’est vrai ? Et de quoi tu t’en veux ? » J’arrête de parler, d’un tic je passe une main dans ma nuque et me mords la lèvre inférieur d’énervement avant de reprendre la parole, décidé à tout déballer. « Tu t’en veux d’être partie ? De ne pas avoir de nouvelles ? Ou tu t’en veux d’avoir eu des sentiments pour un mec comme moi ? » Je croie que je suis en train d’exploser, mais pour moi, ce qu’elle a fait n’es pas excusable, pas tout de suite, pas maintenant. Il me faut du temps. « J’ai dû tout refaire quand tu es partie, tu n’as jamais cherché à prendre de nouvelles et tu croies que je vais t’accueillir les bras ouverts … » Je marque un temps d’arrêt, léger. « Tu te trompes. » J’aurai pût dire que je suis désolé, car je le suis, pour la manière dont je lui parle, mais je ne le fais pas. Je veux qu’elle réagisse.
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Il s’était d’abord tu et j’avais cru qu’il ne me parlerait jamais plus. J’étais stressée, j’avais peur de le voir me tourner le dos sans que je ne puisse m’expliquer avec lui. Je ne lui demandais pas de me pardonner parce que je savais que c’était compliqué et qu’il m’en voudrait peut-être encore pendant longtemps mais … j’avais espoir qu’il accepte de continuer au moins à me parler ne serait-ce que de banalités. Je n’avais seulement pas prévu qu’il soit aussi blessé par mon geste passé. Je voyais ses traits se durcir lentement et tandis qu’il se mordait nerveusement la lèvre, je l’entendis me demander si c’était vrai et pourquoi je m’en voulais. Je le regardais toujours droit dans les yeux en essayant de soutenir son regard si dur et pourtant, je sentais que je le méritais. Je ne voulais pas m’opposer à lui quitte à le voir me tourner le dos à jamais. Ce serait trop difficile maintenant que je savais que nous étions si proches. Il était resté à Harvard tout ce temps et moi, même si j’étais partie, revenir ici et le retrouver par hasard m’avait vraiment perturbée. J’aurais voulu que tout soit plus facile et j’aurais aussi voulu lui expliquer à quel point il m’avait manqué pendant tout ce temps mais ça ne semblait pas pouvoir se faire. Je restais donc interdite pendant que je sentais sa colère monter et alors qu’il me demandait si je m’en voulais d’être partie ou de ne pas avoir donné de nouvelles, je le regardais toujours aussi intensément mais lorsqu’il me demandait si je m’en voulais d’avoir eu des sentiments pour « un mec comme lui », mon visage se figea et mon expression changea du tout au tout. J’étais choquée par ses mots et c’est presque inconsciemment que je répondais un « NON » ferme et presque un peu trop brusque. Quelques secondes passaient tandis que je mettais une main devant ma bouche, sentant mes yeux se brouiller légèrement tandis que je lui avouais « j’ai jamais eu personne d’autre que toi après être partie. tu me manquais trop et je pensais qu'à toi, là-bas... Je n’avais que toi dans mon cœur » sur le ton d’un murmure. Je savais que notre relation ne serait plus jamais pareille. Je savais que je l’avais trop blessé pour qu’il me croit à nouveau mais malgré tout, je voulais être le plus honnête possible avec lui. Je lui devais la vérité. Je le regardais se mettre de plus en plus en colère et alors qu’il me disait qu’il avait du tout refaire lorsque j’étais partie et que si je pensais qu’il serait content de me revoir, je me trompais. J’eus un hoquet de surprise qui ne semblait pas vouloir partir et tandis que je ne savais pas quoi répondre, je décidais de continuer à être honnête avec lui, lui avouant « je sais que tu as souffert à cause de moi. je suis désolée, vraiment » tandis que je me mordais la lèvre. J’avais peur de ce que j’allais dire mais il le fallait. Alors qu’il semblait pris d’une colère noire, je continuais de parler en espérant que ça apaise un peu les tensions de cette conversation même si je savais que je lui en demandais peut-être trop pour le moment. D’un ton calme, j’ajoutais « je cherche pas à renier ce que je t’ai fait. Je sais que je suis la fautive et que tu n’y es pour rien. T’es un mec génial, vraiment. C’est moi qui ne te méritais pas » tandis que mes yeux se brouillaient à nouveau. Dire cette phrase me faisait mal mais je savais que ce n’était que pure vérité…
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Sa négation me cloua le bec. C’est si soudain, si ferme, que cela semble vrai. Je secoue la tête, la baisse, me triture les cheveux d’une main gênée. Davantage perdue qu’énervée maintenant. Je ne pensais pas qu’une telle rencontre arriverait. Ici. En plein été. Combien de chances avions-nous de se croiser dans un tel endroit ? A un tel moment ? Très peu. Et pourtant. Comme quoi la vie nous joue des tours quelque fois. Et dire que j’avais presque réussit à l’oublier totalement. J’étais passé à autre chose, après plusieurs mois d’interrogations, j’arrivais à ne pas penser à elle à chaque minute. Puis je passais mon temps à draguer à droite et à gauche. Etre avec quelqu’un d’autre me permettait de ne plus l’avoir en tête. Et maintenant. Tous mes efforts pou ne pas penser à elle, venait de s’effondrer lamentablement et me revenir en pleine tête. Dans cette optique d’échec, je la laisse parler. Je l’écoute. Ma colère s’apaise. Un petit peu. Rien de bien flagrant. Je vous avouerai que si un pusching ball débarquerait, je lui frapperais dedans avec toute ma force, sans aucune hésitation. Qu’est-ce que ça pourrait me défouler ! Okay, en revenant à la tente, mon jumeau va devoir faire les frais de cette rencontre, il va devoir trouver un moyen pour que je puisse évacuer tout ça. Tout ce mélange de sentiments qui reste dans le creux de mon estomac. Je ferme les yeux, respires profondément. Je dois faire baisser le thermomètre de la colère. Je sais que j’ai été méchant dans mes paroles. Je sais quelle le mérite. Mais au fond de moi, je trouve mon comportement minable. Je ne devrais pas agir de cette façon, je le sais. Alors j’inspire longuement et l’écoute. Ses mots sont profonds. Et je perçois cette pointe de tristesse qui me fait ouvrir les yeux et jeter mon regard dans le sien. Les quelques derniers mots me remettent en question et je me déteste de la pousser à bout pour dire ce genre de choses. Je ne peux la laisser dire de telles absurdités. Comment peut-elle oser me dire qu’elle ne me méritait pas. « N’importe quoi… » Soufflais-je tout bas en remuant la tête de gauche à droite, négativement. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? Ce n’est pas vrai, ce n’est pas ce que j’ai dis. » Je me rapproche d’elle et expire bruyamment, déçu de voir dans quelle situation nous sommes alors que quelques années auparavant nous étions si proches. Je pose mes mains sur ses épaules et me rapproche si près d’elle que je dépose un baiser sur son front. « Je t’en veux, mais on ne devrait pas se détester. » Je croie que je comprends enfin que je dois être mature. M’énerver après elle sans même connaître la raison de son départ, c’est nul de ma part. C’est même débile. J’entre ouvre la bouche, sens mon cœur se retourner. Cette proximité … Mes souvenirs reviennent. « Essayes de m’expliquer, mais ne dis pas de choses si affreuses, s’il te plaît. » Je m’écarte d’elle, dans l’espoir de rester lucide. D’être moins faible. Elle est un peu comme ma kryptonite.
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je le savais, je ne l’avais jamais mérité. Il avait toujours été si parfait avec moi, il avait toujours montré tant d’attentions envers moi et au final, j’étais partie, je l’avais abandonné comme une malpropre et aujourd’hui, on en souffrait autant l’un que l’autre. Si j’avais su montrer un peu plus de courage, j’aurais fait face à ma mère et à son cerbère pour rester près de lui mais … je n’étais qu’une gamine, une personne faible qui ne savait pas comment faire les choses et qui avait pris peur à la première difficulté. Hadès était le seul à savoir à quel point ma mère avait été exécrable avec moi pendant toute mon enfance. Il était le seul à qui j’avais pu tout dire en ayant une totale confiance et … ça, je n’avais pas su. C’était mon plus grand regret aujourd’hui. Je pouvais tout lui dire, absolument tout mais j’avais quand même eu peur de l’enfermer, j’avais quand même eu peur de me l’accaparer et de ne plus le laisser vivre sa vie comme il le voulait. Pendant ces deux années interminables, je n’avais cessé de penser à lui. Rien qu’à lui. Parce qu’en Algérie, je n’étais arrivé à me faire que très peu d’amis et je ne faisais confiance à personne hormis mon paternel. J’avais regardé sans cesse les seules photos de nous que j’avais pu emmener avant que ma mère ne fasse un scandale dans la maison et ne jette ma valise par la grande porte en me faisant mine de partir. Même pour moi, ces souvenirs restaient douloureux et me rappeler de tout ça me rendait particulièrement mal à l’aise. Alors qu’il me demandait si je me rendais compte de ce que je disais, je relevais la tête vers lui tout en me demandant ce qu’il entendait par là. Il me semblait l’avoir vu s’adoucir pendant quelques secondes si bien que lorsqu’il me disait que ce n’était pas vrai, mon cœur s’arrêtait pendant quelques battements en me demandant si j’avais bien entendu. Oui, ce n’était pas ce qu’il avait dit mais c’était ce que j’avais pensé pendant des années. Pendant tout ce temps interminable où il avait été loin de moi et où je n’avais pas pu faire le deuil de cette relation qui m’avait autant bouleversée. Je l’avais aimé de toute mon âme, de là à lui dire tout ce que je ressentais et je n’avais pas été réglo avec lui au final alors que pendant tout ce temps, il avait tout fait pour que je me sente bien en sa compagnie. Il me sauvait de la déprime, il me sauvait aussi du monstre qui me servait de mère. Alors qu’il s’approchait de moi, je lui murmurais « pourtant c’est ce que j’ai toujours pensé » avant de sentir ses mains rassurantes sur mes épaules. Telle ne fut pas ma surprise lorsque ses lèvres se posèrent sur mon front. Je ne savais pas comment réagir ni même ce qu’il fallait que je dise. Je restais interdite tandis qu’il me disait qu’il m’en voulait mais que l’on ne devait pas se détester. Je laissais une larme rouler sur ma joue en me rendant compte de ce que ce geste devait lui coûter. Il faisait des efforts, je devrais aussi en faire. J’aurais voulu pouvoir le serrer dans mes bras, j’aurais voulu profiter un peu de sa chaleur mais voilà, je savais que je n’en avais pas le droit. Alors je me contentais de le regarder d’un air triste tout en ajoutant « jamais je pourrais te détester » avant de sourire faiblement. Je ne disais que la vérité. Je savais qu’il me parlait mal, je savais qu’il était buté mais j’avais mérité tout ça et je ne m’en plaignais pas. J’pourrais tout supporter pourvu qu’il ne me laisse pas seule après tout ce que l’on avait traversé ensemble. Je déglutis difficilement avant de le voir s’éloigner à nouveau de moi. il me demandait alors d’essayer de lui expliquer tout en me disant d’arrêter de dire ces choses affreuses. Je restais là, sans bouger, me contentant d’essayer de mettre au clair mes idées alors que je ne savais pas par où commencer. Je rassemblais mes idées commençant par quelque chose comme « ma mère a créé un scandale médiatique à l’époque pour mettre sa famille sous les feux des projecteurs » alors que je souriais d’un air absent. Il savait comment était ma mère, je n’avais pas besoin de lui rappeler. Il savait aussi toutes les vaines tentatives que j’avais faites en espérant un peu de son attention. Je laissais quelques minutes de blanc avant d’ajouter « elle m’a foutu dehors après que je me sois énervée en lui disant qu’elle n’était pas ma mère. Je n’ai pas réfléchi et … j’ai voulu rejoindre mon père pour lui dire ce qu’il se passait, tout ce qu’elle faisait quand il était pas à la maison et … » je m’arrêtais à nouveau. Cela semblait devenu encore une fois trop difficile à dire et je me mis à me mordre la lèvre en espérant que cette douleur passée ne ressurgirait pas à nouveau …
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Naïma commence à parler et j’ai peur. Un instant. Comme une boule au ventre qui me fait me sentir mal à l’aise. Par peur que mes pires idées, mes pires cauchemars, puissent être réels et qu’elle ne m’annonce quelque chose d’affreux. C’est cette peur là. Mais je ne dis rien. Inspire doucement, ne faisant paraître aucune émotion qui pourrait me jouer des tours. Je l’écoute attentivement, curieux de connaître enfin le fin mot de l’histoire. Après deux ans d’absence. D’une venue soudaine, totalement involontaire. Enfin, je vais savoir ce qu’il s’est passé. Si elle ne me ment pas. En serait-elle capable ? Je ne sais pas. Je ne sais plus. Ce qu’elle a fait pourrait me faire croire que oui. Quand quelqu’un part ainsi, de cette façon, il doit être capable de mentir sans remords, pourquoi pas elle ? Je n’y croie pas au fond de moi. Ou je n’ai pas envie de penser du mal de Naïma. Je préfère garder l’image positive que j’ai d’elle. Ses premiers mots fusent, je la regarde les sourcils plissés, ne comprenant pas au début le rapport. Mais je ne dis rien. Laissant le silence peser et souhaitant connaître la suite. Et ? Elle s’arrête comme ça. Sans continuer sa phrase. Je lève les yeux au ciel. J’avais presque le fin mot de l’histoire, ne t’arrêtes pas ! Bon. Trop bon, trop con. Je m’avance vers Naïma et la prends dans mes bras, l’enveloppant d’une chaleur réconfortante. « Doucement … » Pas trop, j’ai quand même envie de connaître l’histoire et la suite de ta phrase. Je la garde dans mes bras un instant, pour la réconforter, lui redonner de la confiance en elle, de quoi la rassurer. Plaquant mon visage près de son oreille, regardant devant moi et tentant de penser à autre chose que ce souvenir qui tente de remonter à la surface. Le souvenir de notre vie d’avant, ensemble. Je serre la mâchoire et décide de la relâcher, m’éloignant légèrement en gardant cependant mes mains sur ses bras, conserver un contact physique, même infime. « Et du coup ? Il s’est passé quoi après ? » Demandais-je doucement, comme un murmure. Pour la pousser avec légèreté à parler, à se confier, à tout dévoiler.
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