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il était encore à peine onze heures du matin tandis que j'ouvrais les yeux. Je reconnus à peine ma chambre dans ce chalet si froid et tandis que je jetais un oeil à mon téléphone pour savoir quelle heure il était, je baillais presque sauvagement en me sortant énergiquement de la couette. Je ne voyais pas Bane tandis que je pris le temps de m'étirer de tout mon long. J'ouvrais la fenêtre pour profiter encore un peu du vent frais avant de me prendre un café, allumant ma première cigarette de la journée. Je me posais quelques instants à la fenêtre pour boire mon café avant de me diriger vers la salle de bains pour prendre une bonne douche. Les cheveux encore humides, j'enfilais un bikini bleu marine et un minishort en jean d'un bleu délavé avant d'enfiler une paire de raybans. Je prenais mon téléphone ainsi qu'une serviette de plage, prête à aller me poser dans un coin de la piscine pour bronzer tout l'après-midi. Lorsque je sortis de mon chalet, il était déjà presque quatorze heures si bien que je me dépêchais d'arriver sur le lieu que je convoitais. Il y avait du monde et tandis que j'allais m'installer, je croisais un grand brun qui me disait bizarrement quelque chose. Mon coeur se serrait instantanément tandis que je le reconnaissais, même de loin... Hadès. Si je n'avais pas été maître de mes émotions, j'en aurais eu les larmes aux yeux presque instinctivement. Je m'approchais de lui lentement, me remémorant tous ces moments passés avec lui, à rire aux larmes, à pleurer à cause de la méchanceté de ma mère... Tous ces moments qui m'avaient fait tomber amoureuse de lui au fond. J'attrapais délicatement son bras, lui murmurant un « Hadès ... » sur un ton doux et étonné. J'aurais du savoir qu'il serait encore à Harvard même après tout ce temps. J'aurais du savoir qu'il serait aussi tentant qu'il y a deux ans. J'aurais du savoir que mon coeur me ferait mal rien qu'en le voyant devant moi, comme ça. Je n'osais pas le regarder dans les yeux, ne sachant pas ce que je pourrais bien lui dire alors que je me rappelais mon départ si soudain. Je savais qu'il m'en voudrais à mort ...
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