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Oksisha/Mishanna/Oksanna&Misha - L'aventure commence.

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• Longue vie au Roi… C’est pas ce qu’on est censé dire quand t’as ce connard de tafiole qui se met à genoux face à la reine qui lui pose une couronne blindé de diamant sur la tête, couronne qui pourrait limite arrêter la famine en Afrique si tu la revends avec la boucle d’oreille qu’elle a à l’endroit que vous imaginez, ouais ouais, vous avez bien lu, et maintenant que je viens de vous soufflez ça à l’oreille, l’idée commence à germer dans ta petite tête de pigeon trop abruti pour être voyageur. La seule fois où on m’a sorti cette putain de phrase c’est le soir ou j’ai tellement bu que j’ai finis par dormir en plein milieu d’un parc. « Longue vie au Roi, il est en vie ! » Genre c’est un exploit de tenir l’alcool et de se relever le lendemain dans un parc d’enfant qui te pointe du doigt en gueulant à leur mère que vous êtes un clochard qui put l’alcool et qui est mort, mère qui est trop occupé à s’extasier devant la photo de son amant qui s’amuse à prendre sa queue en photo et à lui envoyer cette petite merde, et ça, pendant que tous ces collègues sont en train de bosser, tranquillement sans qu’aucune personne ne se doute que ce gars-là qui passe un peu trop de temps enfermé dans les chiottes, c’est pas une coulante qu’il a, mais plutôt des pulsions sexuelles et le seul moyen qu’il a trouvé pour les atténuer, c’est prendre sa putain de bite en photo et l’envoyer à sa maitresse, car oui, lui aussi, cet abruti de merde, il est marié, lui aussi il a décidé de gâcher la vie de sa femme car il n’a pas eu les couilles de lui avouer qu’il n’était plus heureux avec elle, alors qu’il avait décidé d’aller voir ailleurs. Non, il faisait comme si de rien était, et le soir, en rentrant de ces sois disant réunion, alors qu’on sait tous qu’il était en train de bouffer le sexe de sa maitresse, c’est la joue de ces enfants qu’il embrasse, cet enfoiré de première. Alors, est-ce qu’un jour, il aura les couilles de tout avouer, est-ce qu’un jour ces couilles seront ailleurs que sur une malheureuse photo pas très artistique envoyé par message ? Je ne sais pas, personne ne le sait, et, à un moment de ma vie, j’aurais pu être ce gars-là, celui qui se moque bien de tromper sa femme, mais, je m’étais vite rendu compte que non, que ce n’était pas ça que je voulais, quand j’ai retrouvé Oksanna, j’me suis rendu compte que je voulais d’un vrai vie, pas une vie de mensonge et de tristesse, j’voulais juste qu’elle soit autant heureuse que moi, même qu’elle le soit plus. Bref, aujourd’hui, ont partaient à l’aventure comme ont avaient toujours fait, sauf que cette fois ci, ont avaient quelques années en plus, et le guide, c’était moi. « Arrête de dire des conneries, comment tu veux que j’finisse par en avoir marre de toi ? » J’comprenais pas, vraiment, si je pouvais, je passerais chaque seconde sur terre avec elle, à ces côtés. Si je pouvais, j’passerais mes journées à la regarder, à l’écouter. Alors non, je ne pouvais pas en avoir marre d’elle, impossible, impensable même. Et, comme une enfant qui en a déjà marre du trajet, elle me demande si on est bientôt arrivé. Un sourire sur les lèvres, j’hoche la tête de gauche à droite, lâchant par la même occasion un petit « Bientôt, bientôt… » Et, après quinze vingt minutes de plus, on arriva à l’endroit que j’avais en tête. « Et voilà, on est arrivé. » Cette fois ci, c’était bon. Alors, descendant de la voiture, m’asseyant un instant sur le capot, je regarda devant nous. Des arbres, de grand arbres de toutes sortes, c’était comme une forêt, sauf que contrairement à Oksanna, je savais ce qu’ont allaient y trouve après avoir marché un peu. Je savais que derrière tous ces grands arbres, ont allaient trouver un petit coin de paradis. •


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OKSANNA & MISHA

La vie que nous allons mener nous a-t-elle été destinée dès l'instant où nous sommes venu au monde ? Dès l'instant où nous avons ouvert les yeux pour la première fois, où nous avons poussés nos premiers cris et senti l'air sur nombre peau. L'instant où nos parents nous ont enfin rencontrés après nous avoir attendu plusieurs mois. L'instant où on se voit donner un nom et une place dans cette société qui nous accueille. Ou bien est-ce cela remonte au moment de notre conception ? L'instant où nos parents nous ont créé, volontairement ou non. Si nous sommes le fruit d'une soirée trop alcoolisée ou le résultat d'un mariage heureux. Est-ce que cela chance la donne ? Aurais-je eu une existence complètement différente si j'avais été créée sur la banquette d'une voiture au milieu d'un champs. J'ai envie de dire que oui, forcément. Notre vie commence toujours en fonction de plusieurs critères. Si nos parents étaient riches, s'ils s'aimaient, s'ils étaient en bonne santé. Ou non d'ailleurs. Mais une fois que nous grandissons, que nous faisons nos propres choix, que nous avons notre propre avis, ne sommes-nous justement pas capables de changer tout ça ? De prendre un chemin différent, de ne pas suivre celui qui nous a été tracé dès le départ ? Vous allez dire que je me pose beaucoup de questions inutiles, qu'on s'en fout de tout ça, que je ferais mieux de plonger mon nez dans mes cours. D'écouter mes parents, mes profs, mon patrons, toutes ses personnes qui semblent avoir un tant soit peu d'autorité sur ma vie. Eux ils sont censés tout savoir, savoir ce qui est le mieux pour nous. C'est drôle de se dire que ces gens ne sont pas dans nos têtes mais ont le pouvoir de nous dire ce qu'on doit faire. En tout cas, ça fait longtemps que les commentaire ou opinions des autres ne font plus partie de mon quotidien. Avec le temps ils ont finit par comprendre qu'ils n'avaient pas de place dans  ma vie. Ils se sont retirés sans faire de scandale, ils ont compris qu'avec moi ça marcherait pas. Car je suis le capitaine de mon propre bâteau, je vais où je veux, point. Et là j'ai décidé d'aller n'importe où, mais avec Misha. Or, ce n'importe où est arrivé assez rapidement car après un quart d'heure, Misha arrête la voiture et dit que nous sommes arrivés. Je descends du véhicule après lui et avance pour jeter un oeil à l'horizon. « C'est superbe. » je souffle, impressionnée. Moi qui pensait ne voir que du sable et des deserts pendant ce Summer Camp. Mais au lieu de ça, je vois des arbres partout. Face à cette vue, on pourrait se dire que la race humaine n'est plus, que la nature a repris tous ces droits. Qu'il n'y a plus que Misha et moi sur Terre. Cette idée ne me déplait pas, je nous vois bien voler de lianes en lianes façon Jane et Tarzan. Je souris rien qu'en nous imaginant vêtus de feuilles et boire dans des noix de coco. Faut admettre que ça nous changerait bien de notre vie actuelle. Je me retourne alors vers lui, assis sur le capot de la voiture et vient m'appuyer contre lui. « Tu nous as prévu un accrobranche, c'est ça ? » je demande pour rigoler. En vrai c'est pas si bête ce que je dis. Mais quelque chose me dit qu'il a autre chose de prévu en tête.

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• Oksanna, j’ai tellement de chose à dire sur elle vous savez, que je ne saurais pas par quoi commencer. Elle a toujours été là pour moi, du moins, avant que je ne décide de prendre la fuite. Si j’devais citer l’une des plus grosses erreurs de ma vie, j’pense que je ne la mettrais pas dedans, que ce jour où j’ai fuis, j’en parlerais pas. Pas par peur de passer pour un lâche, non, mais, parceque quand aujourd’hui, je regarde la chance que j’ai, j’me dis que peut-être, si plus tôt, ont auraient eu cette chance de se mettre ensemble, peut-être qu’aujourd’hui, nous ne le serions plus. J’suis arrivé à un stade de ma courte vie, ou j’ai plus envie de m’amuser, d’aller voir ailleurs, de coucher avec n’importe qui et bannir le fait de m’attacher aux personnes. J’aime Oksanna, vraiment, j’aime comme jamais je n’ai aimé quelqu’un, et je sais, je sens au fond de moi que c’est avec elle que je finirais ma vie. Elle est ce que j’ai vu de plus beau sur cette terre. Une perle rare, un petit bijou sorti d’une autre époque, d’un autre monde, plus belle que belle, une aura autour d’elle, la beauté, la vrai, pas la superficielle, mais l’inventé, non, la vrai. Ces yeux, sa bouche, son petit nez, ces douces mains, ces cheveux, son corps, ces bras, son ventre, ces fesses, son sourire, sa voix, sa façon de parler, sa façon de me parler, son rire, sa façon d’être, de se comporter, de m’embrasser, de me toucher, de me rassurer, elle, putain elle. Pourquoi se poser tant de questions alors que je sais que c’est elle, et que jamais quelqu’un d’autre ne pourra autant me combler ? Avant qu’elle arrive, j’avais l’impression d’avoir un espèce de manque, un trou en plein milieu du cœur, un trou béant qui rien ni personne ne pouvait boucher, et puis, Oksanna, elle était arrivé, et elle a su le boucher, parfaitement, sans laisser aucune fissure, aucun petit trou d’air. Elle m’a changé, vous savez, elle m’a rendu meilleur, et ça, en un rien de temps. Elle fait de moi une personne plus calme, plus posé, moins sur les nerfs, à toujours vouloir casser la gueule du mec qui m’aura marché sur les pieds sans faire exprès, elle fait de moi une bonne personne putain, qui pourrait prétendre avoir fait pareil hein ? Qui pourrait prétendre avoir réussis à me contrôler de la sorte ? Personne, personne à part elle. Alors, aujourd’hui, j’avais prévu qu’on ne soit que tous les deux, que personne d’autre ne se joigne à nous, que pour une fois, on puisse se retrouver ensemble, que cette journée soit la nôtre, et, c’est pour ça que je m’étais introduit dans sa chambre ce matin, c’est pour ça que je l’avais prise avec moi, et que je l’avais guidé jusqu’ici, ça serait notre coin de Paradis pour la journée. Du moins, pas là ici, pas les arbres autour de nous, mais ce qui s’y cachait à quelques minutes de marche. Alors, quand elle vient s’appuyer contre moi, me demandant si j’ai prévu de l’accrobranche pour aujourd’hui, je lâche un petit rire, secouant la tête de gauche à droite. « Non, j’ai mieux, beaucoup mieux même ! » Laissant mes bras venir entourer son corps, j’approche doucement mes lèvres des siennes pour l’embrasser. Et, attrapant sa main, je la guide avec moi à travers les arbres. « Vient, j’vais te montrer à quoi je pensais en venant ici. » C’est bien beau les arbres, la nature tout ça tout ça, mais, quand on sait ce qui se cache au milieu de cette nature, ça la rend encore plus belle, encore plus exceptionnelle. Alors, je la guide à travers les arbres, j’suis pas trop un expert pour me repérer, mais, j’pense que j’m’en souviens bien, toujours tout droit, tout le temps, jusqu’au moment où tu l’entends, jusqu’au moment où tu l’entends qui t’appelle. Alors, on marche, et, après plusieurs minutes, j’ai l’impression de l’entendre, alors, je m’arrête, et, je regarde ma Jane. « Chut… Ecoute… Tu l’entends ? Oublie le bruit du vent, et dit moi que tu l’entends… » L’eau qui tombe de plusieurs mètres de haut et qui se jette dans le lac, cette cascade qui pourrait être digne d’une image tout droit sortie de photoshop. Qu’elle me dise qu’elle l’entend, elle aussi. •


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OKSANNA & MISHA

Je pense que l'amour, ça chamboule le monde, ça chamboule une personne, ça chamboule une vie. Y a des trucs comme ça, ça vous tombe dessus sans prévenir, sans qu'on s'y attende. Dans la vie, on aime prévoir quand est-ce qu'on sera diplômé, quand est-ce qu'on sera en âge de trouver un boulot, fonder une famille, toutes ces choses qui font qu'on a une vie bien remplie. On se surprend même à imaginer comment sera la personne avec qui ont compte vivre et partager tous ces instants. Une belle blonde, un brun mystérieux, un voyou, une secrétaire, quelqu'un de riche, quelqu'un d'intelligent, qui voyage, qui aime les chiens, les chats. On se crée la personne parfaite et on la cherche à tous les coins de rues, à chaque fois qu'on va boire un café ou qu'on se rend au travail. On se dit qu'à force d'y penser, elle finira bien par exister. Que ce monde est vaste, qu'il est rempli d'être humains, qu'il y en a forcément un qui correspondra à ce qu'on recherche. Puis un jour, on est dans le bus, en voiture, à cheval que sais-je ? C'est une journée comme une autre, y a rien de spécial au programme, on agi comme on a l'habitude d'agir, bref rien d'extraordinaire à l'horizon. Puis notre regard croise celui de quelqu'un. C'est pas une blonde, ou un brun, ou n'importe quel fantasme qu'on avait en tête. C'est mieux. C'est une surprise, au début on comprend pas forcément. On se dit "tiens, qu'est-ce qu'il se passe ?". On se demande si c'est bien vrai, si c'est pas notre cerveau qui est en train de dérailler. Sauf que le soucis vient pas vraiment de là. C'est plus compliqué et c'est justement ça qui fait peur. On l'avait pas prévu. On avait pas imaginé rencontrer l'amour de sa vie un jour de ciel gris, ou dans un bus, ou alors qu'on a pas pris le temps de se coiffer le matin. On pensait pas pouvoir tomber sous le charme de cette personne alors qu'elle correspond pas tout à fait aux critères qu'on s'était imposé depuis des mois ou des années. Ça fait peur, ça perturbe, ça nous remet en question. Y a peut-être une erreur ? C'est peut-être la fatigue ? Sauf que c'est pas ça, faut se rendre à l'évidence, cette personne elle ne cesse d'occuper nos pensées, elle nous obsède limite. On est carrément contrarié, parce que maintenant on est là, on aime quelqu'un dont on ne sait rien, dont on ne peut pas avoir la garantie qu'elle ne nous fera pas souffrir. Quel choix avons-nous ? Reculer ou plonger. Prendre la fuite pour se préserver ou foncer tête baissée au risque de se prendre un mur. Quand j'ai compris que j'aimais Misha, j'admets que ça m'a contrariée. C'était comme mon frère, comme mon meilleur ami. On s'entendait tellement bien sans qu'il y ai le moindre sentiment entre nous que je voulais pas risquer de tout gâcher en me la jouant fleur bleue. Et quand je l'ai revu il y a quelques mois, j'ai ressenti la même chose. Je voulais lui en vouloir, mais comment aurais-je pu ? Il était là, face à moi, plus beau qu'il ne l'était dans mes souvenirs. Il avait toujours cet air malin et audacieux dans son regard, mélangé à quelque chose de nouveau. De plus profond, d'intense, de changé. Je saurais pas comment l'expliquer, mais dès cet instant j'ai compris que c'était fichu, que ça servirait à rien que je résiste, que je lui en veuille pendant des siècles. Cela s'est rapidement avéré être la bonne décision car je peux tout simplement plus m'imaginer sans Misha. Sans ses bras autour de moi, sans son odeur enivrante, ses baisers passionnés, son rire. Oui, un monde sans Misha serait un bon bien triste et vide, un monde qui n'aurait plus le moindre intérêt à mes yeux. Je profite de cette étreinte que nous échangeons comme j'ai profité de toutes celles qui l'ont précédée depuis que nous sommes ensembles et je lui rends son baiser, avant qu'il prenne ma main dans la sienne. Silencieuse, impatiente, je le suis alors qu'il me guide à travers les arbres. Je lui fais confiance, c'est lui le chef, c'est lui l'Indiana Jones. Soudain, il s'arrête et je fais de même, regardant dans les alentours s'il n'y a pas quelque chose qui devrait m’interpeller comme c'était le cas pour lui. Je me retiens de rire quand il commence à me parler comme Pocahontas et je reprends rapidement mon sérieux pour l'obéir. Je me concentre, je ferme les yeux. J'entends plein de trucs. Le vent, les feuilles, les animaux. Puis ça y est, le son d'une cascade qui se fracasse dans une étendue d'eau. Je rouvre les yeux, étonnée. « Ca y est, je l'entends ! » je lui lance, comme une gamine. Puis sans vraiment vérifier s'il me suit, je me dirige vers l'endroit où je suppose que se trouve cette cascade. C'était pas loin du tout en vrai, mais les arbres nous avaient camouflé la vue. Franchement, qui aurait put croire qu'un tel truc se trouve aussi près de nous ? Comment est-ce qu'il n'est pas déjà occupé par le reste du camping ? Faut croire que personne n'a l'oeil de Misha. Et tant mieux. « Comment t'as fait pour trouver un endroit pareil ? » je lance à Misha en tournant la tête vers lui. L'eau est turquoise, les rochers orange, les arbres émeraudes. Un vrai petit coin de paradis, j'aurais presque envie de chanter Hakuna Matata. Je perds pas une seconde de plus pour enlever mon t-shirt et mon short et plonger mes pieds dans l'eau tiédie par le soleil. « T'as raison, c'est carrément mieux qu'un accrobranche. C'est le paradis ! » je rajoute, n'en croyant toujours pas mes yeux. Sérieusement, je vais m'installer un hamac dans un coin et passer le reste de mes vacances ici.

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• Quoi qu'on fasse, le passé finira toujours pas nous rattraper un jour ou l'autre. Peut-être pas demain, ni dans un an, peut-être même que ça sera pas avant une dizaine d'années, ou bien encore le jour de votre putain de mort, vous savez, là où pour les plus chanceux vous serez paisiblement endormi sur votre lit, là ou toute votre famille sera autour de vous pour vous soutenir dans cet épreuve, avec des belles fleurs, limite un palmier de planter à côté de ton lit, des arbres avec des fruits, des oiseaux qui chantent, des filles qui dansent, ta famille qui rigole, putain, le rire de tes proches, pas de pleures non, leur joie, c’est tout ce qui te ferait plaisir, les savoir heureux, en bonne santé, et que pour eux, l’avenir sera beau, qu’ils n’auront aucun putain de problème et qu’ils ne vont pas mourir jeune, une vrai mort vous voyez, une mort qu’on fête, comme ces enfoirés de Mafieux qui se font poser des pierres tombales avec des statues d’eux, une grosse voiture en pierre et des fleurs digne d’un putain de mariage. Pas une mort de merde, pas emporté par un cancer ou suite à un accident causé par un enfant de salope qui s’est cru plus fort que Dieu, une vrai mort de merde qui te donne envie de revivre, puis de mourir une fois de plus tellement t’es dégouté de cette mort. Pas une mort de con, de pauvre gars seul, complètement seul chez lui avec sa bouteille d’alcool, sa télécommande et sa télé pour seul compagnie, un vieux film qui passera au même moment tient, et, son gros cul tassé par le temps, la solitude et la tristesse, petit à petit il fermerait les yeux pour s’endormir à jamais et ne plus jamais se réveiller. Tôt ou tard, le passé nous rattrapera tous, et, ce jour-là, on sera dans tous une sacrée merde, et si on s'en sort, c'est qu'on aura vraiment, mais vraiment galéré à le faire, j'vous assure, croyez moi. Ce n’est pas en se curant le nez avec nos gros doigts bien dégueulasse et nos ongles mal coupés qu’on va s’en sortir, et ça, j’le sais. Plusieurs fois j’en ai fait l’expérience, d’être rattrapé par le passé, et, la dernière fois où j’ai dû y faire face, ma vie a changé. La plus belle chose qui m’avait été donné de rencontré avait fait surface, cette personne que j’avais toujours aimé, et qui, aujourd’hui, occupait la première place dans ma vie, celle pour qui je serais prêt à tout. Elle avait débarqué de Russie, pour faire ces études ici, et surtout, surement pour me frapper, me faire regretter de l’avoir abandonné comme un lâche, comme une vraie merde. Mais j’avais eu de la chance, j’avais eu la chance que ces sentiments soit toujours présent, tout comme les miens, et, désormais, la seule chose que je désire, c’est la voir heureuse, passer le plus de temps possible avec elle, et finir par vie à ces côtés, car je le sais, c’est elle qui me faut, et pas une autre. […] Elle l’entend, ce bruit que j’essayais de lui faire écouter, elle l’entendait aussi, et, sans attendre, elle se dirigea en sa direction. Emerveillé par l’endroit tout comme je l’étais, elle me demanda comment j’avais fait pour trouver un endroit pareil. « Tu vas te foutre de ma gueule mais la dernière fois j’étais avec des potes, et j’me suis perdu… Du coup j’ai marché et j’ai vu cet endroit, donc je l’ai dit à personne pour qu’on puisse y venir  et être tranquille. » C’est tout ce que je voulais, passer un bon moment en sa compagnie, être au Paradis, mais avec elle à mes côtés, et, pour le coup, j’pense que j’avais plutôt bien réussi. Et, d’un coup, elle enleva son short et son t-shirt avant d’aller directement dans l’eau, sans se poser aucune question. J’la regarde en rigolant, ou plutôt, je l’admire, elle et ces beaux cheveux dorés, elle et son corps de rêve, elle et son sourire qui me ferait me casser la gueule sur la première pierre présente sur ce chemin. « Direct tu vas dans l’eau même pas tu m’attends toi ! » Avais-je lâché, enlevant à mon tour mes vêtements pour ensuite aller la rejoindre dans l’eau. Arrivé à sa hauteur, je l’attrapa par le bras pour l’attirer contre moi. « Viens là… Même pas tu me dis merci pour t’avoir emmené au Paradis ? » Ouais, cet endroit, ça sera désormais notre Paradis, notre petit jardin secret que seul nous connaissons. Ces cascades, elles sont à nous. •


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OKSANNA & MISHA

En fait quand j'y réfléchis, je me dis que je suis jamais réellement partie en vacances. Bien sûr, je suis déjà allée chez Antonia en Angleterre, chez Nancy aussi, mais jamais de ma vie mon père et ma mère n'ont annoncé à mes frères et soeurs et moi que nous allions tous partir quelque part, loin de chez nous, histoire de passer du bon temps ensemble. Non, ce n'est jamais arrivé. Mes parents ont toujours été trop occupé pour ce genre de choses, ils se sont toujours dit qu'au pire, nous pouvions partir tous seuls ou aller dans la famille sans eux, que l'argent nous permettait de combler le manque de nos parents. Pour être franche, cela ne m'a jamais vraiment choqué ou pertubé. J'ai toujorus été habituée à l'idée que nous avions une vie différente de celles des familles que l'ont peut voir à la télé par exemple. Chez nous, le travail, le sérieux et la réussite passait avant tout et je le comprenais parfaitement. Si j'avais envie de partir, j'avais qu'à appeler ma meilleure amie et monter dans le prochain avion. Sauf que voilà, aujourd'hui, j'ai grandi, j'ai évolué et je me rends compte que j'ai de nouveaux critères, de nouvelles attentes à propos de ma vie. Je reste une jeune femme ambitieuse et motivée par la réussite, mais je me rends compte que la découverte, les voyages et l'aventure sont devenus tout bonnement primordiaux à mes yeux. Je ne peux pas cacher que Misha y est pour beaucoup là dedans. Depuis que je l'ai retrouvé, j'ai aussi l'impression de m'être retrouvée moi-même. Certaines choses font à nouveau battre mon coeur comme elles l'auraient fait lorsque j'étais enfant, comme par exemple la découverte d'une cascade cachée dans la forêt. Il y a quelques mois, j'aurais trouvé cela vaguement chouette, j'aurais pris une photo, puis je serais rentrée chez moi en me disant que j'avais d'autres chats à fouetter, que j'avais pas le temps pour commencer à m'aventurer de la sorte. Mais là, tout a changé. Je ne me reconnais plus vraiment et c'est tant mieux. « Ah donc t'es du genre cachottier ? C'est bon à savoir tiens. » je lance à Misha pour le taquiner alors qu'il m'explique dans quelles conditions il a trouvé de petit coin de paradis. Heureusement qu'il n'en a pas parlé à ses amis car sinon cet endroit serait complètement envahis à l'heure qu'il est. Là on a l'impression qu'il est juste pour nous, que c'est notre secret, notre planque. Je me sens carrément privilégiée en fait et c'est pourquoi je ne perds pas une minutes pour me glisser jusqu'à l'eau. Je l'entends qui me parle et je me tourne vers lui, ne perdant pas une miette lorsqu'il enlève ses vêtements à son tour. Un coup d'oeil comme celui là n'aurait pas vraiment été imaginable non plus quelques mois plus tôt, trop réservée pour profiter d'une vue si agréable. Un sourire se dessine sur mon visage alors que je le vois me suivre dans l'eau avant de m'attraper par le bras. Je le laisse m'attirer contre lui et frissonne au contact de sa peau chaude comparée à l'eau. Je dépose alors un baiser sur sa joue puisque Monsieur voulait que je le remercie. « Cela suffira-t-il à te faire preuve de ma gratitude ? » je lui demande amusée. Je passe mes bras dans sa nuque et plonge mon regard dans le sien. « Tu es de loin le petit ami le plus parfait qui puisse exister Misha Ienchenski. » je rajoute. Je suis plus que sincère. Misha c'est l'homme de ma vie, je sais pas comment j'ai fait pour passer à côté de lui aussi longtemps. Maintenant que je l'ai, c'est sûr que je compte plus le lâcher. Je fais quelque pas en arrière et l'attire avec moi plus profondément dans l'eau. Allons profiter de notre paradis.

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• Je ne saurais pas par quoi commencer si un jour je devais faire un résumé de ma vie. Est-ce que le premier mot serait "Bonjour" ? Est-ce que ça serait rapide ou trop long ? J'pense que j'aurais pas mal de chose à raconter, j'commencerais surement par ma maison quand j'avais cinq-six ans, j'm'en souviens encore, elle était grande, très grande, mais jamais j'eu le droit d'avoir un compagnon avec moi, un chien, mes parents me l'ont toujours refusé, m'expliquant que des poissons rouges, c'est beaucoup mieux qu'un chien. Tu m'étonnes, quand ils crèvent tu les jettes dans les chiottes et tu tires la chasse, t'as aucune affection en vers ces trucs-là. J'parlerais ensuite des personnes qui m'ont marqué, qui ont fait la personne qui est en train de vous parler. Je serais obligé de citer mon frère, la personne qui m'a tant influencer, qui m'a tant inspiré. Jamais je n'ai su vivre autrement que comme lui, jamais je n'ai su faire autre chose que lui ressembler, comme cacher derrière une ombre invisible qui n'était autre que la sienne, j'étais devenu un deuxième lui depuis presque quatre ans, j'étais devenu quelqu'un d'autres, je n'étais plus tellement moi, ce jeune homme plein de rêve. Non, j'étais devenu un homme froid, manipulateur, méchant... Méchant ouais...J’avais été méchant, j’avais fait de mauvaises choses, j’étais passé à côté de la mort tellement de fois que j’avais réussi à m’entrer dans le crâne que j’pouvais pas crever, j’avais pris ma voiture, et j’avais foncé droit dans le mur, pour voir si j’allais m’en sortir, pour voir si ma vie valait vraiment la peine d’être vécu. Et, j’m’en étais sorti, une fois de plus, j’m’en étais sorti. J’avais pas eu le déclic, ça ne m’avait pas poussé à changer, j’avais même sombré encore plus, comme un con qui ne réalisait pas la chance qu’il avait d’être en vie. Le déclic, je l’ai eu ce jour-là, quand j’étais au plus bas, allongé sur cette chaise longue devant la Eliot House, et, que j’ai vu cette silhouette s’approcher de plus en plus, comme si un ange venait à moi. C’est elle qui m’avait aidé à remonter la pente, c’est elle qui m’avait changé, qui avait fait de moi une personne meilleure. Je n’avais plus toute cette haine en moi, j’avais appris à vivre, à être heureux, à être une personne normale, un peu froid par moment, toujours distant avec cette personne, mais, j’avais appris à aimer, ou plutôt, c’était venu d’un coup, comme si jamais mes sentiments pour elle n’avait changé, ils avaient juste évolué encore plus, et désormais, j’étais à un point ou je ne pouvais plus me passer d’elle. Je l’aimais, je l’aimais à en crever, Oksanna, c’était la personne avec qui je voulais passer ma vie, celle que je voulais pour femme, avec qui j’aurais une belle maison, des enfants, c’est celle qui me comblera jusqu’à la fin de ma vie, et que je comblerais jusqu’à la fin de la mienne. Et là, elle s’approche de moi, son petit sourire aux lèvres, et glisse un baisé sur ma joue, me demandant si ça me suffisait. J’fais mine de réfléchir, et, je finis par hausser les épaules. « Mouais, ça ira pour le moment. » Pour le moment, mais, la fin de sa phrase lorsqu’elle passe ces bras autour de ma nuque m’arrache un sourire. « C’est bon tu t’es bien rattrapé là… Mais, j’peux te retourner le compliment, j’pense que beaucoup aimerait être à ma place hein. » Et c’était même sur, Oksanna, elle était intelligente, belle, elle avait un corps de fou, et lorsqu’elle te parlait, t’étais limite envouté, c’était la perfection cette fille à mes yeux. Puis, je la suis, histoire d’aller un peu plus loin dans l’eau, doucement, on avance, pour se retrouver dans un endroit où nous n’avons plus pied. « Vasy, monte sur mon dos, j’vais servir de chauffeur à la princesse ! » La main tendu, j’attendais qu’elle l’attrape et qu’elle monte sur mon dos, je savais pas trop où j’allais la guider, juste, j’voulais m’amuser un peu, qu’on profite de ce paradis sur terre. •


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OKSANNA & MISHA

Personne n'est parfait dans ce bas monde. On a tous nos travers, nos défauts, de petites choses qui font qu'on ne plaira pas à tout le monde. Des choses qui pourront plaire à certains, mais qui en feront fuir bien d'autres. C'est tout con, ça s'appelle la diversité. Y a des jours où je me dis que la diversité, c'est sacrément chiant, que certaines personnes n'ont pas leur place parmi nous. Des types qui tuent des gens, des types qui créent des guerres, même des types comme ton voisin qui n'aiment pas les animaux, ou les femmes, ou les enfants. Des personnes qui peuvent te gâcher ta journée parce que tu l'as entendu râler de l'autre côté du couloir ou parce que t'en as entendu parler au journal en prenant ton petit déjeuner. Dans ces moments là, j'avoue que je suis un peu extrême, je me dis qu'on devrait tous être pareils, qu'on ne devrait pas laisser n'importe qui respirer le même air que nous. Puis il suffit que je fasse une rencontre, que je croise un ami dans la rue, pour que toutes ces pensées négatives disparaissent. C'est certains que nous sommes tous différents, qu'il y en a plus chiants que d'autres, plus sympas que d'autres, plus ambitieux, plus optimistes, plus tout ce que tu veux. Mais la beauté dans tout ça, n'est-ce pas justement le pouvoir de s'accepter et de s'apprécier en dépit de nos défauts ? Quand je l'ai retrouvé, Misha il m'a tout de suite fait comprendre qu'il avait changé, qu'il était pas parfait. L'espace de deux secondes, je me suis même demandé s'il était juste franc envers moi ou s'il essayait de me faire fuir. En tout cas si son souhait avait été le second, il s'était planté sur toute la ligne. Bien sûr qu'il a changé, bien sûr qu'il a fait des erreurs. Mais moi non plus je ne suis plus vraiment la même, j'ai évolué et le moins qu'on puisse dire c'est que je ne suis pas la fille la plus parfaite au monde. Je suis exigeante, je suis réservée, parfait j'ai des sautes d'humeur, je suis très susceptible. Je suis pas forcément quelqu'un de facile à vivre et tous mes proches s'entendront pour confirmer cela. J'en ai bien conscience de tout ça et heureusement, car du coup j'ai conscience de la chance que j'ai d'avoir Misha, qu'il m'accepte comme je suis et qu'il fasse même ressortir ce qu'il y a de mieux en moi. Depuis combien de temps n'avais-je pas passé d'aussi belles journées depuis que nous sommes ensemble, depuis que nous nous sommes retrouvés ? C'est clair, il manquait quelque chose à ma vie et j'ai dut venir jusqu'à Cambridge pour trouver ce que c'était. Alors quand Misha me retourne mon compliment, quand il me dit que beaucoup aimeraient être à sa place, je me dis qu'on s'est bien trouvés, qu'on est exactement là où on était censés être. « Alors c'est qu'on va bien ensemble. On peut plus se lâcher maintenant. » je rajoute en resserrant mon emprise sur lui. Franchement, je deviendrais folle si un jour je le perdais d'une quelconque façon que ce soit. Bien sûr, je veux qu'il soit heureux alors si il ne peut plus l'être avec moi, je l'accepterais, mais en vrai ça me tuerait, vraiment. On commence à nager dans l'eau et je me rends vite compte qu'on a perdu pieds. Je suis pas vraiment à l'aise avec ça alors quand Misha me propose de monter sur son dos, je suis vraiment soulagée. J'aurais pas voulu qu'il me voie paniquer au bout de dix minutes et qu'il se dise que je suis pas aussi téméraire que je le laisse penser. J'attrape alors sa main et m'installe sur son dos, reposant mon visage contre ses cheveux. « Je te fais confiance, t'as l'air d'être doué pour trouvé de belles destinations. » je glisse, faisant référence à tous les endroit où il m'a déjà emmenée jusqu'à présent. L'air de rien il peut se montrer plutôt romantique quand il veut sous ses air d'homme ténébreux. « Je serais presque tentée de rester ici avec toi pour toujours et de jamais rentrer à Harvard. » je finis par dire, à moitié sérieuse. C'est vrai, y a de l'eau, des fruits, y a Misha. Que demander de plus.

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• J’ai toujours su qu’Oksanna était quelqu’un de spéciale, qu’elle n’était pas comme tout le monde, que ce n’était pas quelqu’un que j’allais pouvoir oublier si facilement. Elle avait une façon de faire bien à elle, une façon d’être bien à elle, et, c’est ce qui, depuis notre rencontre, m’avait toujours plus. Elle avait du caractère, elle ne se laissait pas faire, et putain, si vous saviez à quel point j’aimais ça. Honnêtement, j’pourrais pas être avec une fille qui se fait marcher sur les pieds, ça finirait par me souler, il me faut quelqu’un avec du répondant, qui n’a pas froid aux yeux et qui ne se laisse pas faire, et, Oksanna, c’était ça, c’était tout ce que je recherchais. Jamais je n’avais pu l’oublier, pendant toutes ces années, jamais je n’ai cessé de penser à elle, comme si elle me hantait, et, j’m’étais dit que si je ne portais pas mes couilles au moins une fois dans ma vie en prenant un avion en direction de la Russie pour aller la voir et avoir au moins une explication avec elle, lui dire pourquoi j’étais parti sans donner de nouvelles, pourquoi j’avais fuis, et bien, j’m’étais tout simplement dit que j’allais crever avec ça sur la confiance, et que toute ma vie, ça me boufferait, que toute ma vie, j’serais ce même mec qui n’arrive pas à être stable, ce gars qui pète des câbles sans raison valable. J’avais juste besoin de quelqu’un pour me calmer, et, Oksanna, c’était ce quelqu’un, c’était l’une des seules personnes au monde à réussir à me rendre doux, gentil, et sans haine. Elle avait ce don, juste un regard de sa part et j’étais calme, apaisé par elle. Elle était forte, vous pouvez pas dire le contraire, elle était comme une drogue, comme si j’étais en manque, et que seulement elle pouvait me faire aller mieux. Bien sûr que je l’aimais, pour une fois dans ma vie, j’pouvais vraiment le dire, pour une fois, j’étais certain de ces paroles, j’étais certain que je l’aimais vraiment, que c’était pas un jeu ou une impression, jamais je n’avais vraiment connu l’amour à part avec elle. C’était comme une évidence, j’me posais pas de question, j’me posais aucune question, et, pour aujourd’hui, je ne m’étais pas posé de questions. J’avais en envie de sortir, de passer la journée en sa compagnie, et, cet endroit, c’était le coin parfait, c’était ici que je voulais être avec elle, et pas ailleurs. J’voulais qu’on profite de cette journée pour retomber dans l’enfance, pour vivre notre amour tout simplement. J’haussais la tête quand elle ajouta qu’ont allaient bien ensemble. Bien sûr, du moins, j’vois pas l’avis extérieur, celui des personnes qui nous entourent, mais pour moi, c’était évident, j’étais fait pour être avec elle, c’était comme deux pièces de Puzzle, séparé, elles servent à rien, ensemble, elles constituent un ensemble qui donne quelque chose, c’était un peu ça. Alors, elle finit par monter sur mon dos, ajoutant que j’avais l’air doué pour trouver de bonnes destinations, et, elle ajoute qu’elle resterait bien ici en ma compagnie, que l’idée de ne pas retourner à Harvard lui avait traversé l’esprit. J’avais mes mains sur ces fesses pour la maintenir contre mon dos, et, j’avançais doucement dans l’eau, car nager sans les mains, c’est compliqué déjà, mais avec quelqu’un sur le dos, c’est encore pire, mais, j’y arrive, j’m’en sors plutôt pas mal. « Allez, j’suis partant ! » Avais-je lâché, continuant notre chemin dans l’eau, pour enfin arriver au niveau de la cascade. « Accroche toi là, on va tout se prendre… » Et, j’décide d’avancer pour passer sous la cascade, laissant les chutes d’eau heurter nos corps, pour ensuite atterrir derrière, dans un endroit au frais, ou on a pied, et surtout, ou on peut s’asseoir, comme une sorte de petite place prévu à cet effet. « Vient, on reste ici, on rentre plus, on vit d’amour et d’eau fraiche, j’construirais une cabane dans les arbres, et ce coin-là, derrière la cascade, ça sera notre cachette secrète, un coin rien qu’à nous. » Un coin à nous, quelque chose qui nous appartient. J’avais lancé cette idée tout en prenant place sur le sable chaud, m’asseyant à terre, et laissant la belle blonde prendre place sur moi. •


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OKSANNA & MISHA

Je suis pas très expressive, je garde beaucoup de choses pour moi, souvent par fierté ou bien tout simplement parce que je ne sais pas trop comment m'exprimer, parce que je me dis que j'aurais directement l'air stupide ou trop mélodramatique. Parce que je ne sais moi-même pas quels sont les mots que je devrais utiliser pour décrire exactement ce que je pense, ce que je ressens. C'est vrai, comment est-ce qu'on peut décrire l'amour qu'on porte à une personne en étant le plus juste possible ? L'air de rien, c'est sacrément compliqué car on trouve jamais la force nécessaire, on est souvent un peu à côté de la plaque, c'est jamais assez puissant. Du coup, je dis pas assez souvent à mes proches que je les aime et je sais que ça m'a toujours fait défaut, que c'est pas toujours simple pour eux de savoir ce qu'il en est avec moi. Ils peuvent pas lire dans mon esprit, ils peuvent pas voir à quel point ils peuvent avoir tort lorsqu'ils pensent que je m'en fiche. Ils ignorent tout en réalité, ils ne voient que la face émergée de l'iceberg. Et pourtant, je suis certaine que plus fidèle ou loyale que moi, on trouve pas. Franchement, on peut m’appeler à n'importe qu'elle heure, me demander de faire n'importe quoi, je n'aurais absolument aucune limite tant que c'est pour quelqu'un que j'aime. Je pourrais abandonner tout mon argent, tout ce que je possède si ça pouvait sauver la vie de l'un d'eux, si ça pouvait leur garantir un bonheur éternel. Je suis vraiment une personne dévouée en réalité malgré mes airs de fille détachée. Or pour ce qui est de Misha, on en arrive à un stade totalement supérieur, qui dépasse l'imaginable j'ai envie de dire. J'ai déjà été amoureuse, ou du moins attachée à un ou plusieurs garçons, mais là c'est au delà de tout ce que j'ai pu ressentir jusqu'à présent. Je n'aime pas Misha, en vrai je suis complètement folle de lui. A un tel point que je me demande comment j'ai bien pu vivre sans lui, comment j'ai fait pour "apprécier" la vie alors que je ne l'avais pas à mes côtés, alors qu'il ne pouvait pas m'apporter le bonheur qu'il me procure là, maintenant, alors qu'on dans ce genre de lac en Arizona. Pour lui je pourrais disparaître de la circulation, je pourrais me teindre les cheveux en vert, je pourrais n'avoir pour seule carrière que vendeuse de colliers de coquillage sur une plage. Il y a quelques temps, c'est quelque chose qui aurait dut me faire peur, de me sentir aussi vulnérable et influençable par un homme. De me dire qu'il lui suffirait d'un regard pour que je le suive jusqu'au bout du monde. C'est vrai, ça fait peur, c'est impressionnant, on se dit qu'on n'est plus sois même. Mais si en réalité on était justement bien nous-même, plus encore qu'avant. Parce qu'avec Misha, j'ai pas vraiment l'impression de devenir une nouvelle Oksanna, mais plutôt redevenir celle que j'étais au départ. C'est ça l'amour je suppose, c'est quand on a une confiance en l'autre telle qu'on ne se fait plus de soucis sur ce qu'il adviendra. La Terre pourrait exploser que ça ne m'inquièterait pas, tant qu'on est ensemble. Je m'accrocherais à lui comme je suis en train de le faire, je fermerais les yeux et je saurais que plus rien ne pourrait nous atteindre. Mais bon, heureusement, la Terre va plutôt bien et nous ne sommes pas en train d'y passer nos derniers instants. On passe un très bon moment, il me balade dans l'eau et j'en profite pour admirer le paysage, la flore, bref le genre de trucs que j'aurais pas l'habitude de voir en Russie ou bien à Harvard. Faut admettre que la nature est bien faite parfois. Puis il fonce droit vers la cascade et je m'agrippe à lui comme il me le conseille, fermant les yeux au moment où nous entrons en contact avec la chute d'eau. Quand je les rouvre, je vois qu'on est de l'autre côté, dans un petit creux dans les rochers. Franchement, on se croirait dans un film, c'est génial. Misha va donc s’asseoir sur la pierre et je l'obéis quand il me dit de le rejoindre. Il me dit alors qu'on a qu'à plus rentrer et vivre d'amour et d'eau fraîche. Il me fait rire quand il me dit qu'il nous construirait une cabane. Je sais pas pourquoi, j'ai du mal à l'imaginer très bricoleur. « C'est une super idée ! Pendant que tu partirais à la chasse, moi je rangerais la cabane et je nous ferais des cocktails dans des noix de coco. » je lui réponds tout de même en entrant dans son jeu. Mais en vrai on serait très heureux, j'en suis sûre. Comme quand nous étions gamins et qu'on disparaissait pendant des jours parce qu'on avait trouvé un endroit abandonner où on pourrait façonner notre propre société. Une société à deux, mais une société quand même. Pas besoin de plus de monde, Misha et moi c'est amplement suffisant. « Plus besoin d'argent, plus besoin de vêtements ! Et si on veut voyager un peu, on se construit une petite barque et on remonte les rivières jusqu'à notre cabane secondaire. » je rajoute en posant ma tête contre son épaule. J'attrape sa main et la serre fort. On est en train de rigoler là, mais je sais qu'en vrai il nous en faudrait pas plus pour être heureux. Misha, c'est l'homme de ma vie, j'ai aucun doute là dessus.

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