what the hell is going on ✱ oksanna

Il est tard. Très tard et je n'arrive pas à dormir à cause de la chaleur. Je suis dans ma chambre, l'ordinateur à côté de moi et je regarde un énième film. Je crois que c'est le troisième de la soirée et ça commence légèrement à m'ennuyer. Mais je ne sais pas quoi faire d'autre. Ivy dort alors je ne peux pas bouger. Si je la réveille, elle va être insupportable et tout ce qui va avec. J'ai pas envie de l'entendre pleurer toute la nuit, on ne va pas se mentir. Je ferme mon ordinateur et me dirige rapidement vers la douche. Peut être que ça me fera du bien. Ça me rafraichira ça c'est sûr mais après... Je soupire légèrement et pars sous la douche. J'y reste une dizaine de minute et ça me fait du bien. Je sais pas comment je vais faire pour survivre encore un mois ici... C'est tout bonnement impossible. Je vais finir par exploser comme une grosse bombe... J'aurais du partir avec ma mère en Irlande... Je sors de la douche, serviette autour de la taille et je n'ai pas le temps de dire 'ouf' que je suis déjà sec. J'entends un bruit dans l'entrée et fronce les sourcils. Personne n'est sensé rentrer ce soir. J'ai le chalet pour moi. J'attrape une caleçon et l'enfile. Je fronce les sourcils et tend l'oreille. Je suis peut être dingue. La chaleur a peut être finie par me tapper sur le système, qui sait... " Liam ? " Lançais-je en ouvrant la porte et en faisant passer ma tête pour voir si quelqu'un arrive. En tout cas, personne ne me répond. " Qui est là ? " Lançais-je en avançant vers la porte. Quelqu'un vient d'entrer. " Sortez de là avant que je vous refasse le portrait ! " En caleçon, à mains nues... Oui, totalement.

Personne n'a le même rythme de vie dans ce chalet. On aurait du faire un chalet team mommy and daddy et ça serait moins emmerdant ! Enfin, ça veut rien dire parce qu'il y a des parents qui refilent leurs gosses à longueur de soirée pour aller se foutre à l'envers. Ok, je l'ai fais plusieurs fois déjà depuis qu'on est arrivé. Mais c'est légitime. Je veux dire, je suis papa à temps plein depuis sept mois. Sept putain de mois quoi. La mère, en hôpital psychiatrique. Et ce n'est pas près de s'arranger mais alors pas du tout. Je panique rapidement quand j'entends du bruit. Il y a Ivy là et j'ai pas envie qu'on vienne me faire chier, la faire chier mais aussi qu'on cambriole mon chalet ! Putain, il y a vraiment des pourritures partout, ça fait franchement flipper ! Je sens des mains me pincer le derrière et grogne. " Non mais ça va pas ! " Beuglais-je. Tant pis, ma petite Ivy va se voir réveillée, elle va hurler et détester ça mais une fois sur deux, les pleurs d'un bébé ça fait fuir l'agresseur. Oui non, je raconte des conneries. Les cris d'un bébé ça couvre le bruit que l'agresseur peut faire. Je lance un regard menaçant à la personne devant moi. Je vois à peine son visage grâce aux lampadaires qui éclairent l'allée. Et elle se met à hurler en me poussant. " Mais t'es pas nette ou quoi ?! " Lançais-je en me reculant et couvrant mon torse. Les traces d'ongles et de coups, non ça ira. Mais elle se calme pas et Ivy se met à hurler à son tour aussi. J'attrape ses poignets et colle une main sur sa bouche. " Qu'est-ce que tu cherches espèce de folle ?! " Je sens qu'elle va finir par me mordre mais je la plaque contre mon torse pour la neutraliser. Encore une tarée ! Et elle essaye de voler quoi dans cet état parce qu'elle pue l'alcool.

Elle pénètre dans MON chalet et elle ose hurler, se débattre et me balancer des choses au visage. J'ai l'impression d'être dans un film ! Mais dans un très mauvais film ! Elle pue l'alcool et ses idées ne doivent carrément pas être en place. Et j'entends Ivy hurler de l'autre côté de la porte. Merci d'avoir réveillé ma gamine de six mois, vraiment, MERCI ! C'est pas elle qui va devoir passer une heure à calmer la boule de nerfs qu'est la petite depuis quelques jours... J'attrape un objet en volant et m'énerve réellement. " C'est toi qui vient m'emmerder dans mon chalet et c'est moi qui ne vais pas m'en sortir comme ça ? " Je ris nerveusement et finis par foncer sur la jeune femme et l'attraper comme un sac à patates. Elle va se débattre comme pas possible mais je tente de bien la tenir sur mon épaule, les bras derrière ses genoux pour qu'elle ne me défigure pas ou je ne sais quoi. " Quand on sait pas boire, on évite de boire hein ! Ou avec modération, tu connais pas ? " Dit le mec qu'on a du venir chercher il y a quelques jours au commissariat parce qu'il était en cellule de dégrisement. Elle est belle la vie. La jeune femme sur mon épaule, je cherche la lumière de la main et finis par appuyer sur l'interrupteur. " Qu'est-ce que tu me veux, ça ira plus vite que de démonter mon chalet putain ! " Elle doit pas être là pour voler parce qu'elle est vraiment nulle à ça. Peut être qu'elle est là pour Liam ou Niallan. Mais a, j'en doute. Un asticot comme ça, c'est pas leur kiff. Ni le mien. Elle a la tête à l'envers et je sens qu'elle va finir par me vomir dessus mais elle est tellement agitée que si je la pose, elle va me sauter dessus...

what the hell is going on

OKSANNA & NOLAN

Je crie et me débats tellement que je ne me rends compte qu'il y a un bébé dans les parages qu'après quelques minutes. Pourquoi diable y a-t-il un bébé dans mon chalet ? Antonia s'est lancée dans le babysitting ou quoi ? Et si c'est le cas, pourquoi n'est-elle pas encore venue à ma rescousse ? Je sais qu'on s'entend pas hyper bien pour le moment mais quand même. Pour ma part je ne la laisserais jamais se faire attaquer par un intrus dans notre chalet parce qu'on s'est disputées. Mais j'ai pas le temps de me poser d'avantage de questions car mon agresseur en vient directement à m'attraper et me mettre sur son épaule, tel un sac à patates. « Posez-moi par terre immédiatement vile gueux ! » je lui ordonne alors que je sens que je m'éloigne du sol. Génial, en plus d'être un dangereux sociopathe, c'est une grosse brute. Il a tout pour plaire celui-là. D'autant plus qu'il parle de mon chalet, comme si c'était le sien. On aura tout entendu ce soir. J'essaye alors de le faire lâcher prise, mais je me dis que c'est pas forcément une bonne idée. Je suis à un mètre quatre-vingt du sol, si il me lâche soudainement, je risque de me faire super mal. « Tout ce que je veux c'est dormir dans mon lit ! » je réponds sur la défensive. C'est vrai, je suis éméchée et tout ce que je veux c'est me coucher. Et qu'il dégage aussi. Puis c'est mes yeux qui se retrouvent agressés par la lumière qu'il vient d'allumer. D'accord, là il a même plus peur de me révéler son identité. Il va me tuer, c'est certain. « Oui, bien sûr, c'est votre chalet, puis mes culottes sont vos culottes. » je lui dis, sentant que je suis à deux doigts de péter un câble. Je fais bien entendu référence aux sous-vêtement que ce malade s'est permis de me voler pour les vendre à tout le campus. Après quelques secondes, je me décide de rouvrir les yeux, une fois qu'ils se sont habitués à la lumière. Tiens, c'est bizarre, la disposition des meubles ne m'est pas familière. Mais je suppose que c'est parce que je les ai tous fait tomber afin de faire le plus de bruit possible quelques secondes plus tôt. D'autant plus que je dois pas me fier à mon cerveau ce soir, il a vu trop d'alcool passer devant lui pour faire une leçon de décoration. En parlant d'alcool, je sens que mon estomac n'apprécie vraiment pas d'avoir la tête en bas. Je me mets donc à frapper le dos de mon agresseur pour qu'il lâche prise. Tant pis si je me fais une bosse, je tiens trop à ma vie.

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CODES LITTLE WOLF.

Spoiler:

C'est quand même le comble de se faire emmerder à pas d'heure par une hystérique. Mais ça me fait flipper aussi parce que je ne suis pas con, je sais très bien qu'avec l'alcool, on a plus de force. Enfin, en temps normal parce qu'elle, c'est tout sauf ça ! J'ai envie de mourir de rire quand elle me traite du vile gueux mais je me retiens. Cette fille est complètement morte, j'ai l'ascendant, elle ne va rien me faire maintenant que je la maitrise. Bon, c'est vite dit mais elle ne peut plus faire de mal à Ivy maintenant qu'elle est sur mon épaule. Elle peut juste me faire du mal en me foutant un coup de genou dans le menton, un coup de talons dans le nez ou je ne sais quoi. Mais si elle fait ça, elle va trouver le sol plutôt dur... " Parce que tu crois que j'ai envie de danser la valse dans le salon avec un poids lourd sur l'épaule peut être ? Ton lit il est pas là ma fille ! " J'allume la lumière. Peut être que ça lui mettra les idées en place. Enfin, je crois que tous les chalets ont le même schéma donc elle va toujours croire que c'est chez elle. À un détail près, il y a des biberons et des jouets pour bébé dans tous les coins de la pièce à vivre. " Oui voyons, je les mets sur la tête et je fais le tour du pâté de maison avec tes petites culottes ! " Mais elle est complètement frappadingue cette nana ! J'en reviens pas quoi ! Et voilà qu'elle commence à me taper de plus belle et qu'Ivy hurle de plus en plus. " Mais tu vas te calmer l'asticot ! " Grognais-je en la lâchant sur le canapé. Si elle me gerbe dessus, je lui colle la tête dedans je crois. " T'es pas chez toi ici bordel ! Et tu fais chialer ma fille avec tes conneries " Nolan en colère, Nolan presque vulgaire ! Je soupire et passe une main sur mon chemin. " T'as trop bu et t'es une brebis égarée ou bien ? " Demandais-je en la fixant. Ivy pleure, il n'y a personne, elle ne peut réveiller personne, c'est pas grave. Papa ira la consoler après. Là, je dois m'occuper de cette tarée.

Spoiler:

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OKSANNA & NOLAN

Je continue de me débattre sur l'épaule de mon agresseur tandis que celui-ci n'arrête pas de déblatérer des paroles sans sens. Ah parce qu'il met carrément mes culottes sur sa tête pour aller se promener ? Mais il est vraiment allumé ma parole. C'est encore pire que ce que je pensais, j'ai affaire à un fou furieux, il n'y a plus de doutes. Si seulement quelqu'un pouvait appeler les flics pour moi parce que plus le temps passe, moins je me sens en sécurité en sa présence. Puis il me fait terminer ma course dans le canapé et m'y lâchant brutalement. Je m'y réceptionne comme je peux et gigote afin de me retourner et de faire face à l'inconnu. Je vois alors son visage et plisse les yeux, lui lançant un regard noir, comme si cela pouvait le faire disparaître. Mais non, il reste planté là, rouge de colère. C'est moi qui devrait l'être, je viens d'être attaquée dans mon chalet, portée et jetée comme un sac à patates. C'est pas une façon de traiter une fille moi je dis. Puis ce bébé qui hurle toujours commence à me filer un de ces maux de crâne, c'est infernal. D'ailleurs, où il est celui là ? Est-ce que c'est celui des voisins ? Je ne l'avais encore jamais entendu jusqu'à ce soir. Puis mon agresseur me dit que je suis pas chez moi et que je fais pleurer sa fille. Sa fille ? Pas chez moi ? C'est quoi ce délire ? De quoi il me parle là ? Bien sûr que je suis chez moi, c'est mon chalet. « Comment ça je suis pas chez moi ? C'est mon chalet, merde ! » je lui réponds en perdant patience. Parce que franchement, cette situation commence à m'énerver. J'ai la tête qui tourne, j'ai envie d'aller me poser dans mon lit. Je suis complètement paumée. J'attrape un coussin sur le canapé et y pose ma tête. Je suis en train de m'écrouler, je sens que je vais m'endormir. En même temps, il y a de quoi après toute cette agitation. « Du coup, si j'en crois ce que tu me dis, je serais chez toi ? » je lui demande en baillant. Je préfère opter pour la communication étant donné que les menaces et les coups n'auront eu aucun effet sur lui. Je le crois pas, mais il m'a l'air quand même très convaincu quand il me parle. Du coup je me dis que soit il a raison, soit il est complètement fou, à tel point qu'il est persuadé que son délire est la vérité.

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CODES LITTLE WOLF.

Spoiler:

Cette nana est complètement folle et je commence à perdre patience. Si ce n'était pas une petite mignonne que je suis sûre de pouvoir contrôler quoi qu'elle fasse, je l'aurais déjà mise dehors ou sous la douche. La douche ça refroidit et ça met les idées en place. Non parce que là, elle me court sévèrement sur le haricot. Et elle se permet de remettre tout ce que je dis en cause alors qu'elle est dans un état catastrophique... Je veux dire, il faut arrêter l'alcool quand on s'entête comme ça. Je me claque la main contre le front quand elle persiste à dire que c'est son chalet. J'attrape les clés qui sont dans la serrure et lui tend. " Tu sais lire non ? C'est écrit quoi là ? 31 parce que t'es au chalet 31 " Soupirais-je. Je crois que ça lui remets un peu les idées en place et j'en remercie le bon dieu parce que je suis fatiguée avec cette folle dingue. J'arrive pas à dormir et voilà qu'elle m'a bien stressé. " T'as tout compris. Y a six mecs dans ce chalet et un bébé. T'en conclus donc que c'est clairement pas le tien " Je me masse les tempes avant de lui faire signe de rester là et je vais chercher Ivy. J'en peux plus, je deviens complètement dingue avec le manque de sommeil et les chaleurs. Sans compter les dents qui commencent à sortir pour Mademoiselle FitzGerald. " Et t'es au chalet combien, de base ? " Demandais-je en revenant vers elle, la petite dans les bras, le biberon d'eau collé dans la bouche. Il faut boire à température ambiante. Yeah, boire de l'eau chaude c'est vraiment trop bon !