I've missed you || Blake

I've missed you

Blake & Adelaide

Vacances, ce mot qui fait rêver tous les étudiants du campus d'Harvard. Cela fait du bien de pouvoir se reposer le temps d'un instant, même si honnêtement, les cours me manquent. Je ne sais pas trop quoi faire chez moi, il n'y a plus personne. Paloma est partie au Summer camp, tout comme Blake, le garçon dont je suis proche depuis un moment, mais qui passe son temps à me raconter sa vie avec telle ou telle fille. Attention, ça me fait plaisir qu'il me fasse part des moments de sa vie, mais pas ceux-là, non, non, non et non !. Il faut dire qu'il commence à me manquer, je m'ennuie sans lui puisque récemment, je passe la plupart de mon temps avec lui, quand je n'ai pas le nez dans les bouquins. Là, je n'ai ni les livres, ni les amis. Et pourquoi je ne me rendrais pas au camp, pour lui faire une petite surprise ? En plus de ça, je pourrais voir aussi ma sœur, enfin si elle m'accorde du temps entre deux hommes. Ce qui est cool, c'est que ce n'est pas très loin de notre ville. Bon, il faut quand même prendre la voiture et rouler pendant un très long moment. Je jette quelques affaires dans mon sac, on ne sait jamais, je ne compte pas non plus dormir dehors et porter les mêmes fringues deux jours d'affiler. Une fois prête, je me dirige vers ma mini-cooper rouge, afin de prendre la route.

C'est parti pour l'aventure de ma vie, ou presque. Je mets en route le moteur, la radio pour me tenir compagnie puis je suis les directives du GPS. Je roule, encore et toujours, en faisant quelques arrêts sur la route. La pause pipi et le casse-croûte sont très important. Finalement, après un long trajet, j'arrive au Summer camp. Je gare ma voiture, laissant mon énorme sac dans la voiture puis je me dirige vers un bungalow sur lequel on peut lire "Accueil" en gros. J'entre, puis je demande où se situe la résidence, tente ou autre de Blake. Forte heureusement, il n'y a que des gens du campus, du coup, je n'ai pas à me justifier de qui je suis. On me donne la direction, en me donnant une carte. Voilà qu'il faut que je joue les Indiana Jones maintenant. Je me mets donc en route, mais heureusement, je ne dois pas beaucoup marcher. Je ne suis pas feignante, mais après la route que je me suis tapée, je suis un peu morte. Me retrouvant devant la porte d'un beau chalet, je tape trois petits coups contre la porte et attends que monsieur fasse son apparence, en espérant qu'il soit là.

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Avez vous déjà ressenti un désir tellement puissant qu'il ne peut être nié ? Une envie qui vous obsédait à tel point que, peu importe ce que vous fassiez, elle était là, ancrée en vous? Voilà la description exacte de ce que je ressentais envers Adelaide, ce n'était pas une attirance ni de l'amour, un sentiment que je ne connaissais pas, comme si, tant que je ne l'aurai pas au moins embrassé, je ne serais pas satisfait. Elle n'était pas un trophée ou quelqu'un dont je voulais me vanter, une personne que je considérerais comme une conquête de ma 'collection'. Non, elle était différente, me hantant jour et nuit, il fallait que je l'ai. Petit problème : elle était restée à Cambridge pour je ne sais quelle raison, moi qui espérait que le Summer Camp nous rapprocherait, après tout, quitter la ville dans laquelle tout était arrivée pouvait nous rendre différents, nous faire oublier nos problèmes les plus persistants. J'aurai bien aimé la rejoindre, quitte à devoir affronter ces problèmes mais je ne pouvais pas, pas aujourd'hui, le courage me manquait. Soupirant, je posais mes mains sur le rebords de la piscine pour prendre un appui et me soulever, sortant ainsi de l'eau pour rentrer au chalet. M'entourant de ma serviette pour commencer à me sécher un peu, je pris la route du chalet, j'avais besoin d'une douche, d'eau chaude pour m'éclaircir les idées.

C'est ainsi qu'une fois arrivé, je fonçais droit dans la douche, m'imaginant déjà y rester une demi-heure au moins mais au Summer Camp, il y avait toujours des imprévus et là, c'était quelqu'un qui frappait à la porte. Merde pensais-je, me dépêchant d'arrêter l'eau pour aller m'habiller en quatrième vitesse. Qui ça pouvait être ? Une des filles ? Impossible elles n'auraient jamais frappé et je n'avais donné rendez vous à personne aujourd'hui, j'avais envie d'être tranquille, tout seul. Fronçant les sourcils, après avoir un short et un débardeur, je saisissais la poignée et ouvrais la porte, mon air renfrogné laisse place à la surprise, n'arrivant pas à croire qu'Adelaide se tenait devant moi. « Qu'est ce que tu fais là ? » demandais-je ébahi mais heureux. Peu importe, je m'en fichais, étant trop content de la voir. Elle m'avait manqué, sincèrement.

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Blake & Adelaide

J'étais toute contente de ma surprise, puis au moins j'allais revoir tout le monde. Ils avaient pratiquement tous pris la décision de venir au Summer Camp, sauf moi. Je rêvais plus un voyage en France, en Australie que rester ici, à côté de chez nous. Enfin bref, je venais de faire la route, et pris les renseignements sur le logement de mes camarades. Je me dirigeais vers le chalet de Blake, vêtue d'une combi-short vert pomme. Bon, c'est clair, avec cette tenue, on ne peut pas vraiment dire que je passe inaperçue. Mes lunettes sur le nez et mon sac spécial forêt, je marche encore et toujours, suivant la direction qu'indique le plan des logements.

Finalement, j'arrive rapidement devant un beau et grand chalet. Il est plutôt classe le Summer Camp, je devrais peut-être rester jusqu'à la fin. Je frappe à la porte, puis attends quelques minutes, avant que la porte ne s'ouvre enfin. À l'apparition de Blake, je crie un petit SURPRIIIIIIIIIIIIIIISE, tout en sautillant sur place. Vu sa tête, il semble surprit de me voir et c'est justement ce que je voulais. Tu me manquais, je voulais donc venir te voir, je dis en le serrant dans mes bras, avant de me reculer. Je reste juste quelques jours, comme ça, j'irais voir les autres, sous-entendu ma sœur, Jackson et Alek. Regardant sa superbe tenue, bon ok il est sexy mais bon, je ne peux m'empêcher d'avoir un petit rire je vois que tu étais en pleine douche. Après un sourire, j'entre dans son chalet, regardant la beauté de ce lieu. Woah, ils ne se moquent pas de vous cette année, dis-je en touchant la décoration.

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Elle finit par me dire que je lui avais manqué, tout en me serrant dans ses bras, me permettant ainsi d'avoir un moment de répit. Son arrivée était la meilleure chose qui pouvait m'arriver en ce moment, j'avais besoin d'une pause avec tout ce qui s'était passé entre Elysia, Arwën et moi. Mais le meilleur restait à venir. En effet, elle m'annonça qu'elle comptait rester quelques jours, j'avais envie de lui demander de ne pas partir avant la fin du Summer Camp, ayant vraiment besoin d'elle en ce moment, de ses remarques comme celle qu'elle venait de me faire sur la douche. Son rire, son regard, sa manière de se comporter, tout m'avait manqué, la retrouver ici était le plus beau cadeau qu'on pouvait me faire en ce moment. L'observant affectueusement admirer le chalet, je décidais de me jeter à l'eau : « Tu m'as manqué Adelaide. » J'étais sincère, ce n'était pas une tentative de séduction ou quoi que ce soit car je m'étais attaché à elle, me jurant ainsi de ne rien faire qui pourrait lui causer de la souffrance. « Ouais ils y ont mit de la tune cette année ! Mais je m'en fous parce que t'es là et que rien d'autre ne pouvait me faire plus plaisir en ce moment. Donc merci d'avoir fait le déplacement ». M'approchant d'elle, je déposais un baiser sur son front, comme pour lui montrer que je ne plaisantais pas, puis, plantant à nouveau mon regard dans le sien, je lui confiais : « J'ai vraiment besoin de toi. »

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Quand la porte s'ouvre, et que Blake fait son apparition, un large sourire se forme sur mon visage. Je suis tellement heureuse de le voir, c'est fou comme il m'avait manqué. Je me jette dans ses bras, avant de le relâcher, je serais capable de l'étouffer le pauvre. Je vais enfin pouvoir m'amuser, bien que ça soit de courte durée, vu que je ne reste pas bien longtemps. Quoique, vu la tête des chalets, je pourrais bien rester ici. Dans le chalet, je regarde le moindre détail de décoration, j'aime ça, et puis c'est plutôt fait avec goût. Bon, il faut dire que les cadres sans photos font un peu tache, mais ça, ce n'est qu'un détail. Alors que mon esprit est ailleurs, j'entends la voix de Blake résonner et me dire que je lui avais manqué. Oulala, mon petit cœur est entrain de fondre sous ma poitrine. Je me retourne, lui souris, puis prends la parole Tu m'as manqué aussi ! Cambridge sans toi, ce n'est pas vraiment pareil, c'est...Ennuyeux. Bon, tout le monde mon manque, mais il faut dire que j'ai toujours eu un coup de cœur pour Blake. Bien que lui, en ait strictement rien à faire de moi. Non, lui, il préfère me parler de ses grognasses qui lui courent après comme des groupies. Ca me fait plaisir, puis toi, comme les autres, vous me manquiez ! En même temps, je vais pouvoir vivre comme une vraie aventurière le temps de quelques jours, dis-je en rigolant. Je le regarde finalement s'approcher de moi, et déposer un baiser sur mon front. Je le regarde un peu perdue, surtout après ce qu'il me dit. Qu'est-ce qu'il se passe ?, je lui demande, alors qu'il m'avoue avoir besoin de moi.

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Adelaide, visiblement décontenancé par ma dernière phrase, me demandait alors ce qu'il se passait. Beaucoup de choses étaient arrivés en son absence et je ne savais par où commencer, peut être vaudrait-il mieux laisser ces problèmes pour plus tard finalement. Après tout, elle venait tout juste d'arriver, je n'allais pas l'emmerder avec mes soucis de cœurs ! Lui faisant un grand sourire, je tentais de la rassurer : « Il n'y a rien Adelaide ! » Conscient que tout ceci n'était sûrement pas très convaincant, je cherchais un moyen de me rattraper, de la faire rire, de lui montrer que j'allais bien. Je continuais alors sur ma lancée, lui adressant un clin d'oeil pour ensuite lui dire : « C'est juste que j'ai besoin de toi dans ma vie. C'est si surprenant que ça ? Pourtant tu sais bien que je me sens perdu quand tu n'es pas là ! » On aurait pu croire que je m'amusais, tentant un rapprochement comme avec toutes les autres belles femmes, mais la vérité était que j'étais sincère. Adelaide avait en quelque sorte réussie à percer ma carapace pour s'y forger une petite place et, maintenant, je ne me voyais plus lui mentir, lui faire du mal. Il y a quelques temps, j'aurai peut être été sans scrupule mais elle m'avait soutenu, écouté, ce qui lui avait valu mon amitié, malgré cette attirance indescriptible qui me reliait à elle.

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Blake & Adelaide

J'étais contente de revoir Blake, alors qu'il m'invita à présent à entrer dans son chalet. Je voyais bien qu'il n'était pas bien, enfin, contrairement à son habitude. Je lui demandais alors ce qu'il ne va pas, vu sa phrase. Il a besoin de moi, bien, mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il peut bien se passer ? Une dispute avec un ami ? Un coup qui est parti en sucette ? Ou tout simplement un énième problème de cœur ?. Avec lui, il faut que je m'attende à tout. À ma question, il me répond qu'il n'y a rien, avec son faux petit sourire que je sais bien reconnaître maintenant. J'arque un sourcil, mais ne dis rien. S'il ne veut pas m'en parler, je ne vais pas le forcer, bien que ça lui fasse du bien. Je hoche finalement la tête, avant de me mettre à rire et faire le tour du jeune homme, pour m'assoir sur un petit fauteuil. Tu as besoin de moi quand des groupies ne sont pas là pour s'occuper de toi, c'est ça ?, je demande avec un petit rire, finissant par lui tirer la langue. C'est difficile de croire à certaines de ses paroles, surtout vu ça réputation, mais depuis un moment, nous sommes devenus proches. Nous l'étions déjà avant, mais certaines choses ont changé, en plus des récents événements. Quand je suis avec lui, je me sens étrange, je jalouse toute ses filles alors que je ne le devrais pas. Qu'est-ce tu vas me faire faire, maintenant que je suis là ?, je lui demande avec mon sourire en coin. J'adore Blake, mais je déteste restée enfermer toute une journée.

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« Tu as besoin de moi quand des groupies ne sont pas là pour s'occuper de toi, c'est ça ? » me demanda-t-elle maintenant assise sur un fauteuil derrière moi, m'obligeant ainsi à me retourner pour lui faire face. Était-elle jalouse ? Apparemment non étant donné son rire et le ton sur lequel elle avait dit ça. Souriant, je trouvais même que le terme de groupie était assez bien approprié pour ces femmes qui me tournaient autour. Cependant elle avait tort sur un point : « Tu sais, ce ne sont pas elles qui s'occupent de moi mais plutôt l'inverse » lançais-je avec un regard pleins de sous entendus, n'ayant pas pu m'empêcher de sortir une blague de la sorte. Tant pis si elle n'appréciait pas, elle m'avait tendu la perche. D'ailleurs, des groupies on allait sûrement en croiser étant donné que je n'allais pas la laisser ici, enfermée telle une prisonnière. L'idée avait du lui traverser l'esprit aussi car elle me demanda ce que j'allais lui faire faire, un sourire en coin. Levant les sourcils, je lui répondis quasiment immédiatement, accompagné d'un clin d'oeil : « Eh bien tout dépend de ce que tu as envie de faire, visiter, aller à la piscine, considère moi à ton service aujourd'hui ! »

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Blake & Adelaide

"J'ai vraiment besoin de toi", cette phrase qui signifie beaucoup, mais à laquelle j'ai du mal à croire. C'est dur d'être proche de quelqu'un qui ne ressent pas la même chose que vous, et qui vous sort cette phrase. Enfin, c'est étrange, il m'attire, mais en même temps, je sais qu'il n'est pas fait pour moi. Tout de même, ça me fait mal au cœur quand il me parle de ses groupies, bien que je sois son amie. Assise dans le canapé, je lui fais une réflexion sur ses groupies, tout en riant légèrement. Le pire dans tout ça, c'est que l'une de ses groupies est une amie à moi. Arwen, je la considère comme une amie, voir même meilleure amie. On est toujours là l'une pour l'autre, bien qu'il y ait toujours cette petite pointe de jalousie entre nous. Génial, merci pour l'info....si tu me permets, je vais aller vomir, je lui répond en levant les yeux au ciel. Non mais il est sérieux, un jour, je vais finir par l'assommer à coup de lampe. Je change de sujet, en lui demandant ce qu'il compte me faire découvrir, ou faire. Je viens d'arriver, alors qu'il est là depuis un moment, puis bon, je n'ai pas trop envie d'être enfermé vu le temps qu'il fait. À sa proposition, je ne peux m'empêcher de me lever d'un seul coup, avec un immense sourire c'est à dire ? Tu comptes être mon esclave ?. Je lui demande cela avec mon sourire, lui faisant bien comprendre que je ne compte pas le laissé tranquille. On peut faire un tour à la piscine ? Enfin, je dois juste récupérer mon maillot qui est à la voiture, je lui fais remarquer, tout en faisant la grimace.

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« c'est à dire ? Tu comptes être mon esclave ? » me répondit-elle presque immédiatement, se levant tout de suite, un grand sourire aux lèvres. Si j'avais su que dire ça lui ferait cet effet, ça aurait été la première phrase que j'aurai sorti ! Pensais-je, riant de sa réaction étonnante. « Ton esclave ? Tout dépend de ce que tu me fais faire... Sinon je me rebellerai de temps en temps ! » rétorquais-je avec un clin d'oeil, un sourire espiègle son mon visage. Normalement, je l'aurai mal prit d'être utilisé en esclave, étant trop fier mais là c'était Adelaide dont on parlait, une femme pas comme les autres. Une que j'appréciais, qui arrivait à me faire rire peu importe les circonstances dans lesquelles je me trouvais. Voilà pourquoi j'acceptais de la servir pour une journée sans rechigner, après tout elle avait bien fait des heures de routes pour moi, méritant ainsi une sorte de récompense. Elle me demanda alors si il était possible de faire un tour à la piscine, enfin, après qu'elle ait récupéré son maillot. Ces quelques mots suffirent à faire ressortir mon côté joueur et séducteur : « Tu sais, si tu veux me voir torse nu, tu n'as qu'à le demander ! Un esclave est fait pour servir son maître, peu importe les domaines ! » plaisantais-je avec quelques arrières pensées douteuses.

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