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Take a chance on me ∇ PHOENIX

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D'accord, des deux, entre l'homme et elle, c'est toujours elle qui dit non. Ou qui l'esquive. Mais demoiselle perd ses repères dans ce registre inconnu. Et, Phoenix, c'est le type qui t'happes dans son aura sans vraiment s'en rendre compte. Qui capte tes billes, intensément, et te rend un brin idiote. Y a combien de filles qui se sont faites avoir par ce regard là ? Et toi, Scarlett, t'y vas volontairement. T'obtiens toujours ce que tu veux. Je suppose que c'est un point commun que vous avez. Ca tombe bien, parait-il que vous voulez la meme chose, maintenant. Après son « De rien. » qui te fait sourire, son soupire qui affirme le caractère, et .. oula, c'est proche. Assez proche pour te couper le souffle, faire que l'intérieur s'emballe un peu. Je crois même qu'elle a arrêté de respirer, la rousse. Docile l'animal, se laisse manipuler à sa guise. Allez, t'as le droit de faire de moi ce que tu veux. Même si j'ai l'air un peu idiote, les bras ballants, à juste m'imprégner de ce qu'on m'offre. Et lui, quand il quitte ses lèvres, celles rosées sont brûlantes, et les joues légèrement rougies. Repartant dans son domaine, derrière le bar. « Alors, à ton avis ? Tu me plais, ou pas ? » Attends, laisse-moi reprendre mes esprits. « Je dirais que... » Boit une gorgée de vodka, histoire de. « Plutôt. » Sourire qui a du mal à se condenser, rit doucement. Se mord l'inférieur, joue avec son verre. « Mais .. j'suis pas.. convaincue.. » Pianote de ses doigts sur le bar, faisant le tour jusqu'à le rejoindre. Laisse traîner ses mots. « ..totalement. » J'fais pas ma farouche, j'prends ce que je veux. T'as de la chance, c'est toi. Les doigts qui s'aventurent dans sa nuque, surélevée sur la pointe des pieds, vas-y que j'me colle à lui et que je repars dans un second round, de mes lèvres désireuses. Juste histoire de vérifier.
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Au moins ça c'est fait ! On ne peut pas revenir en arrière. Ce que j'aime c'est le fait de faire durer les choses, genre je t'embrasse, je te laisse deviner et après je m'éclipse et retourne derrière mon bar. Elle bois une gorgée de vodka avant de répondre à ma question, et fait durer le suspense. Je m'accoude sur ma cuisine et la fixe d'un regard aguicheur, un sourire malicieux dessiné sur mes lèvres, hochant de la tête. Elle me dit qu'elle n'est pas convaincue, alors j'ai envie de lui dire de venir, mais je n'ai pas besoin elle est déjà là, sa main posée dans ma nuque et ses lèvres sur les miennes. Je fais durer le baiser, et ose même poser ma main dans le bas de son dos, pas trop loin de ses fesses et la ramène à moi de sorte que nos corps se touchent. Entre deux baisers je dis, presque à bout de souffle « Tu commences à t'en convaincre ? » Je fais un sourire tout en rattrapant ses lèvres. Je passe ma main libre dans ses cheveux et mets de plus en plus d'intensité dans mes baisers, voilà c'est ce que j'appelle prouver à une personne qu'elle nous plait. Bon, en même temps je ne suis pas compliqué, mais faut dire que Scarlett a ce petit truc en plus.
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Petite fille, qui veut devenir une femme. Force sa nature. Et, toi, Phoenix, t'es exactement comme je l'attendais. Tu le sais pas, mais tu remplis ton rôle à merveille. Peut-être même que ça va être plus facile que prévu. Parce que depuis que je te connais, je m'amuse à admirer ce qui fait défaillir les autres filles. Tu me rends comme les autres, moi la particulière. Oh, je n'ai pas la prétention de te procurer le même sentiment. J'suis plutôt réaliste sur le fait que je ne serais qu'un nom de plus sur une liste. Ca me va. Avec de la chance, tu te rappelleras que mes lèvres étaient imprégnées d'un mélange de vodka et de whisky. D'ailleurs, je viens, je te les ramène contre les tiennes. J'profite de mon courage, que l'envie me pousse plus fort que l'appréhension me freine. J'me nourris du baiser, de la force que t'as et qui me manque. Cette confiance que tu es le seul à avoir, dans le domaine. Ca m'aide à faire semblant que je maitrise quelque-chose. Parce qu'à ce stade, normalement, je devrais déjà t'avoir sorti une excuse bidon pour que tes mains me lâchent. Que tu croiras, car je suis bonne menteuse. La candeur de mes traits, c'est mon arme à moi. J'ai la pureté écrite sur la face, comme toi, la tentation. La rage, un peu. J'y vois la colère, la possession. Le jeu, quand tu balances un : « Tu commences à t'en convaincre ? » Je défaille un peu, il faut le dire. Des frissons jusque dans l'échine, qui partent de mes reins, là où tu as posé ta main. Et bordel, les miennes j'sais pas où les mettre. J'te mord la lèvre inférieur, avec une certaine tendresse, voit comme je ne joue plus. « Je commence, seulement. » Relève mes prunelles intenses vers les plus sombres, un léger sourire taquin sur la bouche qui gagne la tienne, encore. A croire que je deviens insatiable. Même que les doigts libres de la rousse se permettent de glisser sur le torse, se délectant de ses dessins, provoquant une sérieuse hausse du rythme de son palpitant. Le reste de son corps se pressant contre l'autre. J'crois que c'est comme ça qu'on fait, pour dire que l'homme nous attire.
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J'aime plaire, et j'aime quand quelqu'un me plait. J'aime d'autant plus aller au bout des choses, ne pas passer par quatre mille chemins et dire clairement ce que je pense, ou le motrer comme c'est le cas de Scarlett. Elle voulait savoir si je lui plaisais, alors je lui ai donné un baiser qui dois bien le lui prouver. Mais la petite en redemande, j'embrasse bien je le sais parfaitement, j'ai l'habitude que l'on m'en redemande. Elle me mord la lèvre, mais j'arrive à déceller de la tendrsse, je fais un petit sourire, satisfait, et attrape ses lèvres à nouveau, ne voulant plus les lâcher. Dorénavant et pour un petit moment, cette demoiselle est mienne, je ne dis pas ça parce que j'éprouve des sentiments, simplement parce que je veux aller au bout des choses, comme toujours. Ses mains glissent su mon torse. Je détache mes lèvres des siennes et les promènent dans son cou, je vois bien qu'elle n'a pas vraiment l'habitude, mais je fais mine de rien. Je passe mes mains sous ses fesses, l'invitant à passer ses jambes autour de ma taille afin que je puisse la porter. Chose faite, je l'emmène dans ma chambre et la pose délicatement sur mon lit, sourire aux lèvres. « T'es sûre de ce que tu veux ? » Je lui demande cela parce que je ne veux pas la brusquer, je vois bien que ce n'est pas comme toutes ces filles à qui je fais l'amour et puis c'est tout, je vois bien que Scarlett recherche plus que ça. Je reste au dessus d'elle, jambes de chaque côté de son corps, et mes mains posées respectivement près de ses oreilles, attendant une réponse de sa part.
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 « T'es sûre de ce que tu veux ? » Depuis quand tu demandes, Phoenix ? J'te l'ai pas suffisamment montré, que je le voulais ? J'pensais que tu doutais pas, jamais. T'as pas le droit de te découvrir des hésitations quand j'passe dans tes bras. J'compte sur le fait que t'en poses pas, des questions. Même si je sais bien que je dois être moins assurée que ces autres filles. Promis, mets une demoiselle contre ma peau et ça sera moins hésitant. J'ai tout fais bien, pourtant. J'ai été conquise dès tes lèvres sur mon cou, convertie à ta religion quand elles sont revenues contre les miennes. Docile quand tu m'as fait quitter le sol, mes jambes solidement liées dans ton dos. Accrochée à cette idée que t'allais m'offrir ça. Le lit qui réceptionne mon corps, un léger sourire s'affichant sur ma bouche, rien qu'à l'idée. Et toi, tu me demandes. Je crois que ça m'énerve presque, que t'en doutes. « J'ai rarement été aussi sûre de quelque-chose. » Qu'elle souffle, l'englobant de ses prunelles vertes, brillantes. J'ai plus peur, maintenant. Du bout des doigts, effleure ses traits, se redresse légèrement pour retrouver ses lèvres, mais est interrompue dans son mouvement par son téléphone qui vibre sans discrétion dans la poche de son short. Se laissant retomber contre le matelas, elle grimace en glissant un rapide : « Désolée. », retirant vite le téléphone pour le foutre à côté. Apple va pas venir nous faire chier maintenant. « Je disais donc... » Sa main se perd dans ses cheveux, veut le rapprocher et... « Bordel, c'est pas le moment ! » Qu'elle peste carrément, frustrée par une deuxième.. troisième, quatrième sonneries. Soupire lourdement, va pour dégager le perturbateur, « J'suis désolée je vais juste éteindre ce tr.. » sauf que son regard s'attarde sur l'envoyeur, puis le contenu qui s'affiche sur l'écran d’accueil. Tamsin et son cœur. Entre-ouvre les lèvres, relit, blêmit légèrement, jette un regard à Phoenix. De ces regards qui s'excusent déjà.
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Je sais reconnaitre les différents types de femmes, tout comme je sais reconnaitre celles qui ne sont pas sûres d'elle. Je sais que Scarlett est sûre ce n'est pas le problème, le fait est que je sens que c'est sa première fois, pourtant elle ne laisse rien paraitre, simplement elle pensait passer inaperçue mais avec moi, elle est mal tombée. Je la pose avec délicatesse sur le lit, ne voulant pas la brusquer et pourtant tout le monde sait que je peux faire vite, simplement faire ce que font les hommes : se vider. Peut-être que j'agis comme cela avec Scarlett parce que c'est mon amie, dans tous les cas qu'elle n'ait plus l'ombre d'un doute, elle me plait énormément. Je m'apprête à lui retirer son jolie haut, alors que mes lèvres regagnent les siennes, et que ma main effleure ses cheveux roux, quand son téléphone sonne dans sa poche. Elle s'excuse et je grimace. Au moment où elle veut reprendre le téléphone sonne de nouveau, je me demande si c'est une blague car franchement, je n'aime pas ça. Je pousse un long soupire qui prouve bien mon mécontentement. C'est frustrant de sentir l'excitation monter, puis plus rien... Elle me dit qu'elle va éteindre, mais s'arrête lorsqu'elle voit l'interlocuteur. Je me lève alors, sourire aux lèvres malgré tout. Je l'aide à se relever, lui caresse la joue du bout de mon doigt et lui dis au creux de l'oreille « Ne t'en fais pas chérie, on pourra remettre ça. » Je lui donne un petit baiser sur le coin des lèvres, me mets un peu plus loin d'elle et ajoute « Je t'attendrais. »
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J'suppose que Phoenix est le genre de mec dont on est fière d'être passée entre les mains expertes. Qu'on se rappelle de son souffle saccadé, et de sa peau tiède. On en savoure le caractère affirmé, s'imprègne de son corps soigné. On en vient à se moquer qu'il y en ai eu d'autres, qu'il y en aura d'autres. Se plait à penser qu'il n'y a que nous dans son esprit, à ce moment précis où il vous embrasse. Unique et désirée. Finalement, c'est tout ce que la gamine voulait. Alors imaginez bien que ce téléphone qui sonne ne l'arrange pas, et à entendre le soupire masculin, la frustration est partagée. Sourit, rousse. J'aime savoir que tu me veux. J'aime moins savoir que ma patience va devoir être testée. Pas mon amitié, puisqu'elle triomphe à l'instant. Je choisis Tamsin plutôt que mes soupires. Phoenix aide la déçue à se relever, des frissons continuant à perturber sa chaire et son discernement. D'ailleurs, ses doigts ont bien du mal à quitter la peau d'en face. Le désir a quitter son rythme cardiaque et ses prunelles incendiaires. « Ne t'en fais pas chérie, on pourra remettre ça. » Comme une promesse qui sonne délicieusement à ses oreilles. T'es aussi faible que les autres, Strudwick. Ferme ses prunelles avec douceur quand elle reçoit ce baiser de fin. « Je t'attendrais. » Et éteint ce sourire idiot. « J'suis.. vraiment désolée. » Encore, soupirant. « J't'envoie un message, et.. » On reprend d'où on s'est arrêté ? Comment j'peux formuler ça ? Préfère poser à nouveau ses lèvres sur celles masculines, avant de rapidement sortir de l'endroit, elle et sa bouche brûlée.
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