NAIMILO ✔ cold water surrounds me now

Ce fut une longue, et étrange journée que j'eus néanmoins la chance de passer. J'avais réussi à trouver des colocs sans même avoir à le demander. Je sortais de la piscine, une serviette autour de la nuque et du gel douche à la main (en bouteille hein) et me dirigeait donc vers les douches communes. Ca pouvait être un bon point de rencontre pour voir du beau monde mais j'étais pas en état de faire quoi que ce soit. J'étais épuisé, je revenais d'un trajet de plusieurs heures non-stop et j'avais plongé dans une piscine avec une brésilienne après avoir passé une heure dans un bar avec une suédoise. Ma tête tournait alors que j'avais pas touché à l'alcool, j'étais épuisé et je voulais juste avoir de l'eau chaude couler sur mon corps et me sentir relaxé pour un moment. Toutes les cabines étaient dégoûtantes à l'exception d'une, je pris place à l'intérieur en étant sûr de fermer le cadenas...ah merde il est brisé. Quels genres de conneries ils veulent nous vendre pour qu'on viennent ici? J'allais devoir me déshabiller en vitesse. Autant se mettre à la tâche tout de suite. Quand soudainement, j'entendis un bruit. Des pas, des claquettes...

Alors que je venais de revenir d'Algérie, mon coeur battait lourdement d'un manque terrible. Tous mes souvenirs là-bas me manquaient et tandis que j'allais bientôt m'installer dans un chalet pour le summer camp, cette chaleur étouffante me rappelait celle du désert saharien. J'avais profité des rayons du soleil pour parfaire mon bronzage toute l'après-midi si bien qu'une fois dix-sept heures passées, je me disais qu'il fallait bien que j'arrête de glander comme une pauvre fille sur ma serviette. Il était temps de prendre une douche et d'aller voir où en était l'attribution de mon chalet. Je me levais donc, remettant correctement mes raybans sur mon nez tandis que j'enfilais une paire de claquettes pour finalement me diriger vers les douches communes. J'avais envie d'eau fraîche sur ma peau qui semblait si présente après la caresse du soleil sur celle-ci. Je regardais à droite, à gauche et je vis que toutes les douches semblaient particulièrement sales et en mauvais état, ce qui me fit tirer une moue boudeuse. Je m'avançais encore, remarquant une dernière porte que j'ouvris avec précaution mais malgré cela... Je compris que j'avais fait une gaffe. Je mettais ma main devant ma bouche tandis que mon regard parcourait les courbes gracieuses du corps qui se trouvait nu devant moi. Heureusement qu'il était de dos, sinon j'en aurais fait une syncope. J'ajoutais donc un « oups, désolée » avant de fermer les yeux, quelques secondes après les avoir laissé une dernière fois glisser contre ce corps de rêve. Légèrement gênée au départ, je me rendais compte que cette silhouette, je la connaissais déjà depuis bien longtemps. J'étais même presque rassurée de voir que c'était lui ... Camilo. Cet homme qui m'avait toujours fait tant d'effet et que j'avais évité quelques fois depuis mon retour pour ne pas succomber à son charme dévastateur et au pouvoir qu'il avait sur moi. J'avais perdu à la seconde où j'avais passé cette porte, je le savais... J'ajoutais donc d'un ton faiblard « excuse moi, je vais attendre dehors, j'avais pas vu que t'étais là » tandis que je me mordais doucement la lèvre en continuant de fixer le sol.

Camilo M. Dominguez a écrit:

Doucement, je me tournais afin de vérifier que personne n'était de l'autre côté puis me placais dos à la porte. Quand soudain, celle-ci s'ouvrit doucement. Merde, c'était vraiment pas le moment et je voulais pas tomber sur un gay, ca serait un cauchemar. Vous imaginez, vous venez passer du bon temps et puis au moment de conclure ce bon moment vous vous faites séquestrer par un homo? Ca doit être triste comme moment. Un oups féminin sortit de la bouche familière de quelqu'un, mais je prenais à peine le temps de réfléchir à cette voix, j'étais trop perturbé. Des excuses sortirent de ses lèvres, et par ce moment je me rappelais donc de cette voix. Cette perle douce que j'avais chérie tant. Il y a quelques étés de ca, elle passait ses vacances dans mes bras à Miami, et maintenant quelques étés plus tard elle se retrouve à fixer mon cul. Je me retournais rapidement, et lâchai un faible chuchotement. "Naima? Dis-moi que c'est toi?". Je sortis la tête de la douche un moment et vis sa silhouette fine et rêvée. Qu'elle m'avait manquée, cette silhouette si belle et magnifique. Je chuchotai allègrement à son oreille: "J'ai eu peur de tomber sur un homo, j'ai de la chance de tomber sur toi." J'etais entreprenant avec elle, mais je lui faisait assez confiance pour ne pas qu'elle le prenne de la mauvaise facon.

les habitudes avaient la vie dure en ce moment même. Je me rendais compte que j'avais été ridicule et surtout ... Très timide. Fallait pourtant pas que je le sois. Ce corps, je l'avais touché, caressé, enlacé des milliers de fois alors que je passais mes vacances en Floride, dans une des nombreuses villas de ma mère. C'était pour lui que j'allais toujours là bas en vacances. Il était ma valeur sûre comme on dit. Tandis que j'entendais mon prénom être prononcé doucement, j'acquiesçais d'un « oui, c'est moi » tandis qu'un léger sourire passait à présent mes lèvres entrouvertes. Finalement, j'étais soulagée d'être tombée sur lui plutôt qu'un autre. Avec lui, je me sentais protégée. Tandis qu'il me chuchotait à l'oreille qu'il avait peur de tomber sur un homme gay et qu'il était plutôt satisfait de me voir moi, mes joues rosirent légèrement alors que je me rendais compte qu'il était plus qu'entreprenant en m'avouant cette phrase. J'eus un rire léger tandis que je lui répondais sur le même ton « j'avais peur de tomber sur un inconnu. Je suis rassurée que ce soit toi » avant de relever la tête vers lui afin de plonger mon regard dans le sien avec insistance. Armée de mon bikini noir et de ma simple envie, je déposais mes affaires contre la porte avant de venir passer une main sous l'eau de la douche, ajoutant « tu me fais une petite place avec toi ? » d'un ton espiègle tandis que je ne le quittais plus des yeux.

Elle savait se faire désirer. Avec toujours une voix si douce et des yeux d'un brun pur et attachant, aidée par des atouts et une silhouette généreusement moulus, je m'approchais d'elle, et glissait un chuchotement à son oreille: On va être un peu serré mais je doute que ca te pose problème non?. Sur ce, je m'emparais de sa taille douce et légèrement humide et la resserrait soudainement contre moi sous l'eau de la douche. Nos fronts étaient collés et mes doigts sur son dos étaient tranquillement en train de glisser vers le bas. Mon sexe était en érection malgré moi mais sans me faire prier je le laissais tel qu'il était. J'étais nu, devant une fille qui ne m'était pas inconnue et qui avait un corps si désirable... Je m'approchais doucement d'elle, l'entrainant avec moi, et en la plaquant néanmoins avec délicatesse sur le mur, rapprochant mon entrejambe d'elle sans gêne et collant mon nez contre le sien. J'attendais qu'elle fis le prochain pas, éspérant qu'elle le prendrait bien.

un peu serrés ? Je dirais même très serrés. Je sentais sa peau nue venir caresser doucement la mienne et je me sentis fondre d'envie. Pendant ces deux années passées loin de lui, il m'avait manqué, terriblement. Je ne passais pas un jour sans penser à nos échanges et tandis que j'ajoutais un « avec toi, ça me dérange pas, au contraire » sur un ton légèrement amisé. Ma peau s'éveillait au contact de ses doigts, me faisant perdre la notion de réalité pendant quelques secondes tandis que je me laissais faire avec une envie non feinte. Il était si protecteur, si tendre avec moi que je ne pouvais que succomber à ses charmes. Je repris mes esprits en sentant l'eau chaude rouler le long de mon corps. Je le regardais tandis qu'il me tenait toujours par la taille tandis qu'il me plaquait doucement contre la paroi de la douche. Je sentais le carrelage frais contre ma peau échauffée et je laissais un léger gémissement de protestation passer mes lèvres tandis qu'il se rapprochait dangereusement de moi. Je sentais son sexe dur contre mon propre corps et cela eu le don de me faire perdre mes moyens ... Et mes doutes. Son nez contre le mien, je me relevais sur la pointe des pieds pour venir capturer ses lèvres très chastement, le regardant ensuite en me mordant la lèvre. Il était beau, tentant ... Je ne pouvais que succomber. Collant ensuite doucement ma poitrine contre son torse en me cambrant légèrement, j'ajoutais « 3omri ... » d'un ton doux tandis que mes yeux s'éclairaient doucement d'une lueur d'envie ...

Sa poitrine contre mon corps, ses mains croisées contre les miennes, mes lèvres sur les siennes, ce moment était magique, un moment que je n'avais pas vécu depuis longtemps en sa compagnie. Je dirigeais ma tête vers son cou, donnant des coups de langues rapides et remontait vers son oreille en la mordillant avec douceur et sensualité. Le contact de son buste généreux face à mon torse faisait en sorte que mon sexe durcissait, s'inclinait... vers le haut. Mes mains glissèrent le long de sa cuisse, et vinrent à caresser son entrejambe, à masser la bosse faite par ses lèvres inférieures entre les cuisses. Je défaisais habilement son haut noir de ma main gauche, et dessinais des cercles dans l'air devant sa poitrine, ce qui donnait l'air de l'amuser. Ma bouche glissait le long de son cou, puis légèrement plus bas avant de s'arrêter brusquement juste au-dessus de sa poitrine. Je ne souhaitais pas brûler les étapes. "Je peux princesse?" questionnais-je, même si je connaissais sa réponse. Entendre sa voix gémissante me ferait toujours plaisir, spécialement du fait qu'elle avait toujours cette pointe aigue quand mes doigts jouaient dans sa fente.