Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityLife is tough, my darling (blake)
Le Deal du moment :
Pokémon Évolutions Prismatiques : ...
Voir le deal


Life is tough, my darling (blake)

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
life is tough,my darling
OKSANNA & BLAKE

C'est une assez longue journée que je viens d'avoir. Longue et exténuante. Il faut dire que depuis mon petit accident lors de la fête nationale, j'ai un peu de mal à rester bien éveillée et en forme pendant douze heures d'affilées. C'est pour ça qu'en rentrant au chalet, je décide de me diriger immédiatement vers ma chambre, sans parler à personne. De toute façon, je pense que tout le monde est encore dehors. J'ai qu'une seule envie, c'est de me coucher, fermer les yeux et aviser pour le reste demain en me réveillant. Mais lorsque je passe la porte de ma chambre, une odeur absolument affreuse arrive jusqu'à mes narines. C'est quoi ce bordel ? Je me bouche le nez et écarquille les yeux lorsque je vois que mon lit a été littéralement saccagé. Et pas n'importe comment. Un sale con s'est amusé à venir y mettre des déjections animales. Faut être complètement tordu pour faire un truc comme ça. Je peux pas rester une seconde de plus là dedans et me rue hors du chalet, les larmes aux yeux. A la fois parce que j'ai envie de vomir et parce que je suis sous le choc. Je suis crevée, un peu déboussolée et cet incident vient de transformer ma journée en vrai cauchemar. J'ai vraiment la rage et je regarde autour de moi si je peux pas démasquer le connard qui m'a fait ça. Mais tout le monde a l'air tellement innocent. Sérieux, qui peut bien m'avoir fait un truc pareil ? Elizabeth ? Irina ? Je n'ai tout de même pas tellement d'ennemis que ça, c'est pas possible. Je veux dire, je suis pas méchante, je cherche pas les ennuis en général alors je vois pas pourquoi on s'est acharné sur moi de la sorte. Mais en réfléchissant, je me dis que c'est peut-être l'acte d'un stupide Mather. On m'avait prévenue que ceux-là n'étaient pas hyper fréquentables et ne s'entendaient pas avec les Eliots. C'est tout de même fort, quand on voit que je n'ai même pas eu le temps de participer à cette guerre des maisons. Mais bon, je préférerais que ce soit ça plutôt qu'une blague de quelqu'un dont je suis proche. Parce que c'est franchement pas quelque chose qui me ferait plaisir.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Encore une merveilleuse journée. Décidément, le choix de laisser mon boulot pour aller au Summer Camp était un des meilleurs que j'ai jamais fait. Franchement, quoi de mieux pour se détendre qu'une journée à la piscine ? Bronzer, draguer, tel était mon quotidien maintenant, un quotidien qui m'allait plutôt bien. Cependant, une pensée me gâchait ma journée : les riches, eux, avaient droit à ça tout les jours tandis que les pauvres – comme moi – devaient se taper des études pour être sûr d'avoir un travail et de vivre à peu près convenablement. Certains se dorent la pilule au soleil tandis que d'autres bossent comme des acharnés pour avoir pile de quoi acheter à manger, les premiers se plaignent des taxes, les seconds endurent ces taxes, où est l'égalité là dedans ? La justice ? Nulle part parce que les riches dirigeaient le pays, pas étonnant que les pauvres souffrent, que des personnes, comme ma mère, n'aient pas eu la vie qu'elles méritaient. Oui, les riches ne devraient pas avoir la vie facile. Voilà pourquoi j'avais fais d'une des étudiantes d'Harvard, une Eliot, ma cible. Le plan était simple : devenir son ami pour mieux lui planter un couteau dans le dos. D'ailleurs, en parlant du loup, mon regard se posa sur elle, sur ses yeux remplis de larmes et de rage, elle avait apparemment découvert ma petite surprise. En quoi consistait cette « surprise » ? Des bouses. Tout simplement. Puisque cette gamine n'a jamais vécu dans la misère, il était temps de lui faire comprendre ce que ce mot signifiait, qu'elle ne pouvait pas se parader devant tout le monde, pensant que c'était normal qu'elle ait de l'argent pendant que d'autres galérait à n'avoir ne serait-ce qu'un peu d'argent de poche. Elle était vraiment une plaie. Je me réjouirai bien devant elle en la narguant mais je ne pouvais pas, il ne fallait pas qu'elle me grille sinon mon plan était fichu, sinon je pouvais dire au revoir à ma vengeance. Prenant un air sérieux teinté d'inquiétude, je fonçais vers elle pour lui demander, le plus innocemment du monde : « Oksanna ? Qu'est ce qu'il y a ? T'a pas l'air d'aller bien...». Vas y plains toi sale gosse de riche, je t'écouterai et hocherai la tête d'un air compréhensif, je serai même ton épaule sur laquelle tu pourra pleurer mais jamais je ne serais sincère avec toi. Parce que t'en vaux pas la peine. Parce que t'es cette définition même d'injustice. Parce que, au fond de moi, t'a la vie que j'ai toujours désiré avoir.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
life is tough,my darling
OKSANNA & BLAKE

L'impuissance est un sentiment qui peut avoir le don de me rendre folle. Je déteste être dans l'ignorance, je déteste ne pas contrôler une situation, je déteste être victime d'une mauvaise blague à laquelle je ne m'attendais pas. Alors autant dire que j'ai horreur de ce que je suis actuellement en train de vivre. J'ai l'impression d'assister à un affreux cauchemar, sauf que pour le coup, je sais que je ne vais pas pouvoir me réveiller dans de beaux draps frais et propres. Loin de là. En temps normal, je réagirais très mal face à cela, face à ma chambre saccagée, sauf que là je suis fatiguée. Je suis de mauvaise humeur, j'ai pas forcément envie de rester calme, de relativiser et de réfléchir deux minutes. Je réagis donc plus que très mal. J'ai envie de brûler mon chalet, puis de brûler les chalets des gens à côté, puis brûler les tentes, et les caravanes, sait-on jamais que l'une d'entre elles appartiennent au con qui s'amuse à me faire du mal. Dans de tels instants, je peux limite perdre la tête et organiser une battue pour trouver le coupable. Mais je suppose que ça ne servirait à rien. Que tout ce que j'ai à faire, c'est me lamenter sur mon sort et aller porter plainte à la direction du camping. Histoire qu'ils aillent nettoyer ma chambre et qu'ils apprennent à mieux surveiller les allées et venues dans leur complexe. Une voix finit par me sortir de mes pensées négatives et je vois le visage inquiet de Blake s'approcher de moi. Il me demande ce qui ne va pas. S'il s'avait. « Non ça va pas ... » j'arrive à articuler, essayant de sécher mes larmes du revers de ma main. « Un connard s'est amusé à remplir mon lit et ma chambre de merde. Genre littéralement. Tu te rends compte ? » je lui explique en tentant de garder mon sang froid. Ce qui est une cause perdue d'avance. Punaise, j'ai limite honte alors que je m'entends parler. C'est vraiment dur de dire ce genre de choses à haute voix. C'est hyper dégradant et je me dis que la personne en question devait bien s'en douter en faisant ça. Elle doit bien se marrer à l'heure qu'il est, je ne sais où dans ce camping. Quand je vais l'attraper, je jure que cette personne va passer un salle quart d'heure. Qu'il va regretter d'être né et me supplier de m'arrêter.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.


#cspotins
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
La première chose à constater était que ma blague avait marché, peu importe combien elle devait sembler stupide aux yeux de certains, elle m'apportait de la fierté. Peut-être étais-je dérangé ou juste immature mais pourrir les vies de ceux qui ont pourri la mienne ? C'était juste une sorte de revanche pour moi, une manière de leur donner ce qu'ils auraient toujours dû avoir : une vie de merde. Voilà pourquoi j'avais choisi de la bouse à mettre sur son lit, peut être comprendrait-elle le message, qui sait ? Elle séchait ses larmes tout en me répondant qu'elle n'allait pas bien, comme si c'était la fin du monde. Princesse a vu une infime partie du côté sombre et elle en pleure déjà. Comment elle serait si elle avait vécu ma vie, je n'osais même pas l'imaginer. C'était qu'une bouse merde ! Je mourrais d'envie de rigoler mais me retins, non par respect mais pour conserver mon rôle jusqu'au bout. Echouer maintenant était inenvisageable. Déposant mes mains sur ses épaules, je plantais mon regard dans le sien avant de lui dire : « Tu sais quoi ? Je débarrasserai moi même ton lit de cette merde d'accord ? Le mec ou la fille qui a fait ça va passer une sale année, je te le promets ! ». Ces mots avaient été prononcés de manière tellement solennelle que cela en devenait comique. Ne rigole pas Blake, retiens toi. Me relevant, je me grattais le nez pour penser à autre chose qu'à cette farce, qu'à son air énervé et décidais plutôt de lui donner une chance de se rattraper : « N'empêche que je ne comprend toujours pas pourquoi ça te touche autant.. Il y a des personnes qui vivent pire que ça tu sais. » Je croisais les bras et l'observait, la jaugeant, tentant de deviner ce qu'elle pensait à ce moment là mais stoppais très vite, n'ayant jamais été doué pour ces choses là, passant la plupart du temps à me tromper. Mais bon, si je réussissais à devenir son ami, peut être qu'elle s'attacherait à moi et, qui sait ? Elle fera aussi peut être une visite dans mon lit.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
life is tough,my darling
OKSANNA & BLAKE

La rage laisse rapidement place au désespoir. Je suis épuisée. Je vais pas pouvoir dormir dans mon lit, ou tout simplement dans ma chambre avant un bon moment vu l'état dans lequel elle se trouve actuellement, j'ai un mal de crâne incroyable et le fait d'avoir pleurer me donne d'autant plus envie de dormir. D'autant plus qu'il n'est plus très tôt et que la réception du camping sera probablement fermée, ou bien n'aura pas le temps de s'occuper de mon problème avant demain. Et il est absolument hors de question que ce soit moi qui m'en occupe. Je suis la victime dans l'histoire, c'est pas à moi de réparer les conneries d'un sombre connard. Je devrais limite pouvoir demander réparations pour une telle histoire. C'est quand même choquant de voir que ce genre d'acte est possible dans un endroit comme celui-ci. On est dans un camping, merde. Pas dans une ferme. Les cochons restent à la porte, point barre. Et celui qui a fait ça peut être sûr qu'il restera à la porte toute sa vie, car je me ferais une joie d'avertir le monde entier de ce dont il est capable. Lorsque je finirais par savoir qui c'est. J'ai pas envie de mettre de "si" car dans mon actuel état d'esprit, c'est impossible pour moi de me dire que jamais je n'arriverais à mettre à nom sur cette salle tronche. Mon poing a faim de justice, je peux l'assurer. Alors quand Blake se propose de s'occuper lui-même de nettoyer ma chambre, je peux pas m'empêcher de penser qu'il est adorable et lui adresse un regard plein de reconnaissance alors que ses mains se posent sur mes épaules. « C'est vraiment gentil de ta part, vraiment. Mais je peux pas te laisser faire ça. C'est pas à toi de t'en occuper, le camping devra bien m'envoyer un agent d'entretient. » je lui réponds en reniflant. Il leur faudrait plutôt une équipe d'agents pour s'occuper de ça. Je pourrais jamais laisser Blake aller nettoyer ma chambre alors qu'il n'y est pour rien, qu'il est innocent. Je veux pas qu'il se rabaisse à cela. C'est tout de même assez dégradant pour quelqu'un qui n'a même rien à voir avec cette histoire. Mais au ton qu'il prend par la suite, je remarque qu'il n'est pas forcément de mon avis. Je me laisse tomber sur les marches face à la porte de mon chalet et plonge mon visage entre mes mains. « Oui je sais, en temps normal je réagirais pas autant. Mais je dois t'avouer que je passe un été sacrément pourri. Alors voir que quelqu'un s'en prend à moi injustement a le don de m'achever. » je lui explique. C'est vrai quoi, je suis humaine. J'ai des faiblesses, comme tout le monde, et vivre ce genre de trucs ne me réjouis pas vraiment.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
Assise sur les marches, la tête entre les mains, elle devrait m'inspirer un peu de compassion ou me faire ne serait-ce qu'un peu de peine. Mais non. Je ne regrettais absolument pas mon geste et la voir comme ceci ne me donnait qu'une seule envie : recommencer. Qu'est ce que je pourrais bien faire la prochaine fois ? Mettre de la colle forte dans ses chaussures ? Du beurre ou de l'huile sur son rouge à lèvres ? Ou encore un laxatif dans son café ? Pourquoi pas du colorant dans son shampoing ? Les idées fusaient dans mon esprit tandis que j'essayais d'en retenir certaines, les meilleures, celles qui la désespéreraient le plus. Je voulais la revoir assise sur ses marches, en train de se plaindre, la voix et le regard emplit de désespoir à cause d'une petite farce faite par mes soins. Me sortant de mes pensées, elle m'avoua que son été était pourri, qu'autrement elle n'aurait pas une réaction si exagérée. Bien fait pour toi si ton été est aussi pourri que ton caractère avais-je envie de répondre. Non. Il fallait que je me retienne, pour que le plaisir dure plus longtemps, pour que ma vengeance marche. Me baissant pour être à son niveau, je la regardais de manière compatissante avant de tenter quelques paroles pour la rassurer : « Tu sais, cette merde, même si c'est pas mon boulot, je m'en occuperai dans la journée. En attendant tu peux dormir dans mon lit parce que, sans vouloir te vexer, tes cernes sont énormes. » La dernière était, bien sûr, pour plaisanter, pour alléger l'atmosphère, pour me faire passer pour un bon pote. Elle devait y croire, c'était forcé, jusque là, rien ne m'avait trahi, ses doutes ne devaient pas encore être éveillés. Laissant un petit sourire se dessiner sur mon visage, je continuais : « Je sais ce qui te ferait du bien, du lait. Après tout, ça aide à dormir, et, personnellement, ça m'a toujours calmé quand ma mère m'en donnait ». Faux. Je détestais le lait quand j'étais petit, le jetant par terre. J'avais eu cette idée des séries où on voyait un personnage prendre du lait au milieu de la nuit. Mais attendez. Du lait. Une chèvre. Mais oui ! Mon coup final serait d'introduire une chèvre dans sa chambre. Cependant, j'allais attendre quelques mois, tester ses nerfs avec quelques petites farces pour ensuite l'achever. Ce système était beaucoup plus intéressant. Beaucoup plus diabolique.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
life is tough,my darling
OKSANNA & BLAKE

Je me dis que j'ai eu beaucoup de chance de tomber sur Blake en sortant de mon chalet. J'aurais pu tomber sur un abruti qui se serait foutu de moi, ou sur personne. Je sais pas ce qui aurait été le pire. L'abruti aurait finit par s'en prendre une, mais croiser personne m'aurait vraiment donné l'impression d'être complètement à l’abandon. D'être toute seule à devoir gérer ça et ne pas savoir vers qui ou quoi me tourner. Parce que dans l'état de fatigue dans lequel je suis, je sais pas si j'aurais pas été capable de faire quoi que ce soit de censé ou d'intelligent. J'aurais certainement finit par m'asseoir sur le porche en attendant que quelqu'un revienne au chalet ou me voie dans cet état pitoyable. Un peu comme une gamine perdue. Je suis donc très reconnaissante envers Blake pour l'attention qu'il m'accorde. Quand je le vois aussi gentil et compatissant, j'arrive pas à comprendre qu'il puisse exister des gens capables d'être aussi mauvais que la personne qui a saccagé mon lit. D'autant plus qu'il faut être sacrément tordu pour faire un coup pareil. Faut avoir un grain, je sais pas moi. « Merci. » je dis à voix basse. « Ca se voit tant que ça ? » je demande en riant, faisant référence à mes cernes. Je sais qu'il rigole, mais il ne doit pas non plus avoir complètement tord. Je dois avoir une tête affreuse. C'est pas bon pour le teint de retrouver des bouses dans son lit et d'en pleurer de rage et de désespoir. Mais après tout, je m'en fiche pas mal de ce qu'on peut penser de moi tout de suite. Tout ce que je souhaite c'est qu'on me fiche la paix et que tout redevienne normal. « Qui aurait cru que tu serais à ce point aux petits soins avec moi ? Il faut croire que ta mère ta bien élevée. Contrairement à l'autre connard qui s'est attaqué à moi aujourd'hui. » je réplique. Je suppose que cette remarque s'apparentait à un compliment pour Blake. Être opposé au mec tordu qui a mit des bouses dans mon lit, franchement c'est plus qu'un honneur. En même temps, c'est pas bien compliqué. Blake est là quand ça va pas, il promet de tout arranger, il prend soin de moi. C'est quelqu'un de bien, un vrai ami. Même si je ne le connaissais pas des masses jusqu'à présent, il a vite gagné ma confiance, chose peu aisée en temps normal. Un peu comme un chevalier il vient combattre l'injustice et en protéger les victimes. Bon j'exagère peut-être un peu mais j'ai rarement été aussi reconnaissante envers quelqu'un qu'envers lui. Je lui en dois une et je me dis que je lui serais à jamais redevable.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Qui aurait cru que tu serais à ce point aux petits soins avec moi ? Il faut croire que ta mère ta bien élevée. Contrairement à l'autre connard qui s'est attaqué à moi aujourd'hui. » Je tressailli lorsque je l’entendis parler de ma mère. De quel droit ? Elle ne l'avait pas connu, elle ne connaissait rien à sa galère pour m'élever, aux paroles rassurantes qu'elle me disait entre deux coups de mon père. Elle traitait d'autre connard le mec qui lui avait fait ça – donc moi. Mais est ce qu'elle l'avait vu ? Non. Elle disait ça par une impression, elle jugeait sur une petite farce de rien du tout, elle n'était pas mieux que les autres, elle ne valait rien, du moins à mes yeux, ses défauts m'aveuglant, m'empêchant d'apercevoir ne serait-ce qu'une infime partie de ses qualités. Si seulement elle savait que j'étais l'autre connard, que la mère dont elle parlait était la même pour chacun, elle se rendrait compte à quel point ce qu'elle disait était débile, à quel point elle était débile. Laissant passer ces pensées négatives, je reprenais mes esprits pour lui dire, le plus amicalement possible : « Des tas de gens se trompent sur moi, me traitent de connard, pensent qu'ils peuvent me caser dans la catégorie désespérante des connards sans cœur... » Je m'interrompis, ma voix se brisant un peu. Je ne jouais plus la comédie, je lui laissais apercevoir une partie de mon âme, ce qui était une des choses les plus dures je trouvais. Déglutissant, je baissais la tête pour me calmer un peu avant de reprendre : « …mais ils ont aucune idée de ce que ces connards sans cœur ont subi. Ils savent sûrement pas ce que c'est de voir l'injustice autour de soi et de rien pouvoir faire... » Je laissais encore une fois une petite pause, le temps de la laisser assimiler ce que je disais. Avouer quelque chose comme ça à une riche m'avait quelque peu énervé, même si, au fond, cela m'avait fait du bien. Mais je ne pouvais m'empêcher de me dire qu'elle n'en valait pas la peine, que j'allais trop loin, mon but n'était pas de sympathiser. D'ailleurs, je n'avais même pas à justifier cette image que les gens avaient de moi. Je décidais donc de continuer sur un mensonge : « Voilà pour quoi je t'aide. Parce que ce qu'on t'a fait est injuste, parce que la personne qui a fait ça est cruelle et, que, pour une fois, je peux peut être agir, aider quelqu'un, soulager une peine. »
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
life is tough,my darling
OKSANNA & BLAKE

Les gens qui ne me connaissent pas pourraient se dire que j'ai toujours eu une vie facile. Que l'argent de ma famille m'a permis d'être heureuse et de vivre dans la facilité et la simplicité. Il y a une part de vrai, je le conçois. J'ai jamais eu peur de ne pas avoir à manger le soir ou peur de me faire expulser de chez moi parce que mes parents n'avaient pas payé le loyer. Tous les tracas typiques au pauvres, je n'ai pas eu à les subir et j'en suis ravie. Car j'ai eu droit à mon propre lot de soucis et de drames. La richesse ne m'a pas épargnée de la mort ou de l'injustice des aléas de la vie. L'amour de ma vie m'a laissée tomber, mon petit ami est décédé, puis ma mère. Cela n'a pas tous les jours été facile, loin de là et je peux dire que dans de tels instants, on se fiche pas mal de ce que contient notre porte monnaie. Car ce dernier n'aura rien qui puisse réparer les erreurs qu'on a faites ou ramener les personnes qu'on a perdues. La vie est une chienne, qu'on soit riche ou pauvre, beau ou moche, petit ou grand, bon ou mauvais. J'écoute donc Blake avec attention lorsqu'il me parle de ce que peuvent penser les gens de lui, de ce qu'il a put vivre. Cela m'étonne de le voir se confier à moi, de le voir autant impliqué si je puis dire. On dirait qu'il en a gros sur le coeur. Je reste donc silencieuse face à lui, oreille attentive. S'il a besoin de parler à quelqu'un, je suis là pour lui, après tout il a été là pour moi plus d'une fois. Il mérite d'être au centre de l'attention. J'aimerais pouvoir le rassurer, le réconforter, lui faire savoir qu'il vaut mieux que quiconque. « Tu ne dois pas laisser tes actions définir qui tu es, ni même ce que les autres peuvent penser de toi. Je sais que t'es quelqu'un de bien Blake, malgré ton apparence de mec sans coeur. » je lui dis, cherchant à le rassurer. Il sait maintenant que moi je vois ce qui a de bon et de beau en lui et j'espère que ça pourra l'apaiser. Qu'il se rendra compte qu'il n'est pas forcément seul. « Tu vois, t'es là à m'aider alors que je ne t'ai rien demandé, que rien ne t'y forçais. D'ailleurs je ne sais vraiment pas comment je pourrais te remercier. » je continue. Parce que pour lui rendre la pareille, il faudrait que quelqu'un lui fasse un sale coup à son tour et que je sois là pour l'aider à s'en remettre, chose que je ne lui souhaite absolument pas. Jamais je ne souhaiterais à quelqu'un de se faire victimiser de la sorte. Hormis à la personne qui m'a fait ça. Pour elle je serais capable de monter tout Harvard contre elle. Je serais capable de lui en faire voir de toutes les couleurs, de la faire pleurer dans son lit le soir car je la persécute comme personne ne l'a persécutée. Je serais capable de réduire sa vie et ses espoirs à néant, ne fut-ce que pour la regarder perdre pieds et se dire qu'elle n'a plus sa place dans ce monde. Je ressens une haine tellement puissante et indescriptible que je sais qu'elle sera dévastatrice.

✻✻✻
CODES © LITTLE WOLF.
(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
« Tu ne dois pas laisser tes actions définir qui tu es, ni même ce que les autres peuvent penser de toi. Je sais que t'es quelqu'un de bien Blake, malgré ton apparence de mec sans coeur. » Cette phrase m'arracha un petit sourire, mon apparence de mec sans coeur. Elle avait l'honnêteté en tant que qualité, je devais bien lui reconnaître ça. Malheureusement, ces conseils là avaient déjà été appliqués, il y a bien longtemps d'ailleurs, dès que j'avais tabassé mon père. Je pouvais encore entendre les murmures des voisins, de mon entourage, qui disaient que j'étais un délinquant, que je ne valais rien et que les jeunes, de nos jours, n'avaient plus aucune limites. Qu'est ce qu'ils en savaient ?! D'où ils se permettaient de juger sans connaître toute l'histoire ? Elles étaient exactement le genre de personnes que je haïssais, les commères qui ne vivaient que de ragots, qui ne trouvaient pas leur vie assez intéressant alors elles creusaient et commentaient celle des autres. Quelle bande de.. « Tu vois, t'es là à m'aider alors que je ne t'ai rien demandé, que rien ne t'y forçais. D'ailleurs je ne sais vraiment pas comment je pourrais te remercier. » Je relevais la tête, écoutant ce qu'Oksanna avec à dire, espérant qu'elle n'ait pas prononcé d'autres phrases. Un silence passa, apparemment elle n'avait posé aucune question avant, j'y avais échappé belle. « T'as pas à me remercier. Si personne n'aidait ceux qui sont dans la merde alors ce monde ne vaudrait plus la peine d'être vécu car il n'y aurait plus de belles valeurs à respecter » lui répondis-je en lui tendant ma main. Au point où j'en étais, autant l'aider jusqu'au bout pas vrai ? Pendant un instant, j'oubliais le rôle que je jouais, pendant un instant j'étais sincère avec elle, celle dont je pourrissais l'existence, pendant un instant. Mon rôle me revint très vite en tête avec une certaine culpabilité suite à la découverte de certaines de ses qualités. Peut être n'était-elle pas la fille que je pensais. Peut être que je me trompais sur les riches. Non. Si j'avais passé ma vie à les haïr il y avait une raison et une bonne : ils profitaient de nous. Repartant sur mon idée sadique, je souris et lui dis d'un ton amusé : « Enfin je dis ça mais dès que j'aurai besoin d'un service, je suis quasiment sûr que je te ressortirai cet argument ».
(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)