Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility« fairytale got twisted and decayed. » (CALEB&KATELL)
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« fairytale got twisted and decayed. » (CALEB&KATELL)

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À croire que certains ne savent franchement pas se retenir quand il s’agit de fêter la réussite – ou parfois l’échec – des examens de fin d’année ou encore les diverses annonces du bal dernier. J’ai beau avoir perdu récemment l’unique personne dont je me sentais la plus proche, c’est-à-dire mon frère Jader, je sais encore me tenir un minimum en public. Bon d’accord, j’ai surement un peu trop forcé sur la boisson, mais je ne menace pas de m’écrouler d’une minute à l’autre. Du moins, c’est ce que je crois. Perchée sur mes talons, je n’ai encore blessé personne et je scrute les alentours du mieux que je peux à la recherche de quelqu’un moins collant et lourd à supporter. Rien. Nada. À moins que je ne tienne pas à passer pour une de ces filles faciles, même si ma pseudo réputation pourrait laisser croire le contraire, il n’en est rien. Je change de bras et me retrouve… dans ceux du grand frère de Charlotte… Rockefeller. Nous nous sommes croisés une ou deux fois, qui sait. Je ne peux pas prétendre bien le connaître, mais c’est plutôt bien passé. Enfin, lui, il ne fait pas parti de ces personnes avec qui sont capables de m’enfoncer une fourchette dans le dos de la main comme Meghan. « Caleb… Viens… » Il réagit. C’est bon signe. Mes souvenirs semblent corrects ou j’ai les idées encore à leur place. Je l’attrape par la main comme si de rien n’était et l’entraîne hors de cette fête. Une fois dehors, je retire ces chaussures qui manquent de faire en sorte que je me retrouve à plat ventre sur le sol. « T’es lourd ou alors je suis fatiguée… Jamais je vais réussir à te traîner jusque là bas. » Je ne sais pas lequel de nous deux se sent le plus mal. La fille seule ? Ou le frère de la vice présidente de ma maison, à la fois mystérieux et arrivé en cours d’année pour on ne sait quelle raison ? Et je ne sais même plus qui traîne qui en réalité. Ma tête tourne, mes jambes tremblent et je manque de vaciller. Je ne suis peut être pas le mieux placée afin de faire des critiques quant au comportement des autres étudiants avec l’alcool. Il ne nous reste plus beaucoup de chemin à parcourir. Trois fois rien avant de franchir la porte de cette grande maison, avant de s’affaler sur l’un des divans de l’immense pièce principale. « J’en peux plus… » Je sourire par la même occasion. Et c’est vrai, mais le pire c’est que je ne tiens pas à m’endormir de si tôt. Il paraît que les langues se délient quand on boit un verre de trop et je suis une demoiselle particulièrement curieuse dans le fond. Une demoiselle quoi.

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C’était définitif, il haïssait les fêtes de fin d’année. Surtout lorsqu’elles ne finissaient en réalité qu’une demi-année. Même s’il avait du mal à se l’avouer, ce qui s’était passé l’an dernier lui avait laissé un gout amer dans la bouche. Mais cela ne l’avait pas arrêté pour autant de participer à ces soirées. Il fallait bien que Rockefeller s’intègre après tout et il ne pouvait nier que la popularité de sa sœur l’y aidait grandement. Il passait sans doute pour un arriviste, un petit profiteur, qui débarquait sans raison. Caleb les laissait en juger. Tout ce qu’il voulait, c’était finir son année en paix. Une chose était sure, il n’allait pas faire les mêmes erreurs. Il avait bien pris la précaution de manger entre ses verres mais malgré cela, il avait exagéré. Sentant sa tête déjà commencer à tourner, il se leva de sa chaise pour aller marcher un peu et surtout s’éloigner des autres. Caleb frôlait les murs, évitant de se retrouver face à Charlotte qui devait se trouver dans les parages. L’Eliot manquait de peu de trébucher par moment mais s’approchait toujours plus de la sortie. Il s’arrêta soudainement, se retrouvant contre une jeune fille de la maison. Caleb l’avait déjà rencontrée mais sur le moment, il ne la reconnu pas. Il sentit sa main prendre la sienne et l’emmener loin de la foule, à l’extérieur. L’héritier Rockefeller était dans un état second, il ne sentait plus vraiment ses membres et se laissait entrainer par elle. Une fois sortis, ils s’arrêtèrent, le temps pour elle d’enlever ses chaussures à talons. L’air frais lui fit reprendre quelque peu ses esprits et il remarqua alors qu’il s’agissait de Kat. En réalité, il n’avait jamais su son prénom en entier, ou du moins, il ne l’avait pas retenu et ce n’était pas en étant saoul qu’il allait s’en souvenir. « T’es lourd ou alors je suis fatiguée… Jamais je vais réussir à te traîner jusque là bas. » Il ravala son hoquet et lui prit le bras pour reprendre la route vers la demeure des Eliots. Le diaphragme en compote, il n’arrivait même plus à articuler le moindre mot. Il semblait qu’il marchait plus droit qu’elle, quoique peut-être plus lentement. Mais ils arrivèrent tout de même sain et sauf chez eux. Katell s’affala sur un des fauteuils du salon, et il ne tarda pas à faire de même. Caleb resta fixé sur elle un instant, en lui souriant. « T’as passé quand même une bonne soirée ? Je t’ai pas beaucoup vu ». Il était rare que les fêtes se finissent ainsi pour lui, plus sobrement qu’il ne l’était, mais ce n’était pas plus mal. Tomber sur la jolie Eliot lui avait peut-être évité de commettre quelques actes regrettables.
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S’asseoir dans ces circonstances est surement la meilleure chose qui puisse m’arriver. Cependant, il me faut encore un peu plus de temps qu’une personne sobre pour percuter les paroles de Caleb. « T’as passé quand même une bonne soirée ? Je t’ai pas beaucoup vu. » Il y avait pas mal de monde à vrai dire. Les dernières fêtes de l’année semblaient être ainsi, avant les séparations, avant le Summer Camp, avant que les autres étudiants retournent dans leurs résidences secondaires le bord d’une plage luxueuse. À défaut de tenir à avoir le visage attristé de mes parents, je fais partis de ceux qui resteront entre Havardiens, histoire de m’imprégner d’avantage dans cette ambiance américaine. « Ça peut aller. J’ai connu pire en un an. » Pas besoin de vous remémorer une anecdote toute récente, lors du bal de fin d’année. Prenez Marloes, Meghan et moi-même à une même table parfaitement dressée, cela donne un remake de n’importe quel film de votre choix réalisé par l’excellent Quentin Tarantino. Je ne peux m’empêcher de grimacer et rire en repensant à cette scène. Les choses se sont passées si vite au cours de l’annonce des résultats des votes. Juste quelques secondes. Je ne sais plus exactement d’où vient cette haine entre nous, mais ça vaut tous les enfantillages du monde en plus violents. De véritables sales gosses. Ça ne me fait ni chaud, ni froid, une nouvelle fois et cette réaction ne vient même pas de tout ce que j’ai pu ingurgiter ce soir. On ne refuse jamais un présent, n’est-ce pas ? De toute façon, je ne suis pas à une ennemie près sur ce campus de je ne sais combien d’étudiants. « Mais il y a mieux, soit dans mes souvenirs, soit je suppose. Mais passer du temps, en toute amitié bien sur, avec la gente masculine n’apporte pas que du bon… » Je m’enfonce dans le fauteuil tout en lâchant un second soupire et ma tête s’appuie contre le dos de ce dernier me permettant de fixer un point ancré du plafond. Une petite tâche insignifiante qui finira bien par calmer ce vieux tournis. Je sais d’ores et déjà que je vais payer cette soirée chère si je m’endors. « Enfin merci à toi d’avoir croisé mon chemin. T’es plutôt discret dans le genre, je me trompe ? » Je hausse un sourcil sans pour autant le fixer. Réflexe. Autant tâter le terrain que de lui faire vivre un véritable interrogatoire. Il n’est pas sobre, certes. En contre partie, je ne suis pas folle non plus. Tout est calme dans cette pièce, il y a les trop sérieux et autres coincés qui dorment à poings fermés et les autres qui traînent toujours dehors. Pourtant, ça continue de faire bang bang dans ma tête.

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Sa main passa derrière sa nuque, qu’il se frotta. L’alcool commençait à lui donner chaud. Le jeune Rockefeller étira le col de son tee-shirt et déglutissait comme s’il avait encore soif. Caleb tourna la tête pour chercher s’il n’y a pas de quoi se prendre un dernier verre dans les parages. « Ça peut aller. J’ai connu pire en un an. Mais il y a mieux, soit dans mes souvenirs, soit je suppose. Mais passer du temps, en toute amitié bien sur, avec la gente masculine n’apporte pas que du bon… » Il reporta de nouveau son regard sur elle. Sa réponse le fit légèrement sourire. Sourire plutôt crispé. Elle ignorait à qui elle disait cela. Baissant les yeux, il soupira, repensant aux fêtes de Yale. Il décolla son dos du fauteuil et se redressa, observant Katell, complètement allongée sur le canapé. Caleb l’écoutait silencieusement, le souvenir de l’année dernière lui accentuait son mal de tête et avait tendance à le stresser. « Enfin merci à toi d’avoir croisé mon chemin. T’es plutôt discret dans le genre, je me trompe ? » lui lança-t-elle. Caleb se mit à rire nerveusement. Il se sentait vraiment mal et avait terriblement chaud. C’est vrai qu’il n’avait pas eu l’habitude de s’afficher depuis son arrivée ici. Il ne demandait rien à personne, préférant pour une fois, rester dans l’ombre de sa sœur, vice présidente de la maison. Puis s’il avait changé d’université, c’était parce qu’il voulait qu’on l’oublie. Etre le centre de l’attention pouvait vous gâcher la vie, à la moindre erreur, on vous tombait dessus sans vous laisser aucune chance. Les rumeurs vous rongeaient ensuite jusqu'à ce que mort s’en suive. Caleb l’avait vite compris. « Je vois pas pourquoi tu dis ça, ahaha. Je suis… normal, il me semble. » Il se releva d’un bond de son fauteuil, se dirigeant vers le minibar de la grande pièce commune. Secouant son tee-shirt pour s’aérer, il ouvrit les placards pour trouver les boissons. « Il fait chaud, tu trouves pas ? Tu veux un truc à boire ? » Il essayait peut-être de détourner la conversation, de cacher aussi un peu son malaise.
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Mes yeux se ferment et j’ai la sensation de me retrouver instantanément expulser à plusieurs milliers de pieds au dessus du sol, dans un avion de chasse. Mauvaise idée. Cependant, rouvrir mes paupières fait parti de ces choses plus faciles à dire qu’à faire. Je m’agrippe au tissu. « Je vois pas pourquoi tu dis ça, ahaha. Je suis… normal, il me semble. » J’abandonne l’idée de retrouver la vue, cela ne me serait pas bien utile dans mon état. Je ne serais pas capable d’analyser son comportement, comprendre ce que ses mouvements accompagnant ce qu’il dit à l’instant pourraient signifier. Cependant, je me force à ne pas sombrer. « Il fait chaud, tu trouves pas ? Tu veux un truc à boire ? » Il s’éloigne. Faites qu’il ne s’échappe pas, égoïste comme je suis je pense surtout au fait que les autres Eliot puissent me trouver affaler ici au petit matin en robe courte. Je m’étire et ouvre finalement les yeux. Il n’est pas parti bien loin. Je reconnais le mini bar et lève les yeux au ciel. « Boire encore ? » Ma voix me trahit. Oui, pour une fois j’hésite. Faites une croix sur votre calendrier. Un sourire malicieux se dessine sur mes lèvres. Au diable la raison ! Je balaye ce que je viens de dire d’un geste de la main dans l’air afin qu’il n’y prête pas attention. « Ce que tu veux. » Je lui laisse carte blanche et lui accorde ma confiance pour le coup. Ne me demandez pas pourquoi. Mon alcoolémie certainement mettre ça sur son lien de parenté avec Charlotte. C’est une fille bien et les chiens ne font pas des chats. Caleb doit être un gars bien. CQFD. Je me redresse, un peu trop vivement pour ma tête. Ça valse pour de bon. Être épaisse comme une planche à bain n’a pas que du bon, non plus. Mon corps éponge l’alcool à son rythme. Je me lève et m’adosse à un mur à proximité du mini bar. « Enfin il n’y a pas de mal à être… discret, tu sais. » Je hausse les épaules. Quand on croise des personnes qui font tout pour qu’on les remarque, elle et leur statut social… Lorsque je serai sobre, j’admettrai que c’est un peu l’hôpital qui se fout de la charité pour la peine quand une telle phrase sort de ma bouche. Je n’hurle pas sur les toits qui je suis – une majorité d’Américains ne doit même pas connaître l’existence de mon pays – mais je ne cache pas ma petite fierté. Meilleure façon à mes yeux pour paraître intouchable, inébranlable, ou presque. « C’est pas un signe d’anormalité, c’est juste que ça me change des personnes que j’ai pris l’habitude de côtoyer depuis mon arrivée à Cambridge. T’as du le remarquer même si tu as débarqué après moi. » Après quoi, je cligne des yeux plusieurs fois. Vraiment longue à la détente. J’ai une drôle de sensation maintenant. C’est comme s’il est dans ma tête ou du moins qu’il se doute de quelque chose. À croire qu’il a la volonté d’éluder d’avance cette question qui me brûle tant les lèvres, il me rend d’avantage curieuse et je ne suis pas du genre à abandonner facilement même si je ne suis pas en possession de tous mes moyens ce soir.

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L’alcool pouvait en assommer certains et en exciter d’autres. Caleb était de la seconde catégorie. Il cherchait frénétiquement de quoi se rafraichir un peu. « Boire encore ? » Il releva les yeux du placard pour la regarder, elle avait peut-être raison, était-il en train d’exagérer un peu ? Il se saisit du bout des doigts d’une bouteille de whisky, hésitant finalement à s’en servir un verre. « Ce que tu veux. » Un sourire en coin se dessina sur son visage, il n’était plus question d’être raisonnable ici. Attrapant la bouteille maladroitement, il en servit généreusement dans deux verres, en en versant un peu à côté. Caleb étouffa un rire léger a la vue de Katell qui se dirigeait vers lui. Il s’attendait à tout moment à ce qu’elle tombe, mais elle arriva finalement saine et sauve au minibar. « Enfin il n’y a pas de mal à être… discret, tu sais. » Son visage redevint plus sérieux, elle remettait ça sur le tapis. Son attitude semblait l’intriguer. Mais il restait silencieux, s’occupant de son cocktail. Sortant du frigo une cannette de Coca, il arracha avec force l’opercule. « C’est pas un signe d’anormalité, c’est juste que ça me change des personnes que j’ai pris l’habitude de côtoyer depuis mon arrivée à Cambridge. T’as du le remarquer même si tu as débarqué après moi. » Elle insistait encore. Les mâchoires de Caleb se serrèrent, preuve qu’il était gêné. Il poussa finalement un soupire avant de répondre. « Disons que j’évite les problèmes. Surtout que Mademoiselle Rockefeller est vice-présidente. Houu ! » Caleb grimaça, haussant les sourcils comme s’il s’agissait de quelque chose d’effrayant. Malgré tout l’amour qu’il portait à Charlotte, cela lui faisait bizarre. Elle n’avait jamais été du genre à se mettre tellement en avant, mais aujourd’hui, cela rendait bien service à son frère. La réputation des Rockefeller restait, grâce à elle, intacte. Caleb avait bien conscience qu’elle avait souffert durant de nombreuses années d’être constamment reléguée en seconde position. La situation s’était inversée. Elle le méritait. « Je veux pas tout gâcher… pour elle. » Ses doigts se resserrèrent autour d’une canette de Coca Cola et la renversa au dessus des deux verres posés sur le comptoir. Il était vrai que depuis son arrivée, il passait son temps à baisser les yeux, à faire semblant. S’étant réfugié dans le travail pour rattraper tout ce qu’il avait perdu, il avait sauté pas mal de fêtes. On le considérait peut-être comme quelqu’un d’austère, de trop sérieux. C’était aussi ce qu’il voulait faire croire. Les étudiants de la maison avaient l’habitude de s’afficher au maximum, de se rendre populaires par tous les moyens. Apres tout, ils étaient riches, ils en profitaient. Mais Caleb savait que lorsque quelque chose leur tomberait dessus, on ne les reverrait plus. Cette fois-ci pour lui, mieux valait prévenir que guérir et c’était pour cela qu’il se tenait à carreaux. « Les autres ne savent pas ce que c’est que de… » Il s’arrêta net, se rendant compte de ce qu’il allait dire. Décidément, il avait du mal à réfléchir avant de parler ce soir-là. Caleb avait pris la décision de tirer un trait sur cette histoire, de l’enfouir dans les tréfonds de sa mémoire et de n’en parler sous aucun prétexte. C’était du passé. Se raclant la gorge, il déposa le verre devant la jeune fille, un timide sourire aux lèvres. « Enfin bref, tiens, un whisky coca bien rafraichissant. » Il espérait qu’elle ne tienne pas compte de ce qu’il avait essayé de dire et fit désespérément des petits mouvements circulaires du poignet pour remuer son cocktail.
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Maintenant que je ne suis plus aussi éloignée de Caleb, j’essaye de faire d’avantage attention à ses traits, son expression, espérant y trouver un détail en particulier qui me mette sur la voie. Toujours rien. Décidément, ce n’est pas mon soir. Enfin, je devrai déjà m’estimer heureuse d’être rentrée en un seul morceau ici, j’aurai pu me retrouver en mauvaise compagnie, expérience que je ne tiens pas encore à avoir sur ce campus. « Disons que j’évite les problèmes. Surtout que Mademoiselle Rockefeller est vice-présidente. Houu ! » J’arque un sourcil. Je ne sais pas comment prendre sa remarque. Est-il sincère ? Est-ce de l’ironie ? La première hypothèse est surement la plus plausible, Charlotte et Caleb sont plutôt proches, du moins c’est ce que j’ai cru apercevoir ces dernières semaines alors que notre chère vice présidente remuait ciel et terre pour que je reste cloitrée plusieurs heures dans ma chambre, la sienne ou dans la bibliothèque – ma nouvelle amie – à réviser. « Je veux pas tout gâcher… pour elle. » Je feins un sourire. Il vient de me confirmer sa sincérité à l’égard de sa sœur. Il est vraiment un mec bien, lui. « Les autres ne savent pas ce que c’est que de… » Et là, c’est presque le drame. Je bouillonne de plus en plus. Je veux savoir. J’ai besoin de savoir. Besoin. Ça pourrait presque en devenir vital. Je serre les poings et essaye de prendre sur moi. Si j’avais la capacité de réfléchir un peu, j’aurai conscience que je ne peux pas trop en lui demander. Nous ne nous connaissons pas plus que cela, alors pourquoi Caleb irait me dire quelque chose qu’il semble vouloir tenir éloigné. J’ai la sensation que je pourrai lui dire maintes fois qu’il ne vaut mieux pas compter sur ma petite personne pour que je balance tout ce qui peut être balancé, il resterait mystérieux, muet à ce sujet. « Enfin bref, tiens, un whisky coca bien rafraichissant. » Il doit vraiment se douter de quelque chose. Je dois manquer de discrétion et de tact. Si tel est le cas, j’abandonne pour ce soir, mais qu’il n’aille pas croire que je laisse tomber mon idée. Je ne saurai me contenter de son silence bien longtemps. Un autre jour qui sait… Qui plus est avec l’arrivée de l’été, je vais avoir du temps à tuer. Mon nouvel objectif ? Savoir ce qu’il ne me dit pas, prendre le soleil, me changer les idées et faire la fête. Contrairement à beaucoup d’élèves, partir à la recherche de ragots en tout genre n’est pas mon passe temps favoris et il faut croire que cela les occupe beaucoup. « Je crois sérieusement que t’es la première personne que je croise et qui tient à rester un tant soit peu en retrait, que ce soit pour l’image de Charlotte… ou une autre raison. Je t’admire déjà. » C’est tout ce que je suis capable de lâcher pour détendre l’atmosphère. Puis mes jambes ne sont plus capables de me maintenir debout une seconde de plus, j’attrape mon verre en remerciant Caleb d’un sourire et m’adosse au mur afin de me laisser glisser sur ce dernier jusqu’à ce que je me retrouve assise sur le sol, jambes étendues. Position peu féminine je vous l’accorde, mais je commence à fatiguer, qu’on se le dise. « À quoi pouvons nous bien trinquer… Une idée ? » Je relève la tête et le fixe. Avec cette histoire ma fierté en a pris un coup, pourtant je me force à sourire, histoire de faire bien.

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Ses doigts dansaient sur son verre, il restait pensif. L’héritier Rockefeller commençait à s’enfoncer, a trop parler. Cela ne passerait peut-être pas inaperçu. « Je crois sérieusement que t’es la première personne que je croise et qui tient à rester un tant soit peu en retrait, que ce soit pour l’image de Charlotte… ou une autre raison. Je t’admire déjà. » Caleb baissa les yeux, en esquissant un sourire. S’il n’avait pas déjà le visage pourpre, on aurait surement pu constater qu’il était en train de rougir. Cela lui faisait plaisir et en même temps, il avait honte. il se rendait compte qu’il se trompait peut-être de stratégie. Peut-être qu’à trop vouloir se montrer réservé, il avait fini par attirer l’attention. Mais il avait trop peu de présence d’esprit actuellement pour pouvoir réellement y réfléchir. Il se lécha la lèvre supérieure, observant Katell s’adosser au mur, probablement fatiguée. « À quoi pouvons nous bien trinquer… Une idée ? » Il y avait, à vrai dire, peu de choses à fêter cette année. Du moins pour lui. Ce n’était pas franchement la meilleure qu’il avait vécu, au contraire. Cette année fut un véritable calvaire. Faisant une mine dubitative, il se saisit de son verre et de l’autre main, il traina la bouteille de whisky par le goulot. Il contourna le bar et plaqua son dos au mur pour s’assoir à coté de la jeune fille. Caleb leva son verre en la regardant. « A notre réussite aux examens, aux vacances d’été qui commencent enfin, et qui sont, je dois dire, largement méritées. » Il fit un tinter son verre contre le sien, un grand sourire sur le visage. Portant son whisky à ses lèvres, il finit d’une traite le contenu de son verre avant de reposer sa tête contre le mur. « Tu comptes faire quoi pendant ces vacances ? …Enfin, si ce n’est pas indiscret. » Son changement de fac, d’amis avait légèrement modifié ses projets pour les vacances. Il avait entendu parler d’un certain camp, auquel la plupart des étudiants d’Harvard allaient participer, mais hésitait grandement. Il aurait voulu rentrer voir ses parents, faire le point, et en même temps, il n’avait pas passé ses vacances avec sa sœur depuis bien longtemps. Tout ne se passait pas toujours comme il le prévoyait et cela le démoralisait au plus haut point. D’un simple réflexe, il se saisit de la bouteille et bu une gorgée de whisky sec.
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Il met peu de temps à trouver une pseudo raison pour que l’on descende nos verres, mais j’ai assez de temps pour me demander à quoi il pense. Encore. « À notre réussite aux examens, aux vacances d’été qui commencent enfin, et qui sont, je dois dire, largement méritées. » Des vacances largement méritées. C’est tout à fait ça. J'acquiesce. Caleb a fait simple, mais c’est bien résumé. Avec les récents évènements, j’ai un peu perdu le cours des choses. Je suis le mouvement et bois à mon tour, en plusieurs fois. J’ai assez la tête qui tourne comme cela, il ne manquerait plus que je m’endorme sur mon épaule ou que le contenu de mon estomac s’y retrouve. Charmant. « Tu comptes faire quoi pendant ces vacances ? …Enfin, si ce n’est pas indiscret. » Je me réveille et cligne des yeux. « Camp d’été. C’est ça ou retourner en Europe et voir mes parents effondrés. » Je n’ai pas besoin de prendre le temps de réfléchir, la réponse est claire dans ma tête, spontanée, voire un peu sèche, quand elle sort de ma bouche. Je n’ai pas d’autres options. J’ai horreur de montrer mes sentiments, même face à eux. Et sur le coup, je me sens mal à l’aise. D’une part, je vais passer une nouvelle fois pour une fille sans cœur qui ne rentre pas à la maison soutenir sa propre famille dans une telle situation. D’autre part, c’est sur moi que l’alcool semble agir. J’ai la sensation d’en avoir trop dit à mon sujet ce soir alors que c’est plutôt la discrétion de Caleb qui m’intrigue depuis que nous avons commencé à parler. « Et toi, tu viens ? J’ai cru comprendre que ta sœur s’y rendait. Je me trompe ? » Je plante mes yeux dans les siens. « Ça pourrait être cool que tu viennes. » Je ne sais pourquoi je lui balance cette phrase d’une voix quasi inaudible, mais il y a comme une pointe d’amertume dans l’intonation de ma voix. Je n’ai aucune raison de lui dire cela. Il y a peut être un peu de jalousie par rapport à tout ça. J’aurai donné cher pour passer ces vacances là avec Jader. « Mais dis, toi qui tient à conserver ton jardin secret, tu ne devrais pas tarder à t’enfuir en courant, tu sais. C’est pas bon de traîner avec… » J’hésite sur le mot le plus adéquat. « Les filles faciles. » Je manque de rire et attrape la bouteille de mon voisin. Il ne reste plus grand chose, il m’en faut peu pour la terminer. Cette réputation est complètement débile et est uniquement fondée sur du vent. Elle n’est en aucun cas vrai, mais pourtant je n’ai jamais cherché à le démontrer. Elle m’a apportée des ennemis inutiles, mais je ne m’en suis jamais plain. Esprit de contradiction et humanité quand tu nous tiens. Je me mors la lèvre. Si je ne dis rien, cela ne veut pas dire qu’elle ne m’atteint pas personnellement pour autant. Il faudrait que je me reprenne avant qu’un malheur finisse par arriver. Il ne manque plus que cette soirée se transforme en bureau des pleurs. Et merde, en plus j’étouffe à l’intérieur.

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Ses yeux se plissaient petit à petit, essayant de peser le pour et le contre. Retrouver ses parents, c’était accepter de devoir subir ce monstrueux interrogatoire auquel il se préparait désespérément depuis sa rentrée à Harvard, c’était devoir sourire sans broncher en écoutant son père et son grand-père raconter leurs années d’études dans cette fantastique université, c’était surtout devoir leur expliquer pourquoi ses amis et sa copine n’étaient pas avec lui. Et ça, il ne le voulait pas. Il pencha la tete vers elle pour écouter alors ses plans. « Camp d’été. C’est ça ou retourner en Europe et voir mes parents effondrés. » Il écarquillait les yeux, se demandant ce qui s’était passé. Il n’osait pas lui poser la question, elle n’avait peut-être pas forcément envie de lui dire non plus. Elle enchaina tout de suite. « Et toi, tu viens ? J’ai cru comprendre que ta sœur s’y rendait. Je me trompe ? » Elle se retourna vers lui, le regardant droit dans les yeux, en lui lançant un discret « Ça pourrait être cool que tu viennes. » Intrigué par cette soudaine proximité de la part de Katell, il haussa un sourcil avant de détourner son regard pour le ramener droit devant lui. Il ne prêtait pas attention à ses dernières paroles et mettait cela sur le compte de l’alcool ou de la fatigue. « Elle y va mais… Je sais pas si c’est encore trop de mon âge les colonies de vacances. J’ai pas envie de jouer au grand frère un peu lourd non plus, tu vois. Je suis déjà venu à Harvard à l’improviste, ça doit suffisamment l’embêter comme ça. » Caleb n’avait jamais eu réellement l’occasion de discuter avec Charlotte de sa venue dans son université. En une semaine, il avait déjà fait toutes les opérations pour effectuer son transfert. Cela ressemblait à une décision prise sur un coup de tête, mais il avait su trouver les mots pour sortir une explication plausible et sa famille n’y avait vu que du feu. En réalité, Monsieur Rockefeller était tellement fier de voir que son fils s’était enfin raisonné qu’il ne se posait pas plus de questions. Caleb avait pourtant toujours affirmé qu’il ne mettrait jamais les pieds à la fac de Cambridge. Yale ressemblait au Paradis lorsqu’il en parlait, mais depuis quelques temps, il évitait même d’y penser. Rien que l’évocation de cette université lui donnait la nausée. « Mais dis, toi qui tient à conserver ton jardin secret, tu ne devrais pas tarder à t’enfuir en courant, tu sais. C’est pas bon de traîner avec… Les filles faciles. » Il se retourna de nouveau vers elle, un petit sourire aux lèvres. La réputation de la jeune fille était parvenue assez rapidement à ses oreilles. Rien ne restait très longtemps secret, il fallait croire. Mais Caleb avait appris depuis un bon moment déjà à ne pas écouter les rumeurs qui circulaient. Il n’avait plus envie de ressembler à tous ces gens crédules qui prenaient cela au mot, il en avait assez souffert pour pouvoir reproduire le même schéma. L’Eliot se contenterait d’apprendre à connaitre les personnes avant de s’en faire sa propre opinion. Il rigola alors, puis lui répondit en la regardant dans les yeux « Je me fiche de ce qu’on peut dire. Ce que je vois moi, c’est une fille intelligente, jolie et sympathique. Et crois moi, mais j’ai connu des filles qui, avec moins d’alcool que toi dans le sang, se seraient déjà jetées dans mes bras. » Il soupira longuement, se passant une main sur le visage pour se frotter les yeux. « Tu sais quoi, qu’ils aillent tous se faire foutre avec leurs rumeurs… » Cette dernière phrase sonnait peut-être un peu plus personnelle, mais le contexte s’y prêtait après tout.
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