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Chasse gardée, défense de draguer (Andrea)

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J’eus un petit rire après l’aveu de ce qu’Andrea avait en tête : fournir ses consoeurs de la DH en sous vêtements… « Si j’approuve à 200% l’idée, je vais passer pour un pervers non ? » plaisantai-je en riant alors que je me répétais mentalement que je ne devais surtout pas commencer imaginer mes exs préférées dans ce genre de tenues… « Tu vas te présenter à la succession de Jasper et Alex : voter pour moi et je vous offre une petite culotte en fait ! » Mais après un moment de détente à rigoler, le sujet plus sérieux de ma rupture controversée avec Talya fit surface. Mon interlocutrice avait son petit avis de fait sur la question, et après un peu de débat elle en arrivas à la conclusion que de toute façon je faisais comme je voulais, mais elle ajouta aussi que tant que je pardonnais pas, le petit en paierait les pots cassés. J’haussais les épaules : mes parents étaient toujours en couple, pas sûr qu’ils s’aimaient encore, que ma mère supporte véritablement mon père, et les savoir toujours mariés ne changeait rien pour moi : peut être que si ils avaient divorcé quand j’étais gosse, peut être qu’Emrys n’aurait pas eu à partir, que mon père se serait mis en question et aurait été moins con… Et puis mon expérience auprès des parents de mes patients m’avait appris une chose : il fallait mieux des parents séparés mais en bons termes, que des parents qui se forçaient à être en couple mais se déchiraient. « On fera passer le bébé avant tout le reste, mais en aucun cas on se forcera à être ensemble pour cette raison… » Et ces derniers jours, avec la distance du SC, on avait réussi à ne plus se prendre la tête donc j’espérais vraiment que ça pouvait marcher ainsi. Mais Andrea, elle, elle me conseillait plutôt d’écouter mon cœur, percevant surement mieux que moi les sentiments que j’essayais d’étouffer mais qui était toujours bien présent à l’égard de Talya. Je passais surement pour le gars buté, rancunier, qui refusait de pardonner, mais je ne pouvais pas être avec quelqu’un qui m’avait trompé comme elle l’avait fait, même rien qu’une fois. La confiance, c’était quelque chose de trop fragile pour être brisé et réparé sur le champ. Je secouais la tête : « Je ne me remettrais pas avec elle Andrea. Sois là, sois son amie, épaule la… Parce que je sais déjà que je lui pardonnerai pas. » La porte des sanitaires s’ouvrit et la demoiselle à qui j’étais censé faire visiter l’hôpital revint près de nous, visiblement bien refroidie par les propos de la dunster. « Alors va lui raconter que je me tape les petites nouvelles du service si ça te chante, ça m’est égal. » Qu’Andrea pense que c’était mon genre de compenser une rupture par du sexe, de gérer les choses en m’envoyant avec la première qui passe, si bon lui semble. Et puis qu’elle aille le répéter à Talya si elle le souhaitait, j’avais aucun compte à lui rendre, elle, elle ne s’était pas gênée pour flirter avec d’autres mecs depuis notre séparation alors je n’avais certainement pas à me justifier.
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Je ris légèrement quand il me dit qu'il risque de passer pour un pervers s'il approuve cette idée. Non, je crois que ça ne fait pas trop pervers tant qu'il n'en voit pas trop ! Je veux dire, s'il voit la culotte de Talya, ça peut le faire mais s'il en voit plus, non non. Ou alors qu'il voit celle d'une seule et autre fille. Mais une unique fille, pas une ribambelle non plus. Oui, je suis une fervente défenseur de la monogamie et contre les petits coups à droite à gauche. Enfin, après il fait ce qu'il veut. " Pas mal cette idée ! " Lançais-je en riant. Ce serait vraiment pas mal comme idée quand on y pense ! Enfin non, parce que je mettrais de côté la moitié de la confrérie, à moins d'offrir des sous vêtements aux hommes pour leurs copines. Bon, je déraille totalement pour le coup. Je n'y suis pas et je ne sais même pas si je vais me présenter à la présidence cette année. J'ai peur de me retrouver face à mes meilleures amies et de me retrouver en bas de liste. Oui, j'aime trop réussir ce que j'entreprends pour ne pas être un peu déçue de ne pas gagner. Cest la vie. On m'a souvent dit qu'être trop perfectionniste n'était pas la solution mais je déteste l'échec et je le vis super mal donc bon... Heureusement que Priape et Talya ne sont pas comme ça parce que, clairement, leur couple est un échec cuisant. Enfin, il y a toujours moyen de se rattraper mais il faut le vouloir et y mettre toute son énergie. Chose dont Priape n'a pas l'air d'être prêt encore pour le moment. Il me semble trop hésitant. Bon, Talya, c'est une autre histoire. Mais c'est parce que ce n'est pas elle qui a été brisée... Ça me rassure de l'entendre dire qu'ils ne se forceront pour le bébé. C'est déjà ça et je dois dire que je suis contente de voir qu'il réagit comme ça. Je crois que les voir se déchirer mais essayer pour faire plaisir au bébé m'anéantirait totalement. Surtout que le monstro ne se souviendra de rien alors autant s'éviter des heures et des heures de comédie... Et puis Charlie non plus, ne se souviendra de plus rien. Je grimace quand il me dit qu'il ne se remettra pas avec elle. On est pas dans la merde là... " Laisse toi le temps Priape. Je disais pareil de Maxime, jamais je ne pourrais lui pardonner qu'il ait couché avec moi pour un pari de merde. Et pourtant... " Et niveau blessure à l'âme, c'est kiff-kiff je crois. Je m'étais rapidement attachée à Maxime, ce charismatique Mather qui s'intéressait à la petite Dunster... J'avais été une miette de pain pour lui et pourtant, à l'heure actuelle, on a fini par passer par dessus tout ça. " Pardonner c'est difficile, il m'a fallu quatre ans pour le faire... Mais ça vaut le coup " Je souris légèrement. Bon, après, on était pas en couple avec Maxime à l'époque, il ne m'aimait pas... Et puis, aucunes relations ne sont les mêmes... Chaque relation a ses particularités. " Non, je préfère lui dire que tu t'envoies en l'air avec des femmes mures ! Les gamines c'est pas ton truc " Enfin, j'espère quoi... Je lui adresse un clin d'oeil. " Tu vas venir la voir en Arizona ? Ça lui fera plaisir " Et puis, nous aussi ça nous fera plaisir. Elle est souriante et tout toute la journée mais, avec Sienna, on voit bien qu'elle est mal. Physiquement et moralement...
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Andrea approuvait mon idée de campagne. La lingerie pour soudoyer ses électrices, ça pouvait carrément marcher. Je rigolai un instant avant de demander, plus sérieusement cette fois : « T’envisages vraiment de te présenter à la tête de la DH ? » J’étais sérieux, après tout pourquoi pas ? Jasper avait annoncé qu’il ne se représenterait pas, Alex non plus. J’avais du mal à imaginer la confrérie sans eux, mais il allait bien falloir que quelqu’un prenne les rennes. Et même si Andrea était du genre à se mêler de ce qui la regardait pas, elle avait un tempérament fort, le genre de trait de caractère nécessaire quand on voulait devenir leadeur. J’avoue que parler des ambitions politiques de la demoiselle me bottait plus que de parler de l’échec de mon couple. Talya était un sujet qui revenait bien trop souvent sur le tapis. J’avais lâché que non, je ne me remettrais pas avec elle. Je pensais clore l’histoire et le bec de mon interlocutrice, mais la tornade blonde face à moi était plus que tenace. Elle reprit, plus doucement, qu’il fallait que je me laisse le temps et elle me révéla alors quelque chose sur elle qui j’ignorais jusqu’à présent : elle avait eu un passé compliqué avec Maxime avant leur relation actuelle. « Je savais pas qu’il avait fait ça… » Le genre de pari idiot que j’aurais pu faire moi aussi y’avait des années de ça. Les mecs et leurs jeux, on était parfois de vrais débiles. Enfin, ce qu’il fallait retenir c’était que malgré la blessure, l’humiliation, la colère, elle avait trouvé les ressources en elle pour pardonner. « T’as fait comment ? Je veux dire… pour oublier, pardonner, reprendre votre histoire ? » M’intéresser à la manière de procéder, c’était en soit un peu un aveu de faiblesse. L’idée de pardonner n’était pas complètement absente de mon esprit, même si je freinais des quatre pieds pour le moment. Quatre ans s’étaient écoulés avant qu’elle ne réussisse à passer l’éponge. « On se rappelle dans quatre ans alors ? » lançai-je avec un sourire en coin sur un ton un peu ironique. « Elle m’attendra pas tout ce temps là… Le bébé non plus. Il va grandir, je veux être là pour voir ça. » Pardon ou non, je voulais rien manquer. « Alors pour le moment, un traité de paix et la fin des dispute c’est tout ce que je veux. » Trouver un équilibre et réussir à s’y tenir. La jeune stagiaire sortit des toilettes, et la réplique qu’Andrea me fit m’arracha un sourire. « Les femmes mures c'est pas mon truc non plus tu sais… » Mon truc c’était Talya, pour le moment c’était trop compliqué d’envisager quelque chose d’autre avec qui que ce soit d'autre alors... « Je dois venir autour du 16 juillet pour le mariage de ma meilleure amie. Je compte bien lui faire un petit coucou au passage. Mais lui dis pas, ça lui fera la surprise. » confiai-je. « Si tu pouvais étrangler Matthéo dans son sommeil avant mon arrivée, ça m’arrangerait de pas le croiser dans votre chalet. » plaisantai-je finalement. La petite stagiaire se racla la gorge, en mode –hého, j’suis là, j’existe- « Ha oui c’est vrai… Dis Andrea, ça te dérangerait de lui faire faire le tour de l’hôpital ? Tu testeras ta prothèse efficacement comme ça… » Ouais je me dérobais un peu de ta mission de guide, mais si je pouvais sortir plus vite d’ici en refilant la tâche à Andrea ça m’arrangeait…
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Est-ce que j'envisage vraiment de me présenter à la présidence de la confrérie ? J'en sais rien. Ça me botte vraiment mais je ne sais pas si j'aurais le temps et le courage de tout faire... Les défilés et photoshooting se passent aux quatre coins du monde, il y a mon boulot à l'hôpital, ma relation avec Maxime... Trop de choses en même temps mais bon... " Je me laisse encore le temps d'y réfléchir mais je pense bien oui... Alex et Jasper ne se représentent pas et puis... J'ai pas envie de voir un nouveau à la tête de notre confrérie " Je ris légèrement. Talya va se présenter, c'est sûre, mais elle va avoir deux bébés alors je ne sais pas si c'est l'idée du siècle pour tout dire... Mais elle ne recule devant rien. " Tu n'en parles à personne hein ? Parce que j'ai pas envie d'ameuter tout le monde pour rien si je décide de ne pas me présenter... " On sait jamais. Peut être que d'ici à ce qu'on arrive à l'envoi des candidatures, je vais changer d'avis quoi. C'est fort peu probable mais si mon contrat avec la maison de lingerie me prend trop de temps, je n'aurais pas d'autre choix que de me sacrifier ailleurs... Et il est hors de question que je coupe mes heures de travail à l'hôpital. Le mannequinat c'est pour quelques temps, la traumato, c'est ma vie. " Comment j'ai fais ? " Je passe une main dans mes cheveux et souffle. Je ne suis pas sûre que lui avouer que j'ai juste écouter mon coeur fasse une grande différence dans ce qu'il a l'intention - ou presque - de faire. " J'ai écouté mon coeur. Je l'ai croisé et toutes mes barrières se sont baissées en un claquement de doigts. J'avais construis la muraille de Chine entre lui et moi. Entre moi et tous les hommes de la planète à vrai dire. Et en le voyant, j'ai craqué. J'ai vu pourquoi j'étais tombée dans le panneau quatre ans plus tôt. J'ai vu que Maxime était vraiment une personne formidable malgré ce qu'il m'a fait vivre. J'ai vu qu'il avait changé, qu'il s'en voulait vraiment de ce qu'il m'avait fait... Je lui ai laissé la chance de se rattraper, de me montrer que j'avais peut être eu tord de lui faire confiance la première fois mais que j'avais raison de lui accorder ma confiance à nouveau... Et qu'il ne me trahirait pas. J'étais rassurée et bien dans ses bras. Et je me suis dis que la vie est trop courte pour rester fâcher avec les gens qu'on aime, pour se mettre des bâtons dans les roues parce que Maxime comme Talya n'attendaient que notre pardon.. " Enfin, je ne suis pas sûre que Maxime attendait vraiment là dessus mais bon, ça me fait plaisir d'y croire alors franchement. Je suis presque nostalgique en parlant de tout ça, j'ai une boule qui se forme dans ma gorge. Maxime, oh Maxime... Je crois que je serais détruite s'il venait à nous arriver quelque chose. " Le traité de paix, c'est une belle connerie Priape. Elle t'aime, elle n'acceptera jamais de te voir accorder de l'importance à d'autres femmes... Elle t'aime et rien ne sera paix et arrêt des disputes tant que vous ne serez pas sur la même longueur d'onde " C'était à lui de craquer, de lui pardonner d'une manière ou d'une autre parce qu'elle ne s'arrêtera jamais de l'aimer... " Mure genre quelque chose dans le cerveau, pas une cougar ! Priape et une cougar... Si ça te tente un jour, je te présente ma mère " Je ris légèrement mais c'est pas drôle du tout. Il va donc bientôt venir et ça, c'est une bonne nouvelle pour nous au chalet. Je ne lui en parlerais pas, promis. Je fais d'ailleurs le geste comme si je fermais ma bouche avec une clé. " T'es jaloux, ça veut tout dire. Mais t'inquiète pas, Matthéo passe pas mal de temps dehors ces derniers jours. Je le soupçonne d'avoir trouvé une petite demoiselle à qui faire tourner la tête " Et puis, on est pas fou, Talya va tout faire pour garder Priape avec elle loin de notre chalet où Chase, Sienna et Maxime pourraient le questionner à longueur de journée... Je soupire quand il me demande de prendre sa place. La jeune femme semble moins intéressée du coup et me regarde de haut en bas pour voir de quelle prothèse il parle. Ma cocotte, ça se voit presque pas alors cherche encore un peu. " Que si tu me promets de donner une chance à votre histoire et d'arrêter d'être sur la défensive... Elle t'a brisé le coeur, elle a trahi ta confiance mais une confiance ça se reconstruit et elle fait tout pour le faire. Alors va la voir, faites des bêtises, discutez, rabibochez vous qu'on en parle plus. Vous êtes fais pour être ensemble, que tu le veuilles ou non " Je souris largement. C'est lui qui bloque, faut qu'il se bouge. Et j'en ai marre d'être entre deux. Je veux leur bonheur parce qu'ils sont malheureux et misérables l'un sans l'autre...
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On parlait des élections, de la rentrée qui allait arriver… C’était encore l’été mais il fallait déjà commencer à se poser la question. Au final, vu son tempérament que je découvrais peu à peu, je voyais plutôt bien la blonde à la tête de la confrérie. Elle n’avait pas l’air de se laisser marcher sur les pieds, elle était dynamique, des qualités nécessaires pour insuffler de l’énergie aux jaunes. « Ca risque de faire bizarre le départ de Jasper… » soupirai-je quand elle l’évoqua. Pas que parce que c’était mon ami, mais aussi parce que ça faisait deux ans qu’il était impliqué en tant que président, sans compter ses nombreuses années en tant que membre actif. Elle me fit rire en parlant des nouveaux. « Les bizuts peuvent être parfois plus motivés et impliqués que certains vieux croutons tu sais… » A pas prendre mal, puisque je m’incluais aussi parmi les vieux croutons. Enfin, Andrea n’était pas encore sûre. « Tu as le temps d’y penser encore… Mais commence déjà à rassembler la lingerie... » ricanai-je avant de retrouver mon sérieux pour parler de tout autre chose. Sa relation avec Maxime avait été un peu chaotique sur ses débuts aussi. Je l’interrogeais sur son pardon, comment elle s’y était prise pour passer sur la connerie que le mather avait fait. La situation était différente certes, mais les expériences des autres pouvaient toujours être instructives, et puis j’avais envie d’en savoir plus sur la blondinette. Passé le choc de son arrivée en tornade du début, je commençais presque à la trouver sympathique là. En tout cas, elle semblait vraiment attachée à son Maxime, j’espérais juste qu’elle n’allait pas déchanter. « J’espère que l’avenir te donnera raison. » Trop de scepticisme en moi. Ma positive attitude et ma foie en l’autre étaient carrément en berne ces derniers temps, en fait depuis mars dernier… Andrea fit vite le parallèle entre Talya et son mec, devinant que ma question n’était pas que par pur intérêt. « Chaque situation est différente, et puis on a chacun nos personnalités, nos défauts et nos qualités… » La clémence et le pardon ne faisaient clairement pas parti des miennes en tout cas. « On verra bien… » répondis-je simplement alors qu’elle tentait de m’ouvrir les yeux sur la nécessité de me remettre en couple avec mon ex. Oui, on verrait bien si c’était une connerie ou pas cette trêve entre nous. Je ne le reconnus pas à voix haute, parce que je ne voulais pas donner du grain à moudre à son moulin, mais j’avais bien du mal à m’imaginer pote avec Talya, faire des sorties à 4 avec elle, son nouveau mec, ma nouvelle copine et moi… Mais ça ne me laissait pas beaucoup de choix : couper les ponts ou se remettre ensemble ? C’était une question que je ne voulais pas me poser encore, je n’étais pas prêt. Puis Andrea déconna en me proposant de lui présenter sa mère. « Je crois que vu ce que tu m’as révélé sur son aventure avec Dr B. je dois pas être son type d’homme à ta mère… » répondis-je sur le ton de l’humour. Elle m’informa que Matthéo était pas souvent là, enfin le peu qu’il l’était c’était déjà trop. Mais j’avais surement déjà suffisamment bougonné à propos de ça, Andrea allait encore s’imaginer que j’étais jaloux. J’essayais finalement de refourguer l’étudiante à la dunster. J’aurais du être sorti de l’hosto depuis des heures, elle, elle devait tester sa prothèse alors elle pouvait faire d’une pierre deux coups et me rendre service ainsi. « Je verrais ce que je peux faire… » répondis-je alors qu’elle me demandait de faire des efforts avec Talya en échange de ce service que je lui demandais. « Contente toi de ça, j’suis pas du genre à faire des promesses que je ne suis pas sûr de tenir… » Les efforts je pouvais en faire, mais je ne pouvais promettre de pardonner. Si je ne ne m’étais pas forcé à le faire pour le bébé, ce n’était pas pour le faire pour Andrea, aussi serviable et cool soit-elle.
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" T'insinues que je suis un vieux crouton ? Pas de sous vêtements sexy pou ta future copine ! " Qu'elle quelle soit, du moment qu'il s'agit d'une Dunster quoi. Je ris légèrement. " T'as pas tord c'est vrai... Mais bon... Enfin, je me permets de faire des remarques alors que j'ai réintégré les Dunster là après un an et demi sans confrérie " Enfin, c'est pas pareil. Je suis partie parce que j'ai perdu une jambe, pas parce que je n'étais plus Dunster dans l'âme. Juste un peu déprimée et complètement handicapée quoi. " Et toi tu penses pas te présenter ? Père, pédiatre et président. Priape, le 3P qu'on pourra te surnommer " Je ris légèrement avant de parler de Maxime. Je crois que Priape est réellement la première personne a qui je me confie de la sorte, à qui je balance tout. Mon coeur brisé il y a cinq ans par le Mather mais la relation plus que positive qu'on avait à l'heure actuelle. Il avait muri, compris ses erreurs et en avait fait d'autre. Je n'étais pas de garde le soir où il a fait son coma éthylique mais il avait fini par m'en parler, par se confier... On a confiance l'un en l'autre. Je sais qu'il ne craquera pas pour Cora et il sait que je ne craquerais pour aucun autre homme. Après tout, je n'ai eu que lui dans ma vie... " Vous pressez pas mais perdez pas trop de temps non plus " Soufflais-je en lui adressant un clin d'oeil. Oui parce que tout va arriver plutôt vite et ce serait vraiment con qu'ils perdent du temps à se tirer dans les pattes alors qu'ils pourraient être ensemble. Ils finiront par le regretter et on aura plus qu'à leur dire qu'on les avait prévenu et tout ce qui va avec. J'adore faire la morale aux gens quand j'ai raison et qu'ils s'en rendent compte. C'est jamais trop méchant donc ça va. " Ouuuh... Ça veut rien dire. Tu sais, elle est infirmière alors elle aime les médecins. Ça m'étonne que tu ne l'ai jamais vu d'ailleurs " Parce qu'elle est infirmière en bloc opératoire dans cet hôpital ci ! Je veux dire, elle l'a pas rencontré en soirée le père de Talya mais bien sur son lieu de travail. D'ailleurs, j'espérais qu'elle était en repos aujourd'hui parce que je n'ai vraiment aucune envie de la voir. On est toujours en froid, encore plus depuis que je sais qu'elle a caché la mort de mon père biologique pour que je n'aille pas à son enterrement. Une sale peste comme je les détestais ! " Tu me jures d'y réfléchir un peu plus alors ? Parce que franchement, j'ai des arguments du feu de dieu ! " Ou pas mais bon... Moi je veux leur bonheur et là, ils sont carrément pas heureux quoi... " Bon allez miss, on y va ! Je te préviens, les battements de cil ça marche pas avec moi " Lançais-je avec un large sourire. Enfin, je pense pas que je sois à son goût nous plus alors comme ça, pas de soucis ! " Par contre je te préviens, tu me redevras ça " Je donne une petite tape dans son dos. Punaise c'est qu'il est musclé. " Si jamais ça marche pas avec Talya et Maxime, je pense qu'on pourra s'arranger " Un clin d'oeil et je montre le bout du couloir à la jeune femme. C'est de là dont va partir notre visite, c'est décidé !





(je pense que tu peux répondre et rp fini (a))
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« Vieux crouton sexy ? » tentai-je alors de me rattraper. « J’ai le droit à quelque chose si je dis ça?» J’avais pas envie d’être privé de cadeau moi, enfin encore fallait-il que ma future soit chez les jaunes et cela restait encore à prouver. Andrea reconnut quand même que je n’avais pas tord, même si elle avait été un et demi sans confrérie. « Au moins, t’es pas passée dans le camp ennemi. » rigolai-je alors. Je ne prenais pas vraiment la compet des conf’ au sérieux. C’était sympa, mais pas besoin d’être en tête pour savoir que la DH était la meilleure. Moi, c’était grâce à eux que je m’étais intégré, que j’avais trouvé ma place sur le campus, c’était comme une deuxième famille. Je le savais et c’était tout ce qui comptait. Et j’étais heureux de recompter Andrea dans nos rangs, surtout si elle ambitionnait de succéder à Jasp’. La demoiselle me demanda si je comptais me présenter aux élections également : « Ha bah je ferais pas le poids, j’ai rien à distribuer aux électeurs moi. » Mes slips en coton versus la lingerie sexy de la jeune femme... Non ça ferait pas le poids. Et puis surtout et plus sérieusement, je ne me sentais pas les épaules assez larges pour succéder à mon coloc. Surtout avec les deux autres –P- qu’avait évoqué mon interlocutrice : papa et pédiatre, qui allaient déjà bien les alourdir. « Je crois que je vais déjà essayer d’allier mon rôle de père avec mes études, ça sera bien. » J’en appris ensuite plus sur sa relation avec son petit ami. J’espérais sincèrement pour la jeune femme que le mather serait à la hauteur de ses espérances, que leur relation fonctionnerait comme elle le souhaitait. De mon côté, je doutais d’être aussi clément avec Talya qu’elle ne l’avait été avec Maxime. Quand elle évoqua sa mère, s’étonnant que je ne l’ai jamais vue à l’hôpital. « Tu sais je l’ai peut être vue sans faire le lien entre vous. » En plus en tenue de travail, avec blouse, charlotte, on avait parfois du mal à reconnaître les gens alors… Enfin, de toute manière, je n’avais aucune envie de tenter quoi que ce soit avec cette dernière. Ma vie sentimentale était déjà un merdier suffisamment compliqué comme ça. J’essayais de refiler la corvée visite à la blonde qui n’accepta qu’à condition que je fasse des efforts avec Talya. « Promis, j’y penserais. » assurai-je avant qu’elle ne fasse signe à la stagiaire de la suivre. Sa petite remarque à son attention m’arracha un petit rire. La demoiselle ne semblait pas ravie de l’échange et je me mis à espérer qu’elle n’allait pas être envoyée en pédia, parce qu’après ça elle risquait de m’en vouloir. Andrea me rappela que je lui en devais une en me donnant une tape amicale. Sa dernière réflexion m’arracha un nouveau rire. « Allez bonne visite les filles. Et on se verra peut être en Arizona Andrea. » les saluai-je en m’éloignant, ma journée étant cette fois bel et bien finie !
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