COKA ✮ arrête de vouloir essayer de vivre sans moi. J'suis la femme de ta vie Cody Bleeker.

J'aimerai comprendre pourquoi !

Il est vrai qu'on aimait de différentes façons, mais lorsqu'on aimait vraiment quelqu'un de tout son être, on était prêt à tout pardonner plutôt que de voir cette même personne dans les bras de quelqu'un d'autre. Alors tu trouvais que Cody devait changer sa façon d'aimer, parce que jusqu'à aujourd'hui, ça ne l'avait pas aidé.  « Si tu le dis... En attendant, c'est moi qui suis presqu'en train de te supplier de me reprendre. » Pas certaine qu'une autre fille se serait rabaissé à ce niveau-là alors que tu ne portais pas entièrement le chapeau sur vos erreurs. Plus tu l'écoutais parler, plus tu te demandais si tu avais bien fait de venir ici ce soir. Certes tu le suppliais presque, mais ça ne voulait pas dire qu'il devait en profiter, ça ne voulait pas dire qu'il pouvait faire de toi, tout ce qu'il désirait parce que t'étais encore folle amoureuse de lui et que tu ne pouvais pas concevoir une vie sans lui. « Donc en gros, ce que tu me demandes c'est d'être ton plan cul ? Celle que tu retrouveras les soirs où tu t'ennuieras et que tes potes seront occupés ailleurs ?. Je peux accepter de te laisser vivre ta routine sans te demander des comptes, mais te donner mon corps quand bon te semble, non !. Dis-moi ce que tu veux reconstruire comme ça ?. Parce que ce n'est pas en me retrouvant les soirs et en me passant sur le corps qu'on va réussir à repartir sur de bonnes bases. C'est ce qu'on avait fait la première fois et apparemment ça nous a pas réussi. Cette fois-ci, je veux qu'on fasse les choses différemment !. » Parce que répéter la même histoire ne servira à rien et nous plongera droit dans le mur à nouveau. Non, toi voulais bien faire et à commencer par réduire le sexe et apprendre davantage sur nous d'abord. « Qu'est-ce que je sais de ta vie Cody à part que tu as une fille ? Et qu'est-ce que t'en sais de la mienne ?. Je veux qu'on apprenne à se connaître vraiment vraiment. J'veux qu'on se fasse des sorties de temps à autre et si tu ne veux pas qu'on s'affiche, il y a pleins d'endroits pour rester dans l'ombre. Ce que je veux, c'est communiquer et non baiser à chaque fois qu'on se voit. Okey, je peux bien te laisser passer sur mes lèvres, me caresser, mais le sexe, rarement alors. » Il te laissait y croire pour deux non ? Donc il devait accepter tous ces faits. Et puis quoi,  le sexe n'était pas tout ce qui comptait après tout. Alors s'il t'aimait vraiment comme il semblait le dire, il pouvait faire certains sacrifices non ?. Ton regard logea soudainement ses cuisses, remarquant enfin qu'il ne portait qu'un boxeur. « Et tu devrais commencer par te mettre quelque chose sinon tu vas attraper froid. » Disais-tu en pointant son entre-jambe du doigt. Dixit la fille qui ne portait qu'un débardeur et qu'une culotte. Mais bon, c'était Cody et Dia, toujours fidèles à eux-mêmes. Puis non, il devait mettre quelque chose parce que ce n'était pas le moment de flancher, car tu venais d'instaurer de nouvelles règles oh !. Quoi que, t'avais pas précisé que ça commençait dès ce soir. Mais bon, fallait encore que ton ex accepte ces règles.

© flappy bird.

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Alors, pour résumer, la solution de Diamantika pour sauver leur couple était de retirer tout ce qui marchait entre eux – aka les parties de fesses – et ne garder que les trucs chiants. Ah oui, là, c’est clair, ça donnait vachement envie à Cody làààà, franchement la seconde chance ne lui avait jamais fait plus envie que maintenant. Youhouuuu, ça promettait d’être l’éclate cette histoire. Non mais elle dégénérait complètement la Kovache, on ne peut pas faire du Coka sans çaaaa, les fans demandent de la passion, des moments de suspense, du hide en veux-tu en voilà – même si Coline elle rageait elle demandait des screens et tout – pas des discussions relou comme ça. J’suis sûre qu’au cours de ce rp, on a perdu au moins trois lecteurs et plein de like sur la page Facebook officielle. Même Cody soupira, ça l’ennuyait cette discussion. Il rêvait de son lit, le meilleur petit ami de tous les temps btw. Enfin un qui voulait bien coucher avec Cody Bleeker. « Ecoute Diamantika. On ne serait jamais sorti ensemble si on n’avait pas couché ensemble, si on n’avait pas été des plan culs avant d’être des plan loves. Et tu ne serais pas là à me demander une seconde chance si on n’était pas passés par cette étape. Alors ce que j’essaye de reconstruire ? Et bien les fondements notre histoire. S’ils ne te plaisent pas, tant pis pour toi. Mais quand tu construis une maison, tu commences par le sous-sol. Pas par le toit. » Et Cody ne pouvait pas construire le toit s’il n’avait pas un minimum visiter le sous-sol avant. Apparemment, la psychologie masculine échappait quelque peu à Diamantika. Pas étonnant qu’elle n’ait pas eu d’homme en six mois, j’te jure, aucun ne pourrait supporter un tel traitement. « Ecoute, t’as le droit de penser ce que tu veux mais je ne sacrifierais pas le cul juste parce que toi tu veux qu’on se parle. OK ? Alors si tu veux on se parle, mais alors je vais chercher ce que j’ai besoin ailleurs. » Et pas sûr que cette solution lui plaise beaucoup non plus. À Cody ? Siiiiiiiiiiiiii c’était presque tout benef, le pied absolu. Il risquait de bien s’amuser. D’ailleurs, il attendait tellement la réponse pendue aux lèvres de Kovache qu’il ne put s’empêcher de la couper tout de suite dès qu’elle critiqua sa tenue vestimentaire ; « Ta gueule, je parle business là, ne me dérange pas. » Un vrai magnat de la négociation. Le mec n’étudiait pas l’économie pour rien hého.

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"Écoute Diamantika. On ne serait jamais sorti ensemble si on n'avait pas couché ensemble, si on n'avait pas été des plan culs avant d'être des plan loves. Et tu ne serais pas là à me demander une seconde chance si on n'était pas passés par cette étape. Alors ce que j'essaye de reconstruire ? Et bien les fondements notre histoire. S'ils ne te plaisent pas, tant pis pour toi. Mais quand tu construis une maison, tu commences par le sous-sol. Pas par le toit." Et donc Cody ne serait jamais tombé amoureux de toi s'il ne t'avait pas passé sur le corps. Okey, donc si t'avais fait vœux d'abstinence jusqu'au mariage, aujourd'hui, le mec t'aurait envoyé balader et n'aurait même pas pris la peine de vouloir te connaître. Ouaich ! Bon à savoir, vraiment bon. Tu te demandais alors sur quoi se basait votre relation, sur le sexe ou sur l'amour ? Et à en juger par Bleeker, c'était sur le sexe. « Notre histoire ne résumait qu'à ça donc pour toi... Le sexe. » En fait, il se contredisait lui-même. Ce n'est peut-être pas de l'amour qu'il ressentait pour toi, mais juste du désir, de la passion, rhaaa t'en devenait parano là. « J'en reviens à me demander si tu m'aimes vraiment. Si ce n'est que mon corps qui t'intéresse OU le sexe, alors ouai, vaut mieux que t'ailles chercher ailleurs. Une fille qui saura fermer sa gueule et t'offrir son corps quand bon te semble. » Parce que toi t'étais clairement pas ce genre de nana. T'étais pas une pute et tu ne le seras jamais okey !. T'étais peut-être faible ouai, mais t'aimais pas qu'on te traite comme un vulgaire jouet à satisfaire quand l'envie prenait. Et le voilà qui te parlait encore de sacrifier le plan cul. Mama kill me now. « Juste deux secondes okey ?. » Demandais-tu en levant ton index devant son visage avant de faire face à l'arbre et donner de petits coups de front contre le tronc sans pour autant te faire mal. Une fois la crise passée, tu refais face à Cody. « T'écoutes un peu quand je te parle ? Ou est-ce que c'est ton machin qui écoute d'abord ?. Je n'ai pas dit qu'on allait sacrifier le cul, juste que ce ne sera pas TOUT ce qu'on fera tout le temps lorsqu'on se verra !. » Tu secouais la tête avant de caresser ton front des doigts. « Faut qu'on arrive à un accord là ! Quatre jours sur sept pour sexer, cinq maximum. Et c'est mon dernier mot ! » Non non non vous ressemblez à tout sauf à un ex couple normal, à des gens normaux tout simplement.

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Et voilàààà, Diamantika la parano était back, enfin, ça faisait un moment que Cody ne l’avait pas croisé par moment. Maintenant, elle croyait que Bleeker ne résumait leur relation qu’au sexe. N’importe quoi. Elle ne pigeait pas que c’était juste le seul truc sur lequel ils s’entendaient tout le temps ? Ou presque ? Oui bien sûr, il y avait des disputes quand même à ce sujet, genre au moment où il avait voulu tester les capotes phosphorescentes comme sabre laser, et qu’elle lui avait dit mot pour mot ’non Cody, Kovagin n’est pas Dark Vador et je ne veux pas que tu lui transperces le cœur avec ton sabre’. Et ben le Lowell lui avait fait la gueule pendant trois jours, ce fut une sale période pour lui et le Bleekosaurus Rex. Anyway, ne parlons pas de ça, inutile de se remémorer les mauvais souvenirs et restons sur les bons. « OK, pas de souci, j’irais chercher ça ailleurs. » Bon, Bleeker n’était pas un tombeur, mais au pire il avait payé une prostituée qu’il n’avait pas encore essayé. Donc soit il consommait ce qu’il avait acheté, soit il récupérait son argent et allait dans un autre restaurant se sustenter. Il y avait un tas de solution possible. Et puis Cody pouvait aussi draguer. OK, c’est pas Séductor-Man, le champion de la drague, mais on lui avait toujours dit ’femme qui rit, à moitié dans ton lit’ ça marcherait bien un jour. Même s’il voudrait une femme toute entière, pas seulement une moitié. Cody ne saurait pas choisir entre une pussy et des boobs. C’était juste un choix impossible. Finalement, après que Diamantika se soit frappée contre un arbre – spectacle très divertissant, il le regarda avec intérêt – elle décida d’arriver à un accord. Oh, Cody n’en demandait pas tant. Il haussa les épaules et répliqua ; « T’façon j’avais pas l’intention de te voir tous les jours, hein. Quatre jours c’est limite trop. Allons pour trois. » Comme ça, ils se croisaient trois jours par semaine, faisaient crac-crac, et ainsi va la vie. Ouais, ça semblait être un bon plan. Il lui tendit la main ; « Deal. » Diamantika obtenait mieux que ce qu’elle espérait là, non ? *siffle*

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Comment c'était trop facile pour lui de répondre, "ok j'irai chercher ailleurs" nah, mais il avait conscience qu'il parlait à une fille qui était complètement dingue de lui ? Putain là toute suite ? T'avais envie de lui faire une prise de catch ou mieux, de karaté à la Jackie Chan. « C'est tellement facile pour toi de dire ça... » Tu levais les yeux au ciel, car on voyait très vite la différence entre ton amour et le sien. Il n'était pas trop tard, tu pouvais encore faire ta prise de kung-fu et te casser ensuite. Quoi que, la situation tournerait à ton désavantage face à cette barrique. Oui oui, Cody était un tonneau de graisse rien qu'à lui tout seul. Anyway, il insistait même sur le fait qu'il ne te verra pas plus que quatre jours et que c'était même trop pour lui. T'avais pas l'impression qu'il te prenait vraiment au sérieux le mec ! T'avais plutôt l'impression que tout ça n'était qu'un jeu pour lui, qu'il  aura de quoi animer ses journées lorsqu'il glandera comme un paresseux au fond de son fauteuil. « T'as accepté que je reconstruise ces bases, ce qui veut dire que tu as aussi accepté de me voir plus que trois jours ! C'est comme ça. » Bah ouai, tu n'étais pas dupe ein. Il te laissait te batte pour deux, ce qui veut dire que c'était toi qui décidait du comment tout cela allait se dérouler, ce qui veut dire aussi que Bleeker n'avait pas son mot à dire et puis voilà. Ensuite, il te tendait la main pour conclure le deal et sans hésiter, tu la lui serrais. « Deal. » Large sourire, tu retirais ton bras avant de repousser tes cheveux en arrière. « Bon bah ciooo !. » Bah quoi ? Ce n'est pas comme ça qu'il marchait le Bleeker ?. « Les trois minutes sont passées depuis des lutres et puis j'commence à avoir froid là. » et HOP ! tu traçais ta route jusqu'à ta tente. Bahhhhhhhhhh quoiiiiiiiiiiiiiiii ?. S'il avait des choses à dire, il savait où te trouver parce que tu commençais vraiment à avoir froid et dans la sienne, vous ne pourrez pas parler puisqu'il n'était pas seul. Devrais-tu le rappeler ?.

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Bien sûr que c’était facile à dire, qu’il irait voir ailleurs. C’était que des mots. Et pour le moment, Cody Bleeker n’avait aucun filtre à l’égard de Diamantika Kovalevski, aucune sécurité, aucun élastique, aucun filet pour le rattraper. Chaque fois qu’il lui parlait, c’était comme s’il sautait d’un pont, et s’il chutait et qu’il se faisait mal, c’était simple, il n’aurait que ses yeux pour pleurer. La vérité, c’est qu’il n’en avait juste rien à faire de ce que pouvait penser Diamantika. Certes, il finirait par en faire des efforts, faut pas croire, mais il le ferait à son rythme, et Cody Bleeker était aussi rapide à avoir le déclic qu’une limace en pleine tempête sur un terrain de foot. Et encore, la limace est rapide, car elle a sa bave qui peut la faire glisser d’un brin d’herbe à un autre brin, en mode slalom quoi. Ouais ouais, là j’sais, vous imaginez une limace sur une piste de ski. Peut-être aux prochains jeux olympiques d’hiver hein, moi j’y croiiiis. « Pourquoi tu fais encore et toujours ta victime ? » Elle passait sa vie à chouiner, genre azi c’est facile à toi de dire ça, ça s’voit que tu ne m’aimes pas comme je t’aime BLABLABLAAAA ta gueule meuf, juste … Ta gueule. En plus, elle négociait pour voir Cody plus souvent que les trois jours qu’il avait défini. A ce sujet, monsieur comptait garder toute sa liberté et refusait un dépassement d’horaires. « Je ne t’adresserais la parole que trois jours par semaine. Les autres, je t’ignorerais. Après, t’en fais ce que tu veux, mais dans mon cas ce sera comme ça. T’as l’air super pote avec les arbres, donc ça te dérangera pas discuter avec quelqu’un qui aura autant de conversation qu’une plante. » Elle comprendra enfin ce que vit Cody chaque fois qu’il lui parle C’est dingue quand même. On aurait dit que les deux étaient chez leur avocat, tranquille pépère et qu’ils discutaient les termes de leur divorce. Alors que v’là tout le contraire. Techniquement, ils discutaient plutôt sous quelles conditions ils se remettraient potentiellement ensemble dans une futur proche conjugué au présent et en faisant abstraction du passé. Enfin, le deal fut accepté, et Diamantika s’en alla. « Tchouuuusss. » Cody connaissait assez son ex pour savoir que quand elle s’en allait si vite ET en roulant du cul, c’est qu’elle voulait qu’il la rejoigne sous sa tente. Sisisis, son cul parlait plus qu’elle, il avait toujours été plus intéressant que sa face, by the way. Mais vous savez, le Bleekosaurus Rex est un animal avec beaucoup trop de fierté pour s’abaisser à suivre comme un toutou la jeune femme. C’est un prédateur, pas un animal en laisse que tu attires avec un susucre. Alors, il fit comme elle et retourna se coucher dans sa tente, laissant Diamantika l’attendre patiemment et vainement. Ben oui, vous croyez quoi, Cody Bleeker n’abandonnerait pas sa verve sadique.

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