ARWËN EBBE SIXTEN ►kenza zouiten

Les gens passent leur temps à courir, après le temps, après la vie, après un souffle d’espérance qui pourrait rendre leurs vies meilleure mais est ce que ça en vaut vraiment la peine ? N’est ce pas plus douloureux quand la raison reprend ses droits et que plus rien autours ne peu nous faire sourire ? Combien de temps vais je encore garder espoir ? Combien de temps faudra t’il à ma raison pour venir sonner le gong et me faire perdre pied ? Aurais je seulement la force d’accepter une fois encore que la vie, peu se montrer redoutable et plus malicieuse que je ne le saurais jamais ?
Au fond venir ici, n’était ce pas une idée stupide ? Est ce que ça en valait vraiment la peine après tout ce temps ? M’accrocher à ce jour, cet heure n’était ce pas faire preuve de naïveté ?
Regarde tout ces gens autours de toi, les gens rient, se serrent dans leur bras, d’autre se retrouvent ou s’en vont mais toi, tu es seule autours d’eux. Seule. Combien de temps encore accepteras tu cela ? Ce sentiment destructeur de solitude, qui doucement s’est glissé dans tes veines au cour de ton existence comme un poison.
Comment en suis je arrivée là ? Harvard me changeras tu ?

Tout à commencé il y a vingt deux années dans cette ville de Stockholm, la capitale de a Suède, mon pays natale. Je suis venue au monde dans une caravane, cette même caravane qui deviendra ma maison, alors qu’il faisait là, dehors, un énorme orage. Mon père m’a mi au monde, ma mère avec tout le courage et la volonté qu’elle avait à eu une petite fille ce soir là. Je suis née entouré des deux seules êtres qui ait à jamais compté pour moi, ces deux êtres ont remplis ma vie d’un bonheur et d’un amour immense en dépit de tout ce qui nous ait arrivé. Nous n’avions pas un soucie, mes parents étaient endettés depuis un an déjà avant ma naissance, ma mère était tombé enceinte au pire moment qui soit, mais ils n’avaient pas une seule seconde songé à m’abandonné, après tout l’amour qu’ils ressentaient l’un pour l’autre étaient assez fort pour survivre aux épreuves.

Je n’ai pas grandi avec une cuillère en argent dans la bouche, bien au contraire, je n’ai jamais eu de cadeaux, je n’ai jamais dormi dans un vrai lit, je n’ai pas non plus eu d’amis et je n’ai jamais connu les joies d’avoir des vêtements convenable. Seulement j’ai eu de l’affection, de la tendresse, de l’amour et tellement de chaleur humaine. Ma vie ne ressemblait en rien à un compte de fée mais tant qu’ils étaient là à mes côtés, je me fichais de tout le reste après tout, je n’avais connu rien d’autre que cette vie là au près d’eux. J’étudiais à la caravane, je voulais être instruite et faire des études, même si je n’étais pas scolarisée, ma mère arrivait toujours à récupérer de vieux livre pour que je puisse apprendre. Jusqu’à l’âge de seize ans, tout était parfait, mais voilà, mes parents furent assassinées sous mes yeux. J’étais sorti dans la forêt à côtés du terrain vague et puis lorsque je suis rentrée, j’ai entendu les coups de feu, mon père tomber au sol à l’entrée de la caravane et ma mère ensuite étendue à l’interieur. La police est arrivée de longues heures plus tard, me trouvant allongé au près d’eux, en larmes et muette du à l’état de choc. Malheureusement mon monde s’est effondré ce jour là.

Je fus envoyé dans un pensionnat pour que l’on puisse m’éduquer et m’instruire, que je puisse devenir une bonne fille à papa, seulement je ne voulais pas changé qui j’étais, j’avais le coeur bon et je ne voulais rien d’autre que mes parents et ne plus faire ces cauchemars atroce. J’y ai été enfermé pendant deux longues années, jusqu’à ce que j’ai atteins la majorité et que je puisse touché mon héritage. Mes parents avaient souscrit avec leur derniers moyens à une assurance vie, me permettant de pouvoir aller à l’université. Tout ce que je voulais moi, c’était allé loin de la Suède, loin de ce cauchemar que j’avais traversé durant toutes ses années. C’est donc en emportant mes parents dans mon coeur que j’intégrais la prestigieuse université, seulement après avoir payé les frais, je me retrouvais fauché et je dû prendre un job de serveuse à cotés de mes cours. Aujourd’hui j’essaye de m’intégré dans la société et de me faire des amis, j’ai longtemps vécue seule et je n’ai pas eu d’enfance comme ceux des autres. Mais aujourd’hui, je veux vivre pour eux, vivre pour trois et donner autant d’amour qu’ils m’en ont donné, je veux juste les rendre fière de moi.