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Night fever

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A peine eut-il mis un pied à l'intérieur de la boîte de nuit qu'Austin se maudît déjà d'avoir accepté le deal de Lara. Avec sa musique abrutissante (on était bien loin du Chopin et du Beethoven qu'il écoutait pour se détendre) et ses flashs de lumière à vous faire entrer n'importe qui en crise d'épilepsie, le People’s Republik lui semblait être l'endroit le plus éloigné de la terre de ce qui, pour lui, s'apparentait à un lieu de détente et d'amusement. En croisant - au fil de son avancée à travers la foule compacte des danseurs - tout un tas d'étudiants à moitié ivres qui se roulaient des galoches à tout va et qui se touchaient allégrement les fesses, il se mit à croire qu'une séance de révisions d'à peine une journée ne valait finalement pas d'avoir à subir toute une nuit dans un endroit pareil, quand bien même la compagnie de Lara lui promettait d'avoir un repère parmi la horde de jeunes déchainés qui agressaient de toutes parts son éducation aussi guindée que snobinarde à propos de ce genre d'amusement au rabais.

Veillant à ne pas entrer en contact avec les autres corps présents autour de lui (ce qui demandait une souplesse et une agilité peu commune), Austin slaloma jusqu'au bar à côté duquel Lara lui avait donné rendez-vous. S'il avait fait l'effort de s'habiller de manière décontractée (comme elle l'avait supplié de le faire pour - on cite - " ne pas se taper la honte à ses côtés " ), Bundy n'en restait pas moins droit comme un " i " et indéniablement condescendant, même après avoir troqué ses éternelles tenues de milord pour un jean / t-shirt de base. Lorsqu'une jeune femme qu'il ne connaissait pas lui décocha un clin d’œil comme pour l'inciter à lui offrir un verre, il eut pour réflexe de hausser les sourcils et de la gratifier d'un sourire hautin qui ne pouvait vouloir dire qu'une chose : rêve toujours ma grande, je ne paye pas à boire à n'importe qui ! Suffisant, il tourna le dos à l'inconnue et chercha dans la foule après la chevelure blonde de Lara. La manie que cette dernière avait de toujours être en retard l'agaçait au plus haut point, lui, monsieur ponctualité, mais il se trouvait parfaitement démuni dans cet environnement qui n'était pas le sien. Alors, faute de pouvoir taper du pied à son aise en criant au scandale et en prétendant ne pas avoir de temps à perdre avec les blondes jamais à l'heure, il rongea son frein et s'assit sur l'un des tabourets hauts qui entouraient le comptoir. Pourvu qu'elle arrive vite, pensa-t-il, blasé par l'effervescence ambiante tandis qu'il restait hermétiquement fermé à tout ça en parfaite allégorie de la frigidité qu'il était.
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Nous étions enfin en vacances, cette superbe année scolaire passée à Harvard était à présent terminée, une année supplémentaire pour mon diplôme, à la rentrée j’approcherais une nouvelle fois de mon objectif, mettre un point final à mon parcours scolaire avec cinq années d’université derrière-moi. Si vous comptiez bien il ne me restait donc plus que deux ans à travailler d’arrachepied pour que mon père comprenne que j’étais vraiment faite pour la danse. De toute manière je ne comptais pas finir directrice de son entreprise, mon intelligence étant tout de même limitée j’aurais trop de remords si son entreprise sombrait par ma faute. De toute manière ce soir je ne prévoyais pas de réfléchir à tout ça, je comptais au contraire débuter mes vacances comme il se devait en me trouvant une soirée en boite de nuit. Qui disait soirée disait amis pour m’accompagner et j’avais fait un choix qui pouvait en surprendre certains, Austin avait été le premier et la dernière personne que j’avais invitée, pas besoin d’être cinquante, lorsque j’étais toute seule avec lui je prenais réellement du bon temps, il était très agréable à écouter, à regarder également même si je manquais parfois de l’étrangler à cause de son mauvais caractère.

Par chance il avait accepté, il n’avait peut-être pas eu le choix puisque je m’étais fait une joie de lui rappeler qu’avant les examens j’avais accepté de sacrifier une journée entière pour l’aider à réviser, lui poser des questions et lui faire réciter ses cours n’avait pas été difficile, s’il avait fallu que je connaisse son cours sur le bout des doigts là j’aurais été abonnée absente. Bref, cette fameuse journée restait l’une des meilleures de toute ma vie, déjà parce qu’il y avait eu une ambiance assez sympa entre nous, il s’était parfois laissé aller à quelques écarts en plein milieu des révisions pour qu’on se tape quelques délires et également parce que j’avais appris à le connaitre encore mieux que par le passé pendant cette journée. Après lui avoir en quelque sorte fait pression il avait fini par craquer et j’étais fière de moi pour tout vous dire. Lui donnant rendez-vous à vingt-deux heures au sein de la discothèque j’avais fait en sorte d’être prête au moins quinze minutes à l’avance pour lui éviter une crise de nerf, oui parce qu’il détestait les gens en retard et il se trouve que j’étais toujours en retard. Même avec quinze précieuses minutes je me retrouvais à la bourre, une idée de dernière minute m’était en effet venue en tête, pourquoi ne pas se rendre à la piscine de la villa appartenant à mes parents pour un bain de minuit ? Cette idée m’avait toute de suite convaincue surtout qu’ils n’étaient pas revenus dans cette villa depuis trois ans puisque c’est moi qui avait la clé, j’allais souvent là-bas lorsque j’organisais une soirée entre filles et tout… Bref, une grosse baraque luxueuse et entretenue par une équipe de gouvernantes qualifiées. Ni une ni deux j’enfilais mon bikini sur lequel je mettais un top accompagné d’un short blanc puisqu’il faisait très chaud ce soir, après une dernière hésitation j’avais opté pour une paire de louboutins blancs. Une pointe de gloss et quelques coups de pinceaux sur le visage plus tard et j’étais enfin prête.

Je ne désirais pas prendre ma voiture au départ mais vu que j’avais déjà cinq minutes de retard c’était plus rapide comme moyen de transport, j’avais eu raison, en six minutes je me retrouvais sur le parking de la boite, sortant de ma voiture en vitesse je faisais un peu de charme aux mecs qui attendaient dans la file pour entrer plus vite. Je m’aventurais dans la foule qui dansait déjà sur la piste de danse repérant mon ami, il était mignon habillé comme ça, approchant avec un petit regard de chien battu je commençais alors mes excuses. « Salut beau brun, je suis désolée pour mon retard mais j’ai eu une idée de dernière minute et voilà… » Je lui souriais commandant deux vodka pour nous mettre dans l’ambiance. « On ne va pas rester longtemps ici, dans une bonne heure on ira chez moi à la villa familiale pour un bain de minuit. » Je lui adressais un clin d’œil prête pour ce qui s’annonçait être une magnifique soirée.

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Lorsqu'il regarda pour ce qui lui sembla être la millième fois en cinq minutes par dessus son épaule et qu'il aperçut enfin la silhouette de Lara qui fendait la foule dans sa direction, Austin pivota sur son tabouret et la gratifia d'un regard accusateur qui se voulait insensible à ses yeux de chien battu, mais qui se radoucit tout de même un peu lorsqu'elle l'éblouît de son sourire de star. Toute bimbo qu'elle était, toute aussi prévisible qu'il pouvait la trouver parfois, Lara n'en restait pas moins sa Barbie fétiche, celle dont les réactions souvent caricaturales le sciaient tellement qu'il ne pouvait rien faire d'autre que de rire. Par ailleurs, il ne doutait pas qu'elle avait elle aussi un avis bien tranché sur le type insupportable et à première vue complétement coincé dont il renvoyait l'image. Mais l'avantage, c'était que rien de tout ça n'avait d'importance. Rien ne semblait jamais grave en compagnie de Lara, c'était relaxant.

Lorsqu'elle commanda les consommations, Austin la regarda faire en réservant son jugement à la nature de son idée de dernière minute (il n'était pas encore certain de lui pardonner son retard si cette dernière se montrait trop tordue à son goût). « On ne va pas rester longtemps ici, dans une bonne heure on ira chez moi à la villa familiale pour un bain de minuit. » Un poil surpris par l'originalité du programme, il haussa les sourcils avant que son esprit pragmatique n'embraye de suite sur l'aspect pratique (ou plutôt " peu " pratique, dans le cas présent) de la chose. « Et, bien entendu, tu n'aurais pas pu y penser avant pour que je puisse me munir d'un maillot de bain. » Répliqua-t-il, mi-râleur, mi-taquin en lui tapotant le front d'un indexe moralisateur. « Si je ne te connaissais pas, je n'aurais aucun mal à penser qu'il s'agit d'une stratégie pour m'obliger à nager nu dans ta piscine Lara Gray ! » Ajouta-t-il en récupérant l'un des verres servis par le barman afin de le tendre en direction de Lara pour l'inviter à trinquer.
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Bon d’accord j’étais peut-être en retard mais un proverbe ne disait-t-il pas qu’il fallait savoir se faire attendre justement ? C’est bien ce que je pensais et puis ça me prouvait en quelque sorte qu’il m’appréciait, une autre personne l’aurait fait attendre comme ça et il serait surement parti sans se poser de questions. Cette idée me faisait sourire, je me faisais plaisir moi-même imaginant qu’il m’appréciait vraiment alors qu’au fond je n’en avais pas la moindre idée, en tout cas nos journées passées ensemble étaient agréables et c’était le principal à mes yeux. M’excusant pour mon retard je tentais de changer de sujet pour qu’il ne s’attarde pas à me faire une leçon de morale qui aurait pour seul effet de me gonfler un peu plus comme tout le temps, oui, très peu de personnes pouvaient se vanter d’avoir eu un discours que j’avais écouté lorsque j’étais en tort. Apple, Torrey et parfois Austin lorsqu’il avait de bons arguments, pour noyer le poisson je commandais deux shots de vodka, je me doutais qu’au départ il allait être plus ou moins désapprobateur mais j’allais trouver les mots justes pour lui faire boire cette vodka, un verre n’avait jamais fait de mal à personne.

En attendant que nos deux verres arrivent j’annonçais toute fière de moi que nous n’allions pas rester ici bien longtemps il pouvait néanmoins être rassuré –ou le contraire le connaissant– je ne comptais pas non plus m’en aller tout de suite, il allait être obligé de danser avec moi pour enfin comprendre que la danse n’était pas juste une corvée comme il pouvait l’imaginer, j’étudiais ce domaine qui était également une passion et j’allais prendre un plaisir à lui montrer quelques-uns de mes talents si l’occasion se présentait. « Et, bien entendu, tu n'aurais pas pu y penser avant pour que je puisse me munir d'un maillot de bain. » Je souriais amusée, quoi qu’il dise lorsqu’il râlait j’étais toujours amusée. « Tu as bien un caleçon sur toi non ? » Je baissais les yeux sur son jean tournant la tête lorsque le barman m’apportait nos consommations que je ne rechignais pas à payer, j’étais comme ça, j’avais les moyens alors autant en faire profiter tout le monde. « Si je ne te connaissais pas, je n'aurais aucun mal à penser qu'il s'agit d'une stratégie pour m'obliger à nager nu dans ta piscine Lara Gray ! » Je le regardais un instant répondant du tac au tac. « Mais qui te dis que ce n’est pas justement ma stratégie ? » Je me mettais à rire, non franchement il était super beau et attirant je devais l’avouer mais cette stratégie était pourrie, je savais être plus subtile dans mes intentions. Avalant cul sec ma vodka je le prenais par la main pour l’emmener sur le dancefloor histoire de danser un peu.

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« Tu as bien un caleçon sur toi non ? » L'aisance avec laquelle elle lui servit sa remarque manqua de faire soupirer Austin. S'il avait été possible qu'il ait oublié, ne serait-ce qu'un instant, à qui il parlait, le doute n'était désormais plus permis : c'était bien Lara Gray la sans gêne qui lui souriait de toutes ses dents. Qui d'autre qu'elle aurait pu se permettre ce genre de réponse - à première vue évidente - sans se soucier du fait qu'il était peut-être pudique et qu'il n'avait peut-être pas envie de lui montrer son caleçon, justement ? Pour toute réponse, Austin leva les yeux au ciel et se contenta de boire sa vodka. Le rire de Lara lorsqu'elle laissa sous-entendre qu'il s'agissait peut-être bien d'une tactique sournoise pour le dévêtir lui fit comprendre que le combat était perdu d'avance et qu'elle était tellement décidée à s'amuser qu'il ne servait à rien de la contredire, sous peine de se heurter à un mur. Plus intelligent que ça, il se fit la réflexion qu'il serait toujours temps d’esquiver ou de trouver une parade à l'instant " T ", mais qu'il avait tout à gagner en ne faisant pas part de ses préméditations à son amie, histoire de mettre plus de chance de son côté lorsque le moment serait venu de se trouver une bonne excuse ou, faute de quoi, de la distraire, voire d'essayer de la manipuler, pour échapper à la position douteuse dans laquelle elle semblait vouloir le mettre. En comptant sur l'alcool qu'elle ne rechignait jamais à ingurgiter (il avait eu de nombreux échos du phénomène et s'était même parfois surpris à s'inquiéter pour elle ...), il pensait avoir toutes ses chances d'arriver à ses fins.

Il lui fut en revanche impossible d'esquiver le moment où, après avoir fini son verre bien plus vite que lui, Lara l'attrapa pour le trainer de force sur la piste de danse. Pris au dépourvu, Austin eut tout juste le temps d'avaler son shooter, mais pas de freiner pour empêcher la blonde de l'attirer parmi la foule des clubbers. Là, dans les flashs des lumières colorées et plus exposé que jamais aux sons " en vogue " qui faisaient remuer tout le monde, il fit ce qu'il savait le mieux faire dès lors que ses compétences en n'importe quelle matière flirtaient avec les limites de leur inexistence. Se penchant à l'oreille d'une Lara qui commençait déjà à se trémousser, il se drapa de suffisance et ressortit l'air snob que tout le monde lui connaissait pour dire : « Tu ne crois tout de même pas que je vais danser comme ça ... » Méprisant, il désigna d'un signe de tête l'un de leurs voisins qui donnait l'impression d'être complètement désarticulé dans ses mouvements. Pour sûr, on était bien loin de la valse et du tango qu'il avait appris dès son plus jeune âge, dans la plus noble des traditions familiales, histoire de faire bonne figure lors des réceptions et autres galas de charité. Le soucis, ici, résidait dans le fait qu'à part les danses de salons qui nécessitaient l'apprentissage de tout un tas de pas épouvantablement compliqués, Austin ne savait rien danser d'autre, surtout pas des danses qui demandaient à ce qu'on improvise et qu'on laisse parler son corps ...
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La soirée ne faisait que commencer et la nuit allait être courte pour moi tout comme elle allait l’être pour Austin, oui parce qu’il pensait peut-être s’en sortir facilement en prenant seulement un petit verre avec moi, esquivant les danses et tout ce que j’avais prévu pour la suite de notre petite soirée entre nous mais il n’allait pas parvenir à ses fins, si quelque chose me concernant était bien réel niveau réputation c’était le fait d’être toujours parée pour les événements à venir, le programme de cette soirée était plus ou moins définie dans ma tête, je savais en gros que nous allions finir la nuit dans ma villa après avoir pris le fameux bain de minuit je pensais peut-être lui faire découvrir les joies d’un bon jacuzzi avec une bouteille de champagne, la suite allait être plus apte à l’improvisation puisque j’adorais ça, tout contrôler n’était pas la chose que je préférais même si ce soir je m’en servais pour éviter qu’Austin ne prenne la fuite à la première occasion. Le taquinant sur son caleçon qu’il portait logiquement j’étais fière de moi lorsque son regard venait me fusiller, il soupirait et levait les yeux au ciel me prouvant que je l’agaçais, peut-être que pour vous je suis anormale dans mes propos mais c’était ce que je préférais chez lui. Je crois qu’il m’aurait trouvée beaucoup trop ordinaire si je n’étais pas la chieuse qu’il connaissait. Avais-je tort ? Vous savez bien que non, j’étais juste la fille qui lui faisait perdre la tête dans le mauvais sens du terme, pas celui qui pouvait être sentimental même si l’idée pouvait être intéressante parfois.

En attendant l’heure à laquelle je lui proposerais de rejoindre ma villa je comptais bien m’amuser et lui faire passer du bon temps, peut-être que ce style de musique ne lui correspondait pas du tout mais il allait s’y habituer, il y avait de quoi s’amuser et laisser son corps prendre le contrôle sur la raison, c’est ça qui faisait une bonne danseuse outre le fait d’être habitée lorsqu’on fait du ballet ou je ne sais quoi. Ne me prenez pas pour une fille simplement douée pour tout ce qui touchait les danses de rue même si c’était clairement mon domaine de prédilection puisque j’étais aussi performante qu’un mec lorsqu’il était questions de saltos et tout le tralala. Non, je savais aussi faire de la danse classique, j’avais une ou deux heures lors de mes semaines de cours uniquement consacrées à cette discipline que je n’appréciais pas particulièrement. « Tu ne crois tout de même pas que je vais danser comme ça ... » Son petit air méprisant ne me plaisait pas réellement pour le coup puisque cette danse qu’il désignait comme on pouvait désigner un clochard avec qui partager sa chambre lors d’un voyage scolaire pour bourgeois, la danse était en quelque sorte la vie à mes yeux et j’étais légèrement blessée dans mon amour propre qu’il désigne ce registre comme étant de la merde ou presque. « Je ne crois pas non… J’en suis certaine si tu ne veux pas que je te fasse la misère pour le restant de tes jours. » Je savais comment lui faire entendre raison, la chanson suivante démarrait, une chanson plus mouvementée que la précédente. M’approchant de mon ami je commençais lentement à me « trémousser » contre lui, me déhanchant sensuellement sans pour autant passer pour une pute, je savais comment exciter les mecs même si ce but n’était pas mon principal objectif ce soir.

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L'air pincé de Lara face à sa propre suffisance n'incita pas Austin à faire plus d'efforts que nécessaire pour feindre un intérêt soudain envers le style de danse auquel elle lui demandait de participer. Tout ceci s'avérait décidément bien trop éloigné de ce qu'il avait l'habitude de pratiquer pour qu'il puisse prétendre à être crédible dans le rôle de celui qui, par politesse, accepte de reconnaître un attrait quelconque au phénomène. Cependant, lorsque la blonde le menaça explicitement de l'emmerder jusqu'à la fin des temps s'il ne faisait pas l'effort d'essayer, il dut se résoudre à la laisser approcher et ne pas protester lorsqu'elle entreprit de se trémousser contre lui. Rigide, il leva tout d'abord le nez en signe de condescendance et se contenta de rester immobile et froid, à la grande surprise des autres danseurs qui, autour de lui, semblaient trouver injuste qu'il ne profite pas de la situation alors qu'eux-mêmes auraient visiblement adoré voir Lara se coller à eux de la sorte. Interdit, il décocha des regards de défit à ses semblables, comme pour les dissuader de faire la moindre réflexion.

Et pourtant, après quelques secondes à paraître plus réfractaire que jamais, il fut contraint d'admettre que rester planter là sans rien faire d'autre que d'attendre la fin du supplice ne le mènerait nulle part. Bien loin de s'attarder sur son cas, leurs voisins finirent par ne plus lui accorder la moindre attention, estimant sûrement qu'il n'était qu'un idiot de ne pas savoir ce détendre alors que toutes les circonstances étaient réunies pour ça. Par ailleurs, l'insistance de Lara ne pouvait vouloir signifier qu'une chose : elle ne le laisserait pas tranquille tant qu'il ne serait pas un minimum entré dans son jeu. Alors, bien qu'agacé d'avoir à accepter sa défaite, Austin finit par soupirer et par poser ses mains sur les hanches de la jeune femme. Concentré, il tâcha de chasser de son esprit la petite voix suffisante et snob qui lui persifflait qu'il avait l'air totalement ridicule au profit d'impressions plus rares telles que l'amusement et la détente. Ce fut fastidieux, mais, arrivé à la moitié du morceau qui faisait danser tout le monde, il parvint à peu près à entrer dans le mouvement, ce qui était déjà, en soi, un phénomène exceptionnel.

Choisissant de caler sa cadence à celle de son amie (Non mais vous y croyez, vous ?! Laisser une fille mener la danse ! Quelle disgrâce ...), il finit par profiter de leur proximité pour lui parler à l'oreille. « Je trouve ça révoltant ! » Commença-t-il, mi sérieux, mi résigné. « Quand j'use de menaces et que je fais ce genre de forcing, je suis un salaud et un mufle pour tout le monde. Mais toi, sous prétexte que tu portes une 90 C, tu passes pour une femme déterminée et qui sait obtenir ce qu'elle veut. » Son reproche se ponctua d'un sourire mesquin tandis qu'il ébouriffait gentiment la chevelure de Lara.
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Au risque de vous surprendre je n’étais pas stupide, pas totalement en tout cas, je savais bien qu’Austin n’était pas un amateur de cette musique électronique créée pour les discothèques et pas pour finir dans un bal pour plus de soixante ans… Oui, je n’avais pas honte de ne pas être trop fan des musiques anciennes, je savais danser tout ce qui était classique, le tango, la valse, la samba et toutes les danses qu’on pouvaient voir dans des émissions comme danse avec les stars même si je ne maitrisais pas ces dernières à cent pourcent puisqu’elles se dansaient en couple. Malgré tout je vivais avec ma génération, j’aimais la même musique et je préférais vous le dire tout de suite, il n’y avait aucun autre type de son qui me donnait envie de me trémousser que celle-là, elle était une source d’inspiration permanente là où les anciennes symphonies étaient dépassées. Passons, j’étais bien décidée à faire danser le beau brun, il était très charmant au niveau de son caractère en plus d’être totalement craquant physiquement mais alors qu’est-ce qu’il pouvait être chiant parfois, je ne comptais pas le laisser faire, ici c’est moi qui portait la culotte, il était peut-être encore dans le délire de l’homme avec le sexe fort mais ce n’était pas mon cas, féministe dans le sang ? En général non mais il m’arrivait de l’être. Lui imposant à l’aide d’un chantage un peu honteux de ne pas se défiler je m’approchais lentement de lui pour commencer à me déhancher dos contre son torse musclé juste comme il le fallait.

J’aimais la chanson qui passait et j’en profitais pour me surpasser dans ma sensualité, ne comprenez pas par-là que Austin me plaisait, c’était peut-être un peu le cas mais j’étais trop têtue pour l’admettre, il était un ami que je m’amusais à décoincer à mes yeux, viendrait peut-être le moment où j’allais me rendre compte qu’il pouvait être davantage mais je ne l’avais pas en tête ce soir. Ses mains sur mes hanches provoquaient un sourire que je ne pouvais pas dissimuler, passant l’une de mes mains contre ses bras je me déhanchais lentement jusqu’à presque toucher le sol remontant sensuellement, l’érotisme même s’il était soft ça me connaissait. « Je trouve ça révoltant ! » Je tournais un peu la tête pour pouvoir le regarder. « Quand j'use de menaces et que je fais ce genre de forcing, je suis un salaud et un mufle pour tout le monde. Mais toi, sous prétexte que tu portes une 90 C, tu passes pour une femme déterminée et qui sait obtenir ce qu'elle veut. » Je souriais amusée le laissant m’ébouriffer les cheveux, roh une chance que je ne sois pas trop portée sur la superficialité, avoir la tête d’une fille qui se réveillait ne me gênait pas. Une moue faussement boudeuse sur les lèvres je lui susurrais à l’oreille. « Pauvre chéri, tu veux qu’on ouvre le bureau des pleurs ? Et une petite remarque… N’oublie jamais qu’avec une paire de seins on peut arriver à tout faire ! Et comment tu peux savoir que je fais 90 C ? Est-ce que tu mates ? Tu pourrais me le dire au moins. » Moi être légèrement en train de le chauffer ? Pour rire oui… A moins que ? Je souriais amusée continuant à danser contre lui.

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" Le bureau des pleures " ! La réplique un tantinet moqueuse de Lara le fit se draper d'orgueil et lever le nez, même s'il savait qu'il avait tendu le bâton pour se faire battre en se montrant trop prompt à se plaindre et à râler à propos de cette gymnastique qu'elle lui imposait. « Et une petite remarque … N’oublie jamais qu’avec une paire de seins on peut arriver à tout faire ! » S'il avait commencé par la gratifier d'un haussement de sourcils suffisant visant à faire comprendre à Lara qu'elle était bien trop sûre du pouvoir des courbes féminines en affirmant ceci et que tout dépendait de la force morale de la personne qui se trouvait confrontée à pareille manipulation, Austin manqua de se retrouver une nouvelle fois pris de cours lorsqu'elle pointa du doigt le fait qu'il avait du la reluquer pour en déduire son tour de poitrine. Gardant un semblant d'impassibilité sur les traits sérieux de son visage, il secoua la tête de gauche à droite comme pour marquer son exaspération et lui répondit sur le même ton, bien décidé à ne pas se laisser considérer comme le dernier des gros lourds un poil pervers et complètement vicieux : « Contrairement à ce que tu sembles croire, être un homme ne fait pas de moi un parfait ignorant des préoccupations féminines. J'ai le compas dans l’œil, c'est tout. » Cette argumentation - un poil tirée par les cheveux, on vous l'accorde - n'était ni tout à fait juste, ni tout à fait fausse. S'il se targuait (auprès de ses condisciples Winthrop qui l'accusaient souvent d'être complètement coincé, par exemple) de ne pas être ce que lui appelait " un homme facile ", Austin n'en restait pas moins persuadé que ne pas avoir pour ambition de séduire toutes les femmes du monde devait fatalement faire de lui une bille en la matière et le reléguer au rang de novice qui ne connait rien à rien. Par ailleurs, en plus de porter un intérêt aux femmes - qu'il percevait comme une matière d'apprentissage à part entière (bien que foncièrement beaucoup plus instable à cerner que le droit ou les mathématiques) - Bundy pouvait s'appuyer sur les nombreux râteaux qu'il avait distribué à des idiotes persuadées de pouvoir lui plaire en lui montrant leurs seins pour affirmer sans trop de complexes qu'il avait, en effet, le compas dans l’œil désormais. Mais expliquer tout ceci à Lara aurait donné l'impression qu'il se justifiait beaucoup trop en détails pour avoir l'air à l'aise sur le sujet, or il n'était pas dupe et se doutait bien que la blonde aurait sauté sur l'occasion pour changer d'angle d'attaque en interprétant un monologue de sa part pour de la vantardise ou une preuve de nervosité. En fait, c'était précisément ça qui le rendait dingue lorsqu'il parlait avec Lara : cette dernière était sans scrupules et n'hésitait jamais à déformer ses propos pour avoir le dernier mot.

Mieux valait donc se taire et continuer la danse. S'il ne cautionnait pas l'attitude quasi obscène que quelques-uns de leurs voisins (qui se frottaient les uns aux autres ...) adoptaient en guise de parade prénuptiale tout bonnement affligeante, il n'hésita cependant pas à l'imiter dans le but de distraire Lara d'une éventuelle envie de continuer sur la pente glissante de cette conversation. Faire avec les moyens du bord s'avérant chaque fois nécessaire lorsqu'il se retrouvait en compagnie de son amie, Austin s'étonnait souvent de constater à quel point elle était capable de lui faire faire des choses qu'il n'avait pas prévu, ceci en parvenant chaque fois à le mettre au pied du mur, comme si jouer sur le dépit en lui laissant chaque fois deux solutions (une pire et une moins pire) était une seconde nature qui lui permettait de toujours arriver à ses fins ... Lucide, Austin se fit la réflexion qu'il avait de grosses lacunes à ce propos et nota dans un coin de son esprit de réfléchir à une parade qui lui permettrait, à l'avenir, de ne plus être le jouet des manipulations de Lara sans pour autant finir par se froisser avec elle. Car c'était là tout le problème, pensa-t-il, tandis qu'il obligeait la blonde à lui tourner de nouveau le dos pour couper court à ce début de prise de tête qui lui vaudrait encore une fois de ne pas avoir le dernier mot. Plutôt que de l'envoyer chier et de se montrer cruel envers elle comme il savait si bien le faire avec les autres emmerdeuses de son espèce, il cultivait l'envie de rester en bons termes avec Lara, sans trop savoir pourquoi d'ailleurs.

Là devait probablement résider un bel exemple de la complexité que pouvaient prendre les rapports sociaux avec des personnes aux caractères aussi différents du sien que l'était celui de la blonde. Collé à son dos, ses mains caressant le ventre de la jeune femme au rythme de la musique, il en vint à se demander si ce genre de relation (de mauvaise fréquentation ?) n'était pas dangereuse pour son image. Car quiconque aurait posé les yeux sur eux à cet instant précis n'auraient de toute évidence pas su saisir à quel point ce qu'Austin faisait là visait avant toute chose à montrer à Lara qu'il était prêt à faire des efforts pour elle comme elle savait en faire pour lui quand il décidait de ne rien lâcher et de rester fidèle à sa rigidité naturelle (lors de périodes de révisions, par exemple). Non, la seule chose que l'on aurait pu voir si l'on avait posé les yeux sur eux, c'était cette fausse image de dragueur entreprenant qu'il était en train de donner, à son insu, en murmurant à son oreille, en se collant à elle et en laissant ses mains parcourir son corps de la sorte.
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Ma réputation sur le campus n’était plus à faire, tout le monde savait que j’étais une fille qui me comportait plus ou moins comme une jeune femme stéréotypée des films ou encore des séries télés, la gosse de riche qui profitait de l’argent de papa et maman pour assouvir une passion, en l’occurrence la danse dans mon cas et qui n’avait pas de scrupules lorsqu’il était question de préserver ses proches. On pouvait en effet me reprocher énormément de choses, le fait que je sois une gourmande avec les garçons –et les filles ces derniers temps– ou encore mon intelligence parfois limitée face à des sujets trop scientifiques… C’est vrai, je ne disais jamais le contraire, depuis mon enfance j’avais toujours favorisé ma culture cinématographique plutôt que les cours mais étais-ce vraiment important d’avoir une culture dans ce genre de domaines lorsqu’on aspirait seulement à devenir danseuse professionnelle voir chorégraphe ? Bref, je disais donc qu’on pouvait mettre beaucoup de choses dans la petite colonne négative d’un tableau me concernant mais le fait que je sois une garce sans scrupules lorsqu’on s’attaquait à mes proches me rendait plus qu’intrigante et appréciable, je n’avais pas un besoin vital de connaitre à fond mes amis, le feeling était le point majeur de mes relations après tout mais il aurait par exemple suffit qu’une fille –ou un mec– s’approche un peu trop près avec de mauvaises intentions de Austin et là j’aurais montré les crocs, une preuve de considération et de respect venant de moi.

Debout, concentrée contre le corps bouillant d’Austin je me sentais bien, un certain sentiment de sécurité m’envahissait ce qui me surprenait surement plus que cette sensation pourrait surprendre mes deux meilleures amies si je le leur racontais. Dans les bras du petit brun je me sentais étonnamment bien et même si cette sensation n’était pas désagréable au contraire j’étais gênée, pas parce qu’il pouvait s’en rendre compte, il se doutait bien que lorsque quelque chose me passait par la tête il était le premier à s’en rendre compte… Non, le fait de savoir qu’il ne partagerait pas ce « plaisir » me mettait mal à l’aise, s’il était là ce soir ce n’était pas pour s’amuser, il ne prenait aucun plaisir à être ici… Il se forçait pour moi et même si je saluais son travail pour me supporter en dehors d’un esprit scolaire je devais avouer que j’étais en quelque sorte chagrinée qu’il ne se plaise pas dans mon monde. « Contrairement à ce que tu sembles croire, être un homme ne fait pas de moi un parfait ignorant des préoccupations féminines. J'ai le compas dans l’œil, c'est tout. » Je souriais levant la tête pour le regarder. « Je n’ai jamais dit le contraire… » Nous poursuivions notre petite danse plus ou moins langoureuse pendant plusieurs chansons qui se ressemblaient sensiblement. Une caractéristique de la musique qui pouvait être positive et négative à la fois, trop de musique dans le même style tuait ce fameux style. Bref, le temps était passé et je me disais qu’il serait peut-être temps d’arrêter de se voiler la face, je ne trouvais même pas ça marrant de voir Austin galérer pour simuler l’amusement. Reculant lentement je l’emmenais un peu plus loin pour lui susurrer dans l’oreille à cause de la musique relativement forte. « Je vais faire une bonne action… Si tu veux partir tu peux… Je ne t’en voudrais pas, néanmoins si tu te sens d’attaque pour un after comme prévu à la villa familiale il te suffit de me le dire… » J’allais bientôt partir en direction de cette fameuse villa, j’attendais simplement sa réponse. S’il venait ce serait donc par volonté et non par obligation.

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