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Skyler ► Crazy bitch !

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crazy bitch
w/ Skyiam

Tout était contradictoire dans ma tête. Je voulais me barrer et ne plus jamais la revoir. Elle m’avait trop fait souffrir mentalement pour que je reste là à l’écouter me rabaisser comme une pauvre merde. Et puis, elle me poussait à bout et elle en faisait exprès. Comme si elle jouissait intérieurement de me voir péter les plombs. Comme si elle ne savait pas tout ce qu’il m’était arrivé dernièrement à cause d’elle, de son foutage de gueule. Mais en même temps, je ne me voyais pas la laisser là, à la merci d’inconnus, surtout pas après lui avoir foutu mon poing dans la figure. J’avais déjà assez mal agis envers elle. Je ne voulais pas être un salaud. Même si j’agissais ainsi quand j’étais soûle, drogué, ou même les deux, je ne voulais pas, je ne voulais plus être ce mec. Alors je préférais garder un œil sur elle. Même de loin. Elle adossée à son arbre, moi assis sur une marche d’un chalet. Je regardais au loin, jusqu’à ce que je l’entende hurler mon prénom. Je pensais qu’elle voulait un second round au départ, alors je ne lui répondais pas. Je n’en avais pas envie pour ma part. Sauf que son je vais mourir ! me faisait penser qu’elle allait vraiment mal. Je me levais d’un bon, assez apeuré par ses cris de détresse et je courais en sa direction. Jamais je ne voudrais la voir souffrir et, ça faisait déjà un moment que je n’avais pas bu alors l’alcool avait eu le temps de redescendre. J’avais mal à la tête, je commençais à reprendre lentement conscience des choses et je n’aimais pas du tout ce qu’il se tramait actuellement et encore moins sa bouche en sang… Et son nez aussi. Elle allait mal. Je demandais à toutes les personnes qui s’étaient attroupées autour d’elle de s’écarter. Il lui fallait de l’air, énormément d’air, bien que nous nous trouvions dehors. Je pris mon téléphone afin d’appeler une ambulance. Je la voyais mal expulser son bébé ici, au beau milieu de nous habitations. Et je ne pense pas qu’il y ait de sage-femme dans le coin. Enfin, toujours est-il qu’après quelques minutes d’attentes où je ne faisais rien d’autre que de calmer Skyler et la réconforter, une ambulance arriva et embarqua la miss Diaz. Je n’étais au départ pas autorisé à monter avec elle, mais après plusieurs coups de pression, je me retrouvais à ses côtés. Je lui tenais la main et la rassurais. Je ne me voyais pas faire autre chose. Je ne pouvais pas prendre la fuite… C’est Konrad le père, c’était lui qui devait avoir son cul posé à ma place, pas moi. Mais comme d’habitude, il était là pour l’enfourner, mais pour le reste, il n’y avait personne.
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Toutes les douleurs du monde réunit dans une même et seule raisons. Ma faaaaaute. Le voir partir juste pour aller s’asseoir un peu plus loin est une douleur, sinon j’le vire inconsciemment, encore une fois. Sauf que cette fois c’était un peu plus violent, mais j’lavais cherché alors, j’lui pardonne. Lui pardonner de m’avoir donner une droite, c’est quand même un truc étrange non ? On pardonne qu’il écrase un pied sans faire exprès, qu’il t’insulte de pute, qu’il te crache dessus, mais une droite ? C’est un mec vs fille, il aurait tous les tords du monde aux yeux des autres, pour moi, j’le pardonne. J’lui ai déjà pardonné par le passé ce genre de chose, j’peux lui pardonner au présent. De toute façons pour le coup, j’ai pas le choix de lui pardonner dans l’instant présent. Faut dire qu’après lui avoir gueulé de revenir en parlant de mourir, comme ça, devant tout le monde, j’ai besoin de son aide, parce que de toute façon je laisserais personne d’autre m’aider. Ca doit être mon inconscient aussi qui fait que je ne veux la présence que de ceux à qui je crache à la gueule. Il arrive vers moi, j’suis en panique. Comment ne pas l’être, la tout de suite. Il a appelé les secours, il m’a calmé, plutôt essayé parce que bon, me calmer c’est mission impossible. Les secours sont arrivés rapidement en m’embarquant avec eux dans leur camion made in Arizona. Masque à oxygène, compresses et tout le bordel histoire de nettoyer mon visage ensanglanté et m’obliger à me calmer. Les secours ont pris le temps –le temps d’un trajet quoi- pour demander ce qu’i s’était passé à mon visage, après tout… La réponse a été vite trouvé pour moi. Maintenant on pourra dire aux yeux de tous que j’me suis cognée contre l’arbre, en tombant à terre à fait sa crise. Ils s’emblaient tous septiques, mais j’men fou bien mal. Je tourne la tête quelques fois sur le côté pour jeter un coup d’œil à William, qui est là. Pour moi. Je sais même pas pourquoi. Comme il le dit si bien, je suis qu’une trainée, celle qui cherche l’embrouille sans l’assumer. Mais il est là, quand même. Je laisse dépasser ma main sur le côté du brancard, n’espérant pas vraiment qu’il la prenne dans la sienne, même si ca c’est le but de l’opération « je mets ma main devant lui ». On est arrivés à l’hôpital, semble t-il. Tout en en rapidité j’ai été conduite je ne sais ou avec des gens étrange qui ont pas l’air de se presser dans leur vie. Ils m’ont fait des examens pendant que moi j’ai mal. Mal comme un chien. Echographie, je ne sais quoi entre mes jambes sans que a meuf ne sorte quoique ce soit directement à nous, en fin moi et.. Moi et William a qui j’ai demandé sa présence à mes côtés. La nana est partie quelques instants de plus rejoindre sa collègue l’air inquiète, l’air un peu plus pressée que les vingt minutes juste avant. J’ai pas décroché un mot depuis tout à l’heure, même pas d’insulte, de cris, de je ne sais trop quoi pourrait sortir de ma bouche sans que j’le sache à cause de tout ça. Une larme coule le long de ma joue, sans se presser. De quelques millimètres par millimètres. Mes yeux rosés tourné vers le plafond. Pardon. Hééééééé. C’est pas forcément le moment ni l’heure, maaaais, ouais non. Il le fallait. Peut être que je vais mourir dans dix minutes là, alooors. Nan pardon, c’est de suite nécessaire. Je n’attends pas forcément de réponse d’ailleurs, j’comprendrais si il y en ait pas des masses. La docteur est revenue avec plusieurs personnes inconnues, sûre d’elle, comme un médecin qui en peuvent plus de leur talent. Elle se pose devant moi, sans se presser, encore. Les autres, des infirmiers je suppose sont venu avec une aiguille. WOOOOO. ON VEUT M’EUTANANASIER ! La meuf, madame lenteur à commencer à parler en face de moie n me disant de me calmer, sur le coup j’ai envie de l’encastrer dans un mur, mais oui. Elle vient de m’apprendre dans le plus grand des calmes que je viens de faire une fausse couche. A sept mois. Je la regarde, sans réagir, je ressens même plus la douleur, plus rien. J’suis ailleurs. J’essuie une larme qui coule sans que je lui demande le long de ma joue, encore une fois. Pardon ? Elle répète la même chose. Cette fois je comprends que je vais vraiment la tuer. Puis elle poursuit sur la santé critique du bébé touché, gravement, part tout ce que j’ai pu prendre, boire, j’en passe. T’es entrain de me dire que j’ai tué mon gosse toute seule ? J’ai envie de rire. Tellement de rire. Presque de soulagement. Non c’est affreux, vraiment affreux. J’ai passé une main dans une mèche de cheveux pour la tirer vers l’arrière. Ouais, génial. Maintenant on m’enlève ca quand ? J’en voulais pas de ce gosse. Son père ne le voulait pas. Ou est le problème ? Il a pas vu la lumière du jour, il l’a regrettera pas. L’infirmier m’a injecté une dose de morphine dans les veines. Yeaaaah. Maintenant on m’engueule de me droguer, mais on m’en redonne. Ils expliquent qu’ils vont m’emmener au bloc pour me faire une césarienne pour nexter l’machin d’mon bide. Et la première chose à laquelle j’ai pensé, c’est la cicatrice. Ils m’ont embarqué, moi et mon mort, un dernier regard à William. Je sais vraiment pas quoi lui dire, la. Jee.. tu m’attends ? Comme ci ils pouvaient m’attendre, hein? Après tout ca il pourrait juste repartir comme ci derien était, il a juste fait son devoir de citoyen de m’aider. Il m’ont opéré, ils ont enlevé bidule chouet, ils m’ont ramené en chambre de je ne sais trop quoi. Je ne sais trop ou. J’suis sonnée, vidée, légère ! J’ai beau demander où est William, personne sait me répondre. Les yeux fermés, une tête de zombie. Sérieux.. J’comprends pas vraiment cette journée là.
(Invité)