Appel de Brynn à Orlane

Vazy toi tu n'avais pas peur de petites fourmis tu étais une warrior de la vie. "Niania même pas vrai." Tu avais envie de rajouter que tu n'étais effrayé par rien au monde, mais soyons réaliste ça aurait été complètement faux. Genre tu avais peur d'Orlane. (aa) "J'suis nooormale enfin j'essaye quoi. Puis pour charlie c'est toujours finito, il m'a aidé à monter ma tente c'était cool." expliquais-tu en prenant plus de temps qu'il le fallait pour constituer cette simple phrase. "Je crois que j'vais entamer la mission trouver Charlie tu vois? Je me suis bien trop attaché à lui." Jeux de mot pourrir bonjour aussi. Parce qu'il était fooort en choocolat le charlie (aa). Et même si tu ne l'avais pas encore prononcé à voix haute à quiconque tu commençais à croire que tu l'aimais genre beaucoup. Ton Oréo semblait tout aussi désespérée que toi, et d'après ce que tu entendais sa vie amoureuse était toujours aussi chaotique. "Ouai je vois tout ce que je peux dire c'est que je suis certaine que Mars c'est cool. Et t'inquiète pas choue tu ne finiras pas ta vie toute seule avec tes chats et ta bible, s'il faut je deviendrais lesbienne et on finira notre vie ensemble." Ouai tu avais définitivement le sens du sacrifice. Et comme elle venait de dire le voyage ne faisait que commencer.


TU AS VUUU JE LE PORTE FIEREMENT.

Je rigolais en l'entendant parler, tant dit qu'elle marmonnait pour me donner tord. On dirait un vrai enfant dans ses cas-là, alors que je l'imaginais très bien faire sa tête de "niania" derrière son téléphone. « Ouais, j'suis sûre que c'est dans ta tête que c'est finito. Si ça l'était vraiment, il aurait même pas aidé à monter ta tente. » C'est comme ça la logique des hommes: s'il s'en fou de vous, il vous nie jusqu'à la moelle, hors ce n'était pas le cas pour elle. « ENFIN TU LE RECONNAIS! » criais-je à demi dans le parleur, et tant pis si je lui fendais les tympans. « Il serait temps de lancer ton opération Charlie. Le pauvre est entrain d'attendre que tu te bouges. » C'était évident, il n'y avait pas d'autres possibilités. « Me voilà rassurée grâce à toi. Sérieusement, qu'est-ce que je ferai sans toi? » concevais-je d'un sérieux inimaginable. Bon, j'espérais évidemment échapper à cette option et me caser un jour, mais au moins, c'était déjà mieux que rien. « Je te jure Brynn, j'en ai marre d'être seule. » Attention, ce jour est à marquer dans un calendrier: moi, Orlane, j'ai envie de trouver quelqu'un.

Bon Orlane n'avait pas vraiment tort, pour changer. C'est vrai qu'il t'avait aidé à monter ta tente alors qu'il n'y était pas du tout obligé, surtout que tu lui avais lancé un truc biiien pointu dessus inconsciemment. Mais bon c'était juste un concours de circonstance, il c'était simplement montré pointu. Connaissant maintenant bien le jeune homme tu savais qu'il aurait aidé n'importe qu'elle fille en détresse même si c'était Susan Boyle. "Mwai je crois juste qu'il n'avait pas trop le choix sur le moment..." répondis-tu pas très convaincu. "JE NE RECONNAIS RIEN DU TOUT."  tentais-tu de rattraper trop tard de mauvaise foi alors que les mots avaient fuités tout seul de ta bouche. Vazy si on ne peut pas compter sur soit même où va t-on hein? Genre tu l'aimais bien comme on aime une marque de gâteau quoi. "Je me le demande chaaaque jour." rigolais-tu, bah ouai tu étais un peu le soleil de sa vie, la lune de ses nuits &tout &tout. "Achète toi un chat ou au pire un poisson rouge. " dis-tu les yeux pétillants. Mais bon si aussi elle se décidait hein, ce n'est pas comme si deux hommes lui courraient après quoi.

OUI. :sifle: je reste dans la lignée des tiens.

C'est fou comme cette fille peut-être têtue. Une fois qu'elle a une idée dans la tête, il est difficile de lui faire voir les choses autrement. « On a toujours le choix, alors arrête de voir les choses négativement. Ce type est fou de toi, et toi, tu le fuis. » Il n'y avait pas d'autres conclusions plausibles. Peut-être qu'un jour elle s'en rendrait compte et qu'elle arrêterait de se trouver des excuses. Si elle disait ne rien reconnaître, je n'oubliais pas les mots qu'elle venait de dire à l'instant. « Dommage que je n'ai pas enregistrer notre conversation, ça aurait été une belle preuve d'amour pour Charlie. » dis-je sur un ton malsain, n'hésitant pas à l'ennuyer un peu plus sur le sujet. Moi, tout ce que je voulais, c'est qu'elle reconnaisse enfin la vérité. « Je crois que je vais vraiment y songer. » dis-je en rigolant. Ca ne devait pas être bien terrible d'avoir un poisson rouge comme compagnie. Dans tous les cas, ce serait mieux que d'être seule et mal aimée. « On a vraiment pas de chance en amour, moi je te le dis. La complication nous suivra éternellement. » On était vraiment des filles à plaindre -ou pas.

Okay tu venais de dire que tu aimais Charlie, et franchement plutôt mourir que de le répéter à voix haute une nouvelle fois. Tes joues s'empourprèrent, et heureusement pour toi Orlane n'était pas là pour voir cette jolie teinte rosée conquérir ta peau, sinon la demoiselle ne t'aurait plus lacher avec cette histoire. Tu étais certaine qu'elle qu'elle était capable de chantonner un truc du genre Briny est amoureuse de Charlie comme un gosse dans la cour de récrée. "N'importe quoi. Puis j'ai un peu merdé aussi." avouais-tu avec une pointe de culpabilité dans la voix. "Priape m'a embrassé lors de mon excursion en Ecosse et genre je lui ai rendu son baiser. J'crois pas que Charlie soit au courant mais voilà je me sens mal; même si j'ai rien à me reprocher puisque techniquement on était pas ensemble et que c'était après le bal, puis Priape était en pause dans sa relation." parlais-tu vite, trop vite dans le combiné comme pour te chercher des excuses. "On est maaaudite."  admettais-tu le regard sombre, parce que toi tu voulais vraiment que cupidon vous foutes une flèche dans le coeur quoi.

GENRE J'SUIS UNE BËTE. ?