(charlie) + only love can hurt like this.

C'était peut-être idiot et quelque peu niais mais tu étais reconnaissante que Charlie accepte ton offre qui était au tout départ la sienne. Tu n'avais pas vu le jeune homme depuis un bon mois, et même si tu faisais ton possible pour ne pas le dévorer des yeux, ça n'avait pas été facile de l'éffacer comme ça de ta vie. Comment peut-on du jour au lendemain arrêter de passer du temps avec quelqu'un? Faire comme s'il n'existait plus, stopper ses sentiments? Tu avais pas mal souffert rentrant dans un mode léthargique ou chaque petit moment de ta journée en devenait douloureux. Toi tout ce que tu voulais c'était à nouveau profiter de ce petit moment de paix, ou pour une fois ton coeur arrêterait de saigner. Juste le temps de trois secondes, même si ça voulait dire qu'après son départ tu souffrirais encore plus. "Okay je vois cool." vive la réponse de folie. Bravo brynn peut-être y mettre un peu plus de volonté. "Tu dors avec tes potes? Genre moi j'vais la partager avec Agathe je ne sais pas si tu vois qui c'est, genre le doublon de maxine." rajoutais-tu sur le ton de conversation, tâtant en même temps le terrain pour voir s'il y dormait avec une autre jeune femme. C'est là que le jeune winthrop s'arrêta devant toi te tendant la main. Tu regardais cette dernière de manière dubitative, bien trop hésitante sur la procédure à suivre. Pourquoi il faisait ça? Pourquoi il devait toujours te foutre le doute purée? Tu rapprochais la tienne avant de l'écarter comme s'il allait te bouffer. Tu prenais bien trop de temps à te décider, mais les paroles qu'il t'avait dit au bal tournait en boucle dans ta tête. Il t'avait dit que tu n'étais pas capable de lui offrir de la tendresse, des caresses de tout simplement le toucher. Alors si tu repoussait cette avance (?) tu lui donnais raison, mais en même temps tu ne voulais pas retomber dans ce jeu malsain. Au bout de cinq looongue secondes, tu décidas d'entremêler tes doigts, appréciant à nouveau le contact de sa peau avec la tienne. Tu te sentais gêné , pas à ta place, un peu comme d'habitude. Un silence étrange c'était installé entre vous deux. Et même si tu n'aimais pas du tout les blancs, tu n'ajoutais rien de plus.

J'étais légèrement blasé, pas trop à ma place à cet instant et je sentais que la jolie blonde était tout comme moi gêné. Je n'avais plus vraiment envie de faire des efforts, mais j'acceptais sa requête pour de mon point de vu retrouver une amitié. Même si nous avions jamais été amis. J'étais très clair avec moi même, je savais que j'étais toujours amoureux d'elle et qu'une fêlure existait pour cette raison, je ne tenterais plus rien. Juste de la gentillesse et rien d'autre, de toute manière je n'avais plus la force de faire le moindre pas amoureux dans son sens. J'avais tout de même passé un an à lui courir après et en connaissant mon caractère impatient, on pouvait aisément en conclure que c'était un miracle. Mais je voulais changer, et me concentrer à présent sur mes études, réussir et rentrer en France pour m'y installer. On pouvait aussi se demander si c'était pas le retour de bâton de toutes mes autres conquêtes, surement le karma. Mais j'aurai au moins compris que décidément l'amour n'était pas fait pour moi, je n'avais plus vraiment l'envie d'y toucher et de retomber dans ce genre de connerie. Je voulais simplement me concentrer sur des buts. C'était le principale à présent. "Tu dors avec tes potes? Genre moi j'vais la partager avec Agathe je ne sais pas si tu vois qui c'est, genre le doublon de maxine." Je l'écoutais m'expliquer sa colocation en tente que je trouvais plutôt désagréable à mon goût. Disons qu'une tente était déjà un espace réduit alors le partager ? « Non, je suis seule. » Répondis-je brièvement sans m'étendre sur le sujet. Enfin, plus parce que je n'avais rien à ajouter qu'autre chose. Dirigeant ma main dans sa direction l'espérai qu'elle l'attrape, après tout je ne faisais que l'aider. Rien de plus, rien de moins. Et pourtant Brynn semblait hésiter pour une raison qui m'était inconnu. Elle n'avait plus rien à perdre ? Prenant tout de même ma main, je l'aidais rapidement à se relever avant de délier nos mains. « On y va ? » Demandais-je alors en sentant qu'elle était tout de même très silencieux par rapport à ses habitudes. Je ne l'as connaissais pas vraiment quand elle ne pipait pas un moment, se plaindre avait toujours été ce qu'elle préférait faire.

(Invité)