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« I just want to see the stars with you » Feat. Ezio

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Voilà qu’on avait rapidement chassé les confidences sur son père, et son retour sur son erreur. Si c’était pour lui faire remémorer ça, je préférais nettement ne pas lui demander plus. Je voulais simplement passer du bon temps avec lui, et surtout, qu’il oublie cela. Je savais qu’il n’était pas comme ça quotidiennement, donc je préférais moi-même passer par-dessus, et j’espérais qu’il finisse lui aussi par faire pareil. Bref, il rapproche le panier et l’ouvre. Je ne peux m’empêcher de rire lorsque j’entends son ventre gronder. En effet, j’avais ma réponse. « C’est adorable! Au moins je suis certaine que c’est vrai! » Je gardai le sourire sur mes lèvres, alors qu’il me demandait ce que j’avais préparé. Il faut dire qu’en vacances, je n’avais pas vraiment le goût de passer des heures à préparer quelque chose, alors j’y étais allée simplement, avec ce que non avait. « Non pas vraiment, plutôt américain… Je suis désolée, une autre fois? » J’aimais cuisiner normalement, mais ici, je sentais qu’il y avait tant à faire dehors. Il est vrai que j’aurais pu en profiter pour lui montrer la cuisine française, même si j’étais certaine qu’il connaissait déjà. Enfin, puisqu’il vient d’Italie, il est sûrement déjà allé aussi. Je me promis tout de même de lui faire ça une autre fois. Il pose au sol une couverture et je m’y assois immédiatement, puisque l’herbe est assez froide. D’ailleurs, un léger vent est présent, me faisant frissonner, mais je croisai simplement les bras sur ma poitrine un instant, frottant mes bras, avant de tirer le panier vers moi et sortir la nourriture. Je remontai mon regard vers mon Ezio alors qu’il semblait honteux de ne m’avoir jamais fais à manger. Je n’avais jamais fais attention, ce n’était pas si grave. « Je ne croyais pas ça, puis de toute façon, en tant que père et étudiant, je ne te jugerais aucunement si tu ne fais que commander! » Je ris doucement, il est vrai qu’il devait avoir peu de temps à perdre à travers tout cela. Les études demandent beaucoup, mais un bébé encore plus. « Mais j’ai bien hâte de goûter à ça! » On avait après tout plusieurs semaines devant nous, alors nous aurions amplement le temps. Je m’étais jamais attardé à cela, mais j’avais tout de même un peu de difficulté à voir Ezio en cuisine, j’avais bien hâte de voir ça aussi.
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Pour être vrai, c'est vrai, j'ai très faim, mais à vrai dire, trop perdu dans la contemplation des étoiles à ses côtés, je ne m'en étais pas du tout aperçu jusqu'à ce qu'elle me pose la question. Il faut dire que nous avons marché très longtemps pour nous retrouver là. L'air de rien, ça creuse. Je m'en veux immédiatement alors qu'elle m'avoue avoir plutôt cuisiné américain, et me suggère de me faire de la cuisine française une autre fois, l'air presque honteux. Je cherche immédiatement à la rassurer :

- Ne t'inquiète pas voyons, américain, c'est très bien, surtout pour un pique-nique. Je ne m'attendais pas à ce qu'on emmène dans un panier un repas gastronomique de grand chef de toute façon, tu sais ! ajouté-je dans un éclat de rire.

Je l'ai vue frissonner sous l'effet d'un vent frais qui commence à nous caresser les épaules. Si les journées sont étouffantes, les nuits sont souvent franchement froides, et celle qui est en train de tomber semble être de celles-là. Elle est bras nus et j'ai pris une veste et un pull, plus prévoyant qu'elle. Je retire donc ma veste en la lui posant sur les épaules.

- Il ne faudrait pas que tu attrapes froid.

Puis c'est à son tour de me rassurer alors que je réalise que je ne lui ai jamais préparé moi-même à manger. C'est vrai qu'avec Leonardo, le temps est limité, mais j'essaye de me forcer à faire quand même souvent la cuisine, je ne veux pas que mon fils devienne un habitué du surgelé et de la malbouffe américaine. En tout cas, je suis contente qu'elle ait envie que je lui cuisine quelque chose de mon pays.

- Je nous trouverai vite une occasion, tu verras. Mais pour ce soir, c'est à ta cuisine qu'on fait honneur !

On a pris une bouteille de vin, que je débouche avant de nous en servir un verre chacun. Nous levons nos verres et je la regarde dans les yeux. Putain, ils sont beaux, ses yeux.

- Aux vacances et à la liberté, énoncé-je solennellement avant de trinquer.
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Je n’avais pas l’habitude de manger de cette manière, et si américain. Toutefois ici, je prenais soit ce qu’on me donnait, soit ce qui était rapide à faire. Je n’avais pas envie de perdre une seconde de ces vacances. Toutefois, ce n’était pas la meilleure des nourritures et j’allais peut-être grossir? Je n’avais jamais vraiment fais de sport, n’ayant jamais eu de talent là-dedans. Toutes les filles se baladaient ici dans leur plus petit bikini, ce que j’étais incapable. Elles rendaient jalouses tout le monde autour, ou faisaient baver les garçons. D’ailleurs, je supposais qu’Ezio pensait encore à Amanda, puisque je ne l’avais pas vu avec une autre femme. Il faut l’avouer, mon ami est jeune homme très charmant. Je ne le voyais pas seul, même si lorsque je l’avais rencontré, il l’était. Bref, il sembla vouloir me rassurer en me disant que c’était très bien cela, et je servis donc deux assiettes. « J’espère que tu vas aimer! » Je lui tendis son assiette et posai la mienne sur mes cuisses. J’avais pris l’habitude des vacances et de la chaleur des journées, donc je ne portais qu’un short et un t-shirt, ce qui n’était pas assez pour une soirée comme cela. Alors qu’un frisson parcourrait mon corps, Ezio retira sa veste et vint la déposer sur mes épaules. Je souris à ce geste adorable, même si j’aurais préféré me retrouver dans ses bras, comme à l’habitude. Malheureusement, ce n’était pas très pratique pour manger. « Oh merci… mais dis moi si tu as froid, c’est à toi après tout! » Je ne voulais pas être la seule au chaud. J’étais tout de même celle qui n’avait pas pensé plus loin que l’après-midi. Il sortit finalement le vin, que je lui laissais faire, et nous servit deux verres. J’avais bien hâte de goûter à sa cuisine, mais en effet, d’ici là, on devait simplement profiter de notre soirée. Je souris à son toast, ne sachant pas s’il disait ça au hasard, ou si je devais le prendre plus profond que ça. Je levai toutefois mon verre vers le sien. Je murmurai ensuite, un peu pour moi-même. « Que je voudrais jamais qui se termine… » J’étais tellement bien ici après tout. Mais je savais que ce n’était pas ça la vie. Je devrais retourner chez moi et étudier. J’avais déjà beaucoup de chance de profiter de quelques semaines de repos.
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- J'en doute pas une seconde, souris-je en prenant l'assiette qu'elle me tend.

Elle me remercie alors que je lui mets ma veste sur les épaules. Je ne porte pas encore mon pull et suis donc à mon tour bras nus dans la nuit fraîche qui tombe sur l'Arizona, mais peu importe, je le dénicherai plus tard dans nos affaires. Inconsciemment, je crois que je fais un peu genre, aussi. Regarde, je te protège et moi je n'ai pas froid. Mais avec Alice, ce type de mécanisme est toujours inconscient et involontaire. Et c'est pour ça que je n'ai toujours pas compris ce que je ressentais pour elle.

J'ai l'impression de la voir se troubler à mon toast. Je pensais simplement au fait que je la voyais chaque jour se débrider, s'amuser, mais j'en avais oublié la cause, l'absence de son mari. Et si ces vacances lui faisaient prendre conscience de la réalité de sa situation ? Le problème d'Alice, c'est qu'elle vit seule enfermée dans le monde des Leclerc, juste son mari et elle. Elle ne connaît rien d'autre, ou plutôt, elle l'a oublié. Pas totalement puisqu'elle rêve encore au retour de son mari parfait. Mais suffisamment pour ne plus se débattre.

- Je ferai tout pour que tu sois toujours libre, Alice, murmuré-je.

Je danse sur un fil dangereux, au dessus d'un gouffre dont je ne parviendrai pas à sortir si j'y chute. Je ne peux pas tomber amoureux d'Alice. Surtout pas. D'abord parce qu'elle est mariée, que je n'ai jamais rendu quelqu'un cocu, et que je ne risque certainement pas de commencer avec un mec qui risque de la tuer s'il l'apprend. Ensuite parce que, merde, j'aime toujours Amanda à en crever ! Alors par mesure de prudence, je brise l'atmosphère qui s'est installée sournoisement entre nous en prenant une bouchée.

- C'est vraiment délicieux. Si c'est ça un simple pique-nique, j'ai hâte de voir ce que ça donne quand tu prends le temps de faire la cuisine !

C'est bête, mais alors que notre petite bulle d'intimité éclate, j'ai l'impression que les étoiles brillent moins fort.
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Mon ami ne cessait de vouloir me rassurer, et même si j’étais assez têtue pour garder mes idées en tête, ça me faisait tout de même du bien de voir qu’il faisait des efforts comme ça. Il devait sûrement en faire beaucoup, puisque personne ne m’avait autant supporté avant. En fait, personne ne me connaissait autant, alors il n’avait pas tout mon histoire à supporter. J’avais tombé sur la bonne personne pour cela. Il venait de me passer sa veste que j’avais refermée un peu autour de moi. C’est vrai que j’étais bien mieux comme ça, puis un garçon, ça l’a jamais froid, n’est-ce pas? Puis son toast, qui me fit partir très loin dans mes pensées. Je m’imaginais à présent repartir chez moi vers la fin août. Est-ce que ça allait être pire? Ou au contraire, j’allais lui avoir manqué et il allait changer. J’en rêvais à chaque jour. D’ailleurs, j’étais certaine qu’il allait venir ici pour voir comment c’est réellement. Je devrais donc sortir mes livres et faire semblant qu’ici, on ne fait pas que s’amuser. Ça serait presque impossible à prouver, avec tous les étudiants autour qui boivent quasiment toute la journée. Puis, les paroles d’Ezio me sortirent de mes pensées. « Et tu feras comment? » J’haussai les épaules en baissant la tête. C’était plus ou moins une question, mais plutôt une remarque que je ne voyais aucun moyen pour qu’il m’aide là-dessus. Je ne voulais surtout pas que mon mari rencontre Ezio, déjà qu’il ne voulait pas que je côtoie d’autres garçons, ça serait pire s’il voyait que j’étais plutôt proche de lui. Je jouais avec le feu, mais je me disais qu’ici, rien ne pouvait arriver. Je le vois finalement commencer à manger et fis pareil. Je n’avais pas beaucoup faim, mais j’allais tout de même manger un peu. Je ris un peu en secouant la tête alors qu’il commentait la nourriture. « T’exagères… mais merci. » Je lui souris ensuite timidement. Je n’avais jamais cuisiné pour des amis, n’en recevant pas à la maison, mais je croyais que c’était assez simple et qu’Ezio ne voulait que me faire plaisir. J’avais toujours un peu cet impression en fait, sur tout.
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Eh oui, c'est vrai, tu comptes faire comment, hein, Ezio ? C'est bien beau et facile de lui dire ça maintenant, mais là c'est l'été, elle est loin de son mari, elle peut faire tout ce qu'elle veut. Elle va retrouver son enfer dès la rentrée. Et ce n'est pas en lui permettant une échappatoire de temps à autre que je lui rendrai sa liberté. Mais que puis-je faire de plus quand elle refuse que j'agisse, que je témoigne, qu'on prévienne la police ensemble ? Je me sens soudainement très stupide de lui avoir dit une chose pareille. Pourquoi faire des promesses que je ne peux pas tenir ?

- Je ne sais pas, finis-je par avouer franchement. Mais je te promets que je ferai toujours tout pour.

Nous mangeons le pique-nique tranquillement. c'est vrai que c'est simple, mais simple ne veut pas dire mauvais et ça fait du bien de se rtrouver en silence, au bord de l'eau, sous les étoiles. Je suis vraiment heureux que nous ayons voulu faire cette escapade. Alors que nous finissons le dessert - des fruit, pour changer un peu de la malbouffe des vacances - je note que malgré ma veste, Alice tremble de plus belle. J'ai mis mon pull quelque part au milieu du repas et j'ai un peu froid aussi.

Alors que nous repoussons nos assiettes, je me décale tout naturellement à côté d'elle et la prends dans mes bras, dans le but de la réchauffer un peu. Je n'ai vraiment pas envie qu'elle attrape froid, ce serait trop bête.

- Si tu veux rentrer, on peut y aller, tu sais, proposé-je d'un ton hésitant. Faut pas que tu tombes malade.

Ça me fait mal au coeur de dire ça, parce que je n'ai pas du tout, du tout envie que ce moment s'arrête. Je suis bien, là, à la tenir dans mes bras, le menton posé sur ses cheveux bruns et doux. Je crois qu'elle sent mon coeur battre un peu trop vite contre elle. Je suis perdu. Ce genre de sensations lorsqu'on serre une fille contre soi, je sais ce que c'est. J'ai vingt-cinq ans, je ne suis pas un adolescent qui attend sa première copine. Ce n'est pas possible, bon sang. Est-ce que c'est déjà trop tard ?
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Qu’est-ce que j’aimerais qu’il me sorte complètement de là, mais il ne pouvait pas. De toute façon, je ne lui demanderais jamais de faire quoi que ce soit de plus qu’il fait déjà, je trouve déjà que c’est assez et lourd pour lui. Je disais tout à personne d’autre, parce que je ne voulais pas les importuner de mes problèmes, mais Ezio me posait beaucoup de questions et comme j’avais confiance en lui, je lui répondais, n’allant pas toujours dans les détails. Je ne voulais pas lui donner ce rôle de me sortir de là, même s’il semblait lui-même se le donner. « Tu n’es pas obligé… mais merci. » Je ne voyais pas ce qu’ils voulaient dire par «je ferai toujours tout pour», qu’est-ce qu’il ferait? J’étais déjà heureuse à la fin de l’année quand il me permettait simplement de décrocher le temps d’un après-midi, et je savais que ça ne pourrait être plus en rentrant à Cambridge. Enfin, assez pensé à ça, on mangeait à présent et Ezio semblait apprécier, ce qui me rassurait. Je restai un peu renfermée, non parce que je ne voulais pas être avec lui présentement, mais plutôt parce qu’il faisait froid. Je ne voulais pas partir tout de suite, alors je m’efforçai de garder ma chaleur. Mon ami le remarqua apparemment, puisqu’une fois qu’on eut terminé de manger, je le vis se rapprocher de moi, et me prendre dans ses bras. Je souris un peu, le laissant faire et l’écoutant. Je secoue alors de la tête à sa proposition. Je ne voulais pas partir tout de suite. « Non je n’ai pas envie de partir, je suis bien là! » Je lui souris de nouveau puis posai ma tête contre son torse. J’y entendis son cœur battre, et même si je ne suis pas médecin ou un truc du genre, je remarquai qu’il allait à un rythme anormalement rapide. Est-ce que quelque chose le stressait, l’énervait? Je remontai alors ma tête vers la sienne, fronçant légèrement les sourcils. « Ça va? » C’était une question simple qu’il ne comprendrait sûrement pas la provenance soudaine, mais je voulais m’en assurer.
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Le soulagement m'envahit alors qu'elle m'avoue ne pas vouloir partir. De toute façon, pourquoi partir ? Nous ne sommes pas pressés. Bon, en pratique, il faudrait surveiller l'heure, nous devons pouvoir attraper le dernier bus, mais au pire, qu'est-ce qu'on s'en fiche ? Ça ne me dérangerait pas de rentrer à pied sous les étoiles, quitte à y passer toute la nuit.

Je lui caresse les cheveux alors qu'elle est plaquée contre moi, ses cheveux si longs, si doux, derrière lesquels elle aime tant se cacher alors qu'elle a un si joli visage. Sa question me prend de court, ainsi que son froncement de sourcils. Pourquoi s'inquiète-t-elle tout à coup ? N'a-t-elle donc pas conscience que je ne pourrais pas être mieux ?

- Bien sûr que ça va. Ça n'a jamais été aussi bien, même. Pourquoi tu me demandes ça ?

Je suis perturbé, maintenant. Je me demande si elle m'a menti à cause de sa timidité maladive quand je lui ai demandé si elle voulait rentrer. Pourtant j'avais l'impression qu'elle était bien, aussi... Est-ce qu'elle se rend compte que nous sommes peut-être un peu trop proches pour de simples amis, est-ce qu'elle st gênée vis-à-vis de son mari ? Merde, j'espère que non.
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On était toujours allongé sur l’herbe, collé l’un contre l’autre, et j’avais simplement levé un peu ma tête pour le regarder et lui demander si ça allait. En effet, il avait l’air de trouver ma question étrange, puisque je remarquai ses sourcils se froncèrent. Je n’avais pas voulu préciser plus ma question, puisque la seule chose qui me faisait lui demander ça était son rythme cardiaque anormalement rapide. Enfin, je n’avais jamais remarqué, mais peut-être que c’était normal pour lui. Donc je ne voulais pas le mettre mal à l’aise avec cela non plus. Je fus toutefois rapidement rassurée alors qu’il me dit que ça allait, que ça n’avait jamais été aussi bien, et je ris un peu. C’était une simple question, je ne m’attendais pas à une telle réponse. « N’exagère pas non plus, je ne fais que te demander si ça va, je t’oblige pas à me dire que c’est le meilleur moment de ta vie! » Je ris de nouveau en redéposant ma tête sur son torse. J’exagérais moi aussi, mais je ne voyais pas pourquoi il disait ça. Toutefois, je ne savais pas si je devais lui répondre la vérité par rapport à ma raison de lui demander cela, ou simplement inventer une histoire. C’était une question commune pourtant, mais cela semblait l’avoir perturbé. J’haussai les épaules et retournant ma tête vers les étoiles. « Que pour savoir… il y a ton cœur qui s’emballe, je voulais m’assurer que tu n’étais pas en train de craquer sous les étoiles. » Finalement, j’avais opté pour la vérité, mais dit d’une belle manière tout de même.
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Je ris avec elle alors qu'elle me répond, mais je suis quelque peu troublé par ses paroles. Le meilleur jour de ma vie, vraiment ? Je tente d'y réfléchir sincèrement. Bien sûr, rien ne pourra jamais surpasser le moment où j'ai tenu Leonardo dans mes bras pour la première fois et réalisé que cette petite chose était bien à moi, de moi. Mais en dehors de cela... Oui, sans conteste, je peux dire qu'aujourd'hui est la meilleure journée de ma vie. Ou soirée, en tout cas. J'ai tout oublié de mes déprimes et de mes problèmes, je ne vois plus qu'Alice, et le changement est délicieux.

- Je n'exagérais vraiment pas, tu sais. Je n'ai jamais été aussi bien. Tu me fais oublier tous mes problème, Alice. Une vraie petite fée.

Je me mords la lèvre alors qu'elle m'avoue avoir senti mon cœur s'emballer. Merde. Que puis-je bien lui répondre à ça. Je ne sais pas moi-même pourquoi il a accéléré ainsi. Mais pourtant, non, non, ce n'est pas possible, j'aime toujours Amanda et Alice est mariée, je ne peux pas tomber amoureux d'elle. Alors que je me satisfaisais pleinement il y a une seconde d'avoir enfin complètement oublié mes problèmes, voilà que je me retrouve à invoquer le visage d'Amanda dans mon esprit. Mais il n'y a rien à faire. Je ne vois qu'Alice, Alice, Alice. Et alors que je vois ses yeux se perdre à nouveau sur les étoiles, une violente envie me serre le cœur à m'en faire mal. J'ai si envie de poser mes lèvres sur les siennes que la force que je dois mobiliser pour me contenir me fait longuement frissonner.

Putain de merde. J'aime Alice. Je l'aime vraiment. C'est foutu, c'est trop tard. Je suis amoureux d'une de mes amies mariées.

- Je-je sais pas. Ça doit être le froid et la chaleur de ton corps. Il sait plus où se mettre.

Je dégage doucement une mèche de cheveux de sa joue.

- Alice... Tu crois que tu seras capable de quitter ton mari un jour ?

Parce qu'à défaut de pouvoir l'avoir, je veux au moins qu'elle soit heureuse. Surtout maintenant que je sais comment elle est quand elle connaît la liberté. Et avec son mari, elle ne pourra jamais être heureuse. Je ne sais pas pourquoi je reparle de ça maintenant, pourquoi je lui rappelle de mauvais souvenirs et l'obscurité de son futur. Mais il faut que je sache. Si elle a commencé au moins ne serait-ce qu'à se préparer psychologiquement !
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