palmsin ▴ another beautiful day in tamsin town.

L'Arizona. Je n'ai absolument aucun mot qui décrit parfaitement ce que je ressens pour ce coin de pays. J'ai une relation quelque peu conflictuelle avec l'Arizona pour des raisons qui m'échappent malgré que ce soit un très bel endroit. Je ne ressens tout simplement pas la vibe même si je suis ici depuis à peine une semaine. Juste la première impression, mais pour moi elle est toute. L'adaptation va venir avec le temps, mais pour le moment j'ai l'impression de tourner en rond. En tout cas, pour le moment je quitte le chalet que je partage avec Skye et Sara pour profiter du beau temps. Au moins, il y a un bon côté : les journées sont belles en Arizona. Mains enfouies dans mes proches de short, j'erre comme une âme ne sachant pas trop quoi faire de cette journée. Au bout d'un moment, je me laisse tomber sur un banc ou peu importe ce que c'est. Au bout de cinq minutes, j'envoie un message à Tamsin parce que je n'ai pas envie d'être toute seule, que j'aime sa compagnie et que c'est Tamsin. Tout est bien avec Tamsin. Toujours. « Alors, comment se passe tes premières journées ? » Demandais-je après l'avoir regarder s'approcher de plus en plus de ma petite personne.

another beautiful day in tamsin town.
W/ Palmyr E. Rutherford.

Un message de Palmyr, on ne peut pas refuser, on ne va pas le faire. Immédiatement je quitte la piscine, me rince rapidement et enfile la tunique (ou robe, en fonction de comment on voit ça) transparente tout aussi vite pour la rejoindre. Cheveux encore humides, corps aussi, mais je m'en fous. J'avais peu de temps, il fallait que j'arrive assez vite avant que son idée change et qu'elle ne veuille plus me voir moi mais quelqu'un d'autre. « Alors, comment se passe tes premières journées ? » je souris et hausse les épaules, alors qu'une fois à sa hauteur je pose juste un léger baiser sur sa joue. C'était bizarre, ce moment, étant donné ce qu'il s'est produit la dernière fois que nous nous sommes vues. "Je reste à la piscine, j'essaie de bronzer et parfois j'me dis que ce serait pas si mal de visiter un peu !" envoie un sourire, un jour, avec je ne sais qui encore, je me lancerais dans une randonnée. "Et toi, comment c'est ?"

Mon empressement me terrifie, parfois. La pauvre, elle n’a même pas eu le temps de s’asseoir que déjà, je l’attaque avec mes questions. M’enfin, trop tard je ne peux pas retourner en arrière et mon cerveau est occupée ailleurs après son léger baiser sur ma joue. Ça me ramène au souvenir où nous étions dans ma chambre. Un doux souvenir. « Je reste à la piscine, j’essaie de bronzer et parfois j’me dis que ce serait pas si mal de visiter un peu ! » Je fronce les sourcils au mot « bronzer ». Pourquoi ? Elle a pourtant un teint parfait. À la fin, je secoue la tête… À la piscine ? Franchement, je suis déçue. « Comment tu peux aller à la piscine alors qu’il y a un lac pas loin ? T’aimes l’odeur du chlore, c’est ça… Dis-le moi si c’est ta drogue, je peux t’aider. » Ou comment éviter de parler de ma perception de l’Arizona. Je suis terrible. « J’sais pas trop, j’ressens pas de l’attirance pour l’endroit. J’attends le moment miracle qui me fera aimer. » Mais comme je dis, ça ne fait même pas une semaine. Et je suis difficile. Parfois. Comme maintenant.

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W/ Palmyr E. Rutherford.

Me retrouver avec elle, c'est comme prendre une pause dans mes vacances, comme si j'avais enfin mes vraies vacances. « Comment tu peux aller à la piscine alors qu’il y a un lac pas loin ? T’aimes l’odeur du chlore, c’est ça… Dis-le moi si c’est ta drogue, je peux t’aider. » Je riais un peu et haussais les épaules avec une petite grimace. Un lac, où ça ? Mes journées se résume du lit à la piscine, de la piscine à la douche, de la douche au repas et du repas au lit. C'est mes vacances, on va pas trop se bouger non plus, sinon ce serait plus tellement ça. Et puis, je laisse les autres découvrir. Je serais émerveillée quand plus personne le sera, comme ça. « J’sais pas trop, j’ressens pas de l’attirance pour l’endroit. J’attends le moment miracle qui me fera aimer. » Sourire en coin. Dis pas ça où on finira par s'embrasser -voire plus- entre deux rochers pour te faire aimer l'endroit. "J'savais pas pour ce lac, on en apprends tous les jours ! Tu m'le montrera ?" sourire, "et j'rêve où tu viens d'me lancer un défi ?" oui, je vois le challenge partout, surtout en ce qui te concerne, Palmyr. "j'dois te faire aimer l'endroit, c'est ça ?" j'ai bien compris ?

« J'savais pas pour ce lac, on en apprends tous les jours ! Tu m'le montrera ? » J'hoche la tête par l'affirmation. Quand tu veux, Tamsin. Maintenant ou même ce soir pour un bain de minuit, soyons folle. « J'peux bien faire ça pour toi. Te montrer le lac, après t'iras plus à la piscine. » Pour t'éviter d'attraper une maladie inconnue que tu risques moins d'attraper au lac. Bon, les probabilités sont pratiquement égales, mais je m'en fous. Être dans une piscine public, c'est dégoûtant. Point final. M'enfin, j'éclate de rire lorsque Tamsin voit mes propos de tout à l'heure comme un défi. « Ce n'en était pas un, mais maintenant oui. » Parce que je suis curieuse de voir comment elle s'y prendrait pour que j'apprécie l'Arizona. « Tu te sens capable de le relevé ? » J'arque un sourcil en regardant Tamsin. Elle va me dire que oui, je le sais parce que j'ai l'impression d'être en mesure de lire en elle comme un livre ouvert.

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W/ Palmyr E. Rutherford.

Palmyr est vraiment une fille magnifique, sérieusement. Je pense qu'il est impossible de se lasser d'un visage pareil, et j'étais comme prisonnière de moi-même entre tenter quelque chose et aller plus rien ou ne rien faire de peur de perdre cette sorte d'amitié bizarre qui régnait entre nous désormais. « J'peux bien faire ça pour toi. Te montrer le lac, après t'iras plus à la piscine. » je souris et ajoute, "si tu m'y accompagne à chaque fois, j'irais plus jamais à la piscine, c'est sûr." lance ça à la rigolade, rigole moi-même de ma phrase alors qu'elle me lance son défi, ce que je prends comme un défi, surtout. « Ce n'en était pas un, mais maintenant oui. » intéressant. « Tu te sens capable de le relevé ? » Je la regarde en souriant en coin, "j'aurais des tas de manière de te faire aimer l'endroit. évidemment que je le relève." ne jamais lancer de défi à miss Watts, chez elle c'est toujours bon à prendre. Les bêtises, ça, elle sait faire. "mais pourquoi tu l'aimes pas de base, cet endroit ?" commence à être intriguée, la Tamsin.

Soudainement, ma journée s'est amélioré. Bon, elle était déjà mieux depuis que Tamsin était à mes côtés, mais avec ce défi, ça ajoute du piquant. C'est intéressant. Et lorsqu'elle me dit qu'elle relève le défi, je souris. J'suis contente. « Mais pourquoi tu l'aimes pas de base, cet endroit ? » La question à un million. Je n'ai pas de raisons précises. Je n'aime tout simplement pas l'Arizona. « C'est poussiéreux et il fait chaud. » Sérieux, y a que du sable par-ci et je n'ai rien contre la chaleur, même que j'apprécie, mais celle de Sydney. Pas celle d'Arizona -Robbins-. J'ai même une théorie sur le pourquoi qu'il fait chaud en Arizona et j'veux l'expliquer à Tamsin. Je me fous de passer pour une cinglée à ses yeux même si ça ne risque pas. « Tu veux entendre ma théorie ? » Je pose la question, mais je ne vais pas attendre une réponse de sa part. « Il fait chaud ici parce qu'il n'y a pas de végétation. Tout est désert. Y a des cactus et rien d'autres, pas d'arbres majestueux ou encore de la merveilleuse végétation. » J'exagère peut-être, mais le problème était que je m'en foutais. Profondément. « Alors, bah, c'est sûr qu'il fait chaud parce que tu vois, l'Arizona n'a pas de protection avec les arbres pour faire filtrer les rayons du soleil ce qui fait qu'il fait excessivement chaud. Et-et bah voilà quoi. L'Arizona est désertique et c'pas pour rien que c'est ici qu'il y a le plus grand désert d'Amérique. J'ai plus de chances de croiser une carcasse d'humain brûlé ici qu'ailleurs en Amérique. » Vraiment. Puis, le désert s'est parfait pour cacher un corps, honnêtement. Je m'emballe.

another beautiful day in tamsin town.
W/ Palmyr E. Rutherford.

Je pensais qu'il y avait plus dans le fait de ne pas aimer cet endroit, un mauvais souvenir, quelque chose à raconter. Sauf que la raison est toute autre. « C'est poussiéreux et il fait chaud. » Alors forcément, je n'arrive pas à retenir ce petit rire quand j'entends la raison. En même temps, ça se tiens. « Tu veux entendre ma théorie ? » Je souris et hoche la tête, soyons folles, raconte moi tout. « Il fait chaud ici parce qu'il n'y a pas de végétation. Tout est désert. Y a des cactus et rien d'autres, pas d'arbres majestueux ou encore de la merveilleuse végétation. Alors, bah, c'est sûr qu'il fait chaud parce que tu vois, l'Arizona n'a pas de protection avec les arbres pour faire filtrer les rayons du soleil ce qui fait qu'il fait excessivement chaud. Et-et bah voilà quoi. L'Arizona est désertique et c'pas pour rien que c'est ici qu'il y a le plus grand désert d'Amérique. J'ai plus de chances de croiser une carcasse d'humain brûlé ici qu'ailleurs en Amérique. » forcément, je rigole encore. Plisse les yeux sur Palmyr, prépare ma moquerie, "ah tu saurais reconnaître une carcasse d'humain ?" non parce qu'à mes yeux, des os, c'est des os. J'accompagne ma phrase d'un léger sourire en coin, ajoutant, "et en plus si tu détestes les cactus on est vraaaaaiment pas fait pour s'entendre !" et ce serait dommage parce que j'aime vraiment bien passer du temps avec toi. Même si le temps prouve qu'on peut très bien s'entendre.

Après réflexion, j'ai conscience que ma théorie est stupide et s'apparente à l'excès. Et à entendre les rires de Tamsin, je réalise que c'est de la folie. Une théorie de merde. Sauf que c'est vachement comment je vois la chaleur de l'Arizona. J'ai l'impression d'être en vacances sur le Soleil alors que je viens d'Australie et que j'ai passé quelques années à Hawaii. Ça ne fait aucun sens. Je devrais être immuniser contre la chaleur. « ah tu saurais reconnaître une carcasse d'humain ? » Vas-y Palm, dis la vérité. « Bien sûr que oui. J'en ai fait ma passion. » Ou joue la carte de l'innocence, elle te va tellement bien. « et en plus si tu détestes les cactus on est vraaaaaiment pas fait pour s'entendre ! » Je rigole à mon tour en souriant de toutes mes dents. C'est vrai que ce serait dommage. Je me tourne vers elle, l'air taquin. « J'ai été heureuse de te connaître, Tamsin, vraiment ç'a été un honneur pour moi de te côtoyer. Seulement, ça ne fonctionnera pas, femme à cactus. » J'essaie de garder mon sérieux, mais je suis déstabiliser par sa beauté. Est-ce que par hasard Dieu a vidé son flacon de sexiness en elle ? Parce que c'est injuste pour le reste du monde. Pour moi. « Sache que je ne t'oublierai pas. Tu resteras à toujours dans mon cœur. » Garde ton sérieux, Palm, tu peux le faire. YOU CAN DO IT.

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W/ Palmyr E. Rutherford.

Palmyr a son monde bien à elle, et évidemment elle parle de carcasse d'humain comme n'importe quel autre sujet. « Bien sûr que oui. J'en ai fait ma passion. » obligé de rire, pas le choix. et qu'elle est belle, quand c'est elle qui rigole. « J'ai été heureuse de te connaître, Tamsin, vraiment ç'a été un honneur pour moi de te côtoyer. Seulement, ça ne fonctionnera pas, femme à cactus. » ouvre grand la bouche, surprise, pire que ça, choquée par ce qu'elle dit. Je m'amuse à la prendre au sérieux, du mieux que je peux, et autant dire que c'est pas tous les jours facile. « Sache que je ne t'oublierai pas. Tu resteras à toujours dans mon cœur. » Je la regarde, m'approche, "femme à cactus ?" outrée que je suis, "femme à cactus ?!" que j'ajoute, faisais mine d'avoir appris la pire nouvelle au monde, "tu sais c'qu'elle te dis la femme à cactus ?" plissement des yeux, gros plan dessus comme dans les films, attention, il va y avoir du lourd, "qu'elle va te convertiiiiiiir !" que je lance, tout en sautant sur elle -pas au sens propre- et fait comme semblant de mordre sa nuque, tel un vampire. Tu l'a cherché, maintenant toi aussi tu aimera les cactus. Pas le choix.