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≈ le laboratoire de Dexter. (martin)

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J'ai vraiment envie de rien, mais vraiment rien. Je suis pas comme ça normalement, normalement je saute dans tout les sens, je m'agite partout et je fais chier le plus de personne possible. Le truc c'est que j'en ai un peu marre en ce moment, j'en ai marre qu'il fasse chaud, j'en ai marre de me baigner avec Rosette et ses doigts de pied dégueulasse, j'en ai marre d'entendre uptown funk, ça me donne limite envie d'égorger Bruno Mars, ils peuvent pas inventé une autre chanson ? Ils peuvent pas baisser la température de la terre ? Rosette peut pas aller chez l’esthéticienne pour enlever ce truc dégueulasse qui pousse entre ses ongles de pied ? Est-ce que le monde ne peut pas se plier à mes désires au moins UNE seule, journée ? Je soupire, soupire encore, et attache mes cheveux en queue de cheval, ça doit faire trois heure vois plus que je me dore au soleil, et je suis assez dorée comme ça. Puis j'me dis que la seule présence que je était toléré en se temps de : je déteste tout le monde, c'est celle de Martin. Je l'aime bien, il est gentil, enfin, non, il est méchant, horriblement méchant, on dirait Dexter en plus grand, vous savez le bonhomme qui passer sur cartoon network du temps ou on mater carton network toute la journée, bah c'est lui. Sauf qu'il a pas de grosse lunette, et qu'il est pas roux, mais en somme c'est lui. Et j'sais même pas pourquoi je l'aime bien,justement parce qu'il est méchant et bizarre, ou juste parce que je peut squatter dans chez lui sans avoir à me justifié, parce que quand il me demande, je dis toujours : parce que je fais ce que je veux, ce qui est vrais en somme, mais surtout parce que je veux rester dans un endroit ou je n'ai pas envie de claquer tous ceux qui m'entoure. Bref, j'arrive facilement à me faufile dans sa caravane, après tout je suis une Totaly Spies, ou peut être Kim Possible, je suis pas encore très sûre de mon identité secrète, mais c'qui est sure c'est que j'arrive facilement à entrée, et par la porte d’entrer monsieur, dame. « Martine ? C'est Pamela. Pamela Anderson  qui vient te ramener un truc. » J'sais pas si il est là, je m'aventure un peu, rien n'est bien différent de son chez lui habituelle, j'm'empresse de me jeter dans son lit pour retrouver une fraîcheur inégalable :  LE VENTILATEUR. « Salut mi amor, Pamela Anderson , t'as ramener sa personne, c'est pas le plus beau des cadeaux ? » dis-je, affaler dans ce truc tout dur, qui lui sert de lit.


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Pendant que les étudiants de Harvard se la coulaient douce en plein milieu de l’Arizona à faire la fête dans la piscine et copuler dans toutes les cavités du Grand Canyon et des demoiselles, il y avait encore de braves gens qui bossaient dur. Wesh, faut pas croire, mais Summer Camp ne rimait pas avec glandouille pour Martin. D’ailleurs, Summer Camp rime avec glandouille pour personne, ‘fin c’est pas une rime. Désolée mais la poète qui est en moi avait besoin de s’auto-corriger, je ne peux pas accepter que je dise des conneries comme ça. D’habitude j’en dis jamais car j’ai un filtre qui retient les bêtises avant qu’elles ne sortent. Sisisisisi, c’est comme sur Instagram sauf que y a pas de photos. Anyway. Martin avait passé sa journée dans son laboratoire secret dans le désert. Il avait délocalisé sa production à l’écart du camping, car ça ne sentait pas toujours très bon là-dedans et il ne voulait pas éveiller les soupçons. Malgré qu’il porte une sexy cotte de travail jaune canari et un masque à gaz style Dark Vador, le Tchèque avait tout de même l’impression de sentir mauvais. C’est donc pour ça qu’à peine ses dernières commandes prêtes à être livrées, il s’empressait de rentrer à sa caravane pour prendre une douche, en toute fin d’après-midi. Il ignorait si une fête était organisée ou quoi ce soir, en tout cas il espérait qu’il allait échapper à la danse des tongs et le Shogun tonight. C’est vraiment un truc de kéké le camping, lui qui pensait passer un été de ouf, il était tout de même un peu déçu. Breeefff, il était sous la douche quand un cafard de 178 centimètres (j’la voyais plus naine la Kendall ≈ le laboratoire de Dexter. (martin) 927261665) s’immisça dans sa caravane. Il ne l’entendit pas puisqu’il avait verrouillé la porte et écoutait à fond du hard rock. Ben oui, y a ceux qui écoutent Bruno Mars et y a les autres. Et pis il voulait emmerder sa voisine de caravane avec sa libido de merde qui le réveillait à trois heures du matin. Il essuyait à présent sa chevelure de dieu grec avec attention (et surtout avec sa seule et unique serviette) afin d’éviter les frisotis. C’est donc ainsi qu’il sortit de la salle de bain nonchalamment, avant d’embrayer sur un air guitar de folie alors qu’il sautait hors de la salle de bain. « I’m on a highwaaayhéééééééééyyyyy...... » s’écria-t-il. Non, il n’imitait pas Tarzan. Il venait juste de tomber nez à nez avec Zéphyr. ‘fin c’était même pas nez à nez hein, elle était allongée sur son lit et lui était debout et nu. Ils avaient été à un mètre de la bifle accidentelle, si vous voyez ce que je veux dire. Martin rabattit immédiatement sa serviette autour de sa taille, avant de gueuler ; « PUTAIN ZEPH ! Qu’est-ce que tu fous là ?! Dégage de là ! Sors de ma caravane putain ! » Et là il pointa du doigt la porte. Et comme il n’avait pas noué sa serviette, elle retomba. Bon, il la remit aussitôt, assez rapidement pour que Zéphyr ne voit pas le Martn-Piqueur une seconde fois heureusement.

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Je rêvasse un peu, j'me dis que je pourrais être une super espionne quand même ou juste voler des objet super rare et les revendre sur ebay. Je pourrais m'acheter un scooter et refaire le tour du monde en scooter, ou en vespa, ou carrément à dos de cheval comme Pénélope Cruz dans le film là, je sais plus le nom, mais il est grave bien, et elle tue tout le monde avec son fusil. J'aurais pu refaire ma vie pendant des heures, en chantant des louanges au seigneur pour avoir doter Martin d'un cerveau, le cerveau qui a dis à Martin qu'il fallait mettre un ventillo au dessus du lit, Martin qui accepte, et le cerveau qui se retire pour passer le reste dans sa journée à baigner dans l'eau du cerveau. Jusqu'à ce que Susan Boyle décide de sortir de sa douche en chantant, surprise de voir une si belle compagnie. Mon regard se poste sur Martin-Junior, je suis prise d'un fou rire, incontrôlé. « Je... » NON JE PEUT PAS JE SUIS VRAIMENT MORTE DE RIRE. « Je suis déçue. » dis-je en riant encore plus fort, je l'aide un peu, le pauvre, il refait tomber la serviette une deuxième en m'indiquant la porte. Si il me connaissait un peu mieux, il saurait que je quitte les lieux par la fenêtre comme une vrais espionne. Je lui balance un coussin pour l'aider, et affiche un sourire moqueur. « Bonjour Zéphyr, heureux de te voir ici, alors que j'hiberne seul dans ma caravane loin du monde extérieur, personne ne me rend jamais visite et j'ai l'impression que mon univers ne tourne pas rond sans ta présence. » je prend une voix mélancolique, triste et profonde, ma main sur mon corps et mes yeux river vers le plafond tel une actrice de théâtre. 2 B OR NOT 2 B ? Je me redresse, et quitte ce sanctuaire délicieux. Je passe devant monsieur, en embrassant le bout de son nez et me dirige vers la cuisine. « On mange quoi ? J'ai faim. T'aurais pu me dire que tu continuée notre .. truc. » j'lui fait in clin d'oeil, en ouvrant le frigo pour inspecter, peut être que je vais tomber sur des glaces fusée à l'eau trop bonne à la fraise et à la mangue. Ou sur des cadavres de souris qui traine là depuis des jours et des jours. « J'ai consommée ailleurs pour voir et c'est.. bof ? Y a pas ce petit truc. Ce petit ruban bleu qui fait toute sa différence. Dis, je t'ai manquer ou pas? Parce qu'on c'est pas vu depuis.. Em, beaucoup de temps. Je t'ai beaucoup manquer ou un peu ? Sur une échelle de dix ? Est-ce que tu t'es branler en pensant à moi ? Ça me gène un peu de savoir que tu fais ça, ou tu pourrais m'appeler quand tu le fait comme ça j'te supervise, tu sais comme une bonne amie genre : mh, vas-y, continue. Ça me gênerais moins, je pense. » Je trouve rien, et finit par prendre une bouteille d'eau, bon, c'est pas top, mais c'est déjà ça. J'le reluque et m'assoie sur un carton, ou je sais pas trop, de toute façon je suis légère comme une plume.

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Plan alerte rouge, tous aux abris. La tornade Zéphyr venait de s’éveiller et posa son foyer droit sur la caravane du mec le plus chanceux du camping aka Martin. Et cette tornade, ce n’était pas le petit coup de vent qui fait vivre un cauchemar aux putes à frange. J’parle de l’ouragan qui fout Martin dans tous ses états et qui lui arrache sa serviette pour montrer le Martin-Piqueur au grand jour. Et puis le pire, c’est qu’elle blessa son égo, elle l’envoya valser à l’autre bout de la pièce quand elle se mit à glousser comme une dinde de l’amour est dans le pré en précisant qu’elle était déçue. Ouais ben à la limite il ne lui a pas demandé son avis, merci d’être passé, au revoir. Il la laissa piailler comme elle savait si bien le faire en se contentant de lever les yeux au ciel et pousser des soupirs exténués. Il soufflait encore plus qu’un aspirateur, mais si l’aspirateur aspire. Martin c’était un reverse-aspirateur quoi, saisissez la nuance de mes images svp. « J’ai entendu dire que le marchand de hot-dog près de la piscine était G-E-N-I-A-L. Tu devrais tester, genre va checker si j’y suis pendant que t’y es. » Allez dégage, va faire la fine bouche chez le pro de la saucisse, ça te décevra peut-être pas. Non non, on ne critique pas la virilité d’un homme, c’est inscrit dans le code civil de l’homme viril. Et puis Zéphyr fouilla dans le frigo. L’étudiant n’eut pas le temps de préciser qu’il s’agissait de son frigo professionnel qu’elle commençait déjà à parler de masturbation. OK, tout va bien dans le meilleur des mondes. Quand elle eut fermé sa gueule – profitons, ça dure cinq secondes avec elle – il s’avança et vint la déloger de son carton en l’attrapant par le poignet pour la tirer hors de là. Il lui arracha aussi des mains la bouteille d’eau, en précisant ; « OK, tu m’emmerdes, oui je me branle en pensant à toi, je le fais sur toutes les photos de toi à poil que tu m’as envoyé. D’ailleurs si tu arrêtais de faire ça, s’il te plaît, ça me rendrait service. J’ai bien compris ton principe du calendrier de l’avent avec un jour une surprise, mais on est en juin donc on en reparle en décembre, OK ? » Sur ce, il la poussa vers la porte en posant ses mains sur ses omoplates. Il lui donna une nouvelle bouteille d’eau ; « Tiens, ça c’est de l’eau. L’autre c’est une préparation pour un anabolisant, si tu la bois tu vas perdre connaissance et je serais obligé de te réanimer. » Et là, sachant pertinemment qu’elle serait capable de tomber raide morte juste pour récolter un bouche-à-bouche et un massage des boobs de sa part, il se rétracta ; « Ou pas d’ailleurs, aucune loi m’y oblige. Allez tchao, on se capte à Noël. » Et il la poussa en dehors de sa caravane avant de s’empresser de fermer la porte et verrouiller à double-tour. Ouf, c’était facile finalement.

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C'est pas trop gentille, gentille ce que tu viens de faire là. Qu'est-ce que papa t'as appris ? On se moque jamais du kiki d'un garçon, ça les blesses à vie. Et Martin va finir par prendre ses propres préparation pour les consommes, et avoir un zizi si dur qu'il pourras s'en servir comme marteau, et c'est pas ce que tu veux, parce qu'il va devenir super agressive comme les mecs qui font du catch. D'ailleurs c'est la seule chose que tes parents t'ont apprise, aussi qu'il ne faut jamais tourner le dos au publique et toujours prendre capotes pour faire l'amour, mais seulement si ça se fait derrière, et ne surtout pas le faire par derrière le premier soir. Beaucoup de conseille qui t'aurais aidée si tu était un garçon. « C'est pas un genre de calendrier de l'avent, mais un genre d'avant goût de l'avent, tu voit le truc ? Comme quand les réalisateurs poste des extraits de film, c'est pour faire languir le téléspéctateur. Est-ce que je te fait languir ? D'ailleurs en parlant de ça, est-ce que t'as aimer celui de jeudi, quand j'ai porter un truc un peu rose flash mais qui me fait des seins de OUF !  Je sais pas si tu t'en souvient, mais c'est ton jour de chance parce que je porte sur moi, et j'peut te le montrer. » Tu pose la bouteille au sol, pour pouvoir retirer ton tee-shirt, mais t'as pas vraiment le temps. Cette remarque là vraiment vexer et tu le voit dans ses petits yeux de merlan fries agiter qu'il ne sait plus ou donner de la tête. Peut être ta divine personne qui agite tout ce qu'il a chez lui ? Ou juste qu'il n'a pas parler à quelqu'un depuis des jours et des jours. Quoi qu'il en soit, tu te redresse lorsqu'il pose ses bras sur toi, et roule des yeux. « Tu sais que tu peut juste dire que t'as envie de me rouler des grosses pelles, ça iras plus vite. » Ne passons pas par quatre chemin, enfin, dans ce cas c'est un seul chemin que tu prend et c'est celui de la porte. Il te pousse jusqu'à la sortit, du haut de ses 1,83 m ; il te dépasse que dix petit centimètre, mais a tout de même plus de force que toi. T'es un peu beaucoup sur le cul, avec ta bouteille d'eau dans la main, et les yeux tous rond, tu sais pas comment te débattre, ni que dire, que tu t'en rend compte une fois dehors, la porte fermer trois fois et sûrement qu'il l'a bloquer avec une chaise en se disant qu'ainsi tu ne réussiras pas à entrée. Wow, ça t'es jamais arriver ce genre de situation, quand les gens te trouvent énervante, il se contente d'arrêter de t'écouter. Tu soupire, roules des yeux et te rend compte de ce qui vient d'arriver. OMG MAIS « OUVRE MOI  ! T'es une ordure  Martin ! UNE ORDURE ! Et même pas un déchet recyclable, t'es une ordure, dans le style : un sachet de chips dégueulasse remplis d'huile de palme. » Tu frappes contre la porte, parce que c'est la seule solution que tu trouves pour exprimer ta colère. Il pense que ça va te stopper ? On parle à Kim Possible là, tout est possible pour Kim Possible, sinon on l'aurais appeler Kim  Impossible ou encore Kim On verra on fonction de la situation. Tu fait le tour de la caravane, réfléchis à une solution, et...... « EUREKA ! » tu escalades un côté du véhicule, monte sur le toit et saute à pied joint. Juste comme ça, pour le faire chier, pour que ça tremble de partout à l'intérieur. « UNE ORDURE MARTIN, ESPECE DE SACHET NON RECYCLABLE ! »

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+ pardon j'ai changer de personne en cours de route ≈ le laboratoire de Dexter. (martin) 2157042859
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Y a peut-être beaucoup de mecs qui kifferaient qu’une nana fasse des teasers de ses seins rien que pour eux et même des dédiboobs. Et ben Martin, lui, il rêve que Zéphyr arrête. Ça devient un traumatisme psychologique, il sait même plus quoi lui répondre. Au début il lui envoyait des ’nice’, des ’ahah’ mais maintenant il est à court de mots de quatre lettes ou de monosyllabiques, résultat il n’envoyait plus que des emoji. Mais une fois qu’il a épuisé tous les petits emoji jaunes, les doigts et les chatons, il ne lui restait plus que les fruits et légumes. Non seriously, Martin vivait dans la terreur de la sorcière Zéphyr et sa nénette magique. « J’aime pas le rose. » grogna Martin en la flanquant dehors un coup de pied aux fesses. Façon de parler heeeinnn, il évita de lui toucher les fesses, ça risquait de l’émoustiller et elle prendrait ça pour une marque d’attention. Et là, Martin pourrait tout lui donner, sauf de l’attention. C’est comme un chiot. Une fois que tu lui as filé ton P’tit Ecolier, tu peux être sûr que t’as un ami pour la vie. Alors qu’en fait, un chiot, c’est avant tout un sac de poil qui bave et qui pète. Dans le cas de Martin, ce serait plutôt un sac d’ose qui mouille et qui pète mais osef vous voyez l’image. Anywaaaaayyyy, le scientifique pouvait enfin souffler. D’ailleurs il souffla et respira cet air enfin vivable. Il profita de ce break pour mettre un caleçon et un short, parce que le serviette-style n’était pas top en cas de coup de vent. Puis d’un coup, il entendit un gros BOUMMM au-dessus de sa tête. Au début, il crut au tremblement de terre, si bien qu’il se jeta sous la table comme il avait appris à son cours de prévention. Mais quand il vit la marque de deux pieds joints sur son plafond et, surtout, quand les cris de Zéphyr reprirent, il comprit ce qui se passait. Elle est taréééééééée, elle allait passer au travers vue la détermination qu’elle mettait à lui pourrir la vie. Il monta sur son lit et ouvrit le toit ouvrant avant de gueuler comme un poissonnier sur Zéphyr pour couvrir ses cris aigus de bébé Cadum ; « Rentre ! MAINTENANT ! » Il pointa du doigt le trou dans lequel il était pour faire comprendre à Zéphyr de faire sa Yamakasi cinq secondes de plus et entrer dans la caravane par le toit ouvrant. Quand ce fut fait, il veilla à refermer la fenêtre et laisser une distance de sécurité d’un mètre entre eux. Simple précaution. « Qu’est-ce que tu veux ? Pourquoi tu m'fais ça ? Pourquoi tu cries ? Pourquoi tu parles ? On t’a payé ? Tu es flic ? Tu travailles pour un dealer qui pense que j’empiète sur son territoire ? C’est qui ? Vas y, crache le morceau. T’es son arme secrète ? Le plan c’est de me faire péter les plombs, c’est ça hein ? Faut que je fasse quoi pour te prouver que je pète effectivement les plombs ? » Sur ce, il se pencha sur son lit et attrapa dans ses bras touuus son couchage qu’il fit voler dans la caravane. « Il faut que je fasse CAAAAA AAAAAAAHHHH je pète le plomb tu me rends FOU ! » Le drap tomba sur sa tête, il avait l’air d’une mère supérieure comme ça. Il approcha son visage du sien et jaugea son expression en ancrant ses pupilles dans les siennes. « Tu veux de l’argent, c’est ça ? C’est pour ça que tu m’envoies des photos comme ça, pour que je vois que tu as besoin d’argent pour t’acheter des vêtements ? Ah non, tu veux ma nouvelle recette secrète ? Alors attends, attends, attendssss ... » Il ouvrit un tiroir et en extirpant une chaussette sale dans laquelle se trouvait plusieurs feuilles de papier enroulées style parchemin. « Voilàààà, y a tous les calculs, les formules, j'ai même dessiné les atomes là ... Et làààà ... Non ça c'est un Pikachu et ça c'est Salamèche, ça a rien à voir, je séchais sur la dernière ligne c'est pour ça. » Vous voyez le rouleau là ? Vous voyez le bout ? Et bien Martin était cinquante mètres plus loin.

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Je te pardonne pas.
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Quel homme ne rêverais pas de te voir à poil, c'est le fantasme numéro un des mecs de se bahut, mais t'as dit à tout le monde que tu préférés les filles, ça a toujours été comme ça d'ailleurs. Et le fait que Martin n'est ni chaud, ni froid quand il voit ton corps calienter que tu lui offre sur un plateau d'argent, alors qu'il te répond avec des émoji. Tu en es encore à te demander ce que l'émoji aubergine veut dire, est-ce que c'est sexuelle ? Dans style : t'es tellement bonne que mon aubergine se lève pour toi, ou plutôt romantique genre : à chaque fois que je mange une aubergine je pense à ton corps de rêve. Faudrait peut être lui demander un jour, que vous vous posiez tout les deux et que vous triez ensemble chaque émoji pour trouver leurs signification. Sur le coup, t'as même pas remarque que le toit est en verre, en fait, t'étais tellement énerver que tu t'en ficher pas mal de passer  à travers, au moins il t’emmènerons à l'hôpital et peut être que le docteur Glamour te feras des points de suture avant de proposer de gonfler ta poitrine. Alors tu sautes, ALORS ON DANSE, TU TU LU TU TU TU LU, TU TU LU TUTUTU, ALORS ON DANSE. :sing : Quand SOUDAIN, il a ouvert une fenêtre, et t'ordonne de rentrer. Tu beug, attend : pourquoi  y a une fenêtre sur le toit ? Y a beaucoup de gens qui monte sur toit ? Pour faire l'apéro ? Pour discuté de la pluie et du beau temps ? Pour baiser sous les étoiles ? Sur le coup t'as trop piger, mais tu acceptes de redescendre parce que la chaleur environnante commencer à te donner la migraine, et puis y a le ventilo, l'amour de ta vie qui t’accueille en balayant ta chevelure sur le côté. « ça change pas que t'es une ordure, Pecek, UNE ORDURE ! » dis-tu en gueulant, mais t'as pas trop le temps de gueuler, parce qu'il se met à gueuler aussi, plus fort que toi, et à la limite de perdre sa voix, et tu fronce les sourcils, la dernière personne qui t'as gueuler dessus c'était cette bonne femme en CM1 et t'as fait pipi dans son sac à main pour te venger, on te gueule pas dessus, c'est toi qui gueule sur tout le monde, et pas l'inverse. « Pourquoi la vie ? Pourquoi la mort ? Pourquoi est-qu'il pleut de l'eau ? Ils pourraient pleuvoir du coca ou des donuts ? Pourquoi les meufs complexer remplisse leurs cul de botox ? Pourquoi est-ce que Tom n'a jamais réussi à bouffé Jerry ? Pourquoi il se contente pas de bouffer ses croquette d'ailleurs ? Et pourquoi sa maîtresse ne fait rien pour que Jerry meurt ? Elle pourrais juste appeler SOS Exterminateur de rongeur et ça n'aurai plus lieu ! Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Moi aussi j'ai des tonnes de question que personne ne pourras jamais répondre, et moi aussi je peut gueuler ! Tu répond jamais à mes messages, tu m'ignores sans cesse alors que je te donne tout sur un plateau, est-ce que tu veux que je loue un dirigeable pour qu'il se promène avec un banderole : MARITN BAISE MOI – BISOU ZEPHYR ? Ou que je demande à un quatuor à corde de t'écrire une comédie musicale en trois fois pour te faire comprendre les choses ? ET ENVEVE CA TU RESSEMBLES A UN TERRORISTE. » Tu fais de gros yeux, et il commence à déjanter, mais vraiment déjanter, ça te fait rire plus qu'autre chose, mais son attitude te pousse à te demander si il est vraiment si intéressant que ça, et si ça en valait la peine de perdre ton temps. Il sors un espèce de parchemin jaune par le temps ou la moisissure, tu sors un : ew, et comprend ensuite que : « C'est tes formules ? Donne moi ça. Et ça aussi, j'aime beaucoup pokémon. » Tu déroules un des parchemins et plonge ton nez dedans, pas littéralement hein, tu vas pas mettre ton nez sur la feuille. Mais tu le lis, tu l'analyse, et te rend compte du génie qu'est cette espèce de mec étrange, qui ressemble à Mohamed, Djihadiste en herbe. « C'est pour CA, ce bout de papier que je veux passer du temps avec toi. T'es un génie, un peu malade dans sa tête, mais un génie. Et les photos c'est un bonus. D'ailleurs faudrait qu'on discute ensemble de la signification de l'émoji Aubergine. » Tu agite le morceaux de papier sous son nez, en souriant. SCIENCE, MATHS, CHIMIE, ZEPHYR AIME AIME AIME.
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Non mais Zéphyr avait un don inestimable pour envoyer les gens à l’asile. Tu vois, tu dresses ton Dracaufeu, t’es super content quand il apprend Lance-Flamme parce que tu sais qu’il va niquer tous les cailloux d’Aldo le gros lourdeau à la ligue Pokemon. Parce qu’au bout d’un moment, t’en peux plus de Flamèche. Même Danseflamme c’est une attaque un peu relou, ‘fin j’ai compris le principe de l’attaque qui devient plus fort au fil des tours, mais ça n’empêche que tu te fais niquer si t’es contre un Pokemon qui a des attaques eau. Bref je me suis perdue dans mon explication, mais tout ça pour dire qu’au début de leur rencontre, Martin voyait Zéphyr seulement comme une fille agaçante. Puis elle était entrée dans son labo par effraction et, là, il a commencé à la prendre pour un parasite. Maintenant, elle s’incrustait dans sa caravane pendant qu’il prenait sa douche et venait à faire des commentaires dégradants sur le Martin-Piqueur, ce qui faisait qu’il la voyait à présent comme la nana à cause de laquelle il était à deux doigts de faire sa valise et demander son internement en hôpital psychiatrique. Elle le rendait FOU, mais fou, pas dans le bon sens du terme. Genre pas fou d’amour comme Derek et Meredith. Plutôt fou comme Romeo et Juliette, sauf que Romeo il se tue parce qu’il peut plus la blairer la Juliette. Elle ne s’épile pas et elle pue de la gueule. Enfin bref, Zéphyr lui fit une tirade comme elle seule avait le secret, au cours de laquelle Martin décrocha forcément, puis crocha de nouveau quand elle exprima son désir de se faire baiser par lui, narmol quoi tout va bien à part ça. « Gné ? » fut sa seule expression, avant qu’elle ne lui arrache ses formules des mains et qu’elle crie au génie. « L’emoji aubergine je sais pas, c’était l’humeur du moment. Je venais de voir l’amour est dans le pré et Bertrand cultivait des aubergines. Donc je me suis dit pourquoi pas. Tu dis des trucs bien plus insensés que moi et mes emojis légumes. » Good point Pecek. Il enleva le drap de djihadiste de sa tête. « Et rends-moi ça ! Faut que je bosse dessus encore. »  Ouais il avait pour projet de faire de la meth totalement indétectable, genre comme dans Starsky et Hutch. Sauf que c’était pas encore super au point, mais il y travaillait et passait beaucoup de temps dessus. Il lui arracha la feuille des mains, découpa le coin avec les Pokemon dessus et signa son prénom dessus avant de le tendre à Zéphyr. « Voilà pour toi, t’as une trace de mon génie avec toi now. Et si tu veux je peux trouver cinq minutes dans mon emploi du temps pour te sauter. Quand est-ce que ça t’arrangerait ? Matin, midi, soir ? L’après-midi je peux pas trop, en général je suis au labo en train de cuisiner. Et le matin pas trop tôt, je fais mon jogging. Sinon c'est bon, t'es casable un peu partout. » Il pouvait bien sacrifier son corps si en échange elle se calmait. Ben ouais, parce qu’il ne le ferait pas par gaieté de cœur, vous pensez bien. Il savait vraiment plus quoi faire d'elle.

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« C'est pas sexuelle du tout ça. C'est naze, fait gaffe Pecek, c'est un honneur que je m’intéresse à des personne comme toi. Alors fait en sorte de maintenir la tentions sexuelle qu'il y a encore nous. »  dis-tu en levant ton doigt en l'air. Pas le méchant hein, le gentille qui pointe des choses. Au début tu le trouver tellement intéressant que t'as décidé de la jouée Sam dans les Totaly Spies en mission incognito, ses travaux sont fabuleux et tu voulais en faire partit, bien qu'il te trouvais plus collante qu'autre chose – ce qui ne change pas de d'habitude bien sure, quand tu seras plus collante, Susan Boyle feras 54 kilos et la tourneras dans l'autre sens – mais ses travaux sont vraiment géniaux, il crée de la drogue, et des substance illicites à partir de rien, c'est comme quand on crée la vie à partir d'éprouvette ou qu'on fait pousser un organe sur des cellules mortes, les sciences = ta vie toute entière, et c'est à partir de ce moment là qu'il est devenu un homme de pouvoir. Et toi, t'aimes les hommes de pouvoirs. T'aimes quand ils savaient ce qu'ils font, et qu'ils savaient se servir de leurs dix doigts. ≈ le laboratoire de Dexter. (martin) 152426858 Tu t'assoie sur le bord du lit pour lire rapidement les calcules et essayer de les comprendre, mais il te les arraches des mains et te redonne uniquement le petit bout de papier avec le pokémon dessiner dessus, tu soupires, roules des yeux. « Je veux travailler dessus avec toi. C'est pas la mer à boire ce que je te demande – surtout parce que la mer est remplis de saleté, ça va au déchet industrielle, aux déchets humain, sans penser que les poissons copulent dedans. - j'te demande juste de m'expliquer, et de m'apprendre ? » t'essaie de joué la carte de la gentille petite fille qui n'a rien demander de méchant, juste apprendre, juste goûter, juste vendre, juste une nuit avec toi en écoutant le dernière album de céline dion à la belle étoile, juste. Mais ça n'a pas l'air très positif lorsqu'il se met à essayer de planifier vos nuits de sex. NON, JUSTE NON. On planifie pas le sex, on planifie pas les partit de tennis, on planifie les brunch, les week end à la campagne, les sortit avec l'église, les rediffusion d’épisode loupé, mais on planifie pas la baise. « Tu sais vraiment parler aux filles Martine, je plaint celle qui on eu le droit à des partit de jambe en l'air planifier. Et tu met planifie aussi combien de temps ça va duré ? Et combien d'orgasme est-ce qu'elle va faire ? Et combien de fois elle va te demander d'aller plus vite ? » t'es pas énerver, t'es juste outrée. C'est l'une des raisons pour lequel la gente masculine ne t’intéresse pas, pas assez raffiner, pas assez soucieux des désires de l'autre, pas assez romantiques, des bourrins qui sont bien que dans les films joué par Channing Tatum ou par Ryan Gosling. « Parle moi plutôt de ce que tu concoctes dans ta marmite de sorcière. » parce que c'est mille fois plus intéressant que de le voir programmer vos nuits censé être romantique. De toute façon pesonne n'est plus romantique en 2015, on se pécho sur du Eminem et on se marie sur les restes des chansons de Michael Jackson.
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le laboratoire de Dexter
Zéphyr, c’est une scénariste. C’est la meuf qui dit à l’acteur de sauter d’un pont quand il faut sauter d’un pont, et c’est la même meuf qui écrit les didascalies pour décrire l’ambiance. C’est aussi la meuf qui, en plein porno, quand elle se fait sauter, décrit tout ce que le mec lui fait alors qu’on le voit très bien, genre ’vas-y tu me prends par devant, vas-y tu me prends par derrière, retour en avant et on r’part en marche arrière’. Alors que le gars devant son ordinateur – parce qu’on regarde plus la télé en crypté à la télé sur Canal + sorry – c’est ses mains qui sont occupées, pas ses yeux. M’enfin. La voilà qui parlait de la pseudo tension sexuelle entre eux, chose que Martin n’avait jamais ressentie. Faut dire que Zéphyr avait sûrement un sixième sens à la SOS Fantôme ; elle capte les sentiments version Casper. « La tension sexuelle entre nous avoisine les 0 volts. 0,115, tout au plus. Je devrais sortir mon voltmètre sexuel mais là, même au pifomètre je pense ne pas être très loin. » Là, tu sens le scientifique quoi. Le genre de nerd capable de calculer la température de la culotte d’une fille qui le désire. Bon, peut-être pas quand même, parce qu’en général quand une fille le veut, il la veut aussi. Y a qu’avec Zéphyr que ça marche pas, on se demande pourquoi. « J’peux pas t’apprendre ça, t’as trop de choses à rattraper. » soupira-t-il, exténué de devoir encore et toujours lui répéter qu’il ne veut pas d’elle dans ses affaires. Elle était relou. En plus, quand Martin proposait généreusement à la cascadeuse du dimanche de coucher avec elle pour lui faire plaisir, elle trouvait moyen de se plaindre. Il roula des yeux et précisa en conservant un ton à la monsieur je-sais-tout ; « Les spécialistes préconisent un rapport sexuel de sept à treize minutes. On parle que du coït évidemment. Pour ce qui est préliminaire, je pense que ça dépend des goûts de chacun. Disons qu’en général, si le film policier est long à démarrer, tu zappes avant de savoir qui a buté Gertrude à la truelle. » Elémentaire ma chère Van Der Woodson. Finalement, il soupira une énième fois – une vraie locomotive ce mec – avant de s’asseoir à côté d’elle, reprenant le papier qu’il dépliait entre ses doigts. Bon, allez, il allait lui expliquer vite fait sa nouvelle formule secrète. Il adorait parler de ses travaux – surtout celui-ci dont il était particulièrement fier – et au moins quand il parlait protons et neutrons, l’autre tarée fermait sa gueule. Et ça faisait du bien. « J’suis loin d’égaler Walter White avec sa meth pure à 99,1%, mais ce que j’aimerais insérer dans ma préparation serait un genre de filtre pour qu’elle devienne carrément indétectable au flair des chiens douaniers, par exemple. Je pense que c’est possible, je ne dois pas être loin mais j’ai un souci avec cette partie-là du calcul. Ça nous … ME permettrait d’être plus en sécurité dans l’hypothèse où j’agrandirais mon réseau. Tu suis l’idée ? » Non mais vraiment, y avait que ça pour lui fermer sa gueule. Hallucinant.

Martyr va vous éblouir
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