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• « Bah oui c’est elle ! » Non mais c’est pas drôle, elles sont OU les caméras cachées ? C’est bon la mauvaise blague a assez duré. Tu as l’impression de vivre un cauchemar éveillé. Misha et Oksanna ensemble, pire scénario ever. T’adorais Misha hein, mais bon s’il avait pu éviter de choisir LA fille que tu ne pouvait pas voir en peinture, cela aurait été cool. Mais bien sur les choses ne se passent jamais comme prévues. T’as juste envie de retourner dormi et espérer te réveiller de ce cauchemar, ou bien, partir loin d’ici. Mais tu te retrouves piégée, obligée de partager ton petit déjeuner avec l’autre. C’est pour Misha que tu le fais, pas l’autre, jamais. Bon plus vite vous serez à table, plus vite ce moment sera passé. Tu ne préfères rien dire quand Misha parle et fais ses allez retour, tu préfères contenir ta mauvaise humeur et colère en toi. C’est mieux pour tout le monde. Une fois la table mise, Misha vous dit « Et moi j’vais faire comme si tout allait bien parce que j’ai faim, vous allez venir vous posez à table, et on va déjeuner tranquillement, sans s’envoyer des couteaux entre les yeux ou se planter des fourchettes dans la main… » L’espoir fait vivre. Tu t’installes à la table et dis en un soupire « C’est pas à moi qui faut dire ça, c’est à elle. » cela avait été plus fort que toi, mais c’était une utopie qu’Oksanna et toi prenaient le thé comme si de rien n’était. •
Copyright Clochette
(Invité)
S'il y a bien un truc qui me tape sur le système là tout de suite, c'est Elizabeth. Elle m'énerve à faire sa maline, à me chercher comme ça. C'est vrai, elle est là, comme chez elle, elle s'en fiche de tout ce qu'elle peut dire ou faire. Elle a pas peur de se montrer méchante envers moi ni de mauvaise fois car elle sait bien qu'elle risque pas grand chose avec Misha. Au pire des cas, il lui fera un peu la gueule, il lui dira qu'elle fait pas d'effort puis c'est finit. Moi si je me comporte comme elle, je risque déjà plus gros. Si je fais pas ma gentille, il va se dire que je fais pas d'efforts pour lui, que j'ai un sale caractère et qu'il veut pas vivre avec une chieuse comme moi. Alors quand il dit qu'il veut pas nous entendre nous disputer, j'ai pas d'autre choix que de me la fermer. De baisser les yeux et râler dans ma tête en espérant qu'il ne m'entende pas penser. Car s'il avait cette habilité, il serait fort étonné de mon niveau d'imagination quand aux différentes morts que je me verrais bien infliger à la rousse face à moi. J'aurais pu être une Lowell tiens. Un diplôme en torture, ça m'irait bien. Je me laisse donc tomber sur une des chaises et croise les bras sur ma poitrine tandis qu'il va chercher les assiettes et couverts pour le petit déjeuner. Je me demande bien comment je vais faire pour faire semblant d'être cool. Quoi que faire semblant est un bien grand mot. A mon avis, je vais rien dire de tout le repas et m'en aller vite fait bien fait histoire de ne pas avoir à entendre une nouvelle remarque d'Elizabeth et de ne pas me sentir à nouveau attaquée. En voyant le sourire de Misha j'ai vraiment mal au coeur. Lui qui fait tant d'efforts pour passer un repas de vacances tranquille, il se retrouve mêlé à nous deux. Puis Elizabeth vient à nouveau tout gâcher en m'accusant à nouveau. Je bouillonne sur place. C'est vraiment une égoïste cette fille. Moi au moins je lui cherche pas la merde alors que Misha nous a fait savoir qu'il voulait pas nous voir nous étriper. « Bien sûr. Rappelle moi, c'est qui qui est justement en train de mettre de l'eau sur le feu en ce moment même ? » je lui lance en la foudroyant du regard. J'aurais aussi pu ne rien dire, laisser couleur, mais il faut pas trop en demander non plus. Je suis pas une cruche qu'on peut insulter comme ça sans en craindre les répercutions. Puis je me tourne vers Misha avec un grand sourire aux lèvres. « Moi je veux bien faire des efforts, tant que je suis pas la seule à en faire. » je suis qu'à peine hypocrite. Car c'est vrai ce que je dis. Tant qu'Elizabeth m'attaque pas, je lui ferais rien. En tout cas pas si Misha est en train de nous regarder. Car une fois hors du chalet, tout accord de paix part en fumée.