austin ∞ t'as aimé me faire chier ? attends, je n'ai pas dit mon dernier mot !

Summer Camp 2015. Comment dire.. PUTAIN ! Trop de bonheur. L'Arizona, c'est vraiment beau et autant dire que j'avais hâte de profiter de mon petit séjour. D'autant plus que mon petit ami, Austin, m'accompagnait et c'était magique. Nous allions camper ensemble et je sentais que j'allais passer un très agréable séjour. À peine arrivée, je n'avais pas vraiment pu aller dans les soirées avec les autres. La fatigue, la chaleur.. De piètres excuses, mais c'était le cas, alors je le disais. Puis, je n'avais pas envie d'étouffer Austin le jour ET la nuit. Il avait le droit de s'amuser sans que je ne le flique – chose que j'avais réussi à ne pas faire. Je lui faisais totalement confiance, bien que parfois.. Je repensais au fait qu'avec de la drogue et de l'alcool, il pourrait très bien faire une connerie. Ce que j'en pensais ? Comment je réagirais ? Autant ne pas y penser. J'espérais au moins que l'on allait passer nos un ans sans encombre et sans que je ne le tue. Oh.. Peut-être venais-je de dire ce qu'il se passerait s'il merdait. Non, soyons honnête, je ne comptais pas attenter à sa vie. Enfin.. Bref. Pourvu que ça n'arrive jamais. Je ne lui avais toujours pas dit pour ma petite aventure, mais.. Je ne préférais vraiment rien lui dire. Après tout, nous n'étions pas ensemble. J'étais saine d'esprit et consentante. Je ne m'en voulais pas. C'était arrivé et je vivais bien ainsi. Au début, j'avais eu de la culpabilité, mais elle avait appris à disparaître au fur et à mesure. Tant mieux.

Revenons-en au Summer Camp. Mon tendre amoureux avait trouvé marrant de débarquer dans la tête en plein milieu de la nuit, pas forcément en excellent état d'ailleurs. Soit, il avait ronflé toute la nuit et je ne dormais plus depuis le levé du soleil alors que lui dormait toujours. Si j'allais laissé passer ça ? Mh.. Non ! Je savais que ça finirait mal, mais il avait commencé ! Souriant malicieusement, je me mettais à genoux à ses côtés, dans la tente. La porte de la tente était restée ouverte pour une seule et bonne raison : Je devrais courir très vite. Me retenant de rire, je laissais l'eau couler de ma bouteille au-dessus de sa tête et je le vis rapidement sursauter, alors que j'éclatais de rire en essayant de me sauver de la tente le plus rapidement, une fois toute la bouteille renversée sur sa tête ainsi que sur le reste de son corps. Une vengeance à ma manière que je trouve fort distrayante. J'avais fait mon testament pendant la nuit alors tout irait bien pour mes affaires. Mon petit corps se dépêchait de sortir de là pour éviter de mourir à cause d'un Da Silva réveillé de la pire des façons (a)

Dans les vacances, ce qu’il y a de mieux, c’est quand même les grasses matinées et vu que je n’ai pas arrêté d’enchaîné les nuits d’insomnies à cause de ses examens de merde et que lorsqu’on est insomniaque de base, bah ça n’aide pas vraiment. Alors pour le coup, j’étais heureux de pouvoir dormir longtemps malgré la chaleur insoutenable, mais une fois dans une bonne tente aérée –on fait avec les moyens qu’on a- ça va. Quoi que, lorsqu’on la partage, il fait vite chaud. Surtout quand c’est avec notre petite amie. Je souriais en sentant mon corps se refroidir. Ça faisait un bien fou, mais je comprenais vite quelle était la source de se bien être inattendue. « Ho putain t’es morte » Disais-je alors que j’étais encore allongé, les yeux fermés. Ni une, ni deux, je sortais directement de la tente pour me mettre à la courser. Courant plus vite qu’elle, je ne mis pas énormément de temps à l’attraper par la taille pour pouvoir la porter comme un sac à patate. « Fait ta prière » Me dirigeant vers les douches, j’allumais l’eau froide afin de la mettre de l’à mettre de force à l’intérieur, la stabilisant à l’aide de mes bras, en la tenant aux avant-bras.

Son sourire m'amusait. Dès qu'il se rendrait compte que c'était moi la cause de son rafraîchissement, j'allais le payer. Je le connaissais assez pour savoir que je n'allais jamais pouvoir m'en sortir indemne. Ses paroles me firent rire alors que je me pressais de décamper de la tente. Je courrais déjà et j'entendais rapidement qu'il me suivait à la hâte. Je savais que j'allais perdre, mais au moins, j'aurais tenter de sauver ma peau. Qui ne tente rien n'a rien (a) En moins de temps qu'il n'en faut pour y penser, je me retrouvais attraper et mise comme un vilgaire sac de pomme de terre sur son épaule. Classe, hein. Il faisait déjà très chaud et le voir m'amener dans les douches me ravivait autant que j'en avias déjà des frissons. Parce que passer de trè chaud à très froid, c'était très violent et mon pauvre petit corps allait subir. « Si je prie le dieu Austin, tu.. Oh putain ! » criais-je en sentant l'eau gelée sur mon corps. Néanmoins, je riais en essayant de me débattre. « Arrêêêêêêêêêêête ! » dis-je en sentant mon corps trembler de froid. Ouais, c'était pas très agréable au final. Alors pour tenter d'avoir plus chaud, je bougeais brusquement pour m'approcher de lui et de l'embrasser. Même sous l'eau froide, j'avais tout à coup plus chaud. Je préférais qu'il me fasse l'amour pour que le tout devienne tiède, mais vu la façon dont je l'avais réveillé, il serait capable de me faire poiroter pendant de looooongues journées avant de pouvoir bénéficier de son corps si mouillant (aa).

Elle pouvait me prier autant qu’elle voulait, cela ne changerait rien et malgré qu’elle ait tenté de m’appeler dieu. C’était bien essayé de sa part, ça m’avait fait esquiver un sourire, mais je l’a laissais tout de même se débattre alors que ça ne servait à rien. Ok, le fait qu’elle m’embrasse je ne m’y étais pas attendu, mais ce n’était pas du tout déplaisant, bien au contraire. Je prolongeais le baiser en souriant. « C’était bien essayé » Néanmoins je continuais de la maintenir sous l’eau froide avant de finir par la lâcher. Je n’étais pas fou, je n’avais pas l’intention qu’elle attrape un rhume ou quoi que ce soit, surtout durant les grandes vacances se serait con et en plus de cela elle pourrait crier sur tous les toits que c’est de ma faute et je m’y refusais.

A vrai dire, j'avais eu un infime espoir qu'il ne se venge pas trop fort. Ça avait été stupide, je le conçois. Je pensais toujours à tort qu'il me laisserait en paix. Peut-être qu'avec le temps, il arriverait moins à me courser. Bah quoi ? Avec des poumons quotidiennement sous l'influence de la nicotine et autres substances, il pourrait forcément moins courir au bout d'un moment. Je ne savais juste pas à partir de quel moment cela fera effet. En tout cas, aujourd'hui, il arrivait encore à me rattraper et à me soulever comme si de rien n'était. Je devrais prendre du poids sinon.. Mh non. Je n'en serais pas capable. Si je le faisais, je me dirais qu'il m'aimerait moins. C'était assez compliqué de prendre sur moi, de lui faire confiance les yeux fermés quand il part à une fête alors.. Pas besoin de rajouter du stress. L'eau était gelée et j'avais espéré qu'un baiser le détournerait de sa vengeance. Quand il prolongeait, j'y avais cru. J'étais vraiment trop naïve. « Mais.. » Mon corps commençait à légèremen trembler alors qu'il cessait enfin de me faire du mal. Grelottant un peu, je venais de coller contre lui. Je prenais ses bras pour les enrouler autour de moi. « Je vais avoir une pneumonie à cause de toi » ronchonnais-je en me réchauffant contre son corps si délicieux. Je crois que j'avais besoin du soleil.. ou d'une douche bouillante tant j'avais froid pour le coup. Bon, déjà être contre lui, ça allait mieux. Sinon.. Il y avait une autre façon d'avoir chaud mais je n'allais pas lui imposer un second réveil qui ne lui plairait peut-être pas, après la douche (a).

Je rigolais encore, mais la serrais fort dans mes bras en voyant qu’elle était complètement congelée. Ni une, ni deux, je la portais comme une princesse pour la sortir d’ici histoire qu’elle ne meurt pas de froid. Je l’amenais jusqu’à notre tente et l’enroula dans une serviette en souriant. « J’tai déjà dit de ne pas t’en prendre à moi. Surtout que je ne suis pas du matin » Je rigolais légèrement en lui ébouriffant les cheveux. « Tient, enfile ça » Bon il faisait chaud dehors donc elle n’avait que des débardeurs et des shorts, mais elle avait besoin de mettre quelque chose de sec sur elle, y comprit des sous-vêtements que je lui tendais en fermant la tente. « J’t’achèterais les médocs si tu tombes malade promis » J’avais toujours assumé mes conneries et celle-là aussi je comptais bien l’assumer.

À croire que je le fais que je meurs de froid l'amuse. Si je pouvais, je lui en mettrais une bien correctement dans sa tronche, à ce mignon petit con de copain. Il avait réellement de la chance que je l'aime, sinon je l'aurais envoyé chier pour la journée. Oui, j'avais commencé, mais je m'en fous (a). En fait, c'était sa faute ! S'il n'était pas si chiant à vivre pendant le SC, je n'aurais rien à râler et je serais même toute mignonne. Enfin, sur le papier, ça devrait se passer comme ça, sauf que si tout était trop calme entre nous, c'était qu'il y avait un souci quelque part. Portée comme une princesse, j'essayais de cacher mon sourire des plus satisfaits sur mes lèvres en nichant son visage dans son cou. J'étais dingue de lui et ça ne changerait jamais. À voir ce que l'avenir nous réserve, mais j'espère que ce ne sera que du positif. Emmitouflée dans ma serviette, je commençais à avoir un peu plus chaud. « Et moi j't'ai déjà dit de faire moins fort quand tu reviens de soirée, j'ai le sommeil léger monsieur ! » râlais-je en souriant avant de rajouter « mais ça ne veut pas dire que je ne veux pas que tu ne reviennes pas dormir avec moi, hein » Pas que ça lui donne une autorisation pour dormir ailleurs. Je dormais bien trop paisiblement avec lui pour avoir envie de passer une nuit toute seule. Je prenais ce qu'il me tendait avant de me déshabiller une fois la porte de la tente terminée. J'avais un peu mouillée la tente avec mes vêtements trempés, mais vu la chaleur, ça sèchera assez vite. « C'est mignon » dis-je en souriant, finissant de m'attacher les cheveux pour embrasser sa joue. « J'ai cru que tu avais rencontré quelqu'un d'autre et que tu voulais te débarrasser de moi avant nos un ans » riais-je. Je n'avais plus autant peur qu'avant qu'il aille voir ailleurs. Le risque est toujours là, mais c'était la même chose dans tous les couples. Ce n'était pas une fois casé avec quelqu'un, que l'on ne regarde jamais un peu ailleurs. Ce serait trop parfait sinon. Aucune séparation, aucun divorce. Un monde trop parfait, mais qu'il regarde autre part était une chose.. Qu'il me trompe en était grandement une autre ! Si je lui pardonnerais l'infidélité ? Jamais.

Je rigolais rien qu’à m’imaginer en train de rentrer de soirée, car c’est vrai que je n’étais pas le mec lui plus silencieux du monde, mais à croire qu’elle avait lu dans mes pensées vu la façon dont-elle avait surenchérit. « Tu es sûre ? Car je suis sûr qu’il y a pleins de gens qui m’accueilleraient les bras ouverts » Je levais les yeux au ciel. J’aimais bien la taquiner même si ça lui faisait moyennement rire, moi c’était le cas. Je regardais ma petite amie s’habiller en ne me gênant pas une seule seconde pour la relooker de A à Z. En même temps elle est canon. Ça dernière phrase m’arracha un rire nerveux et me mettait vraiment mal à l’aise. Pourquoi ? Car je savais qu’elle m’aimait comme un dingue, qu’elle avait hâte de fêter nos un an et que moi, je l’avais lâchement trompée parce que j’étais trop bourré pour m’arrêter devant une nana bien goalé, alors que ma nana à moi l’était tout autant. Je me dégoûtais et mon expression en disait long sur mon mal être à ce moment précis. D’ailleurs je ne préférais rien répondre étant partagé sur l’envie de lui dire pour rester sur cette relation de confiance qu’on avait instaurée elle et moi où sur celle de ne rien lui dire en espérant qu’elle ne l’apprenne jamais, mais si elle venait à l’apprendre dans dix ans, se serait encore pire et je n’imaginais pas les dégâts si entre temps nous avions une famille ou quoi que ce soit. Je devais être livide, mais j’essayais de passer à autre chose en détournant mon regard de Maidsson.

Le fait qu'il sorte ne e gênait pas, mais sa façon bien à lui de ne pas faire trop de bruit en rentrant.. Je priais que ça change un jour. Je ne pourrais jamais l'obliger à ne plus faire la fête, ce serait comme lui couper tout oxygène. C'est pour cela aussi qu'imaginer une famille avec lui, c'était impossible. Ok, on est jeune, mais vu que je ne vois ma vie avec personne d'autre que lui.. J'y avais songé déjà un peu. Juste histoire de voir à quoi ressemblerait notre avenir. « M'oblige pas à venir te chercher par la peau du cul chez tes potes » le menaçais-je gentiment. Je souriais en m'habillant tout en riant avec une taquinerie des plus habituelles. Je ne pouvais pas dire que mon petit ami soit le mec le plus sage au monde, mais.. Mais quoi ? Son rire suivit de ce silence venait de me couper dans mes pensées. Je tournais la tête vers lui et son visage venait de tout avouer. Mon coeur se serrait brusquement. Il me faisait une blague.. hein ? « T'as pas fait ça.. » murmurais-je en sentant déjà mes mains trembler et mes yeux se brouiller. Non, je ne voulais pas y croire. Prise de panique, je désirais être la plus loin possible de lui. Il.. il ne pouvait pas me faire ça. Une fois en dehors de la tente, la réalité me rattrapait alors que je voyais les gens de l'université. Je n'allais sûrement pas me laisser faire parce qu'ils étaient présents. J'avais du mal à prendre conscience qu'Austin venait de me faire comprendre qu'il m'avait trompé. Même pas un an ensemble, c'est pitoyable. Tout le monde m'avait prévenu, mais j'étais restée têtue comme toujours. M'éloignant de notre tente, j'avais envie de rentrer à Harvard. Maintenant.

J’avais eu envie de rire à sa phrase, mais la suite se passait exactement comme je l’imaginais le lendemain que les images m’étaient revenues. Ce n’était pas pardonnable ce que j’avais fait. Elle m’avait donné une seconde chance que j’avais mal utiliser. Je l’avais trahi et sa réaction était tout à fait justifiable. Je l’a regardais sortir de la tente alors que je l’à suivait. Bravo Austin, tu l’as encore blessé. Bravo à toi. J’étais vraiment con. « Madi’…je sais que j’ai fait le con et je n’aurais pas dû, j’suis désolé. » A sa place je ne m’aurais pas pardonné ça c’est clair, mais j’avais peur de perdre aussi notre amitié, car avant tout c’était ma meilleure amie depuis notre plus tendre enfance. J’étais triste de mon mauvais comportement et je n’avais aucune idée de comment me rattraper. J’étais un peu perdu pour le coup, mais au moins j’avais été assez honnête pour ne pas le lui cacher.