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L'Arizona, le summer camp, la chaleur, toutes les bonnes choses sont additionnées et donnent un ensemble agréable. Je ne dirais pas le contraire. Mon seul nuage gris reste ma vie sentimentale. Depuis ma dernière dispute avec Elizabeth, je ne vais pas fort. Si on connait Antwan pour être l'homme sans sourire – c'est Marie qui le dit tooooout le temps - , ça ne fait qu'empirer en cette période. Depuis l'Afrique, pas un mot, les seules nouvelles que j'ai eues provienne de CS. Sachant que je n'irais pas lui parler par fierté mais, surtout à cause de l'agacement dû au choc des mentalités, je m'étais fixé pour objectif d'aller lui reparler dès le début du summer camp. Après ça, j'aurais fini par penser que notre couple était mort et qu'il n'y avait plus aucune chance pour Eliwan. Ce que je ne souhaite en aucun cas. Mine de rien, je tiens beaucoup à ma rouquine tarée. Une fois installé, je prends les devants en cherchant Lizie. Je la remarque tout de suite. Plus besoin de ces quelques minutes de repérages. Je peine à me frayer un chemin parmi les autres étudiants, mais finalement j'arrive à sa hauteur. « Je peux te parler ? » Et comme d'habitude, je n'attends pas la réponse que je considère comme positive et sors du tas d'individus.
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Tu appréhendes ce qu’il va te dire, tu ne sais pas à quoi t’attendre. En fait, t’as tout simplement peur d’affronter ce moment. T’étais du genre à fuir quand ça allait mal, à mettre derrière toi ces problèmes qui t’étouffaient pour respirer de nouveau. Mais ce n’était que pure illusion. Ils revenaient bien vite au galop. Tu as à présent Antwan devant tes yeux impuissants. « Je veux que t’arrête d’être toujours aussi impulsive, que tu me parles sans piquer ta crise. » Tu déglutis péniblement. Le souvenir de cette énième dispute était encore douloureux dans ton cœur. Cela te rappelle de mauvais moments mais aussi tes tords et défauts. T’étais allée trop loin, tu le sais, mais tu aurais voulu qu’Antwan ait ce déclic, qu’il parle au lieu de se terrer dans son silence. « J’ai totalement conscience d’avoir réagir de façon excessive la fois derrière, je m’en excuse… Toute cette histoire m’a juste rendu folle et m’a fait doutée. Ca m’a rendu encore plus folle quand j’te vois pas réagir, j’avais l’impression de parler à un mur, c’est super désagréable. » Tu dis d’un ton neutre et assez calme. Tu sais que ça t’aurais calmé si le jeune homme t’avait répondu et tu aurais sans doute communiqué de façon plus calme par la suite. Mais bien sur les choses ne s’étaient pas passées comme prévues «Et surtout je veux que tu saches que y a aucune danger du côté de Max. On est juste amis et on le restera. Donc psychote pas quand je passe du temps avec elle. » le croire ou non, telle est la question quand on doute dans ces moments. L’amour mélangé à de la jalousie a le don de brouiller la réalité des faits. Cette peur s’était éprise de toi quand tu avais appris qu’il avait partagé cette danse… tu es surprise qu’il ne fasse pas allusion à l’article de CS, tu croyais qu’il était venu pour ça. « Et si tu peux pas faire ça.. » non prononce pas la suite à voix haute, ça la rend encore plus douloureuse. Tu ne veux pas que vous en arriviez là pour si peu. « Je te fais confiance à toi Antwan, même si j’ai du mal avec Maxym pour être honnête. » elle ne t’appréciait pas, tu ne l’appréciais pas. Difficile de lui accorder une confiance surtout depuis que tu sais ce qu’il s’était entre les deux eliots. « C’est juste, tu vois, t’es ma première relation durable depuis que j’me suis faite trompée… c’est comme si je redécouvrais tout.. donc je me mets super vite à psychoter dès que je vois le moindre problème ou danger. » tu espérais juste que ta confiance aveugle envers ton petit ami n’allait pas te porter préjudice.