She'll never fuckin know that, these fuckin eyes that I'm starin at ♔ AUSTERAH

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❝She'll never fuckin know that, these fuckin eyes that I'm starin at❞

Des soirées comme celle-ci me rappelaient exactement pourquoi j’adorais l’été et le Summer Camp. C’était si bon d’avoir du temps pour nous, sans prise de tête. Une soirée à danser et à boire sans me demander si j’allais avoir la gueule de bois au matin ou si j’avais un examen important qui arrivait. D’ailleurs, cette soirée avec Austin m’avait donné un bon aperçu du genre de mec qu’il était, ou du moins j’en avais l’impression et, bien qu’il soit plus jeune ce qui, en temps normal, me repoussait, il avait l’air plutôt mature. Sortant finalement de cette soirée et marchant dans l’air plutôt frais de la nuit, je retirai mes chaussures pour les prendre dans ma main, les tenant par les sangles et me retrouvant du coup beaucoup plus petite que lui. « T’as envie d’aller faire un tour par le parc pour enfant? » demandai-je avec un sourire légèrement stupide sur les lèvres, une envie soudaine de m’assoir sur les balançoires prenant possession de mon esprit légèrement éméché.

Fini les exams, bonjour le soleil, la plage et les fêtes à gogo. Bon, les fêtes à gogo c’était toute l’année, mais je n’avais pas à me soucier si oui ou non j’allais être capable de me lever le lendemain pour aller en cours et rendre le devoir que j’avais probablement oublié de faire ou bien que j’avais oublié dans ma chambre. Là, il n’y avait plus de stresse. Juste l’alcool et la drogue qui coulait dans mes veines. J’aimais tellement la sensation d’avoir la tête à l’envers, la terre qui tourne et le monde qui me semblait tout de suite beaucoup plus amusant. Mes potes étaient là, les gens étaient cool et Serah l’était encore plus. Cette demoiselle avait attiré mon intention et je ne me fis pas prier pour lui sourire sans doute tout aussi bêtement qu’elle avant de la suivre, quittant cet endroit fort bruyant. Il devait déjà être deux heures du matin, autant dire que nous étions bien éméchés. Pas étonnant avec quatre bonnes heures à boire comme des trous, à crier et à danser comme si notre vie en dépendait. « Règle numéro un, ne jamais refuser comme une fille te demander de la suivre » Disais-je un petit sourire au coin avant de la suivre jusqu’au parc pour enfant et de m’asseoir sur la balançoire. Du moins essayer puisqu’en premier temps je l’avais complètement loupé finissant le cul par terre avant de galérer à me remettre sur pied pour finalement réussir à m’asseoir. « On se moque pas, j’suis pas trop en état là » Disais-je en rigolant. J’avais l’alcool joyeux c’était déjà ça.

Spoiler:

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Austin me rendit mon sourire et je me sentis tout de suite moins stupide. Il avait l’air autant saoul que moi sinon plus –c’était probablement dû à la drogue qu’il avait ingérer, aller savoir, mais un soir comme celui-ci, je ne pouvais pas m’en foutre d’avantage. « Règle numéro un, ne jamais refuser comme une fille te demander de la suivre » J’hochai la tête, tout à fait d’accord avec cet énoncé qui, selon moi, était monté de toute pièce, mais qu’importe. Je marchai donc jusqu’aux balançoires où j’eu l’honneur de le voir tomber directement sur le derrière. J’éclatai de rire, me pliant en deux, les larmes aux yeux tellement je trouvais ça hilarant. L’alcool rendait tout cent fois plus drôle. Il se releva de peine et de misère alors que je le regardais, incapable de l’aider à quoi que ce soit. « On se moque pas, j’suis pas trop en état là » Trop tard, j’avais suffisamment rit pour en avoir mal aux abdo. Je m’installai à mon tour, précautionneusement pour ne pas reproduire la scène dont je venais d’être témoin. « Allez, plus haut! » C’était une mauvaise idée, je le savais bien, mais j’avais la tête légère et j’avais envie de m’amuser. Je me donnai un élan avec les pieds et fermai les yeux en profitant du vent sur mon visage.

C’était couru d’avance qu’elle allait se foutre de ma gueule et je crois bien avoir ri de moi-même pour le coup. J’étais à présent bien assis sur ma balançoire, commençant à me balancer tout doucement avant d’y aller un peu plus fort. « On verra qui ira le plus haut ! » Oui, ce n’était définitivement pas la meilleure idée que nous ayons eu, mais que voulez-vous, quand on est bourré on en fait des conneries et on s’en souviendra probablement demain matin si nous venions à tomber terre. Je sentais déjà ma balançoire commencer à flancher. Ce n’était pas vraiment rassurant. Je pourrais laisser la demoiselle gagner ne serait-ce que pour ma survie personnelle et pour être un minimum gentleman, mais je n’aimais pas perdre. A mon avis nous allions perdre tous les deux, alors, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais une fois assez haut, j’avais tout lâché. « JE VOLE !! » Criais-je avant de m’éclater au sol. Ce qui est bien ? L’alcool nous aide grandement à ne pas ressentir la douleur et cela même si j’avais laissé échapper un petit « Aïe » « Tu viens me rejoindre ? » Affalé au sol en mode étoile de mer, je l’à regarder se balancer.

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« On verra qui ira le plus haut ! » J’esquissai un large sourire en allant de plus en plus haut, le regardant faire alors qu’il me dépassait largement. En toute honnêteté, je sentais une boule se former dans mon estomac et je savais que c’était de la peur. Mais impossible que je l’admette alors je ralenti tout bonnement alors qu’Austin s’envolait comme un oiseau, effectuant un vol plané. « JE VOLE !! » J’ouvris grand les yeux et étouffai un cri de surprise en me stoppant net sur ma balançoire, incapable de me relever. Mais c’est qu’il est complètement dingue ou quoi? Il ne semblait pas mort et je recommençai à respirer, secouant la tête alors qu’un sourire refaisait surface sur mes traits tendus. « Tu viens me rejoindre ? » Je me relevai et abandonnai mes chaussures derrière dans le sable avant de m’allonger près de lui, regardant les étoiles. « C’est magnifique, tu trouves pas? » Je tournai lentement la tête vers lui, le regardant jusqu’à ce qu’il tourne à son tour la tête vers moi.

Je l’avais sans doute surprise à sauter comme ça sur un coup de tête, mais je suis comme ça, du genre à agir sans réfléchir. Heureusement, elle ne fit pas la même connerie que moi et préféra s’installer à mes côtés tout en délicatesse. Les yeux rivés sur les étoiles, elle n'avait pas tort, c’était magnifique, mais il y avait bien plus intéressant que les étoiles. Du genre que j’avais une fille super canon à mes côtés. Je tournais ma tête vers elle, mes yeux complètement rivés dans les siens. Ce n’était pas du tout raisonnable, mais en même temps, je n’étais même pas apte à réfléchir par moi-même. Alors je ne sais pas pourquoi, je posais mes lèvres sur les siennes avant de reculer. « T’es plus canon que ses étoiles j’ai envie de dire » A l’air, je ne me préoccupais même pas du fait que je venais de l’embrasser. Ouais, demain j’allais sans doute me répéter que j’étais le gars le plus imbécile du monde, car j’étais amoureux de Madisson.

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Son regard croisa le miens et avant que je ne comprenne ce qui se passait, ses lèvres trouvèrent les miennes. Je ne résistai même pas, appréciant plutôt la douceur de l’échange. Lorsqu’il se recula enfin, juste assez pour parler, j’ouvris les yeux et le regardai à nouveau. « T’es plus canon que ses étoiles j’ai envie de dire » Je souris bêtement à nouveau, me sentant toute molle soudainement, sûrement un des effets secondaire de l’alcool. Son sourire m’enivrait et j’avais envie de sentir ses lèvres à nouveau. Je ne retins pas mon envie, me disant que tant pis s’il était plus jeune, il ne pourrait qu’apprendre avec moi. Je me redressai lentement sur un coude pour le surplomber et plaquai mes lèvres un peu plus intensément sur les siennes, violant la barrière de ses lèvres pour introduire ma langue dans sa bouche. Ma main s’égara sur son torse, le caressant distraitement par-dessus son t-shirt.

Je ne savais pas pourquoi j’avais fait cela, mais j’avais pris du plaisir à croquer le fruit défendu. Embrasser ses lèvres avait été un véritable délice et je ne disais pas non pour recommencer. Ne repoussant pas la demoiselle, je lui laissais libre accès à ma bouche avant de choper sa langue pour partir dans un baiser on ne peut plus chaud et sensuel. Puis, comme je suis un homme quand même, j’aimais pouvoir prendre le dessus. Je poussais donc légèrement la demoiselle pour pouvoir me m’être au-dessus d’elle sans pour autant décoller mes lèvres des siennes. Je n’avais aucune d’où cette histoire nous mènerait, mais je ne préférais même pas y penser. En fait, je n’étais même pas en état de penser du tout. L’alcool et la drogue agissait pour moi. La fatigue en grande partie aussi. Je n’allais pas du tout assumer le lendemain –ou plutôt quand j’aurais décuvé puisque nous étions déjà le matin- mais je verrais ça en temps et en heure. En attendant, j’étais bien occuper à passer mes mains sur le corps de la demoiselle. J’étais quand même un brin hésitant à continuer je dois l’avouer.

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Notre baiser s’approfondissait de plus en plus et honnêtement, je n’avais rien contre. C’était peut-être à cause de l’alcool, mais je trouvais cela totalement approprié après une soirée aussi chaude et amusante de terminer le tout par une partie de jambe en l’air. Je n’opposai aucune résistance lorsqu’Austin me poussa doucement pour que je m’allonge et qu’il s’installer légèrement au-dessus de moi, sa main remontant tantôt sur ma cuisse nue, tantôt sur mon ventre en ébullition. J’avais la tête légère, mais les paupières lourdes, son odeur m’enivrant totalement et ses lèvres me faisant perdre toute notion de temps et d’espace. Par exemple le fait que nous étions couché dans l’herbe en plein milieu du site de campement et que n’importe qui pouvait débarquer à n’importe quel moment. Ma main remonté sur sa joue, je la glissai jusque dans ses boucles sur lesquelles je tirai doucement lui démontrant que j’appréciais le moment. Mais était-ce réellement une bonne idée?

Mes hormones parlaient pour moi et si parfois j’adorais quand elles faisaient ça, pour le coup, je ne faisais pas trop le malin avec ce mélange drogue/alcool. J’étais complètement ailleurs alors en plus d’avoir mal partout le lendemain à cause de ma chute épique, j’allais devoir subir ses remords et regarder ma petite amie dans les yeux tout en sachant que j’avais couchée avec une autre fille. Néanmoins, je ne m’arrêtais pas pour autant. Allez savoir pourquoi. Mes mains passèrent sous son t-shirt avec une facilité sans nom pouvant profiter pleinement de sa poitrine très généreuse. « Je suis pas sûr que ça soit une bonne idée » Chuchotais-je contre ses lèvres en rigolant à cause –encore une fois- du surplus d’alcool. Est-ce que ça allait nous arrêter pour autant ? Même pas sûr.