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❝Un regard que l'on n'oublie pas. ❞ Priape & Megara Oh la boulette ! Pourquoi j'ai cité mes parents alors qu'ils avaient sa soeur comme patiente ? Qu'est-ce que j'ai fait pour sortir de telles âneries ? ! J'avais envie de me frapper le front devant lui et m'insulter de mauvaise fille. Non, mais qu'est-ce qu'il ne tourne pas rond chez moi ? ! Je lui souriais et changeais de conversation pour plaisanter sur les friandises et les dentistes. Hou ! Un vrai business ! - Je crois que vous êtes bien plus payés que moi pour leur envoyer des patients ! plaisantai-je toujours. Sinon, je suis le fournisseur de l'hôpital concernant les fournitures de bureau. C'est moi qui tient la boutique en face de l'université. Beaucoup d'étudiants y allaient. Je ne sais pas si Priape faisait parti de ces étudiants, mais mon business marchait très bien. Lorsqu'il m'annonça que le Summer Camp allait bientôt commencer, là, je frappai mon front sans gêne apparente. - Oh oui c'est vrai ! Il n'y aura plus personne sur Cambridge et je pense que je devrais être la seule de Harvard à travailler durant les vacances ! Sinon, on peut se voir... Attends, mardi soir, je reçois la livraison...Disons mercredi soir ? Qu'est-ce que tu en penses ? Je lui avais parlé de mes soucis avec Héraclès. J'étais heureuse de revoir Priape que j'ai évoqué mon ancien petit à ami. Quelle gourde ! Je regardais sa réaction et il semblait heureux.. Heureux oui.. Euh... Je devais le prendre comment ? Bien ou mitigé ? Non c'est vrai, je ne sais pas comment le prendre...Surtout que Priape était l'une des personnes que je tenais énormément pendant mes derniers mois passés dans notre pays natal alors... Je lâchai un petit rire lorsqu'il me dit qu'il m'épargnera le " je t'avais dis " sur un ton taquin. - Ne t'inquiètes pas ! C'est du passé tout ça ! Ma famille s'est chargée de cette fameuse phrase et mes frères ont essayé de me caser avec des inconnus pour me remonter le moral ! Mais sinon, je vis bien ma vie de vieille fille ! Je riais doucement. C'était assez drôle de terminer mes phrases sur l'humour. J'aimai bien me moquer de ma propre personne. Au moins, je ne blessais pas un homme ou une femme. - Disons que à peine arrivé sur Cambridge, on a loué une maison. On a vécu ensemble pendant deux ans, mais on ne se voyait jamais à cause de nos études. Il me disait qu'il allait étudier avec des gens de la Winthrop House et moi... Je restais à la maison à m'ennuyer. Un jour, j'en ai eu marre et j'ai mis les points sur les " i ". C'est là qu'il m'a avoué qu'il aimait mon argent, mais pas ma personnalité. J'étais trop mature, prévenante et gentille envers lui. J'ai pris mes affaires et je suis partie. Je ne me suis pas inscrite à Harvard après ça. J'ai pris une année sabbatique pour travailler au Soudan, tu sais en Afrique ? Et j'étais institutrice. L'année suivante, je suis revenue et j'ai enfin choisi ce que j'ai voulu faire. Pour les amours, je n'ai rien du tout.. Mais je crois que c'est mieux ainsi ! Au moins... Je n'embête personne. Je relevai les yeux vers son regard émeraude, un peu gênée de lui avoir parlé trop longtemps. Je crois qu'il savait que je me rendais compte que je gênais les gens à cause de ça. Surtout quand je suis surexcitée comme une puce, mais là, j'étais calme pour lui expliquer ce qui s'est passé.. Ça y est, il va s'enfuir en courant... |
© Pando |
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