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Priape ☼ Un regard que l'on n'oublie pas.

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❝Un regard que l'on n'oublie pas. ❞
Priape & Megara
Les enfants marchaient dans les couloirs de l'hôpital. Margaret et moi les aidions à avancer parce qu'il n'y avait pas que des malentendants. Les non-voyants se tenaient la main et avançaient en chenilles. Nous n'étions pas des barbares, nous n'allions pas les nouer avec des cordes et les tirer comme des bœufs. Je me demandais ce qu'on allait faire une fois que l'on attendra tous dans la grande salle. On devait attendre les médecins pour qu'ils puissent les vacciner contre la tuberculose.
- Megara ? Est-ce que tu peux chercher les garçons dans la salle de jeux ?
Ah oui ! Les garçons de huit à dix ans qui étaient restés à la salle de jeux. Il y en avait une dizaine. C'était tous des malentendants. Je devais les emmener dans la grande salle pour leur vaccin. Après, il y avait trois personnes pour une dizaine de non voyants.
Un petit sourire et je lâchai la main de la petite fille blonde.
- J'y vais Margaret !
- Megara ! hurla la petite fille blonde.
Je me tournai vers l'enfant et m'accroupi. Je pris sa main et lui souris. Après tout, on ne voyait pas mon sourire, mais il s'entendait tout de même.
- Je reviens Jezebel.. D'accord ? Je vais chercher les garçons.
- Promis ?
- Promis, lui dis-je en déposant un baiser sur sa joue.
Je partis vers la salle de jeux ou tout du moins, la garderie de l'hôpital. Quand soudain, un infirmier sortit de nulle part et fonça sur moi avec le chariot. Houuu ça fait mal ! Je frottai ma fesse droite et grimaçai légèrement tandis que l'infirmier s'excusait. Je lui lançai un " Ce n'est pas grave ! " Je n'allais pas lui dire que j'avais un peu mal ! Je lui souris avant de partir vers la garderie. Au même moment où j'ouvris la porte, je fis les gros yeux. Oh non ! Mais où étaient-ils tous passés ? Et où est passée la dame qui les surveillait ? Oh non ! Oh non ! Oh non ! Je vais me faire réprimander comme pas deux ! En pleine panique, je reculai et me tournai quand là au même moment je rentrais dans quelqu'un. Oh décidément ! Je savais que j'étais maladroite, mais pas en une heure chrono !
Je relevai la tête, prête à m'excuser. Mais aucun son ne sortit de ma bouche. Mon regard vert olive était plongé dans ses yeux émeraudes. Un regard que je n'avais jamais oublié depuis que j'ai quitté Athènes pour mes premières années en Amérique.
- Je... Suis...Désolée...
Confuse, je secouais la tête. Les mèches que j'avais attaché par des petites pinces me barra les yeux. Je passai une main pour pouvoir regarder mon interlocuteur. Non, ce n'était pas lui ! Oh mon dieu ! J'espère vraiment que ce soit lui ! Oh non, Priape était sans doute à Athènes. Il a dut faire des études de médecines là-bas et pas en Amérique ! Je suis sûre que c'est ça !

© Pando
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L’année scolaire était finie. Elle ne s’était pas terminée très brillamment pour moi. Trop de sorties, de beuveries, d’excès… Et surement pas assez de révisions. Mais j’avais malgré tout validé mon année, avec des résultats bien plus médiocres que ceux auxquels j’étais habitué. Ce passage en septième année de médecine n’allait pas être évident si je ne me reprenais pas en main et donc j’avais pris la résolutions de potasser à fond durant l’été, mais également de me porter volontaire pour renforcer les effectifs toujours en sous nombre durant les vacances. Et aujourd’hui, l’hôpital grouillait de petiots : grosse campagne de vaccination contre la tuberculose. C’était d’ailleurs une boîte de confiseries dans les mains que je me dirigeais vers la salle de jeux où les petits patients étaient censés patienter que je me dirigeai. Une jeune femme se tenait devant la porte, me tournant le dos. Lorsque je m’approchais, elle se retourna brusquement et se cogna contre moi. « Dés… » Je ne finis pas mon excuse, le souffle soudain coupé. Et pas à cause du fait que l’on se soit percutés… Mon regard restait bloqué sur elle, détaillant chaque trait de son visage avec un éclat de surprise dans les yeux. C’était comme se retrouver dans une sorte de rêve. Peut-être ce sentiment provenait-il du fait que j’avais imaginé des milliers de fois nos retrouvailles durant mon sommeil... La demoiselle retrouva finalement la parole pour s’excuser. Ses prunelles me fixaient avec intensité, cherchant surement dans les miennes une lueur de reconnaissance. Elle se demandait probablement d’où elle me connaissait. Je ne lui en voulais pas de ne pas me reconnaitre : je n’avais plus rien à voir avec le garçon maigrichon, déprimé et drogué que j’étais à l’adolescence. Elle, de son côté, elle n’avait pas changé. Elle était toujours aussi époustouflante. Je retrouvais quand même de l’air pour pouvoir répondre : «Megara c’est toi ? » J'étais sûr de cela. Je ne savais même pas pourquoi je demandais confirmation. C'était elle. Un homme n'oubliait jamais complètement son premier amour, même inavoué et à sens unique.
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❝Un regard que l'on n'oublie pas. ❞
Priape & Megara
" Megara c'est toi ? "
Il connaissait mon prénom. Je venais de remarquer que sa voix avait muée. Il ne ressemblait plus au gamin que j'essayais tant bien que mal de soutenir durant les nuits où nous nous promenions dans les rues d'Athènes. L'image de son apparence physique et de sa tristesse me revint en mémoire et ce n'était pas très joyeux. Il s'était toujours montré gentil envers moi et c'était réciproque. J'eus un petit sourire sur les lèvres et hochai la tête.
- Oui c'est bien moi, ai-je répondu en grec.
Oops... Je venais de parler dans ma langue natale. Je n'aurai pas dû. Je posai la main sur ma joue et haussai les épaules avec un petit sourire.
- Désolée, ai-je dit en anglais. Je ne sais pas pourquoi, mais vous me faîtes penser à quelqu'un que j'ai connu pendant mon adolescence... Priape Zacharias.. C'est dingue, vous lui ressemblez.
Oh non. Voilà maintenant que je me justifiais. Je ne devais pas. Après tout cet homme aurait pu me connaître dans d'autres circonstances...Quoique, je m'en serai souvenue. Il n'était pas mal à regarder tout de même ! Mais ses yeux étaient ceux de Priape... Non ma fille, oublies ça toute de suite ! Priape est à Athènes ! Il n'est pas à Cambridge et surtout il ne se trouve pas en face de toi ! Ça se trouve, il est marié et a des enfants ! À moins qu'il a connu un destin tragique comme celui de sa soeur, et qu'il a fait une overdose quelques temps après mon départ ? Non ! Je suis folle de penser à ce genre de choses ! Je frappais mon front et secouai la tête.
- Excusez-moi ! Je suis désolée ! Je vous ais confondu avec quelqu'un d'autre.
Et puis, j'avais mon badge qui pendait sur mon buste. Il a sûrement lu mon prénom dessus. Oui, voilà ! C'est sans doute ça ! Et pourquoi Priape revenait dans ma tête depuis que j'ai quitté Héraclès ? Hein ? Oh mon dieu, j'étais tombée dans une salade !

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A vrai dire, je n’avais même pas prêté attention au badge qui pendait autour de son cou, je l’avais juste reconnue parce que c’était elle, parce qu’elle avait importante pour moi, au point que son visage, même après des années sans se voir, était toujours bien ancré dans mon esprit. D’ailleurs mes yeux ne fixaient que les siens, ne déviant pas un instant vers l’objet. Et elle me confirma que je ne me trompais pas dans un grec parfait qui m’arracha un petit sourire nostalgique. Elle ajouta ensuite que je lui rappelais quelqu’un qu’elle avait connu plus jeune et mon nom s’échappa de ses lèvres. Mon sourire s’agrandit d’autant plus lorsqu’elle s’excusa à nouveau, pensant faire erreur. « C’est moi Meg… Je suis Priape. » lui révélai-je alors avant de tirer sur le pan de ma blouse blanche pour dévoiler mon propre badge accroché contre mon torse, lui montrant avec fierté le –Priape Zacharias, interne- qui était inscrit dessus. Je n’étais pas peu fier du chemin parcouru. Elle avait connu un ado au fond du gouffre, évoluant dans une famille aux revenus plus que modestes, et aujourd’hui à force d’efforts, j’en étais arrivé là : étudiant en médecine passant en septième année dans l’une des plus prestigieuses facultés au monde. Comme quoi l’argent ne faisait pas tout. Mais je n’avais pas envie de m’étaler sur moi, de mon vanter de mon parcours. « C’est fou que tu sois là ! J’en reviens pas ! T'as pas changé en tout cas. » fis-je en la dévorant du regard, ma mission vaccin m’étant complètement sorti de l’esprit. Je commençais aussitôt mes questions, incapable de me concentrer sur autre chose que sur nos retrouvailles soudaines : « Qu’est-ce que tu fais ici ? A Cambridge ? Dans cet hôpital ? »
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❝Un regard que l'on n'oublie pas. ❞
Priape & Megara
Le choc !
Priape Zacharias, l'enfant chétif à l'époque où j'habitais à Athènes se tenait en face de moi. Je ne faisais pas attention que l'on se dévorait du regard depuis la seconde où l'on s'est croisé. Je voyais son grand sourire sur les lèvres. Oh il avait un beau sourire, comme autrefois d'ailleurs. J'avoue, je pouvais peut-être avoir un petit faible pour lui, mais j'étais amoureuse et fiancée à Héraclès. Je pinçai les lèvres à cause de la nervosité.
- C'est...Toi ? lui demandai-je en grec. J'arrive seulement à te reconnaître grâce à tes yeux... Wahou, le changement ! C'est dingue !
Il me montra son badge avec beaucoup de fierté. Interne à l'hôpital. Oh mon dieu.. Il a réussit son plus grand rêve. Un objectif qu'il m'avait dévoilé avant que je parte de notre pays natal. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je relevai mon regard vers le sien. Le petit garçon est devenu grand maintenant. Une barbe était bien dessiné sur ses joues, il était devenu un peu plus costaud contrairement à l'époque...Enfin pas un peu... J'avais l'impression de revoir le dessin animé Hercules ou le film Captain America le premier avengers.
Je lâchai un rire nerveux lorsqu'il m'avoua que je n'avais pas changé. C'était plutôt flatteur ! J'allais atteindre la trentaine d'ici quelques années ! Je secouais la tête.
- Ne dis pas de sottises, j'ai vieilli tout comme toi ! Alors en dix ans, tu as réussis à réaliser ton objectif ? Je suis fière de toi !
J'étais tellement heureuse que j'avais oublié les enfants. Les enfants ? ! Oh non ! Priape vint à me demander ce que je faisais ici à Cambridge, à l'hôpital. Les enfants ! Mon sourire s'effaça aussitôt la question posée. Je me tournai vers la salle de jeux. Vide. Je me tournai de nouveau vers Priape en lui jetant un regard paniqué.
- Les enfants ne sont plus dans la salle de jeux. J'accompagne des aveugles et malentendants ! Dans cette salle se trouvait une quinzaine de petits garçons malentendants... Ah non, je vais me faire tuer !
Je grimaçai et regardai autour de moi. Il faut que je parte à leur recherche et vite !

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« C’est bien moi… » répondis-je également en grec, comme pour la convaincre que je ne mentais pas sur mon identité, un peu amusé par la surprise qui se lisait sur son visage. D’ailleurs elle me fit savoir que c’était uniquement grâce à mes yeux qu’elle me reconnaissait. J’avais surement beaucoup changé, j'étais prêt à la croire sur ce point, et pas que physiquement d'ailleurs. De mon côté, j’avais l’impression de la retrouver comme dans mes souvenirs, même si dix années s’étaient écoulées. Je ne la trouvais en tout cas tout aussi belle que dans mes souvenirs. Mais je n’étais surement pas très objectif, j’avais passé mon enfance à l’admirer en secret sans jamais oser lui dévoiler mes sentiments. Elle ne m'avait jamais vraiment remarqué à l'époque, du moins pas de la manière dont je l'aurais souhaité, je n’étais pas peu fier qu’elle me découvre donc en blouse blanche, le badge d’interne accroché à mon torse ce qui sembla l’impressionner un peu. Mon sourire s’élargit. Je me gardais bien d’évoquer mes résultats plutôt médiocres lors des derniers partiels en date, sans mentir pour autant, je lui répondis avec franchise : « Objectif pas encore atteint. Il ne le sera qu’une fois que je serais thésé et officiellement docteur, mais on va dire que je suis sur la bonne voie, même si ce n’est pas toujours simple. » Les études de médecine étaient parmi les plus prenantes et réputées les plus difficiles alors il fallait s’armer de patience et de volonté. Quand je lui demandais ce qu’elle faisait ici, curieux de découvrir ce que la belle avait pu devenir et faire au cours de ces dix dernières années, son sourire s’effaça. Son regard se reporta vers la salle de jeux vide avec inquiétude et mes yeux suivirent les siens. Elle me fit remarquer que les gosses n’étaient plus là. « C’est vrai ça, ils sont passés où ? J’étais censé venir les chercher pour la séance de vaccination. » Je reprenais peu à peu conscience de l’endroit où nous nous trouvions : mon lieu de travail. J’avais un rôle à tenir, je n’étais pas là pour bavarder. D’ailleurs j’avais toujours mes confiseries dans la main alors qu’elle m’expliqua qu’elle les accompagnait et qu’il s’agissait d’un groupe de jeunes malentendants et de jeunes aveugles. « Pas de panique, on va les retrouver. Ils ont pas du aller bien loin… » fis-je alors avec calme, en grand habitué aux parties de cache cache de mes petits patients. Bon ok, ceux-là n’étaient pas des patients lambda. Avec leur handicap, il fallait redoubler de vigilance mais à nous deux nous allions bien les retrouver. Je réfléchis un instant à l'endroit où ils avaient pu aller. « Y’a un petit concerts pour les enfants hospitalisés à l’autre bout du couloir, ils ont peut être entendus la musique et eu envie d’aller là bas… On devrait aller voir, viens. » J’attrapais alors la main de la jeune femme pour l’entrainer avec moi vers la salle que j’avais en tête Et en se rapprochant, on entendit la mélodie qui s’échappait de la pièce.
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Oh bah oui, il était plus craquant quand il parlait en grec ! Lorsqu'il parlait en anglais, j'avais remarqué qu'il n'avait pas d'accent, à moins que ce sont mes oreilles qui me jouaient des tours. Je lui souriais toujours et écoutais ses dires. Oui, je me doutais qu'il n'avait pas finit ses études de médecine. Je crois que cette année, il a eu vingt-quatre ans en avril. Je ne m'en souviens plus trop. J'ai même peur de me tromper sur son âge. Enfin, ça n'empêche pas qu'il était toujours plus jeune que moi, même s'il paraissait plus vieux face à ma personne.
- Les études ne sont jamais simples, on a toujours des obstacles. Je suis toujours à l'université de Harvard, alors je peux comprendre !
Voilà que maintenant je paniquai à l'idée d'avoir perdu les enfants malentendants. J'allais me faire tuer par Margaret, si je ne retrouvais pas les enfants ! Je regardais Priape avant qu'il me rassure d'un air calme...Ah tiens, c'est nouveau ça ! Priape ne s'énervait plus pour rien, comme la dernière fois que je l'avais vu. Je me souviens à quel point, il était un peu irrité de me voir aux côtés de Héraclès. Je n'avais pas compris sur le coup, mais avec le recul, j'avais conclu qu'il n'aimait pas Héraclès. Pourquoi ? Sans doute parce qu'il tenait à moi comme une soeur... Jamais plus...Oh mais pourquoi je pense ça moi ? ! Je deviens sotte ma parole !
Il attrapa ma main et m'annonça qu'il y avait un mini concert au bout du couloirs pour les enfants. Oui, sans doute qu'ils sont tous partis par-là. Je serrai un peu sa main à cause de la panique qui régnait en moi. J'avais carrément oublier les enfants pour parler à un ami d'enfance. Je jetai parfois des coups d'oeils à Priape, mais je regardais ailleurs lorsqu'il me lança quelques regards. Oui, ce n'était plus le petit garçon... Et moi, je devenais une vieille fille à côté de lui. Oh nom de tous les Dieux sortez-moi de là ! Euh non ! Ne me sortez pas de là ! Laissez-moi un peu avec Priape, mais rajeunissez-moi, je vous en prie !
Nous arrivâmes au lieu du concert où une jolie mélodie se faufila dans nos oreilles. Je poussai un soupire de soulagement lorsque je retrouvais les enfants malentendants qui étaient équipés d'un casque aux oreilles pour pouvoir écouter le son à fond. C'était une question de décibels pour leur surdité, tout comme Nausicaa. Je me tournai vers Priape et lui souris doucement.
- Merci de m'avoir aidé..C'est gentil de ta part !
Mon regard dévia de son regard sur le paquet de confiseries.
- Oh.. Bah bien sûre, vous êtes tous médecins ou futurs médecins, mais vous ne perdez pas une occasion pour leur donner des caries !
Je riais légèrement avant de reprendre la parole.
- Au fait, comment va le restant de ta famille ? Tu étudies à Harvard aussi ? Et Némésis, comment va-t-elle ? Eros et Hadès ne m'ont pas dit qu'ils vous ont vu, encore moins Nausicaa ! On est tous ici sauf nos parents bien sûre ! Enfin.. Je crois que ce n'est pas vraiment le lieu ni le moment pour rattraper le temps perdu.
Je lâchais un autre rire nerveux. C'est dingue ! À l'époque où nous nous sommes connus, je n'arrêtais pas de rire avec lui le premier jour. On avait même passé une après-midi complète à l'hôpital avec Thalya, sa petite soeur maintenant décédée. On s'était bien amusée et avions bien ris tous les trois...

©️ Pando


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Après des années aux states, j’avais effectivement perdu toute trace d’accent. Mon anglais était (presque) parfait. Et malgré que je ne parlais quasiment jamais ma langue natale, cela revenait très vite et naturellement. Je ne savais pas pourquoi j’avais inconsciemment banni le grec, même lorsque je parlais avec Emrys ou Denys ou encore ma cousine. J’étais pourtant fier de mes origines, mais peut être que de reparler dans cette langue me replongeait dans le passé et dans des souvenirs que j’avais enfoui au fond de moi et que je n’avais pas envie de remuer. Megara me répondit ensuite qu’elle était étudiante à Harvard. « Je suis sur le campus aussi, c’est fou ça ! » En même temps, il y avait tellement d’étudiants que ce n’était même pas étonnant qu’on ne se soit pas encore croisés. « Je me rappelais que tu avais dit que tu partais là bas… » Avec l’autre là, Héraclès… Je me demandais si il était toujours dans le paysage lui… Mais bon, je me retins de poser la question de prime abord, ça avait été un sujet de tension entre Meg et moi avant son départ. J'aimais pas ce gars. Peut être que je l'avais jalousé aussi à l'époque... En tout cas, je n'avais pas envie de m'engueuler avec la jeune femme alors que l'on venait juste de se retrouver. « T’étudies quel domaine du coup ? » m’interessai-je en essayant d’occulter de mon esprit son petit ami de l’époque. Mais la situation nous rappela vite à l’ordre : elle devait surveiller les petiots et moi les vacciner. Comme quoi, c’était le destin qui avait choisi de nous réunir là aujourd’hui. Mais les petits patients s’étaient échappés de la salle de jeux. J’entrainais Meg par la main jusqu’à l’endroit le plus logique qui m’était venu à l’esprit : la pièce où un concert pour les enfants avait lieu. On poussa la porte et on constata avec soulagement qu’ils étaient tous bien là. « C’est rien, faut bien que mon instinct d’apprenti pédiatre serve… » répondis-je en souriant alors que la jeune femme me remerciait. « Oh et désolé pour ça... » fis-je en relâchant sa main, réalisant que je l'avais toujours gardée dans la mienne et que cela pouvait être gênant pour elle. En tout cas, j'étais content d'avoir retrouvé les enfants. Bon après plusieurs années en pédia, j’étais devenu assez fort pour deviner comment pensent les gamins. C’était d’ailleurs pour ça que j’avais un paquet de confiseries en main : c’était le meilleur moyen pour qu’ils ne gesticulent pas dans tous les sens à la simple idée d’une piqûre. « Ca c’est le soucis des dentistes ensuite ! » plaisantai-je en riant alors que Megara me taquinait justement sur cette méthode en riant. Je ne pus m’empêcher d’être un peu troublé par son rire et je baissais un instant les yeux pour ne rien laisser paraître. Dix ans c’était peut être écoulé mais j’avais quand même l’impression d’avoir encore 15ans quand elle riait ainsi. Je n’étais pourtant plus l’ado paumé que j’étais, je devais me reprendre. Les petits étaient à fond dans le concert, autant attendre la fin avant de les emmener en salle d’examen pour les injections. Je relevais donc la tête vers mon interlocutrice pour poursuivre nos retrouvailles et répondre à son lot de questions : « Et bien oui, j’suis à Harvard, en septième année à partir de septembre. Ném’ est là aussi. Et y’a Emrys qui est étudiant ici également. Ils sont tous là aussi de ton côté ? Faudrait qu’on se fasse une petite soirée moussaka, ouzo et feta. » proposai-je en riant et en citant quelques unes de nos spécialités grecques.
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❝Un regard que l'on n'oublie pas. ❞
Priape & Megara
Lorsqu'il vint à me dire qu'il possédait un instinct d'apprenti pédiatre, j'étais surprise. Je le regardais avec un petit sourire. Franchement ? Il m'avait dit qu'il souhaitait devenir médecin, mais ne m'a jamais dévoilé dans quelle branche. J'étais contente pour lui. Même si j'avais ma petite idée sur le pourquoi, il a choisit cette branche. Il était hors de question que je lui pose la question pour être sûre. J'attendrai le moment venu. J'attendrai plutôt qu'il me dise, ça sera mieux ! J'allai répondre quand il me lâcha la main. Oh, je n'avais pas vraiment fait attention... Je secouai la tête.
- Ce n'est rien, je crois que ton geste m'a rassuré... Et tu es pédiatre alors ? Enfin futur pédiatre ? Si tu veux, je peux te donner l'adresse-mail de mes parents pour que tu puisses leur demander conseil. Ils seront heureux de reprendre contact avec toi !
Je me retenais de lui raconter que mes parents voulaient me voir avec Priape plutôt avec Héraclès. Allez savoir pourquoi.
Oh bah oui, le travail est réservé au dentiste maintenant ! Je le regardais dans les yeux en riant encore une fois.
- Au moins, tout le monde a du travail et gagne de l'argent !
J'essayais tant bien que mal de me retenir de rire. Mais bon, ça faisait très longtemps que je n'avais pas ris avec Priape que c'est revenu. Je l'écoutais alors m'expliquer que presque toute sa famille se trouvait à Harvard. J'étais contente, bien plus que ça. Il m'annonça que l'on devrait se faire une soirée moussaka, ouzo et feta !
- Oh la Moussaka ! Qu'est-ce que je donnerai pour avoir le temps d'en faire à la maison ! J'en faisais pleins avec ma maman !
J'avais un regard assez rêveur par rapport à ce dîner. Ça faisait des années que j'en avais pas mangé ! Je me tournai vers lui avec ce sourire.
- On devrait oui ! Si tu veux, je suis libre la semaine prochaine ! Et pour répondre à ta question de tout à l'heure, je suis en sixième année d'Éducation scolaire et de sociologie ! J'ai changé quelques mois après que Héraclès et moi avions rompu les fiançailles et j'ai été..
Je posai la main devant ma bouche. Je ravalai ma salive.
- Pardon, je parle trop vite et je raconte toute ma vie. Je suis désolée ! Et je suis surtout désolée de ne pas t'avoir cru à Athènes..
Je lui fis un petit sourire désolé. Je ne pouvais pas m'empêcher de parler trop vite. C'était comme si que je redevenais la fille que j'étais autrefois lorsque je traînais avec Priape. Je me souviens, qu'il faisait tout l'effort du monde pour éviter de prendre de la drogue ou boire devant moi.

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Megara continua de me questionner sur mes études, réellement intéressée. Je ne voulais pas jouer les docteurs mamours pour gagner des points auprès de la demoiselle, mais après tout si c’était elle qui demandait… Et honnêtement tous les carabins avaient un jour ou l’autre utilisé leurs études pour impressionner une jolie fille. « Et bien oui, en pédia… Au moins on ne s’ennuie jamais. » Mes petits patients m’en faisaient parfois voir de toutes les couleurs, comme aujourd’hui encore lorsqu’ils avaient disparu. Mais je n’échangerais ma place contre rien au monde. Du moins, pour le moment… Quand Meg évoqua ses parents, je me refermais néanmoins un peu… C’était d’excellents médecins certes, mais ils ne s’étaient pas occupés de n’importe qui : il avait eu ma petite sœur pour patiente, et comme toujours lorsque je pensais à elle, une lueur de tristesse s’alluma dans mon regard. « J’y penserais… » répondis-je simplement avant de retrouver mon sourire et de plaisanter sur nos confrères dentistes, sa remarque me fit rire. « Oui voilà, en fait les dentistes nous paient pour refiler des sucreries aux gosses histoire qu’ils se retrouvent pas au chômage tu vois… C’est un vrai business la médecine. » continuai-je sur le ton de l’humour toujours. C’était étrange de déconner comme autrefois avec elle, comme si toutes ces années ne nous avaient pas éloignés, ne nous avaient pas changé, étrange aussi de l’entendre rire si bien que j’en fus un instant troublé. Mais je me repris bien vite et la perspective d’une soirée grecque avec nos familles respectives réunies sembla plaire à la jeune femme. « La semaine prochaine, je suis dispo quasiment tous les jours, sauf le lundi. » l’informai-je. « Mais par contre, pour Nem’ et Emrys je connais pas leur emploi du temps… Mais ils vont surement pas tarder à partir au summer camp en plus donc je ne sais pas si ils seront dispo… » Et puis franchement, un tête à tête devant un bon repas grec avec la demoiselle, ça m’allait tout aussi bien, même si j’adorais mon frère et ma cousine. Puis finalement, à la question sur ses études, j’obtins également la réponse concernant l’autre zouzou : Héraclès avait rompu ses fiançailles d’avec Meg. Un crétin ! Je le savais ! Mon amie s’excusa alors pour Athènes, et je compris qu’elle pensait à nos disputes à propos de ce dernier, celles qui avaient précédé son départ. « Je t’épargne le –je te l’avais dit-… » la taquinai-je avec un petit coup de coude avant de lui servir moi aussi un sourire désolé, conscient que les ruptures n’étaient jamais une chose simple, et j’en savais quelque chose surtout en ce moment. « Qu’est-ce qui s’est passé ? » demandai-je ensuite avec douceur, en espérant qu’en parler ne remuerait pas le couteau dans la plaie pour elle.
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