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HARSKA ✰ elastic heart

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Sa remarque sur la bière renversé me fait glousser. C'est plus fort que moi. Il m'aurait réellement fait lécher le sol pour nettoyer ? J'y crois pas, le mec est accro à son appartement. D'ailleurs, je ne compte pas faire de commentaire sur celui-ci, j'ai trop peur que ses chevilles gonflent encore et encore. Puis, c'est un mec quand même, ça prends vite le melon. Nous nous posons tranquillement dans le canapé et le moment fatidique arrive très vite. Je stresse vraiment. C'est une véritable torture de parle de ma vie de cette manière. En même temps, ça faisait du bien d'en parler et de faire sortir toute cette horrible histoire. Et certainement que ça pousserait Hardin à me comprendre un peu mieux. Je n'étais pas naturellement déséquilibrée, il y avait eu des choses traumatisantes qui m'avaient fait devenir comme ça. Mais je ne lui faisais pas pleinement confiance non plus, j'avais peur qu'il me juge et que ça change son regard sur moi. Ma vie telle qu'elle était n'était pas pleinement de ma faute. Mais je pense que j'avais rien fais non plus pour arranger les choses. Je laissais échapper un petit soupir avant de me mettre enfin à parler. Je commençais alors avec les grandes lignes. Lui parlant de ma situation familiale qui est le gros point noir et qui l'est toujours d'ailleurs. Je vois Hardin changer de position comme ci il était mal à l'aise et ça me pousse à m'arrêter, mais il me fait signe de continuer, alors je redémarre de plus belle. Je lui raconte plus en détail ce qui c'est passé pour mon père. Et je finis par faire une nouvelle pause. « Je vois. Je t'excuse le fait d'être un brin dérangée alors. » j'esquisse un mince sourire. C'était déjà ça au moins, il avait l'air de comprendre. « Et ta mère, t'as plus aucun contact avec elle ? » Sa question me surprend d'abord, mais je fais très vite un signe négatif de tête. Je n'ai plus entendu parler de ma mère depuis qu'elle ma mise à la porte. Je ne sais même pas si elle est encore en vie. Je reprends alors, expliquant qu'il est difficile pour moi de me montrer patiente avec lui à cause de tout ça. Hardin s'était totalement redressé jusqu'à s’accouder sur ses genoux. Il avait l'air dans un autre monde. « A t'entendre on dirait que tu te sens enchaînée. C'est vraiment ça, que t'as l'impression que je veux ? Que tu te sentes "contraintes" de suivre mon rythme ? » Il essayait réellement de comprendre et ça m'allait droit au coeur, alors sans savoir, j'esquissais un sourire. « Hardin, rien de ce que je t'ai raconté ne te concerne... C'est juste pour que tu comprenne de quoi je suis faite. Tu ne me contraint à rien du tout, tu sais de toute façon que j'ai assez de caractère pour sortir de tout ça si ça m’étouffe trop. Si je suis là, c'est parce que j'en ai envie... C'est juste que... Je pense que l'on a tous les deux besoin de faire un pas l'un vers l'autre, j'veux dire que... je dois apprendre à me calmer, à me montrer plus patiente avec toi, mais en contre partie, j'ai juste besoin d'être rassurée, que tu me dises que tout ça ça compte autant pour toi que pour moi... sinon, je ne vois pas l’intérêt de rester là à te raconter ma vie à deux heures du matin alors que tu t'en fiches. » Je laissais tomber mes baskets pour ensuite faire revenir mes pieds sous mes fesses tout en étant de côté, tournée vers lui, accoudée contre le dossier du canapé. Je n'avais pas pu être plus clair quant à mes intentions. C'était lui que je voulais. Il ne fallait pas qu'il s'arrête à mon côté dur à cuir et mather. J'étais surtout une fille qui aimait bien déconner et profiter parce que j'avais loupé mon début de vie. Je laissais échapper un nouveau soupir et dans un moment de vulnérabilité, je lui demandais dans une voix douce si je pouvais rester avec lui cette nuit. « Evidemment » Je pinçais mes lèvres en le regardant. « Tu dis ça parce que tu en a vraiment envie ou parce que j'te fais pitié ? » Je ne savais pas si c'était le joint ou bien le fait d'avoir parlé -ou les deux- mais je me sentais bien plus légère. J'étais plus sereine. « Et toi alors ? » Ouais, c'était à lui de me parler maintenant.
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Au final ça me tenait à cœur de savoir qui elle était, ce qui faisait qu'elle agissait comme elle le faisait, ce qui faisait d'elle la femme qu'elle est maintenant. Jusqu'ici ne rien connaître d'elle ou presque, ça m'était égal je crois, mais maintenant j'avais juste envie de savoir, d'en découvrir d'avantage. Et finalement je ne m'attendais pas à ce qu'elle allait m'avouer. J'étais surpris et sans voix. Je ne savais pas tellement où me mettre ni quoi dire, je faisais jamais ça d'habitude, je me foutais de la vie des gens donc c'était pas mon truc d'en demander plus. Mais là je voulais savoir, mais je ne savais pas vraiment pas où commencer. Elle me fit un signe de tête pour me répondre que non, elle n'avait plus aucun contact avec sa mère. A mon avis c'était la meilleure chose à faire. A cause de ce qu'elle lui a fait vivre, elle ne mérite pas de l'avoir dans sa vie. Et entre nous, qui serait assez fou pour garder dans sa vie un parent comme ça ?  « C'est sûrement la meilleure chose à faire.. et ton père ? » Les parents c'est important, pour moi. Même si mes rapports avec ma mère sont très tendus, je n'échangerais pour rien au monde la relation que j'ai avec mon père, je crois qu'il est l'une des seules personne, si ce n'est pas le seul, à me connaître vraiment. J'étais étonné de son discours par la suite, ça me faisait culpabiliser en quelque sorte et je comprenais pas vraiment ce qu'elle voulait dire par là. « Hardin, rien de ce que je t'ai raconté ne te concerne... C'est juste pour que tu comprenne de quoi je suis faite. Tu ne me contraint à rien du tout, tu sais de toute façon que j'ai assez de caractère pour sortir de tout ça si ça m’étouffe trop. Si je suis là, c'est parce que j'en ai envie... C'est juste que... Je pense que l'on a tous les deux besoin de faire un pas l'un vers l'autre, j'veux dire que... je dois apprendre à me calmer, à me montrer plus patiente avec toi, mais en contre partie, j'ai juste besoin d'être rassurée, que tu me dises que tout ça ça compte autant pour toi que pour moi... sinon, je ne vois pas l’intérêt de rester là à te raconter ma vie à deux heures du matin alors que tu t'en fiches. » J'avais pas l'habitude que l'on me dise ça, et encore moins que je me demande si oui ou non j'ai besoin d'entendre ça. J'voudrais pouvoir lui dire que je tiens à elle aussi, que ça compte mais c'est plus fort que moi, c'est un blocage que je ne sais pas comment surmonter. Pourtant je sais que j'ai besoin de l'exprimer. « Je m'en fou pas, je prendrais pas la peine de te demander de me la raconter sinon. Je veux juste pas t'imposer quoi que ce soit parce que je sais pas où je vais. Même si je suis certain que tu sais pas plus que moi au final. » dis-je en lâchant un petit rire. On était tous les deux paumés. Elle s'installait finalement mieux dans la canapé, calant ses pieds sous mes fesses. Je baissais les yeux sur ses jambes, avant de finalement reporter mon regard sur elle quand elle me demandait si elle pouvait rester ici cette nuit. Je pouvais faiblement pas lui refuser. « Tu dis ça parce que tu en a vraiment envie ou parce que j'te fais pitié ? » Je fronçais les sourcils. Je venais de dire oui. Fallait que je me justifie en plus ? Les femmes et leur manie de poser des questions en toute circonstances, je vous jure. « A ton avis ? » dis-je en soupirant, buvant une gorgée de bière.  « Et toi alors ? » Et moi ? Je faisais partie du deal alors, fallait que je parle. Rare sont ceux qui me connaissent, je parle jamais de moi. Mais elle s'était ouvert à moi, alors c'était à mon tour de le faire. Donnant donnant. Elle pouvait savoir d'où je venais après tout.  « Ok.. » Je m'enfonçais plus dans la canapé à nouveau, passant mon bras par dessus ma fête.  « Alors je suis né à Londres aussi, tu vois comme quoi le monde est petit. Ma mère vient d'une très riche famille et mon père était dans les forces spéciales. Gamin j'étais le gosse parfait, tu sais, celui qui a toujours les meilleures notes, qui se tient toujours à carreaux, qui faisait pas un truc de travers. En faite j'écoutais juste ce que mes parents me disaient de faire, je faisais rien naturellement, j'étais un petit con snob et riche. » Tout ce que je déteste et ne suis pas aujourd'hui. Je n'aurais pas changé vous m'auriez retrouvé chez les eliots, je vous jure. « Puis quand j'ai grandi j'ai changé, j'en avais marre de suivre les ordres de quelqu'un et je me suis rebellé. A cette période je faisais vraiment n'importe quoi, je compte pas le nombre de nuit que j'ai passé en garde à vue. Mes parents ont divorcés, ma mère m'en veut à mort encore aujourd'hui. Elle veut plus tellement entendre parler de moi. » dis-je en me raclant la gorge. Je voulais pas montrer que ça me blessait autant, j'essayais de dédramatiser les choses. « C'est en parti pour ça que j'ai atterri à Harvard. » dis-je en haussant les épaules, fixant devant moi.
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Je remarquais alors la grande évolution de notre relation. Il y avait quelques mois, nous nous crachions dessus, aujourd'hui nous nous dévoilions. Hardin ne pouvait plus nier qu'il se passait quelque chose. Ou alors, il était un beau parleur qui sortait son histoire à toutes les gonzesses qu'il voulait baiser. Ça pouvait être possible, notre monde était fait de gens bizarre. Mais s'il en était sincère, alors je ne pouvais qu'être touché par la tournure que prenait notre relation. Il savait très bien ce que je ressentais pour lui et s'il acceptait de me voir, même pour parler de nos vies respectives alors que je lui criais dessus au départ, alors cela voulait dire qu'il ressentait quelque chose lui aussi. C'était tellement étrange. Nous n'étions rien et je ne demandais qu'à être tout pour lui. Et en y pensant, je comprenais ce qu'il me reprochait. Il fallait que nous trouvions un juste milieu dans notre affaire et peut-être qu'ensuite, nous arriverons à nous laisser aller l'un vers l'autre. Je lui racontais alors ma vie sans réelle peine, même si c'était une épreuve pour moi d'accepter de le faire. Il avait l'air d'être un peu chamboulé ou plutôt surpris, mais il s'impliquait vraiment. Il me demandait si j'avais toujours un contact avec ma mère, mais non. « C'est sûrement la meilleure chose à faire.. et ton père ? » Je baisse aussitôt le regard vers mes doigts que je tripotais nerveusement. « C'est pas forcement mieux. D'un côté, je comprends pourquoi il a voulu partir, d'un autre, je lui en veux de m'avoir abandonné. Si j'étais arrivée à Boston avec lui, peut-être que j'aurais été une meilleure personne ! Mais c'est pas possible de revenir en arrière et malheureusement, il y a des choses que je n'arrive toujours pas à accepter... » Ouais pour le moment, j'étais surtout un condensé de malheurs. Je n'avais jamais eu de parent ou même de modèle. J'avais dû tout apprendre de moi-même, et c'est pour cela que je faisais encore tout maladroitement. Je connaissais beaucoup de chose, surtout les choses négatives tel que la drogue, l'alcool ou même le sexe. Mais au fond, j'étais vierge en quelque sorte de tout le reste. Juste une petite fille qui ne connaissait rien à l'amour et au bonheur. Je lui fis une petite remarque, essayant de lui faire comprendre qu'il me déstabilisait, mais je compris très vite que j'avais parlé trop vite. Alors j'essayais de me rattraper, lui expliquant que rien était impossible et lui envoyant désespérément des signaux pour qu'il daigne bien vouloir m'accorder son attention. « Je m'en fou pas, je prendrais pas la peine de te demander de me la raconter sinon. Je veux juste pas t'imposer quoi que ce soit parce que je sais pas où je vais. Même si je suis certain que tu sais pas plus que moi au final. » J'étais mal à l'aise parce que j'arrivais pas vraiment à cracher ce que j'avais sur le coeur et je comprenais qu'il se resservait. Du coup, ça devenait vite un dialogue de sourd et ça me foutait la rage plus qu'autre chose. Je le adressais un mince sourire. Il ne m'imposait rien, c'était moi qui le contraignais. Je voulais qu'il se passe quelque chose, et je lui mettais presque le couteau sous la gorge. Je changeais de position, m'installant un peu mieux dans son canapé. Peut-être que l'on était pas fait pour ça, en tout cas, pas pour le moment ! Je lui demandais d'une petite voix si je pouvais rester avec lui cette nuit. J'étais incapable de le lâcher en réalité, une vraie fille pathétique et accro. Il me répondait que je pouvais rester, et avec un petit sourire, j'essayais de lui faire avouer un peu plus que ça. « A ton avis ? » Mon visage s'illumine aussitôt. « Je pense que tu me trouve trop bonne pour me mettre dehors... » J'attrapais une nouvelle fois ma bière qui se trouvait sur la table basse pour en boire quelques gorgées après lui avoir demandé ce qu'il en était de lui. « Ok.. » Je le regardais attentivement attendant qu'il commence à parler. « Alors je suis né à Londres aussi, tu vois comme quoi le monde est petit. Ma mère vient d'une très riche famille et mon père était dans les forces spéciales. Gamin j'étais le gosse parfait, tu sais, celui qui a toujours les meilleures notes, qui se tient toujours à carreaux, qui faisait pas un truc de travers. En faite j'écoutais juste ce que mes parents me disaient de faire, je faisais rien naturellement, j'étais un petit con snob et riche. » J'étais surprise de savoir que nous avions grandit dans la même ville. Nous avions les mêmes origines et c'était plutôt cool. Puis, mes sourcils se haussèrent tout seul. En gros, il avait tout d'un eliot et en le regardant maintenant, ça sonnait faux. Je ne disais rien, l'incitant à continuer. « Puis quand j'ai grandi j'ai changé, j'en avais marre de suivre les ordres de quelqu'un et je me suis rebellé. A cette période je faisais vraiment n'importe quoi, je compte pas le nombre de nuit que j'ai passé en garde à vue. Mes parents ont divorcés, ma mère m'en veut à mort encore aujourd'hui. Elle veut plus tellement entendre parler de moi. » Je pinçais mes lèvres. Il avait créé lui même ses problèmes familiaux, il l'avait décidé. Pour ma part, on me les avait imposé. C'était totalement différent. Je sentais qu'il était peiné et ça pouvait se comprendre, on recherche tous l'amour d'une mère. J'étais persuadée que si elle arrivait vers moi aujourd'hui, je lui ouvrirais ma porte. Parce que c'était ma mère, c'est tout. « C'est en parti pour ça que j'ai atterri à Harvard. » Je reposais ma bière sur la table basse et je changeais totalement de position. Je venais tournais le dos à la table, m'allongeant un peu sur le canapé et posant ma tête sur les cuisses d'Hardin, l'admirant sous un autre angle. « Elle te manque des fois ? » lui demandais-je d'une petite voix insouciante. Je voulais savoir s'il insensible ou non. « Et ton père ? Comment ça se passe avec ton père ? » continuais-je en fronçant un peu les sourcils.
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Finalement c'était facile de dire que nos existences catastrophiques expliquaient notre relation chaotique. On était incapable d'agir normalement, de faire les choses correctement et pire encore, c'était à se demander si on le voulait. Pour ma part je ne savais même pas si j'avais envie de vivre quelque chose de normal, c'était à peine si j'essayais. Je savais le mal que ça pouvait faire de tenir autant à quelqu'un. Peut être pas en amour, mais je sais qu'on finit toujours pas décevoir les gens. J'ai fini par décevoir ma mère, et pourtant je vous assure que je l'aimais ma mère, vraiment. Et même si c'est selon elle de ma faute si notre relation s'est brisée, ça fait un mal de chien de sentir que l'on déçoit les gens qu'on aime. Parce qu'après on doit vivre avec cette culpabilité et vivre sans cette personne que l'on aime. Et que je le veuille ou non, si Alaska et moi continuions à nous accrocher l'un à l'autre, je finirais par en souffrir parce que je sais que je la décevrais. Comme l'avait fait sa mère, ou encore son père. Et c'est absolument pas une situation agréable croyez moi. « C'est pas forcement mieux. D'un côté, je comprends pourquoi il a voulu partir, d'un autre, je lui en veux de m'avoir abandonné. Si j'étais arrivée à Boston avec lui, peut-être que j'aurais été une meilleure personne ! Mais c'est pas possible de revenir en arrière et malheureusement, il y a des choses que je n'arrive toujours pas à accepter... » Ce qu'elle disait était malheureusement vrai. On peut pas réparer le passé, aussi douloureux soit-il, on doit vivre avec, même si c'est probablement le plus dur dans une vie. Mais je fronçais les sourcils, quand elle disait qu'elle aurait pu être une personne meilleure. « T'aimes pas ce que tu es ? » Bon ok, je note le fait qu'elle a pas le mode de vie le plus sain, mais c'est pas une mauvaise fille. Du tout, je la trouve bien. Elle se laisse pas marcher sur les pieds, elle a du caractère et c'est important dans la vie. Et je voudrais lui faire comprendre qu'elle a pas à regretter ce que son passé a fait d'elle. C'est le destin, on ne le change pas. Faut juste être fier de ce qui nous fait, et savoir où on veut aller. A ce stade de notre vie c'est la meilleure des choses à faire. Elle me demandait ensuite si elle pouvait rester ici cette nuit, et il fallait que je me justifie finalement quand à mon "oui". Evidemment que je voulais qu'elle reste ici parce que j'en avais envie, je me serais pas gêné pour dire non si ça avait pas été le cas. « Je pense que tu me trouve trop bonne pour me mettre dehors... » Je pouffais de rire, elle n'en manque jamais une elle. « Je n'osais pas le dire tu vois. Mais je te toucherais pas, des fois que tu dises après que je t'ai forcé. » dis-je, accentuant le "forcé", comme elle me l'avait reproché tout à l'heure comme une furie. J'étais sérieux quand je disais ça au final, je pensais même pas au fait que cela impliquait si elle dormait ici en fait. Je crois qu'on était tellement ancré dans une discussion sérieuse que je n'avais aucune autre pensée sur elle, même si fallait pas qu'elle me tente. Quoi, je suis un homme, elle me plaît, vraiment alors bon.. Bref, cependant là c'était à mon tour de parler de ma vie. Côté moins tragique même si j'aimais pas en reparler, moi et mon ancien moi étaient deux personnes totalement opposés, et c'était assez dur à croire que j'ai été un petit connard riche, prétentieux et snob. A la fin de mon récit, Alaska changea de position pour venir s'allonger, reposant sa tête sur mes cuisses. J'étais pas tactile pour un sous, alors j'imagine qu'elle l'était. J'étais pas attentionné, vraiment pas mais je la laissais faire quand même, ses grands yeux qui me fixaient d'en bas.  « Elle te manque des fois ? » Je serrais les dents, ne m'attendant pas à cette question. Difficile à dire, je m'autorisais pas forcément à y penser.  « Je sais pas, j'imagine que je me suis habitué à son absence. Je suis censé aller la voir depuis des mois, mais j'y arrive pas. » Ca me faisait du bien d'en parler, j'avais parlé à personne du fait qu'elle m'ai téléphoné pour que je fasse la connaissance de son futur mari. J'en avais absolument pas envie. C'était déjà assez dur quand même, alors rencontrer le gars qui se tape ma mère, non très peu pour moi. « Et ton père ? Comment ça se passe avec ton père ? » Je posais la bière à côté de moi, regardant le plafond, en mode je regarde les étoiles, comme un fragile. « Lui il a accepté, que je change. Même s'il a du payer je ne sais combien de caution pour moi. » dis-je en pouffant. Je pourrais pas me passer de mon père, il a toujours été la pour moi, n'importe quand. Je pourrais pas accepter de le décevoir. Etrange, hein. Ouais Hardin a une faiblesse énorme, son père.
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« T'aimes pas ce que tu es ? » Je pense sincèrement que c'est la question la plus difficile à laquelle je dois répondre. Ce que je suis ? Une personne droguée et alcoolique qui ne pense qu'à ce faire du mal. « Comment on pourrait aimer une personne comme moi ? » pensais-je à voix haute en perdant mon regard dans le sien. C'est vrai, c'était une question dont je n'avais pas la réponse. Je crois qu'il fallait qu'on me la donne. Je n'étais qu'une petite fille qui n'avait pas réellement grandit parce qu'on ne lui avait pas montré comme faire. Du moins, pour tout le côté positif, j'avais tout à apprendre. Pour ce qui était du côté négatif, j'étais totalement habitée par la violence. Je réglais mes problèmes de cette manière, sans trop réfléchir. J'étais une boule d'énergie qui n'arrivait pas à se canaliser, qui avait besoin d'aide. Puis, j'étais aussi Alaska, la fille hyper sensible derrière une carapace impénétrable. En fait, j'étais bien souvent tout et son contraire. Une fille paradoxale. C'était aussi pour cela que j'étais dure à gérer. Je n'avais aucune idée de comment faire des choses. Je préfère ne pas m’étaler sur le sujet, lui montrer mon manque de confiance est une faiblesse. Alors j'utilise ma diversion favorite : l'humour. Qu'est ce qu'il pouvait faire qu'il voulait bien que je reste avec lui pour le reste de la nuit ? Que j'étais une femme avec un corps attrayant ? Je ne peux pas m'empêcher de sourire quand j'entends son rire. « Je n'osais pas le dire tu vois. Mais je te toucherais pas, des fois que tu dises après que je t'ai forcé. » J'admirais alors le respect qu'il camouflait derrière sa pique. « Il y a différente manière de toucher quelqu'un ! » lui affirmais-je en retour. J'étais plus tactile avec mes meilleurs amis qu'avec lui. Pourtant, c'était avec lui que je couchais. Je ne savais pas si c'était le joint, l'alcool ou l'heure ou encore le mélange des trois, mais je commençais à fatiguer. Une fois la fin de son récit, je m'étais allongée, posant ma tête sur ses cuisses, commençant à lui poser des questions. Il y avait des points que je voulais éclaircir. D'abord avec sa mère. « Je sais pas, j'imagine que je me suis habitué à son absence. Je suis censé aller la voir depuis des mois, mais j'y arrive pas. » Je pinçais mes lèvres en le regardant. Il semblait avoir de la peine en parlant d'elle. « Qu'est ce qui t'en empêche au fond ? Tu as rien à perdre nan ? Si tu dois "allez la voir", ce n'est certainement pas ton idée, mais la sienne alors je pense que ça peut être une bonne chose... enfin c'est positif en tout cas ! » lui avouais-je avec une demi sourire qui se voulait rassurant. Puis, je lui parlais ensuite de son père. Je voulais savoir quelle relation il entretenait avec lui. Il posa sa bière et regarda le plafond. J'en profitais alors pour fermer mes yeux pour soulager mes paupières. « Lui il a accepté, que je change. Même s'il a du payer je ne sais combien de caution pour moi. » Au fond, il avait simplement fait sa crise d'adolescence et désormais il en payait le prix. Mais il semblait toujours parler à son père et sa mère donnait l'impression de vouloir le voir, alors bon, c'était pas si mauvais. « Le eliot qui devient mather... c'est tellement cliché ! » lui lançais-je pour me moquer doucement. Je parlais d'une petite voix douce, j'étais juste en train de m'endormir sur lui et j'étais bien comme ça. « Tu as de la chance d'être aimé Hardin, profites en ! » lui avouais-je doucement pour terminer. Je m'arrêtais enfin de lutter contre la fatigue pour m'endormir sur ses cuisses. J'étais tellement bien avec lui, dommage que ce ne soit pas réciproque, encore un fois.
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