Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityroylee ✰ tu m’abîmes et j'en crève
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roylee ✰ tu m’abîmes et j'en crève

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Mais quelle nuit ! J'ai sûrement faillis mourir une ou deux fois pendant cette soirée mais en même temps je l'avais sûrement cherchée. J'avais été complètement folle d'accepter une mission aussi dangereuse. J'avais participé à une soirée chic mondaine afin d'atteindre un mafieux assez réputé qui était d'ailleurs un grand ennemie de mon père. Donc oui ça n'avait rien de facile en sachant qu'il avait une tonne de garde derrière ses fesses et qu'en plus de ça il connaissait mon identité. Mais heureusement Nikolaï avait été près de moi vu que je lui avais demandé son aide et avec chance on avait réussis à s'en sortir et aussi notre travail, j'avais limite du mal à y croire. Après cette longue nuit blanche j'avais juste envie de rentrer dormir mais je savais qu'en rentrant j'allais devoir faire face à Royce et j'en avais juste pas envie. En réalité moins je le voyais en se moment mieux j'allais. Mais avec notre dispute par message d'hier je me doutais bien que ça allait chauffer et qu'on allait devoir s'expliquer. C'est donc dans les alentours de 11h que je rentrais toujours habillée de ma robe de soirée en portant mes talons haut à la main. C'était tout vide et tout silencieux, Royce devait sûrement dormir. Bon j'étais de mauvais poil et sur le coup j'avais juste envie de me venger d'hier soir, j'avais faillis me faire tuer à cause de ses messages à la con donc bon. Je rentrais alors dans la chambre posant mon sac et mes talons au sol pour ensuite venir ouvrir les rideaux de la chambre en grand afin que toute la lumière entre. Aller, on se réveille ! Dis-je assez fort pour qu'il entende, pour ensuite m'approcher de lui et enlever la couette de son corps. Je savais que le réveil c'était sacré pour lui alors oui c'était le meilleur moyen de l’emmerder de faire ça. Alors t'as pas ton venin à cracher maintenant ? Parce que si t'as envie de dire que j'en ai rien à foutre de toi et que je te laisse tout seul c'est le moment, libère-toi ! Dis-je en lui criant toujours dessus. Ouais j'étais en rogne fois mille là et c'est pas près de s'arrêter, de toute façon se Royce m'aimait pas donc j'avais plus rien à perdre.
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J'ai mal dormi, j'ai du prendre un somnifère puissant pour m'aider à roupiller car j'avais réellement besoin de sommeil. Et puis, au moins, quand je suis dans les bras de Morphée, j'ai le droit de rêver et je ne suis pas dans cette réalité qui me donne l'impression de vivre un cauchemar interminable. Tous les matins je me réveille de mauvaise humeur avec la boule au ventre de savoir si aujourd'hui ou pas j'allais retrouver mes souvenirs. Je voulais un signe, un petit bout d'espoir, n'importe quoi. J'étais incapable de faire quoi que ce soit, je ne commandais pas mon cerveau, ni encore moins ma mémoire et pendant ce temps, Leevy s'éloignait de moi sans que je puisse l'en empêcher. Je pouvais pas faire semblant de l'aimer, de faire comme si tout allait bien car tôt ou tard, elle risquait de me poser des questions auxquelles je ne saurais pas répondre. J'étais pris au piège et je l'emmenais dans ma chute. J'avais déjà songer à tout arrêter, partir et me faire une nouvelle vie, mais savoir qu'elle était enceinte me poussait à rester. Je ne pouvais pas abandonner ce bébé, jamais je pourrais me le pardonner. J'ai arrêté de répondre à ses messages car je savais qu'on pouvait y passer la nuit à s'engueuler par texto. Du coup, je me suis endormis en me disant que demain sera un autre jour. Une lumière éblouissante me brûla les yeux et je cachais mon visage de mes mains. C'est quoi ce cirque? J'étais en train de rêver, j'étais bien, et là, une folle en furie venait de me réveiller en criant. La tête dans le cul, j'ouvris un oeil en grimaçant. Ferme la putain, ferme laaaa! m'énervai-je en essayant d'hausser le ton de ma voix qui était encore endormie. Oh non, pas un réveil comme ça, c'était pour me mettre de mauvaise humeur pour une semaine là! Si Leevy voulait régler nos comptes maintenant, elle se foutait le doigt dans l'oeil. T'es obligée de gueuler comme une possédée? Tu connais pas le réveil en douceur? mal de tête bonjour. Je fuyais la conversation, car j'avais pas envie de faire quelque chose que j'allais regretter. Je prenais appui sur mes bras pour coller mon dos contre le dossier du lit et je regardais la brûlure sur mon ventre en soulevant le pansement. Berk, c'était possible que ça s'infecte ce truc? En tout cas j'étais vraiment une merde pour me soigner tout seul. Peut être qu'avec des mots gentils, Leevy allait me soigner. Ravi de voir que t'es toujours vivante. dis-je sincèrement sans la regarder pour autant.
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Plus je voyais Royce sans sa mémoire plus je me sentais mal, comment je pouvais être bien en voyant son comportement hein ? C'était pas possible. Voilà pourquoi je préférais bosser, je pensais à sauver ma vie à la place de penser aux complication de notre couple si on peut encore appeler ça comme ça. Puis je me posais beaucoup de question, j'avais retrouvée Effie il y a quelques jours une ancienne amie mafieuse et ce qu'elle m'avait dis m'avait totalement retournée le cerveau. Alors c'était vraiment ma place d'être heureuse avec un homme, un enfant et un chien ? J'arrêterais pas de me dire que c'était pas moi ça et que c'était pas le genre de vie que j'aurais dû avoir. Mais dans tous les cas je restais quand même folle amoureuse de Royce et c'est pas quelque chose que je pouvais stopper, au fond j'en avais pas non plus envie parce que j'ai bien vu le résultat quand on a rompu. Mais pour le moment c'est totalement différent, j'ai rien à faire avec ce Royce sans mémoire donc je profite du peu de liberté qu'il me reste. En rentrant j'étais d'humeur fracassante, c'est pour ça que j'ouvris les rideaux de la chambre pour ensuite crier sur le brun afin qu'il se réveille. J'voulais qu'on mette les choses au clair et qu'il comprenne bien que j'étais pas sa bonniche. Non j'connais pas les réveils en douceur avec quelqu'un qui m'énerve autant que toi. Dis-je toujours aussi froidement alors que je m'approchais de l'armoire pour enlever cette robe de soirée et enfiler un slim ainsi qu'un haut, je m'en fichais de faire ça devant lui de toute façon. C'est vrai que ça serait dommage que je meurs, qui va s'occuper de tes repas et de ta lessive après hein ? Dis-je en tournant mon regard vers lui, ah c'est vrai que ce Royce là sait pas à quel point je peux être horrible avec lui quand je suis énervée. Alors c'est quoi le programme ? Qu'est c'que ta distraction peut faire pour toi ? Je voyais bien qu'il essayait d'éviter le sujet sauf que je lâcherai pas l'affaire et si il fallait l’emmerder toute la journée pour ça y'avait pas de problème, je crois que la grossesse, le stresse de ma soirée et le manque de sommeil me rend totalement infâme, mais tant pis pour lui il aurait pas dû m'envoyer ces messages.
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Combien de fois il fallait lui dire pour qu'elle comprenne que le sommeil c'était sacré pour moi? A croire que c'était elle qui perdait la boule. Je soupirais, je montrais une expression mécontente. Elle aurait pas du me réveiller comme ça, même à onze heures du matin, même à seize heures! Elle était vraiment furieuse et je pouvais comprendre car j'ai décider de râler hier et je lui reprochais pleins de choses par messages. Et là, bizarrement, j'avais plus rien à dire, j'avais envie de me taire et de retomber dans mon lit. Je la regardais se changer et j'étais surpris de voir que son ventre avait encore grandi, en si peu de temps. Merde Royce, le bébé, je pouvais pas merder. Je prenais sur moi pour essayer de mettre ma frustration de côté et je décidais d'enfin la défier, car c'est ce qu'elle attendait depuis qu'elle avait ouvert les rideaux. Elle pourrait déjà commencer par baisser d'un ton, j'ai pas envie de devenir sourd avant l'âge. râlai-je en enfilant mon t-shirt qui traînait sur le lit. J'avais pas envie de me disputer avec la seule personne qui était capable de m'aider, mais il fallait que ça sorte, je pouvais plus garder ça pour moi. J'essayais tant bien que mal de ne pas crier. Tu me reproches d'avoir besoin de toi que pour faire le ménage et la bouffe? C'est n'importe quoi, j'ai besoin de toi pour m'aider à guérir, mais tout ce que tu fais, c'est de passer des coups de fil à longueur de journée pour le travail. Hier soir je pensais qu'on allait passer un peu de temps ensemble, mais non, tu m'as mentis, encore pour le travail. Alors excuse-moi si je m'énerve et que j'ai cette sale impression que t'en as rien à foutre de ma poire. C'est pas moi qui met des distances entre nous, c'est toi et rien que toi. dis-je en la montrant du doigt. J'étais triste, énervé, je lui en voulais beaucoup. Je ne sais pas t'apporter ce que tu attends de moi... et j'ai l'impression que tu me le fais payer. dis-je plus calmement en tournant la tête vers la fenêtre pour regarder le paysage. Voilà, ça faisait du bien de se lâcher. J'avais tout dit ce que je pensais, maintenant, je devais juste me préparer à ses réponses, car vu son humeur, ça n'allait pas être la joie.
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C'était incroyable comme je m'en fichais si j’emmerdais Royce en le réveillant de cette façon, au contraire c'était le but. Après tout il ne m'aimait pas alors j'avais aucune raison de prendre des pincettes avec lui et il fallait vraiment qu'il comprenne que j'en avais marre de faire la gentille avec lui alors que plus j'le voyais plus j'en bavais. C'est vrai que je lui avais dis que je serais présente pour lui, c'était facile les premiers jours mais au bout d'un moment j'ai vite compris que j'avais beaucoup trop de mal à le voir, puis j'ai revu Effie et depuis ça je suis plus vraiment capable de lâcher mon travaille. Il voulait pas parler mais je m'en fichais, je pouvais lui lancer des piques toute la journée si il le fallait et il allait vite comprendre que j'étais certainement plus têtue que lui. Je levais alors mes yeux au ciel en entendant ses mots, oh il pouvait toujours rêver, au moins en lui criant dessus je me défoulais et comme ça faisait du bien. Je me tournais ensuite vers lui quand il décida enfin de parler des reproches qu'il avait à me faire, je pouvais pas m'empêcher d'afficher un sourire amusée en entendant ses mots, bon c'était plus un sourire nerveux mais ça me donnais juste envie de rire d'entendre des conneries pareil. J'ai fais du mieux que je peux pour t'aider, mais je t'ai déjà dis tout c'que tu dois savoir sur ta vie, qu'est c'que tu veux que je fasse de plus hein ? Ta petite personne ne passera plus avant mon travail, sache juste que dans tous les cas tu vas les retrouver tes souvenirs surtout qu'au point où t'en est tu peux encore attendre. Dis-je d'une voix assez agressive en le regardant, mon dieu comme j'étais mauvaise, franchement j'aimerais pas être à sa place. Non j'voulais pas être avec toi hier soir, pour quoi faire hein ? Pour que tu me dises pendant des heures que ta vie est horrible et que t'en peux plus tout ça ? Tristesse, j'ai trop mal au cœur pour toi. Dis-je d'une mine faussement triste alors que je finis par m'approcher de sa personne en le fixant du regard. Je te fais rien payer, comme tu dis tout c'que je fais c'est que je m'éloigne de toi. Pendant une seconde t'as essayé de te mettre à ma place au moins ? L'homme que je que je dois aimer est un inconnu pour moi, toi t'as envie d'aider les gens que tu connais pas ? Non j'pense pas, alors à partir de maintenant débrouilles-toi tout seul, je m'en fiche. Dis-je toujours de la même façon, j'aurais jamais dis ce genre de chose là à l'homme dont je suis amoureuse mais là j'avais aucune raison de me retenir parce que je savais que quand il ira mieux et bien ça ira aussi mieux entre nous.
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C'est plus possible, je ne peux plus supporter ça. Tous ces reproches, ces gamineries, ces disputes à la con pour presque rien. J'en avais juste marre. Si je restais une minute de plus, j'allais exploser. Je crevais de mal à la tête et les cris de Leevy ne faisait qu'enfoncer un peu plus le marteau dans mon crâne. Je la regardais à peine, tellement elle me saoulait. Comment voulait-elle que je tombe amoureux d'elle si elle faisait tout pour m'éloigner d'elle? Je me levais et je m'appuyais contre la fenêtre pour regarder chez les voisins, c'était encore plus intéressant. C'était cruel ce qu'elle me disait, mais comme c'était une étrangère à mes yeux, ça rentrait par une oreille et ça sortait par l'autre. Je me suis mis à rire en pivotant pour la regarder. Franchement, je me demande sincèrement ce qui m'a pris de tomber amoureux de toi. T'es vraiment invivable comme fille. T'as une belle gueule, des belles formes mais rien de bien intéressant. T'es ennuyante à mourir. elle voulait être méchante? moi aussi. J'avais l'impression d'avoir la Leevy du passé, celle qui m'a fait croire que je lui avais brisé le coeur quand je l'avais trompé. Maintenant, ça n'avait plus d'importance. Je suis bien content d'avoir oublié notre histoire car je compte pas me rappeler de toi, non tu vois, j'ai pas envie de faire l'effort de sauver notre relation car pour moi, ça n'a jamais vraiment exister, c'est vide dans ma tête, t'as pas ta place et ça restera comme ça. Vu que tu t'en fiches, ça ne doit pas te poser de problèmes. j'abandonnais clairement, je n'avais plus de bonne volonté. Plus rien ne me poussait à avancer. Que Leevy fasse sa vie et je fais la mienne. Pour le bébé, on verra, peut être qu'elle mentait, après tout, j'étais pas sur à 100 % qu'elle me disait la vérité, seul ma mémoire connaissait les réponses à mes questions.
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Je pense qu'avec Royce on était au point de vraiment plus se supporter chacun. Je supporte pas la personne qu'il est sans ses souvenirs et lui je peux comprendre qu'il est du mal à me supporter parce qu'il en faut du courage si on est pas amoureux de moi, en particulier quand je gueule comme ça. Mais j'avais pas de remord, il me reprochait de passer la mafia avant lui et bien c'était quelque chose que j'assumais amplement, au moins j'avais le sentiment d'être importante pour quelqu'un chose ce qui n'est vraiment pas le cas avec lui. Il m'énervait de plus en plus, surtout sa façon de me montrer qu'il en avait juste rien à foutre de c'que je pouvais lui dire. Je riais alors faussement en entendant ses critiques, à force ça me faisais même plus de mal parce que je savais très bien que ce n'était pas le genre de chose qu'il pourrait me reprocher habituellement, que j'étais chiante, emmerdante ou même invivable je veux bien, mais ennuyante ? Sûrement pas. Je serrais alors mes poings essayant de me calmer parce que la chose dont j'avais envie là c'était de le claquer, mais fallait que je me retienne sinon j'allais faire un massacre, surtout qu'il était sûrement encore blessé. T'es mieux toi peut-être ? Le seul truc important pour toi c'est ton foot, tes bières et tes jeux vidéos à la con, vachement intéressant ouais. Ouais là il était clairement comme le stéréotype du footballeur sans cervelle et qui se croit tout permis. Je levais alors mes yeux au ciel en entendant ses prochains mots, alors il abandonne ? Bah au final ça m'arrange, je m'occupe de ma mafia tranquillement et je retrouverais mon homme quand ça sera le bon moment. Si t'essayes de m'atteindre avec tes paroles, c'est même pas la peine d'essayer. Dis-je en levant mes yeux au ciel, cette situation était vraiment devenue pathétique pour qu'on arrive à se cracher les pires horreurs du monde alors que d'habitude on est capable de tout l'un pour l'autre. T'as raison abandonne tout je m'en fiche, c'est toi qui reviendra vers moi en premier quand tu retrouveras tes souvenirs. J'ai rien à faire avec la personne que t'es maintenant alors, fais la seule chose dont t'es capable en se moment, oublie-moi. Lui dis-je d'un faux sourire, si il voulait faire ses valises tout de suite qu'il le fasse, je savais très bien que ça ne durera pas donc.
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Si seulement je n'avais pas perdu la boule, rien de tout cela ne serait arrivé. Je me sens juste seul, horriblement seul et abandonné, comme si mon seul ami était mon cerveau et qu'il m'avait lâché. C'était facile de dire que j'allais retrouver mes souvenirs, que je devais tenir le coup, que ça va aller, mais en attendant, je vivais avec une fille qui râlait tout le temps car je ne progressais pas. Une chose est sure, Leevy détestait attendre et je pouvais la comprendre, j'étais le pire impatient du monde. Mais que veux-tu que je fasse? C'est comme ça ma belle! Faut arrêter de m'envoyer des ondes négatives si elle ne veut pas que je tombe dans le trou de la solitude. Round un, les reproches. Je lui disais qu'elle était chiante, qu'elle n'avait rien d'intéressant à part son corps. La phrase de macho et je ne me gênais pas du tout à lui dire. Je ne culpabilisais même pas d'essayer de lui faire du mal. Je souris lorsqu'elle me reprochais mes bières, mon foot et mes jeux vidéos. Trop cliché tout ça, elle n'avait pas mieux? Je secouais la tête en me retenant d'éclater de rire. T'as oublié de dire le sexe. Tu sais, le truc qu'un couple fait pour se faire plaisir? à mon tour de faire un reproche, celui de ne plus partager de moments intimes. Et puis, faut pas se mentir non plus, les hommes aiment le sexe autant que la bière et le foot. On devrait plutôt régler nos disputes en faisant l'amour, comme dans les films haha. Mais non Royce, redescends sur terre. J'suis un homme avec des envies et des besoins, je n'avais même plus de tendresse, je n'avais plus rien, normal que je me sente mal. Leevy me disait ensuite de l'oublier et j'hochais positivement la tête pour lui montrer que j'étais d'accord, c'était ce que je comptais faire de toute façon. Je m'en fous alors vas te faire foutre et ferme ta gueule. lui dis-je agressivement pour couper court à la discussion. Ce que j'avais oublié, c'était que la dernière fois que je l'avais insulté, c'était partis en cacahuète. Mais plus rien ne m'arrêtait, elle était méchante, j'étais méchant.
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J'ai assez de mal à savoir quand tout a commencé à dérailler avec Royce, vu qu'au début on s'en sortait quand même bien, je passais mes journées avec lui à lui expliquer certain point de sa vie tout en lui montrant des lieux, mais une fois que j'avais fais mon devoir je voyais pas vraiment c'que je pouvais faire d'autre et de là c'est partie en couille. Je pense que si on ne s'aimait pas on aurait jamais pu s'entendre parce que faut pas se mentir ça fait déjà plusieurs jours qu'on a du mal à se supporter et je pense que là c'est la dispute qui rêvait d'éclater depuis un moment. On se parlait comme les pires ennemies tout en essayant de trouver les bons mots pour se faire du mal, mais moi ça me faisais rien il pouvait dire le pire des reproches ça n'aura aucun impact tant qu'il sera comme ça. Ah ouais c'est vrai, mais ça va t'as préféré me prendre seulement comme femme à tout faire et pas comme ta pute,  c'est déjà bien. Dis-je toujours d'une manière aussi piquante, c'est vrai qu'on avait rien fais depuis un bon moment déjà mais d'un mec comme ça j'en veux clairement pas alors ça attendra que tout aille mieux. Je pense que maintenant on était assez d'accord sur le fait qu'il valait mieux plus se voir et surtout qu'on s'oublie. Je lui lançais un regard noir quand il commença à m'insulter, mais j'vais le gifler c'est pas possible. Pauvre con va. Dis-je froidement, alors que j'étais prête à partir parce que je pouvais juste plus voir son visage en peinture. Je finis tout de même par changer d'avis en me stoppant dans mes pas, ouais non il m'insulte et j'suis pas du genre à le laisser faire. Et ça tu t'en fous ? Dis-je en m'approchant de ses vêtements pour tous les prendre et en jeter plusieurs par terre et même par la fenêtre qui était ouverte, j'étais furieuse et j'allais pas me gêner pour me venger. Je rejoignais ensuite la salle de bain pour virer toute ses affaires tout en faisant exprès de laisser tomber ses parfums et tout ses trucs en verre pour qu'ils s'éclatent contre le sol. C'était sûrement les hormones qui me rendais aussi hystérique mais là j'avais pas de limite. Je revenais ensuite dans la chambre pour envoyer balader ses dernières affaires tout en lui sortant sa valise, je pense qu'il a compris maintenant.
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Nan je ne pouvais plus vivre avec elle, pas maintenant, pas comme ça. Il était temps que je m'en aille, que je prenne mes distances le temps de me retrouver, de savoir qui je suis, ce que je fais, car il est clair que j'avais un trouble de la personnalité depuis l'accident. Je ne savais même plus dire qui j'étais car les autres me donnaient une autre image de moi, celle que j'avais oublié. J'étais confus, perdu, et je perdais vite patience. Et ne parlons pas d'espoir, il était déjà très loin, il me faisait signe pour me dire au revoir. Enfin bref, j'avais ce que j'avais à dire, je coupais court à la discussion et basta. Mais non, pas basta pour Leevy, j'ai bien cru qu'elle allait me frapper ou m'assommer avec la première chose qu'elle avait à portée de main mais elle s'arrêta subitement. Tu vas faire quoi hein? Tu te crois toute puissante car tu t'imagines que je peux pas porter la main sur toi? répondis-je sadiquement. Jamais de ma vie je la toucherais, même si c'est ma copine, c'est avant tout la mère de mon gosse. Elle sait que je peux être violant quand je m'emporte. J'ai déjà frappé la tête d'Apple contre sa voiture et j'ai déjà laissé les marques de mes doigts autour du cou de Leevy, donc c'était pas trop le moment de vouloir me provoquer de la sorte. En la menaçant avec mes paroles, je voulais bien lui faire comprendre que même si elle travaillait pour la mafia, avec des armes à feu et tout le tralala, elle ne me faisait pas peur et je pense que c'était pas la première fois que je lui disais ça. Puis bon, j'avais pas pris mes cachets que je devais prendre dès le réveil pour éviter justement des moments de crises comme ceux-ci. Pas ma faute. Je regardais désespéramment mes vêtements voler un peu partout dans la pièce et je la laissais faire. Je me contentais juste de trouver mon calme. Mais mon sang ne fit qu'un tour lorsque j'entendis des objets cassés qui s'éparpillaient dans la salle de bain. Oh mon dieu, ne me dites pas que mon Lacoste à je ne sais plus combien de dollards venait de se briser sur le sol? Dès qu'elle me donna ma valise, je fonçais sur elle pour l'attraper par les épaules et la pousser de toutes mes forces pour la foutre hors de la chambre. Dégage de là! Fous le camp! lui cirai-je dessus de tous mes poumons. Une fois de l'autre côté de la chambre, je fermais la porte et à clé pour qu'elle ne puisse plus entrer. C'était déjà une bonne chose de faite, maintenant, je devais faire mes affaires et me casser vite fait d'ici. En plus de ça, je crevais de mal à ma jambe car j'avais forcé dessus.
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