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Comme je l'avais prédis, Blake me lâcha le bras finalement. Je sais pas si il aurait vraiment osé lever la main sur moi mais une partie de moi savait que oui il aurait pu le faire. Les gars comme lui ne se gêne pas et quand bien même ma soeur et moi c'est pas l'amour fou, j'espère bien qu'il ne lèverai jamais le main sur elle. Ahhh ce mec me sortait par les yeux, quoi ! J'pouvais pas le voir en peinture et j'avais coucher avec lui, Jeisa ou la reine des conneries ! Puis il me parlait de mes amis, d'une manière que j'appréciais guère, et je lui fis remarquer, ne comprenant pas ou il voulait en venir. Solveig m'a envoyé un message il y a quelques temps pour me demander si ça me dérangeait qu'elle se serve de toi pour se venger de Livia. Et là je déglutis. C'est une blague ? J'pouvais voir à son air satisfait qu'il ne plaisantait pas et quand bien même je l'aimais pas et ne lui faisait pas confiance j'étais malheureusement sur qu'il ne me mentait pas. Il recula finalement contre le mur en face de moi. Elle se fout de ta gueule depuis le début, pauvre conne. Je voyais rouge, j'étais vexé et blessé de Solveig et dégoûté de l'apprendre de cet enfoiré. Je me décollais du mur en m'approchant de lui. « Ferme là. T'as peut être juste sur ce point, mais ça change rien au fait que t'es qu'une pauvre merde qui serait rien sans son argent ou son "statut" si je puis dire. Je serais pas fier de moi si j'avais un semblant de ressemblance avec toi. » Je remarquais que je m'étais un peu trop rapproché de lui et je reculais finalement, quittant les toilettes. J'allais lui en décalquer encore une si je restais près de lui.
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Solveig va certainement m'en vouloir d'avoir craché le morceau mais bon Dieu ce que ça fait du bien de pouvoir balancer ses quatre vérités en pleines figures. Je voyais bien que ça l'avait blessé et au fond de moi j'en étais fier. Je sais que je suis une ordure, un enfoiré de première mais qu'importe j'assume ce côté de ma personnalité. Elle termina par s’énerver, s'approchant de plus en plus près de moi comme pour me faire peur, mais tout ce qu'elle arrivait à faire, c'est me faire sourire encore plus. Je l'écoutais me rabâcher le même refrain comme quoi sans mon argent je ne serais rien et tout le reste, franchement je m'en fiche totalement. Si je suis une merde t'es quoi toi alors ? T'es absolument rien Jeisa, la preuve même les personnes que tu penses proches de toi se foutent de toi. Lui disais-je sans lâcher mon sourire moqueur des lèvres lorsqu'elle commença à s'éloigner, je suis déçu, j'aurais aimé la faire pleurer mais faut croire qu'elle est plus coriace que ce que je pensais, en même temps c'est une Batista et forcément elle a quelques similitudes avec sa frangine niveau caractère, enfin bref. Je sortais à mon tour, voyant une dernière fois Jeisa à côté de moi. Tu passeras le bonjour à Solveig de ma part. Lui disais-je en rigolant, commençant finalement à partir de mon côté. C'est drôle de mener la vie dure à Jeisa, mais j'ai tout de même mieux à faire.