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i've never heard silence quite this loud. (charlie)

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❝ i had the time of my life
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J'suis arriver à la fête d'Eric à 23h, j'me suis dit que 23h c'était cool parce que les gens sont déjà assez ambiancer pour s'en ficher pas mal de qui débarque, quand tout le monde est chaud pour faire des trucs chelou. Je n'ai aucune idée de qui est Eric, ni même de la tête qu'il est, c'est peut être son anniversaire ou la fête de sa mort, je ne le saurait jamais. J'ai juste vue : fête d'Eric, à partir de 19h. Sur le groupe facebook, et j'me suis dis que j'allais y faire un tour. C'était une fête basique, de l'alcool, des filles pas moches, des trucs d'apéro, Eric est un gars simple qui aime les choses simples et j'le féclite pour cette fête. J'ai pris un verre de bière pression, et monopoliser l'assiette de petit pizza, et j'me suis mis dans un coin pour voir Eric et ses amis faire un : 50 choses sur à savoir sur Eric. Dans la fouler, j'me dis que ce serais cool de jouer le jeu avec eux, quitte à inventer des trucs sur Eric, mais au final mon attention c'est porter sur une autre chose plus importante que de faire ami ami avec des gens que je ne reverrais jamais : Charlie. Cette petite blonde qui arpente les rues de mon cœur, et fait des vas et vient dans ma vie, sans cesse. Peut être qu'un jour je pourrais lui parler deux jours de suite, sans qu'elle ne disparaisse de ma vie ? De plus, je l'ai prévenue la dernière fois : je ne cours après personne. Mais cette fois-ci, j'me dis que c'est le destin qui nous réunis : encore une fois, et me décide à aller lui parler, sans la faire tomber cette fois-ci. « Tu ne joue pas à  50 choses sur à savoir sur Eric ? » demandai-je en avalant une mini-pizza. « Comme le destin, se joue de nous, il nous repousse et comme deux aimants, nous force à faire face. Comment ça va depuis le lagon ? »
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J'avais le dont pour m'incruster dans les mauvaises fêtes. Des fois, tout ce passait bien et c'était une soirée étudiantes comme les autres et puis, d'autre fois, c'était des fêtes d'anniversaires où du coup, ne connaissant pas l'hôte, je me sentais larguée. Ce soir : c'était l'une de ces supers fêtes d'anniversaire, enfin je crois. Bref j'étais venue parce que des amis de mes amis étaient venu, que j'avais vu l’événement sur facebook et que, avouons le : je n'avais rien de mieux à faire. J'en étais à mon second verre. J'avais décidé que cette fête était nulle, puisque malgré mes recherches acharnées je n'avais pas trouvé de tequila. Et une fête sans tequila, ça ne me plaisait pas. J'avais rapidement fait la connaissance de Eric, qui visiblement me connaissait déjà. J'avais fais mine de me souvenir de lui, lui offrant mon plus jolie sourire, alors qu'en faite, je n'avais aucune idée de qui il était. Si ça se trouve je lui avait rouler un patin après avoir trop bu, un soir d’automne et je n'en avait gardé aucun souvenir...
Il était environs vingt-trois heure, et jusque là, la fête n'était pas catastrophique. Enfin elle commençait à l'être puisque Eric invita tout le monde à s’installer autour de la table basse du salon pour jouer à un jeu dont j'avais bien du mal à comprendre l’intitulé. ''50 choses sur à savoir sur Eric'' ? Il fallait raconter des trucs sur lui ? C'était ça le but du jeu ? Je voulais bien que ce soit son anniversaire et qu'il soit, du coup, mit à l'honneur, mais de là à faire un jeu à propos de lui... c'était quand même vachement arrogant ! Je m'étais du coup faite discrète, restant avec ceux qui, comme moi, ne connaissait pas suffisamment Eric pour jouer (ou qui ne voulait simplement pas jouer.), sirotant sagement ma bière. C'est à ce moment que je croisais les yeux sombre de Tom. « Merde... » murmurais-je à moi même. En soit, j'étais contente de le revoir. Pourtant, j'avais aussi envie de prendre mes jambes à mon cou. J'avais déjà un peu bu, et vu qu'il n'était que vingt-trois heure, j'avais vite faire de boire trop et de l'embrasser malgré moi. Seulement cette fois ci, contrairement à notre dernière rencontre durant le Spring Break : j'étais en couple et c'était officiel. Et même si Leo, semblait bien décidé à me caser avec son frère, je ne pouvais tout simplement pas. Tom me demanda si je jouais au jeu débile de Eric et je m'empressais de répondre : « Je ne connais pas assez Eric pour y jouer... En faite il me connaît mais je devais être cuite quand on c'est rencontré donc je ne me souviens pas de lui. » J'échappais un rire, limite nerveux, un peu honteuse de l'admettre. Puis Tom évoqua le destin, avant de me demander comment j'allais depuis le lagon. « ça va bien ! » Dit-je tout sourire. Je n'avais pas vraiment envie d'en reparler de cette fameuse soirée au lagon. Soirée que j'avais apprécié, évidemment, mais l'idée d'en reparler alors que j'étais maintenant en couple et que, je l'étais visiblement plus ou moins durant le SB, me mettait excessivement mal à l'aise. « Et toi, comment ça va ? »

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Est-ce que je devait simplement continuais ce que j'avais commencer au spring breaks, avant qu'une famille de chinois mettent fin à ce qui aller ce passer ? On aurait pu aller plus loin, voir ce que ça donne, toute cette tension sexuelle serais peut être partit et on se serais rendu compte que nous ne sommes que des enveloppe humaine, et que ça ne nous mèneras nul part. Mais on s'est arrêter en chemin, et je suis titiller de curiosité. J'veux savoir si Charlie pourrais être un bon coup, une simple amie, voir plus et infinité. Je voulais qu'on continue ça, au plus vite, et au final je n'ai rien eu de ce que je voulais. J'ai eu beaucoup de silence, beaucoup de : je fais beaucoup de chose en ce moment, et beaucoup de : les révisons, encore et encore. Je n'ai peut être pas compris le message, elle voulais peut être mettre fin à tout ça, parce que son sixième sens féminin est au courant de tout. Quoi qu'il en soit, je me retiens de ne pas la prendre par la taille, la faire chavirer sur cette table dresser en l'honneur d'Eric, et l'embrasser fougueusement, comme deux personnes ne pouvant pas respirer l'un sans l'autre. A la place de ça, je lui lance une vanne stupide sur ce qui se trame dans le salon, et une main gêner grattant ma nuque, je lui demande tout simplement de ses nouvelles. Je secoue positivement la tête en entendant la réponse, elle n'allais pas commencer à me déballer sa vie, même si j'aurais aimer qu'elle me dise que c'est à cause de sa meilleure amie qui fait une dépression, ou ses parents qui sot devenue masochiste qu'elle m'évite, n'importe qu'elle excuse, mais une excuse qui sorte du : je n'ai pas le temps, je suis en révision, j'ai pas était sur mon portable depuis 2007. « Oui ça va, j'ai eu ma première année, et toi ? T'as réussi ces fameux examen que tu révises depuis des lustre ? » je secoue la tête, et avale une mini-pizza, en buvant une gorger de bière, tandis que le rire des amis d'Eric vient effacer le silence gênant qui nous portez. « J'ai penser à toi, enfin une fois, j'ai regarder Dora exploratrice avec ma fille, et ça m'a rappeler le maillot dans le magasin en Nouvelle Zélande. » dis-je en buvant de nouveau ma bière.
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Je sentais bien que ça question cachait un petit reproche. C'est vrai que l'excuse du ''je dois réviser pour mes exams'', était de loin ma préféré et celle que j'avais le plus utiliser avec Tom. J'ai souvenir de soir où je lui disais être entrain de réviser alors qu'en faite je traînais dans un bar, et priais pour ne pas le croiser. Au fond je m'en voulais un peu de lui avoir mentis autant de fois. Mais si j'avais fais ça c'est parce que quelque part, au fond de moi, je savais bien que j'allais finir par craquer si je passais trop de temps avec lui, et il n'était pas question je suis ruine ma relation avec Kol à cause de cette petite tête brune. J'avais pendant bien trop longtemps rêver d'être avec mon colocataire, maintenant que c'était chose faite, je ne voulais pas prendre le risque de tout gâcher en sortant tout les soirs avec le jeune Mather.  « Ah c'est cool que t'es ta première année, tu verras, la seconde est encore plus dure ! » Dis-je en pouffant de rire.  « Évidemment j'ai eu ma cinquième année. Mais tu verras quand t'en seras là, tu réviseras autant que moi. » ajoutais-je. C'était pas vraiment un mensonge : il venait d'avoir sa première année, alors que j'en étais déjà à ma cinquième, le niveau n'était donc pas du tout le même, ce qui devait être une raison valable pour réviser avec acharnement comme il pensait que je l'avais fait. Après tout, tout le monde n'avait pas des facilités comme moi et je le voyais bien : les autres étudiants de ma promo révisaient jour et nuit, pendant que je sortais me mettre minable ! Tom engloutit une mini-pizza avant de m'avouer avoir repenser à moi en regardant Dora l'exploratrice avec ça fille. Je ne savais pas vraiment ce qui me mettait mal à l'aise : le fait qu'il m'avoue avoir une fille, (chose dont j'avais entendu parler via Milo, mais dont je n'avais jamais eu confirmation) ou le fait qu'il pense à moi en voyant Dora. Je me raclais bruyamment la gorge avant d'esquisser un petit sourire. « Contente qu'un dessin animé te fasse penser à moi... » Dis-je, un peu gênée. En temps normal je l'aurais certainement vanner en lui lâchant un ''Ah t'aime ça les culottes Dora hein ?'', mais là j'étais bien trop sobre et trop distante avec lui pour tenter quoi que ce soit. « Tu connais Eric ? » Demandais-je, histoire de changer de sujet et de faire la conversation. J'étais terriblement mal à l'aise et je pense que ça se sentait.

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« J'ai pris des cours particulier pour réussir mon année. » dis-je en souriant. Ce qui veut en réalité dire : avec une fille, Jodie pour précisément, et on a baiser dans le rayon littérature russe, parce que personne ne vient jamais dans ce rayon là. Et j'me rend compte que je baise trop, mais j'me rend compte que j'aurais aimer pouvoir faire ça une fois avec Charlie, tout aurait disparue : cette entêtement constante de vouloir savoir comment elle va, ce qu'elle fait, ce qu'elle mange, ce qu'elle boit, cette fixette sur sa personne en arpentant sans cesse son instagram et son facebook, ou encore  que j'me pose des questions sur le pourquoi du comment, alors qu'en générale ça me passe au dessus de la tête. « C'est marrant, quand t'es avec une gamine qui sait pas, lire, j'ai l'impression d'avoir un train d'avance. » dis-je en avalant une gorger de bière. J'me rend compte que je parle de Dylane aussi facilement que je parlerais d'un film que j'ai maté illégalement hier, ou encore d'une musique que je chantonne sans cette. Je la cachais beaucoup, ne voulant pas être catalogué comme un Daddy, mais j'ai passais les deux dernières semaines à la soigner de la toux, et de la varicelle, et je n'arrivais plus à mentir en disant que c'est ma nièce, ou ma sœur, ou je ne sais quel autre terme que j'ai jadis utiliser. Je remue la tête lorsqu'elle me parle d'Eric, dont j’apprends en écoutant qu'il adore le groupe Arctic Monkeys. « Non du tout, j'ai vu l'affiche en bas, et je vie en face, j'me suis dis que j'allais faire un tour. J'adore les soirées tranquille entre amis, même si je n'ai aucun ami ici. » dis-je en gloussant. Et entre nous, j'aurais évité d'être ami avec Eric, qui me semble être un vrais goudja. Il avait sérieusement préparer des petits cartons avec des questions sur lui, pour savoir à quel point les gens le connais, c'est si égoïste. « Et toi ? »
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Des cours particulier ? Dès la première année ? S'il en était déjà au point de prendre des cours particulier, il n'allait pas tenir sur la longueur selon moi. Puis il fit une remarque sur le fait qu'il avait l'impression d'avoir un train d'avance quand il traînait avec une gamine qui ne savait pas lire.... J'imagine qu'il parlait de sa fille, une fois de plus. J'esquissais un sourire. « C'est sûr que tu dois te sentir plus intelligent en traînant avec une enfant qu'en restant avec moi. » Dis-je en pouffant de rire. Je bu une nouvelle gorgée de ma bière alors qu'il m'expliquait ne pas du tout connaître Eric, mais être venu parce qu'il adorait ce genre de soirée tranquille. « T'aime bien t’inviter chez les gens toi aussi ? » Demandais-je en riant. J'avais le dont pour faire pareille, m'inviter à des soirée d'inconnus, sous prétexte que j'avais aperçu une visage familier parmi les invités. Enfin cette fois ci c'était différent. Même si je n'avais aucun souvenir d'Eric, je connaissais une partie de ses invités, je n'étais donc pas totalement perdu. « Tu m'as moi comme ami, c'est mieux que rien j'imagine... » Dis-je à mi-voix, avant qu'il ne me retourne la question. « C'est un ami a des amis. » Dis-je, en tripotant mon verre nerveusement. Je ne savais pas trop où me mettre. J'avais beau essayer de faire la conversation, de plaisanter avec lui, je n'arrêtais pas de repenser à cette soirée du SB.

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Après mon année sur le terrain, j'avais arrêter et surtout oublier qu'une fois à l'université, je devait avoir une méthode de travail. Ou juste travailler, tout simplement. Les prises de notes, les révisons, les fiches de révisions, tout ça c'était devenue très difficile à reprendre, parfois j'me demande encore comment j'ai fait pour arriver à entrée à Harvard. Je ne voulais pas m'étaler sur Dylane, j'en parle rarement, bien qu'on est ouvert le sujet je reste vague dans me propos et sourit à Charlie, lorsqu'elle me répond dans un gloussement. C'est sûre qu'à côté de mademoiselle première de classe, depuis cinq ans on ne peut pas rivalisé. J'en avait des comme elle dans ma classe, mais en moins canon, ce qui était fort dommage. On reporte notre attention sur la fête et je répond honnêtement lorsqu'elle me demande comment j'ai attérie ici, je ne lui cache donc pas que j'ai juste skater dans l’espoir de passer une bonne soirée, mais c'est aussi ennuyant qu'une kermesse d'école. Elle n'ont plus ne semble pas s'amuser, me confiant que c'est un ami, d'ami, avec qui elle n'a aucune affinité, et franchement qui voudrais de l'affinité avec ce gars. J'me dis qu'il serait temps de briser cette glace, d'arrêter de tourner atour du peau et d'attaquer le vrais sujet. J'avale la dernière mini-pizza que j'ai en main et bois une gorge de bière, reporte mon attention sur Charlie et sa magnifique tignasse blonde. « J'ai conscience que lorsqu'on est en médecine il faut beaucoup, beaucoup de travail. Je suis dans le même cas que toi, bien que moi j'ai déjà dû mal. Mais un sms, un appel ou même un poke sur facebook ça m'aurait fait du bien. On est pas ami Charlie, je flirte pas avec une fille dans un lagon au milieu de la Nouvelle Zélande pour que la fille me catalogue comme son ami après. On a mis un trucs en suspend, ça ne fait pas de nous des amis, je veux pas que tout les effort que j'ai fournit pour sortir de la friendzone, me replonge directement dedans parce que t'as décidé de m'ignorais. Alors non, on est pas ami, je n'ai pas d'amis d'ici, tout ce que j'ai c'est une fille qui a décidée que sa vie serais mieux sans ma personne dans les parages et je voudrais bien, et cette fois-ci tu ne peut pas fuir, à part te plongé dans les mini-quiche : pourquoi ? Pourquoi est-ce que tu m'ignore ? Pourquoi est-ce qu'il faut sans cesse que le destin te pousse vers moi pour que tu te dise : hey, et si j'envoyais un sms à Tom ? »
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La conversation commençait à s'essouffler et un silence limite pesant s'installa entre nous. Je replongeais mes lèvres dans mon verre de bière, sans quitter Tom des yeux. Il engloutit la dernière mini-pizza, prit un grande gorgée de bière pour la faire glisser avant de reprendre la parole. Il m'en voulait ne de pas lui avoir donner de nouvel, m’annonça clairement que l'on était pas ami, évoquant les efforts qu'il avait fait pour sortir de la friend-zone. Je n'avais jamais pensé que avant aujourd'hui il était dans la friend-zone, mais si c'était comme ça qu'il l'avait ressentit j'en étais désolée. Je baissais la tête, franchement honteuse alors qu'il continuait de me faire des reproches. J'ai l'impression d'être une gamine qui se faisait engueuler par la maîtresse. Je ramenais mon verre à mes lèvres pour prendre une nouvelle gorgée de ma bière avant de me racler un peu la gorge.  « J'suis désolée. » Commençais-je en replongeant mes yeux bleu dans les siens.  « Je voulais t'appeler, ou t'envoyer un texto, j'te jure que je voulais le faire ! Seulement … je sors avec Kol. Du coup, passer du temps avec toi revenait à prendre le risque de craquer et de faire des infidélité à Kol. Et puis c'était te montrer que j'étais dispo pour finir ce qu'on avait commencé alors que ce n'est plus le cas.  Donc j'ai préféré t'éviter... et sache que ça n'a pas été évident pour moi non plus. » Dis-je baissant de nouveau la tête. C'est qu'il m'avait manquer ce crétin et couper les pont avec lui n'avait pas été des plus facile. « Je m'en veux, parce que franchement : je t'aime bien, j'aime bien passer du temps avec toi, et je garde un très bon souvenir du SB grâce à toi. Mais tout ce que je peux faire c'est être ton amie.... et visiblement c'est pas ce que tu veux. » Ajoutais-je, passant nerveusement une main dans mes cheveux.
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Et j'éclate, au final. Comme une nana qui aurait ses règles, et qui en supporte plus personne, ou encore comme un ballon d'eau qu'on a mis au soleil, que je suis pas remplis d'eau, mais actuellement remplis de bière de pizza. Et je n'ai jamais eu mes règles, alors c'est tout de même compliquer d'en faire une comparaison, mais je suppose que les filles doivent se sentir ainsi quand on leurs fait chier un jour ou c'est tremper en dessous. Lorsqu'elle finit par m'expliquer le pourquoi du comment, avec ses cheveux qui vole dans les gestes qu'elle fait pour essayer de rendre le discourt plus imager, et le nombre de fois ou elle reprend son souffle un peu gêner de la situation, ses joues sont rose et je sent que tout ça la dépasse totalement. Je comprend mieux pourquoi elle m'a cacher tout ça, dans sa tête je suis un borain, un mathers par excellence, qui la prend, qui la baise et prétend avoir un rendez vous sur la lune au petit matin. Je suis d'accord, c'est moi, c'est tout à fait mon attitude envers les filles qui n'ont valent pas la peine, mais ce n'était pas son cas, elle en valait la peine. Et ça me désole plus qu'autre chose, qu'elle ne voit en moi que le mather débile qui baise avec qui passe sous son nez, je secoue et la tête et me décide : puisqu'elle me voit comme ça alors agissons comme ça. Je la stop dans son récit en la tirant par la taille, collant son corps contre le miens. J'me rend compte au passage qu'elle est presque à ma hauteur, alors c'est assez facile de faire la tache suivante : je penche doucement ma tête vers la sienne, et l'embrasse langoureusement. Un des baiser les plus langoureux qui soit, à la fois tendre et sauvage – oui c'est possible, c'est moi qui décide – baladant mes mains sur ses hanches que je finit par tenir tendrement pour la garder bien près de moi.
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Et en quelques secondes Tom me prouva que j'avais raison. Il ne voulait pas être qu'un simple ami, non. Enfin... sauf si chez les Halberstam on embrasse ses amis comme ça ! Je finissais tout juste mon petit discours, assez mal à l'aise de devoir lui dire tout ça, mais tout de même soulagée de lui dire ce que j'avais sur le cœur quand il m'attrapa par la taille avant de poser ses lèvres sur les miennes. J'avais tout de même eu le réflexe de fermer les yeux et je m'étais laisser faire. Ses lèvres avait le goût de la bière et de la sauce tomate des mini-pizza, j'aurais difficilement pu rêver mieux. Et puis il fallait être honnête : il embrassait très bien. Ses mains toujours sur mes hanches il me tenait tout contre lui, prolongeant se baiser. Je finis par, malgré moi, lui rendre ce fameux baiser, peut-être par simple réflexe, peut-être pas. Une chose est sur c'est à ce même instant que Kol apparu devant moi, plus vrai que nature, me fusillant du regard. Je repoussais aussitôt Tom, rouvrant les yeux balayant la salle du regard, partager entre la panique et le malaise. C'était la première fois de ma vie que j'embrassais un garçon alors que j'étais en couple. Je n'arrivais même pas à savoir si, après deux, trois bières ça pouvait encore compté comme un adultère ou non. En tout cas aux yeux de ma conscience : s'en était un. Je restais bouche bée, passant nerveusement une mains dans mes cheveux avant de reposer mes yeux sur Tom. « On peut pas faire ça. » Dis-je le souffle court. Quelques part, au fond de moi, je sentais bien que j'en avais envie. J'aimais bien Tom, puis il venait de m'embrasser comme rarement on m'avait embrasser. En plus s’ajoutait à ça le coté excitant que pouvait avoir une relation interdite, le fait d’enfreindre les règles : chose que je fasais très rarement. Mais tout ces sentiments là était enfouie sous un tas d'autres sentiments, tous plus contradictoires et confus les un que les autres. Il ne pouvait pas me faire ça, c'était pas juste. J'étais trop facilement tenter, surtout après quelques verre. Pour dire non à un garçon qui voulait coucher : ça je savait faire. Mais dire non à un garçon qui voulait m'embrasser : ce n'était tout simplement pas dans mes cordes. Je me pinçais les lèvres sans quitter Tom des yeux, toujours bouleverser par ce qu'il venait de se passer. « Kol va me détester... » Ajoutais-je, encore perdue dans mes pensée. J'étais une mauvaise menteuse, et je n'avais pas l'habitude de cohabiter avec la culpabilité. Je n'allais donc pas pouvoir garder ça pour moi, surtout face à Kol, j'allais devoir lui dire, je n'allais pas avoir le choix.


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