TIMOTEI † tes potes ont l'air d'apprécier le spectacle!

Timoteï était très réfractaire à ton nouvel emploi mais pourtant il était venu dans cet endroit contre son gré très certainement mais il était venu et s’il n’était jamais venu tu aurais pu lui cacher ça encore bien longtemps. Pour le protéger tu ne lui aurais jamais rien dit, car tu ne veux pas qu’il t’empêche de faire ça, tu gagnes tellement plus que si tu avais était simple serveuse ou tu ne savais quoi d’autre. Enfin bref, tu étais désormais dehors comme une conne. Tu avais honte de toi, car tu ne voulais pas passer pour une catin aux yeux de Timoteï loin de là. Enfin bref, tu te morfondais en fumant ta cigarette dehors quand Timoteï te rejoignait, il soupirait en voyant tous les hommes regarder dans notre direction. Tu ne relevais même pas, car ce n’était vraiment pas le moment. Alors que Timoteï t’interdisait de remettre un pied ici tu le regardais. « C’est pour le fric que je fais ça Timoteï donc je continuerais à le faire mais seulement pour le fric. » Tu lui souriais alors qu’il t’aider à te relever et que tu déposais un baiser sur sa joue. Il en faisant de même sur ton front et il te disait qu’il préférait te voir dans son lit que dans le lit d’un de ces hommes qui pouvaient être autour de toi. « Timoteï je suis danseuse pas prostituée ! Les hommes n’ont pas le droit de me toucher j’ai un garde du corps et jamais je n’accepterais de partir avec eux. » Tu secouais la tête en levant les yeux au ciel alors qu’il t’enlaçait te disant que vous alliez rentrer tous les deux. Vous vous mettiez en marche après lui avoir fait une légère remarque sur sa barbe. Tâtant son menton il te demandait ce que tu avais contre elle. Tu le regardais en souriant. « Rien on dirait juste un putain de gros dépressif. Je te laisserais plus seul si c’est pour que tu deviennes un clochard » Tu riais doucement.

Timoteï était réellement hors de lui et il ne voulait vraiment pas écouter ce que tu avais à lui dire pour lui c’était catégorique tu ne devais plus remettre un pied dans cet endroit mais malheureusement pour lui tu ne comptais pas l’écouter pour autant. Il te voyait vraiment comme une poupée fragile mais pourtant il savait que tu n’étais pas aussi fragile qui le penser. Alors qu’il t’avait aidé à te relever, il te disait qu’il était hors de question de te laisser faire et qu’il comptait bien tout te payer. Tu levais les yeux en secouant la tête ne préférant ne pas répondre, car tu savais que tu allais t’engueuler avec lui et ce n’était pas le moment, tu n’en avais vraiment pas envie. Alors que vous vous étiez mis en marche tu lui expliquais que tu avais un garde du corps mais il ne l’entendait pas de cette oreille. T’attrapant les poignets, il te faisait t’arrêter pour te dire à quel point les hommes peuvent être des vrais salopards et des vrais dégueulasses. Tu souriais doucement en lui faisant comprendre qu’il te faisait légèrement mal à force de te serrer avec ses mains. Il était énervé mais ce n’était pas une raison quand même. Tu soupirais un instant. « Ecoute Timoteï je vois ce que tu veux dire et je conçois que tu veuilles me protéger et je t’en remercierais jamais assez mais je ne suis pas fragile, je saurais me défendre t’en fais pas. » Tu passais ton bras sous le sien et tu te serrais doucement contre son flan pour te serrer doucement contre lui alors qu’il déconnait sur sa barbe et le fait qu’il ne deviendrait jamais clochard. Tu rigolais mais tu rigolais jaune, car tu savais que personne n’était à l’abri de ça. « Non, non tu l’as rasera tout seul cette barbe, moi je te regardais allongée dans ton lit. » Tu riais doucement avant de reprendre. « Par contre, ne dis pas que tu ne finiras pas clochard parce que regarde-moi il y a encore deux mois j’étais riche et aujourd’hui je suis presque à la rue, je ne suis même pas capable de te dire si je pourrais payer mon loyer tous les mois jusqu’à la fin de l’année et crois-moi que c’est dur, car franchement j’ai pas envie de vivre à ton crochet alors je danse parce que c’est de la danse Tim. » Tu resserrais ton étreinte autour de son bras.

Timoteï t’avait récupéré par la peau des fesses c’était le cas de le dire. Vous vous étiez un peu emportés en vous disputant pour cette histoire de nouveau job que tu venais de trouver mais maintenant que le calme était revenu entre vous, votre complicité, vos délires et votre attirance revenait au grand galop. Tu mettais ton bras dans le sien en marchant avec lui restant sur tes positions ne voulant pas qu’il t’aide ou quoique ce soit mais juste qu’il accepte que tu sois obligée de faire ça mais Timoteï jouer sur la carte de l’ex petit-ami pour te faire culpabiliser. Tu le regardais en levant les yeux au ciel. « Si dès que je faisais quelque chose de mal tous les mecs avec qui je suis sortie devait me tomber dessus vous pourriez monter un club ou une association non ? » Tu rigolais doucement arrivant jusqu’à ta voiture. Tu ouvrais la porte arrière de celle-ci pour déposer tes affaires à l’arrière. « Il y a une ou deux années de ça quand j’étais gogo danseuse, Konrad m’a péter un plomb pour que j’arrête alors que j’aimais vraiment faire ça pour le coup, car j’aimais vraiment danser, par amour je l’ai fait mais aujourd’hui c’est un besoin alors voilà la discussion est close. » Tu ouvrais la portière conducteur pour rentrer dedans attendant que Timoteï rentre dans la voiture. Il faisait de même et te demandait de dormir avec lui. « Oui, je dormirais avec toi si tu veux mais tu m’étouffes pas pendant la nuit par colère hein ? » Tu le regardais avec des petits yeux de chien battus également. Tu allumais le contact de la voiture et tu commençais à rouler alors que Timoteï te disait qu’il ne manquerait jamais d’argent et que tu pouvais vivre à ton crochet. « Timoteï le jour où tu pars au bout du monde avec ta nouvelle copine ou ta future femme il faudra bien que je me débrouille toute seule alors la discussion est close aussi. » Tu lui faisais un clin d’œil mais qui sait peut-être qu’il t’emmènerait avec eux ou peut-être que c’était toi sa future femme enfin c’était quand même peu probable.