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ASHTON - I hate how much i need you

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Il n’y a rien de plus frustrant et énervant que de ne pas savoir où on en est dans la vie. J’aurai pu dire ou penser qu’il ne s’agissait que de certains aspects de ma vie mais non, je ne le pouvais pas car ça concernait absolument tout. Ma vie de famille, la santé de ma mère, ces sentiments étranges que je ressens et que je peine à cacher. A force de penser et ruminer ainsi de l’intérieur, ça finit par nous bouffer. Mes soucis me mangeaient à petit feu et ils avaient l’air d’y prendre un malin plaisir. J’aurai aimé avoir le dessus sur tout cela, mais je n’y arrivais pas, quoique je fasse. J’avais mis les choses à plat avec Andrew. Il c’était ouvert à moi comme jamais, s’excusant pour le mal qu’il m’avait fait, se mettant à genoux pour me demander ma main à nouveau mais non. J’étais tellement mal à cause de lui, mais également à cause de moi, de mes actes passés, que je ne savais pas si je devais accepter ou refuser. Je me trouvais d’ailleurs très vache de lui faire ça. J’avais vu cette tristesse dans ses yeux après ma réponse sans réelle réponse. Ca me rendait triste. J’en avais froid dans le dos. Mais malheureusement, il n’y avait pas qu’Andrew qui était omniprésent dans ma tête à présent. Il y avait ce grand homme de Détroit à présent. Je ne savais pas trop quoi en penser. Il c’était montré très présent pour moi, surtout quand j’allai mal. Il m’avait portée à bout de bras pour m’éloigner de tout le mal qui m’entourait pour n’écouter que ma voix et mes soucis. Il m’avait regardée dans le bleu de mes yeux, tout en me caressant le visage du bout des doigts afin de me rassurer en me disant qu’il serait là pour moi, même en étant à des milliers de kilomètres de Cambridge. Je n’avais jamais eu autant envie d’embrasser un homme qu’à ce moment-là. C’était comme si tout c’était arrêté autour de nous. Mais cette fois-ci, j’étais dans mon état normal et je ne me voyais pas tomber de nouveau dans ses bras. Je ne voulais pas faire souffrir Naomi ou Andrew de nouveau, bien que certains pensent tout le contraire. Mais voilà, tout cela me trottait dans la tête aujourd’hui et j’avais ce besoin de le voir et de lui en parler. Mais pas en public. Il y avait bien trop d’oreilles indiscrètes dans cette ville, prêtes à tout publier sur le net et je ne voulais pas que ce que je comptais lui dire soit affiché aux yeux de tous. Je lui avais donc demandé de me rejoindre dans une chambre d’hôtel qui se trouvait carrément en dehors de Cambridge afin de discuter en tête à tête avec lui. Une fois dans la chambre, je n’eus pas à attendre son arrivée bien longtemps. Sauf qu’une fois en face de lui, je ne savais pas quoi dire. Enfin non, le problème, c’était que je ne savais pas par où commencer, alors je me contentais juste de fermer la porte derrière lui une fois sa personne présente dans la chambre. C’est… frustrant ! Oh bah oui, c’était un très bon début.
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Il fallait qu’ils parlent. Il fallait qu’ils discutent, qu’ils mettent les choses à plat, parce que l’heure était grave. Ils ne pouvaient plus nier ce qui se passait entre eux. Ashton et Aaliyah. Enoncer leurs deux noms à la suite sonnait comme une bizarrerie sans nom. Une histoire impossible, une invention sortie de l’imagination d’une personne terrée chez elle, en proie à un rêve irréalisable. Et pourtant, il fallait se rendre à l’évidence, l’un comme l’autre ressentait quelque chose à l’égard de l’autre. Un sentiment mutuel et partagé, mais qu’ils peinaient à définir. Et ils savaient tous deux que cela ne pouvait pas exister, car ils risquaient de blesser les deux personnes dans leurs vies, ils risquaient d’ouvrir des blessures nouvelles et de finir conspués voire lapidés par toute l’université. Mais Ashton était forcé de reconnaitre que quelque chose d’indéfinissable l’attirait indéniablement chez la Kovalevski. Il ne parvenait pas à réfléchir sur la question, mais il songeait beaucoup à elle ces derniers temps. Il était pourtant sûr de ses sentiments avec l’amérindienne avec qui il souhaitait partager sa vie. Mais en protégeant Aaliyah des tigresses qui la mettaient à mal, il avait découvert autre chose. Il n’avait pas hésité à faire preuve de tendresse envers elle, il n’avait pas cessé de la toucher, et rompre le contact entre elle et lui avait été plutôt compliqué. Il désespérait à l’idée de nouer quelque chose avec elle, une relation particulière qu’eux seuls pouvaient comprendre, car ils n’avaient pas de mots pour l’expliquer. Ils n’avaient donc pas couché ensemble par hasard. Et il était pourtant censé la détester ardemment pour le mal qu’elle avait fait à Darnell, mais également parce qu’elle était la pire ennemie de la femme de sa vie. Mais avait-il le droit de lui dire qu’elle était présente dans son esprit comme un virus s’infiltre dans un ordinateur et déconnecte tous les programmes ? Pouvait-il lui avouer éprouver quelque chose à son égard, sans savoir vraiment ce que c’était ? Ca ne pouvait pas être de l’amour, car il avait ressenti ça pour Naomi ; or, avec Aaliyah c’était différent. Il avait besoin d’être proche d’elle, il avait besoin de la réconforter, de lui offrir une douceur infinie et lui murmurer que tout irait bien, mais il se sentait attiré comme un aimant par la maman des jumeaux les plus connus d’Harvard. Il était perdu. Pouvait-il lui souffler qu’elle le perturbait ? Et qu’en était-il d’elle ? Il avait l’impression qu’il se passait quelque chose entre eux, mais que pouvaient-ils s’offrir mutuellement ? Ils allaient faire du mal à leur entourage, mais est-ce que ça se commandait ? On dit souvent, pour vivre heureux, vivons cachés. La réponse se trouvait peut-être là, et c’était pour cela qu’Aaliyah l’avait convié à la retrouver dans un hôtel à l’extérieur de la ville. A l’abri des regards et des potins. Il la rejoignit dans la chambre, et il surprit son esprit en train de divaguer en la contemplant. Elle était belle. Il se remémorait leur nuit. Et elle trouva exactement le bon mot : c’était en effet frustrant. La frustration qui habitait Ashton était telle, qu’il ne parvenait plus à la contenir. C’était insoutenable. Alors il attrapa d’une traite le visage de la belle brune pour l’embrasser avec fièvre tant tout son corps le réclamait. Ses lèvres chaudes réveillaient ce sentiment intense qui l’habitait, jusqu’à ce qu’il se détache d’elle trop honteux de son geste. « Excuse-moi. J’aurais pas dû. » Oui c’était frustrant. Alors il lui posa une simple question : « Qu’est-ce qui se passe Aaliyah ?! Pourquoi on en est là ?! » Il était choqué par son propre comportement, et pourtant l’envie de recommencer à capturer ses lèvres étaient encore plus présente.
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Je pensais que me retrouver seule dans cette chambre me frustrerait car cela me rappellerait bien trop de souvenirs. Des souvenirs pas très saints, pas très catholiques que je devais me retirer rapidement de l’esprit, mais non. Ce fut cet instant magique, au moment où il vint déposer sur les miennes qui me frustrait. Quand ses lèvres quittaient les miennes, je posais ma main devant ma bouche, assez choquée. Je ne m’attendais pas à ce qu’il réponde à mes envies aussi rapidement et surtout, avec tant de facilités. Je le poussais en arrière, sous le coup de… Je ne sais pas. Je ne pourrai pas dire que ce geste était dû à la colère car je n’étais en aucun cas énervée. J’étais juste surprise. Mais… Mais qu’est-ce que tu fais ? Je le tapais sur le torse, avec ma magnifique force de mouche. Il méritait des claques mais je n’avais pas la force de le faire et, d’ailleurs je n’en avais aucunement l’envie également même s’il la méritait. Je le regardais droit dans les yeux tout en haussant les épaules. Je ne savais pas quoi lui répondre. Je connaissais la réponse par cœur, comme si je l’avais apprise avant, mais je ne savais pas comment la dire devant lui, surtout pas après le baiser qu’il venait de me donner. Je caressais ma lèvre inférieure du bout de mon index droit avant d’entrouvrir la bouche. Par où commencer ? Toi je sais pas. Moi je me suis rendue compte que… Quelque part, j’ai besoin de toi ! Je reculais pour m’éloigner de lui physiquement mais également pour m’asseoir sur le lit. Je ne savais pas quel mot employer. Mais je devrais pas te dire ce genre de chose. Et tu devrais pas m’embrasser. Et pourtant j’ai adoré ça et tu sais pas à quel point j’ai envie de recommencer ! Mais comme je lui avais clairement dit, je ne devrais pas sortir ce genre de phrase de ma bouche en sa présence. Si Jasmine serait encore à Cambridge, elle me dirait que comme à mon habitude, j’agis sans prendre en compte tout ce qu’il y a autour. Le problème c’est que, pour une fois, j’ai voulu faire attention à tout mon entourage, j’ai pris sur moi pour qu’au final, on m’écrase sans pitié comme un vulgaire cafard. Je ne voulais plus être ce cafard, je n’en pouvais plus. Je regardais Ashton avant de me lever et de m’approcher de lui. Mais je restais tout de même à une distance raisonnable de lui. Je ne voulais pas craquer. Enfin si, je le voulais mais je ne pouvais pas. Et toi, pourquoi t’en es là ? Pourquoi tu m’as embrassée ? Pourquoi t’as fait ça alors que tu savais pertinemment que t’aurais pas dû ? Pourquoi m’avoir fait céder à cette terrible tentation qu’il était ? J’avais envie de recommencer en plus de ça. Je frottais mes mains l’une contre l’autre. Elles devenaient moites. Je stressais et je n’avais qu’une hâte, entendre sa réponse ou alors, voir ce qu’il serait capable de faire de plus.
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Il ne savait pas pourquoi il avait comblé la distance entre leurs lèvres et attrapé son visage avec une telle aisance. Il avait juste répondu à une envie certaine qu’il éprouvait depuis quelques jours, depuis qu’il l’avait trouvée en pleurs dans les couloirs d’Harvard. Aaliyah était tout autant surprise que lui, et c’était normal. Il haussa les épaules, avec le plus de détachement possible alors qu’il n’avait qu’une hâte, c’est qu’elle réponde à ce baiser. « Je sais pas. » Pourquoi donc la Cabot prenait-elle tant d’importance ? Il lui était impossible de se la sortir de la tête. Son prénom, revenait sans cesse dans sa tête comme un éternel refrain. Pourtant, il ne l’appelait pas, ne lui envoyait pas de message, de crainte de faire une nouvelle bêtise. Mais aujourd’hui, il était allé la retrouver dans cette petite chambre à l’extérieur de la ville, et il n’avait pas hésité une seule seconde. Il soupira avant de se plaindre à moitié : « Tu me rends dingue. Je sais pas ce qu’il se passe, mais je pense à toi sans arrêt ! » Il n’aimait pas Aaliyah comme il aimait Naomi, il se le répétait inlassablement. C’était une attirance particulière voilà tout. Pourtant, il savait qu’il se trompait en disant ça, que ce n’était pas qu’une simple attirance, mais il ne se rendait pas bien compte de ce que ça pouvait être. Elle l’avait bousculé et frappé, et il n’avait rien dit. Il se contentait de ne pas la perdre du regard, sans ciller. Elle avoua avoir besoin de lui, et pourtant elle s’éloignait. Il secoua la tête, faisant lui aussi des révélations. « J’ai envie de te protéger, j’ai envie que tu cesses de te tourmenter. Mais je devrais peut-être pas. » Parce que tôt ou tard ça se saurait, et on les accablerait une fois de plus pour le mal qu’ils faisaient. Sauf qu’à l’heure actuelle, ils ne pensaient pas vraiment aux répercussions, ou du moins, qu’à demi-mot. Parce que l’appel mutuel de leurs lèvres était bien trop fort. « Moi aussi j’ai envie de recommencer. Encore et encore. C’est mal. Mais tu me perturbes tellement Aaliyah… » Il fit les cent pas dans la pièce. Les mains dans le dos, il cherchait à réfléchir, mais la présence de la belle brune le perturbait trop, et il la regarda comme impuissant : « Je sais même pas dire ce que je ressens. » Pourquoi l’avait-il embrassée ? Par pure envie. Parce qu’Aaliyah l’envoutait à sa manière et qu’elle n’avait pourtant rien fait pour ce faire. C’était une sensation étrange que de vouloir tenter le diable, de reconnaitre qu’on était un véritable connard car il ne voulait plus se préoccuper des autres, mais il ressentait cette envie de se briser les chaînes et de profiter de cette attirance mutuelle pour vivre quelque chose de différent. « Je suis perdu. Je t’ai embrassée parce que c’est ce que mon corps réclame depuis des jours et des jours. » Il n’avait besoin que de ses lèvres. Et une nouvelle fois, il se rapprocha d’elle, il ne pouvait pas résister plus longtemps. Il détestait la frustration. Il était animé par une envie si puissante, qu’il serait capable de l’enfermer ici pour l’empêcher de le quitter. Mais ce n’est pas ce qu’il fit. Au contraire, doux au possible, il vint se saisir des mains de la belle Cabot, et son visage vint combler la distance entre leurs lèvres, mais son baiser, lui, contrastait avec la douceur du geste précédent. Il était virulent, empreint d’une passion si vive qu’il se brûlait à chaque fois qu’il goutait à ses lèvres. Cette sensation était pourtant divine. Ils avaient besoin de parler, mais il en était incapable. Et Aaliyah, serait-elle prête à vivre dans le secret ? A s’adonner à une relation particulière tant elle était indéfinissable, quittant à chaque fois la ville pour se retrouver et vivre autre chose que la vie pleine de tristesse qu’elle vivait à Cambridge ? Se laisserait-elle apprivoiser par le géant de Detroit au grand dam de sa vie avec Andrew ? Qu’étaient-ils en train de faire ?
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Comment pouvait-il passer d’un je ne sais pas à un je pense à toi sans arrêt ? Ça me perturbait. Je ne savais pas quoi lui répondre car tout ce que je rêvais d’entendre sortait de sa bouche. De la bouche de celui qui me fait littéralement craquer et perdre tous mes moyens alors que je ne le devrais pas car je ne suis pas seule dans la vie. Parce que je suis fiancée à l’homme de ma vie. C’était tout ce que je devais garder en tête, mes fiançailles avec Andrew et non pas le baiser que je venais d’échanger avec Ashton. Je buvais chacun de ses mots. Je pourrai lui sauter dessus afin de lui dérober un baiser à cause de ce qu’il venait de me dire. Depuis quand voulait-il me protéger ? Quoique, peu importe du moment qu’il veuille le faire. Je ne suis pas une petite poupée de porcelaine que l’on cajole et protège de peur qu’elle ne se brise ! Bien sûr que j’en étais une et évidemment que je voulais qu’il me protège. Je lui avais prouvé que c’était le cas il y a peu alors pourquoi je m’entêtais à dire le contraire ? En fait, je voulais éviter de mal agir et de faire du mal à notre entourage mais je ne savais pas quoi faire pour que ça se passe ainsi. Et il n’arrangeait pas les choses en me disant qu’il avait également envie de m’embrasser ou du moins, de recommencer. J’ai pourtant rien fait pour te perturber. Le voilà à marcher de long en large dans la chambre. Moi qui étais assise et qui ne bougeais pas. Il me stressait vraiment. Mais je comprenais très bien l’état dans lequel il se trouvait car je partageais cette incertitude qui le rongeait. Rien que ton corps ? Je n’eus pas la réponse que j’attendais car il vint de nouveau s’emparer de mes lèvres, attrapant mes mains dans les siennes. Je les lâchais pour venir poser les miennes sur son visage. Je finissais par passer mes bras autour de son cou. Mais qu’est-ce que je faisais sérieusement ? Je me devais d’arrêter tout ça. Naomi cherchait déjà à m’égorger, elle ne trouvait juste pas le bon moment pour le faire et moi, j’étais là, dans cette chambre d’hôtel, à laisser son petit-ami m’embrasser, à prolonger son baiser. Mais je ne voulais pas rompre cette proximité entre nous. Ça me rappelait ce fameux jour, dans sa chambre d’hôtel. Les seules différences étaient les vêtements que je portais et le fait que je sois totalement lucide à présent. Aujourd’hui, il ne fallait pas que ça aille aussi loin. Je mettais donc une grande distance entre nous, rompant notre étreinte, notre baiser. Je regardais le sol tout en montrant ma main. Celle avec ma bague. Je parlais d’une voix à peine audible car je n’arrivais pas à sortir ces mots… Ceux qui prouvaient qu’on avait bel et bien tort de faire ce que nous faisions. Andrew m’a refait sa demande en mariage et j’ai dit oui. On va bientôt se marier… Toi, tu as Naomi et tu vas bientôt te barrer je ne sais où pour jouer avec ton ballon alors… Alors on devrait pas faire ça. Je lui tournais le dos. Je ne pouvais plus le regarder. Je ne voulais pas craquer. Il fallait qu’on arrête tout ça maintenant, avant qu’on aille trop loin.
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A quoi cela rimait ? Etait-il si présent pour elle qu’il avait développé une sorte de syndrome d’attachement ? Il était incapable de répondre à cette question. Mais tout ce dont il était sûr, c’est qu’elle l’animait de drôles de sensations, tel un pantin qu’elle pouvait articuler comme elle l’entendait. Elle refusait de croire qu’elle était une petite poupée fragile, mais c’était ce qu’elle était, parce qu’on l’avait trop accablée. Et malgré lui, le jeune homme de Detroit l’accablait également de par son comportement. Il la rendait folle. Elle comme lui, ne savait plus où donner de la tête. Pour contrecarrer son argument, il jugea bon de lui renvoyer ce qu’elle lui avait dit la dernière fois : « Et pourtant tu as dit que tu avais besoin de moi pour te dire que tout irait bien en te prenant dans mes bras. » Mais elle craignait justement que tout cela ne la dépasse. Et lui dans l’histoire, il ne savait pas. Elle avait peur de faire du mal à Andrew, et lui avait peur d’anéantir Naomi. Mais pouvait-il la chérir comme il le faisait auparavant alors que sa pire ennemie était également présente dans son esprit ? Elle disait n’avoir rien fait pour le perturber, mais elle savait tout autant que lui que c’était entièrement faux. « On a couché ensemble Aaliyah. Et en plus, t’as tout pris dans la figure après. C’était à moi de subir. J’ai beau nier, je crois que ce jour-là il s’est passé quelque chose entre nous, et que c’était pas un hasard. » Droguée ou pas, il était persuadé qu’elle se souvenait de leurs ébats et qu’elle ne les avait pas rejetés. Sinon, elle ne se serait pas montrée si tendre avec lui, la dernière fois, lorsqu’il avait essayé de la consoler. Tout son corps la réclamait, mais elle occupait également ses pensées. Il aurait voulu lui répondre que c’était un tout, qu’elle exerçait sur lui un pouvoir malsain mais en même temps tellement appréciable. Cette tentation qu’elle représentait, elle avait le goût puissant de l’interdit, mais aussi une force démesurée car elle le faisait disjoncter au point qu’il l’attrape une fois de plus pour retrouver ce sentiment exquis qui l’appelait inlassablement. Et cette fois, elle y répondit avec fièvre, entourant son cou de ses bras, se laissant aller à cette envie qui ne ressemblait en rien à un événement passager puisqu’elle rompit ensuite le baiser pour s’éloigner de lui, trop honteuse, coupable. Il peinait à retrouver son souffle, Ashton. Il la regardait, d’un regard d’incompréhension le plus total. Elle savait bien ce qu’il se passait entre eux, c’était indéniable. Mais elle préféra lui montrer sa bague au doigt, celle qu’elle détestait la fois précédente, et qu’elle accompagnait d’une révélation surprenante. Le Roi Lion avait réitéré sa demande. Combien de fois le ferait-il ? Sa demande en devenait pathétique. Mais le pire dans tout ça, c’est qu’elle avait une nouvelle fois dit oui, et il ne put s’empêcher de ricaner : « Tu vas vraiment te marier avec un mec qui fait passer sa famille avant toi ? Tu veux être le joujou de la reine d’Angleterre et finir comme Diana ? » Il ne comprenait pas comment elle avait pu lui dire oui après tout ce qu’il s’était passé. Bien qu’elle lui tourne le dos, il s’approcha d’elle, il se posta dans son dos, l’attrapant au niveau de la taille, se penchant pour lui susurrer à l’oreille : « T’as tout autant que moi envie de m’embrasser, je le sais. On n’épouse pas un mec quand on ressent ce genre de choses pour un autre. » Il voulait la dissuader, il ne sait pour quelle raison, alors ses lèvres glissèrent le long de sa joue, déposant des baisers chauds le long de son cou, jusqu’à l’orée de son épaule. Qu’était-il en train de faire ? Il succombait à ce qu’elle représentait, à ce qu’elle pouvait potentiellement lui offrir : des interdits. Et céder était plus que tentant.
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Il n’avait pas le droit d’utiliser mes propres mots contre moi pour avoir raison. Je trouvais ça ignoble de sa part. Enfin non, pas ignoble mais injuste. C’était beaucoup trop facile de se servir de mes moments de faiblesse. Je pleurais ce jour-là et il le savait parfaitement. Beaucoup de choses s’étaient passées entre temps et même s’il me perturbait dans tous les sens du terme et sur absolument tous les plans, il fallait qu’on discute, qu’on mette les points sur les i et qu’il arrête de m’embrasser. Je ne pourrai jamais aller au bout de mes pensées, au bout de mes phrases s’il collait sans cesse ses merveilleuses, somptueuses, pulpeuses… Lèvres aux miennes. Il me faisait littéralement perdre la tête. Tu t’en vas de toute façon donc qu’est-ce que ça change ? C’est à je ne sais combien de kilomètres que tu me protègeras ? Je crois pas ! J’essayais de pointer du doigt tous les aspects négatifs de cette situation pour qu’il comprenne que c’était mal. Mais dans le fond, il devait déjà le savoir. Il n’était pas stupide après tout. Mais il s’efforçait de me prouver que notre horrible acte du Spring Break n’était pas dû au hasard. Non mais sérieusement ? Il était donc en train de m’affirmer que malgré mon état, tout cela était en quelque sorte prévu, inévitable, voulu… Je ne savais pas quoi répondre à ça. C’était absurde selon moi. Ça changerait tellement de choses. Car tout le monde, y compris Andrew et Naomi me pensaient dans un état second. Je me voyais mal leur dire qu’au final, tout cela était voulu malgré mon état. Tu dis vraiment n’importe quoi ! J’en riais, mais nerveusement. Si je m’attendais à ça. Je ne représentais rien à ce moment-là pour lui et vice-versa. Le seul point que nous avions en commun, c’était Darnell. Et en plus de ça, il ne m’appréciait absolument pas alors je trouvais ça vraiment culotté de sa part de me sortir une telle… Bêtise ! Je préférai lui tourner le dos. Il aurait peut-être moins envie de m’embrasser comme ça. C’était une idée aussi stupide que ce qui pouvait sortir de sa bouche mais je l’assumais et je le pensais. Je préférai tout tenter plutôt que de rester face à lui et de céder à ses avances, à ses baisers, à son corps, à toutes ces pensées impures qui me traversaient l’esprit. De toute façon, ce fut bien vite oublier quand il vint prétendre que je finirai sûrement en joujou pour la reine ou pire encore, malheureuse, puis sous terre, comme Diana. Je voulais me retourner pour lui en coller une mais je préférai m’abstenir de toute violence. Même si le ricanement qui accompagnait ses mots m’agaçait. Qu’est-ce que ça peut te faire Ashton ? Je ne voyais pas tellement ce que mon avenir changerait au sien. Je finirai comme le joujou de sa majesté la reine d’Angleterre pendant que lui serait en train de courir sur les terrains de basketball. Il vivrait la vie de rêve qu’il désire depuis des années. Ma vie amoureuse ne changerait absolument rien à son avenir. Alors qu’il laisse mon mariage tranquille. Qu’il ne le juge pas. Ses mains me sortaient de mes pensées et je ne pus m’empêcher de sursauter en les sentant se poser sur ma taille. Je ne l’avais pas entendu s’approcher de moi. Mais ce qu’il vint susurrer au creux de mon oreille avait été entendu par mon corps tout entier. Il n’avait pas le droit de faire ou de dire ce genre de chose. Et, je pensais qu’il était déjà allé très loin mais non. Je me trompais. Résister fut bien plus difficile quand il prit l’horrible décision de déposer ses lèvres, de ma joue à mon épaule. J’en avais des frissons dans tout le corps et je le détestais pour ça. Je pourrai me retourner et lui retirer tous ses vêtements pour ça. J’attrapais ses mains tout en fermant mes yeux, entrelaçant mes doigts au sien, prête à le laisser faire tout ce qu’il voulait de moi. Mais non, il fallait que je sois plus forte que ça. J’ouvrais les yeux, le lâchant et montant sur lit, le traversant même, pour me retrouver à l’autre bout de celui-ci. Avec un aussi grand obstacle entre nous, il ne pouvait pas m’atteindre. Je te déteste… Je te déteste parce que… Il n’y a pas besoin de raison pour le pourquoi du comment je te déteste mais c’est le cas Irving ! Je voulais que l’on vienne ici pour discuter mais tu fuis la discussion et tu te joues de mes faiblesses. Tu … Rrrrrh tu m’énerves ! Je n’arrivais pas à assembler les mots dans ma tête afin de sortir une phrase censée et correcte de ma bouche et ça m’énervait au plus haut point.
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Elle avait raison. Ashton s’en allait bientôt, ce n’était qu’une question de jours à présent. Il sentait déjà l’atmosphère du Madison Square Garden, et il avait hâte d’y être. Mais ce n’était pas pour autant qu’il devait négliger le monde ici. Encore moins elle. Parce qu’il avait le devoir de la remettre sur pieds. C’était lui le fautif dans leur histoire, et elle avait en plus provoqué de drôles de sensations chez lui, il avait donc à cœur de lui montrer que la vie pouvait être meilleure pour elle. Il ne se rendait pas tellement compte que pourtant, il semait encore plus le trouble en elle, parce qu’elle était également animée par des sentiments contraires. Mais que pouvait-il y faire ? Les renier ? Pas vraiment. Il chercha donc à les contenir un minimum afin de ne pas la bousculer. Cela dit, elle lui reprochait de ne pas pouvoir la protéger, et si elle avait raison parce que la distance l’empêcherait d’être là au moment voulu, il leva les yeux au ciel pour lui rétorquer : « Mais c’est pas en te voilant la face que toi tu te protègeras. » Après tout, elle n’avait peut-être pas véritablement besoin de lui, mais juste de quelqu’un à qui se confier pour mieux rebondir, mais elle prenait les mauvaises décisions en laissant les autres influer sur ses choix. Il ne voulait pas être méchant avec elle, bien au contraire, mais il y avait trop de choses qu’elle refusait d’entendre, et il fallait bien que quelqu’un ose lui dire ce qu’elle évitait depuis trop longtemps. S’ils avaient couché ensemble, même sous l’effet de la drogue, c’est parce qu’elle avait besoin de faire une connerie. Elle avait besoin de le faire pour ne pas se détruire et exploser. « Non. Au fond de toi, t’avais besoin de t’évader de ta vie de merde. Tu l’aurais fait avec n’importe qui. » C’était tombé sur lui, et ça avait entrainé un tas de choses, mais il restait convaincu qu’à ce moment-là, elle était dans une détresse telle qu’elle aurait pu faire n’importe quoi. Mais malgré elle, elle avait subi pire que pendre par la suite, et il s’en voulait beaucoup pour ça. Peut-être qu’il aurait dû la repousser indéfiniment, sauf qu’il en avait été incapable. Et elle ne semblait pas comprendre ce contre quoi il luttait. Parce qu’il jouait gros lui aussi. Mais il ne semblait plus vouloir se préoccuper des autres, il préférait écouter les signaux que lui envoyait son être quand il était en sa présence pour se faire son opinion. Et c’était peut-être une erreur, mais peut-on le blâmer véritablement ? Elle disait que ça ne le concernait pas véritablement, et il se vexa légèrement. Il avait été le seul à se soucier d’elle, et elle osait lui dire que ça ne le concernait pas. Alors il se braqua : « Rien du tout. Tu as raison, c’est pas mon problème. Mais viens pas te plaindre que personne ne fait attention à toi alors. Car dès que quelqu’un le fait, tu l’envoies chier. » Elle ne savait pas ce qu’elle voulait au fond. Et son attitude le confirmait. Il n’y avait qu’à voir la façon dont elle se délectait du contact instauré entre eux, la façon qu’elle avait de frissonner tandis qu’il lui offrait de l’affection et plus encore. Mais la raison la ramenait toujours à la réalité, et comme à chaque fois, elle s’écartait de lui, s’époumonant cherchant à lui reprocher de nombreuses choses, mais elle ne parvenait même pas à mettre les mots sur ce qu’elle souhaitait dire. Alors il les mit pour elle : « Tu me détestes parce que je te mets devant la réalité ? Tu te bats contre toi-même pour me résister, tout ça pour un mec qui dit t’aimer et qui a une histoire avec Delilah ? Tu réfléchis un peu parfois ?! C’est de cette vie que tu veux ? » Il allait lui faire de la peine, il le savait, et il restait cette fois bien loin d’elle, ayant marre de venir la chercher pour qu’elle s’abandonne enfin à ce qu’elle ressentait. « Ca te vient pas à l’idée que j’essaie juste de t’aider ? Que si tous les deux on en a envie c’est que t’as besoin de ça. T’as besoin d’autre chose. Je te demande rien, Aaliyah. J’ai rien à gagner dans l’histoire, au contraire, je peux perdre beaucoup. Mais y a ce truc que je ressens pour toi, et je sais pas ce que c’est. Pour autant, je suis là à faire attention à toi, à vouloir que tu te reprennes. Et je suis désolé si je m’égare en chemin, mais putain tu me rends dingue ! Et j’ai pas d’explication à ça. Tout ce que je sais c’est que j’en ai marre d’être frustré. » Il en avait marre de ressentir cette envie irrépressible de la prendre dans ses bras, de la toucher, de l’embrasser, de prendre soin d’elle, et de ne pas avoir le droit de le faire. Il soupira : « Tu veux discuter ?! Mais vas-y je t’écoute ! » Qu’elle dise enfin tout ce qu’elle avait sur le cœur.
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Il venait de toucher un point sensible. Je lui lançais un regard noir parce que je n’aimais pas ça. Les personnes qui ont raison à mon sujet m’insupportent au plus haut point et malheureusement, dans le cas présent, Ashton en faisant partie. Je secouais lentement ma tête de gauche à droite sans savoir quoi répondre. J’avais en fait une réponse toute prête dans ma tête mais je n’arrivais pas à la sortir car, c’était une sorte de lamentation et pleurer sur mon triste sort, je l’avais déjà assez fait comme ça. Il était temps de passer à autre chose à présent. Et ce fut à son tour de se braquer et de mal prendre les mots qui sortaient de ma bouche. Je ne voulais pas le blesser, c’était loin d’être mon but. En essayant de protéger mon monde, je lui faisais du mal inconsciemment. Je soupirai longuement tout en me passant la main dans les cheveux, retenant les larmes qui menaçaient de couler. Et je recevais une nouvelle vérité en pleine figure. Dernièrement, il avait été le seul à être présent pour moi et je l’envoyais se faire voir pour celui qui avait passé des semaines, voire des mois à me laisser pleurer seule dans mon coin, sous prétexte que je devais me montrer forte face à mes tortionnaires. Je déglutissais difficilement et je ne réussissais plus du tout à retenir mes larmes. Je les sentais couler le long de mes joues, lentement. J’ouvrais la bouche mais aucun mot ne sortait. Je me battais continuellement contre moi-même et ça en devenait fatiguant. Je te déteste parce que je me rends compte que je me suis stupidement attachée à toi dernièrement alors que tu vas finir partir et ce, dans très peu de temps, comme tous les autres... Qu’on se le dise, Andrew faisait partie des hommes qui étaient parti et le problème avec lui, c’est que ça ne c’était pas produit qu’une fois. La première fois, c’était son départ pour le Kenya et si je n’avais pas tenté de me suicider, il y serait encore. La dernière, c’était il y a quelques jours. Je n’arrivais pas à croire que c’était Ashton qui me mettait face à quelque chose d’aussi évident. Après des jours et des jours à me battre contre mes propres démons, contre des connasses qui font partie de sa famille et qui ne rêvent que d’une chose, me voir loin d’ici, c’était seulement il y a deux jours qu’Andrew avait enfin ouvert les yeux. Je me rendais enfin compte qu’Andrew n’avait jamais pris la peine de me demander réellement comment j’allai, de me regarder dans le blanc des yeux et d’y lire toute la détresse qui s’y trouvait. Mais l’image de celui qui m’avait laissée pleurer seule dans mon coin durant des semaines fut rapidement chassée par les mots d’Ashton. Je contournais le lit afin de me rapprocher de lui. Je n’ai plus rien à ajouter Ashton ! Pourquoi continuer de parler quand toutes les pièces du puzzle sont enfin assemblées ? Sur la pointe des pieds, je passais mes bras autour de son cou, approchant sa tête de la mienne, son corps du mien et ses lèvres des miennes. Aide-moi à me sentir vivante ! J’en avais besoin, aujourd’hui plus que jamais. Et non, c’était bien lui qui pouvait me faire ressentir tout cela à nouveau et non pas un autre pris au hasard. Dans le fond, il y avait bel et bien une raison au fait que ce soit lui dans ce couloir, durant le Spring Break. J’avais mis du temps à le comprendre, mais ça y est. Aussi, je vins combler cette infime distance entre nos lèvres en l’embrassant fougueusement et mes larmes ne cessaient de couler. Mais ce que je faisais n’y était pour rien.
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Qu’est-ce qui avait changé entre eux qui les poussait à s’attacher l’un à l’autre plus que de raison ? Il ne comprenait pas bien ce qu’il s’était passé, mais il fallait se rendre à l’évidence, l’attirance était indéniable. Elle existait bel et bien. Le fait qu’elle soit mutuelle était par contre surprenant. Tous les deux possédaient des vies bien animées, ils avaient tous les deux des relations sérieuses, puisqu’elle s’apprêtait à se marier et qu’il jugeait avoir rencontré l’amour de sa vie, et pourtant ils étaient là à mettre les choses à plat, à s’exprimer sur ce qu’ils ressentaient l’un pour l’autre. Pourtant, Aaliyah pointait bien du doigt que tout ceci était éphémère puisque le jeune Mather allait quitter l’université très prochainement pour un tout autre destin. Que se passerait-il quand il partirait ? Il savait d’ores et déjà que dans un premier temps, Naomi ne le suivrait pas. Elle devait finir ses études ici, et Ashton craignait de devoir se retrouver seul dans un appartement, d’autant plus que ses coéquipiers l’entraineraient probablement en soirée et qu’il n’avait pas envie de se comporter en célibataire. Mais qu’en serait-il d’Aaliyah ? Aurait-il de ses nouvelles ? Il viendrait encore sur Harvard rendre visite à tout le monde, mais il aurait très peu d’occasions de le faire. Et est-ce que ce sentiment qui se propageait en eux comme un virus persisterait dans le temps ? Trop d’inconnues pour qu’il daigne faire partager sa théorie. Il se contenta de répondre sûr de lui. « Tu veux quand même pas que j’abandonne la NBA ?! C’est mon objectif, mon rêve de gosse. » Oui il partirait, mais ça ne voulait pas dire qu’il cesserait de lui donner des nouvelles et qu’il ne serait pas là pour elle. « Avec l’argent que je vais gagner, faire des trajets ça ne sera pas la mer à boire. » Ce sera juste le temps qui lui manquera. Mais il serait disponible quoi qu’il arrive. Aussi surprenant que cela puisse paraitre, Ashton s’attendait à avoir une véritable discussion avec Aaliyah pour pouvoir comprendre ce qui les animait, ce qui les dépassait, et ce dans quoi ils s’embarquaient. Et il avait préparé le terrain en se confiant totalement. Sauf que la Cabot, elle, en avait décidé autrement. Elle ne voulait plus discuter, elle n’avait plus rien à dire. La jeune femme s’était de nouveau rapprochée de lui, avait quitté son camp pour rallier le champ de bataille. Elle s’était mise sur la pointe des pieds et l’avait enlacé, et Ashton sentait que c’était un tournant de leur discussion. Ils étaient bien trop proches l’un de l’autre. Le rythme cardiaque de l’enfant de Detroit s’accéléra, il pouvait sentir le souffle de la belle se mélanger au sien. Et puis elle lui formula une requête particulière, celle qui changerait bien des choses dans leurs vies respectives, celle qui les contraindrait, mais il semblait bien que la britannique avait fait son choix. Il l’aiderait à lui rendre la vie belle. Parce que c’était tout ce qu’il souhaitait au fond, qu’elle reprenne goût à la vie. Qu’elle cesse de se torturer. Aussi quand elle finit par combler la distance entre leurs lèvres, il ne la repoussa pas. Bien au contraire, il prolongea avec beaucoup plus d’intensité le baiser fougueux qu’elle avait provoqué. Mais ce qui le gênait, c’est qu’elle pleurait. Alors, bien qu’il ait envie de s’abreuver de son souffle, de continuer à l’embrasser comme si sa vie en dépendait, Ashton s’arrêta, s’écartant doucement d’elle. Il saisit son visage doucement, contemplant la jeune femme avant de lui demander, inquiet : « Qu’est-ce qu’il t’arrive ? Pourquoi tu pleures ? » Et puis, déposant un baiser sur ses lèvres, il l’enlaça tout contre lui, tentant de la rassurer comme il le pouvait.
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