Palmyr ♦ c'est quoi ton problème ?

Palmyr & Lucas
c'est quoi ton problème ?
mise en page par .Stay Away
La fin des cours approchent et l'été par la même occasion, nous sommes au début du mois de juin et le moins que l'on puisse dire, c'est que la chaleur a déjà montré le bout de son nez. Cet après-midi je suis tout simplement en train de griller dehors, c'est pourquoi en milieu d'après-midi j'ai décidé de me rendre à la Quincy House afin de trouver un peu moins de soleil. Une fois à l'intérieur de ma confrérie je saluais quelqu'un de mes potes avant de me diriger jusqu'à la cuisine de la Quincy House pour prendre une bière bien fraîche, revenant dans la salle commune pour m'affaler dans le canapé, soupirant à cause de la chaleur insoutenable sans même regarder la jeune femme à mes côtés, me contentant simplement de la saluer sans la regarder. Salut .. Disais-je à la jeune femme à mes côtés avant de tourner mon regard vers elle et d'apercevoir Palmyr, merde .. Je ne saurais expliquer pourquoi, mais la quincy réagit toujours bizarrement avec moi, à croire qu'elle peut pas me voir en peinture alors qu'au final, je ne lui ai jamais rien fait. Bon j'avoue avec ma barbe blonde, mes cheveux longs, mes allures de bagarreur, je fais rarement bonne impression la première fois qu'on me voit, mais tout de même, parfois ses réactions m'agacent un peu mais je laisse tomber, un jour elle finira par comprendre que je ne suis pas simplement une qui passe son temps à se battre.

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- C'EST QUOI TON PROBLÈME ? -
LUCAS & PALMYR.

Journée productive aujourd’hui. L’ironie du siècle. Contrairement à mon habitude, le matin j’ai pris la décision de sécher les cours afin de me rendre jusqu’au centre-ville de Cambridge afin d’y passer la journée. Une journée magasinage. Seule comme une grande fille. Habituellement sage dans mes achats, j’ai pris la décision de me permettre quelques écarts que mon père allait facilement me pardonner. Après tout, je ne suis pas une dépensière, mais aujourd’hui dépenser m’apporte du bonheur. Par la même occasion, je profite de cette belle journée. Après quelques heures, je retourne à ma voiture et je conduis jusqu’à l’université et par la même occasion, la Quincy House. Là-bas, je vais déposer les sacs à ma chambre, redescend en bas pour me laisser tomber sur le premier canapé que mes yeux aperçoit. « Salut… » Lucas. Merde, merde, merde.. Je l’ai vu s’approcher du canapé pour s’y laisser tomber. C’est à ce moment-là que j’aurai dû partir. Pour des raisons inconnues, je me sens inconfortable en sa présence et ce, depuis le tout début. Mentalement, j’essaie déjà de trouver une raison quelconque pour quitter la salle commune. « Salut… » Répondis-je tout de même ayant été bien élevée, mais j’évitais quand même de croiser son regard. « Je crois qu’on m’appelle. » Haha, excuse merdique. Elle fait pitié. Je fais pitié. Je regrette déjà de ne pas avoir une meilleure excuse, mais voilà trop tard. Je me relève du canapé en m’appuyant sur l’accoudoir, prête à déguerpir le plus loin de lui.

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Palmyr & Lucas
c'est quoi ton problème ?
mise en page par .Stay Away
Cette chaleur est insoutenable, surtout pour un mec comme moi qui adore se trimbaler avec de gros pulls à capuche, pour une fois je suis obligé de me ramener à la Quincy House en t-shirt, je me suis d'ailleurs fait vanner par quelques potes avant de finalement remarquer la belle Palmyr, cette jeune femme qui me snobe la majeure partie du temps. Je n'arrive toujours pas à comprendre ses réactions avec moi, j'ai beau chercher je ne vois pas trop ce que j'ai pu faire à la jeune femme. Est-ce que je l'ai bousculé ? Est-ce que j'ai roulé sur une flaque d'eau avec ma moto et qu'elle s'est retrouvé éclaboussé ? J'en ai absolument aucune idée et j'espère bien avoir enfin mes réponses à mes questions. C'est pourquoi je me suis confortablement laissé écroulé sur le canapé à côté d'elle, espérant qu'elle reste enfin à mes côtés, ne serait-ce que pour discuter un peu. Mais de nouveau je me suis fait de faux espoirs puisque Palmyr me fit croire que quelqu'un l'appelait. Hum, je n'ai entendu aucune personne prononcer son prénom ni même entendu son téléphone sonner, je n'y crois pas une seule seconde. Je me contentais donc de boire une gorgée de ma bière sans défaire mon regard du mien. Hum .. Je sens si mauvais que ça ? Lui demandais-je avec un petit sourire malgré tout. Je compte bien avoir des réponses à mes questions et surtout, j'espère comprendre pourquoi est-ce qu'elle tente à chaque fois de me fuir lorsqu'on se croise. C'est quand même bizarre à chaque fois qu'on se croise tu dois t'en aller .. C'est qu'une coïncidence ? Lui demandais-je sans lâcher mon sourire avant qu'elle n'ait le temps de partir, approchant ma bière de mes lèvres pour en boire une gorgée.

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LUCAS & PALMYR.

La subtilité n’est aucunement mon point fort. En vrai, je suis l’amie qui se retourne sans subtilité pour regarder la personne. En plus, je suis une terrible menteuse lorsque vient le temps de trouver des excuses. Habituellement, je suis plutôt du genre honnête, mais Lucas me terrifie et je ressens le besoin de me défiler à chaque fois. Je n’arrête pas de me demander ce qu’il fout chez les Quincy alors qu’il pourrait être chez les Winthrops. Il y trouverait sa place, j’en suis certaine. « Hum.. Je sens si mauvais que ça ? » Je m’arrête sec et me pince les lèvres. Il sait. Bien sûr qu’il sait, idiote ! me dit ma tête. « Hein ? Non. » Dis-je d’une toute petite voix et je suis prête à parier qu’il ne va rien comprendre. Il va juste entendre un petit bruit. « C’est quand même à chaque fois qu’on se croise tu dois t’en aller.. C’est qu’une coïncidence ? » Mes yeux se ferment et mes mains se serrent avant qu’une main ne se retrouve dans mes cheveux gratter. « C’est étrange pas vrai ? Toujours en ta présence ! » Allez, vas-y, Palm joue la carte de l’innocence. Ça te va si bien. Après un moment, je me décide à me retourner tout en jouant nerveusement avec l’accoudoir du canapé. J’abandonne en voyant son sourire. Il sait. « Franchement, tu fais quoi ici ? » Je manque de tact, parfois. Deux secondes s'écoulent et je regrette déjà d'avoir été aussi directe et quelque peu méchante. « Désolé... » Comme un enfant qui vient de se faire gronder, je baisse la tête, légèrement honteuse.

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Palmyr & Lucas
c'est quoi ton problème ?
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Je suis vraiment curieux d'entendre ses explications, j'ai vraiment envie de comprendre ce que j'ai bien pu faire de mal pour qu'elle me déteste sans même me connaître. Je fronçais légèrement les sourcils à sa première réponse, j'ai pas compris ce qu'elle disait mais tant pis. Elle tentait ensuite de me faire croire que ce n'était que des coïncidences, je souriais sachant très bien qu'elle me mentait, suffisait de voir son comportement à cet instant, un comportement qui changea du tout au tout lorsqu'elle me demanda assez froidement ce que je faisais ici. Je fronçais les sourcils sans lâcher son regard, je n'étais pas énervé, simplement un peu perdu à cause de son attitude envers moi. Je passe juste un moment tranquille dans ma confrérie en buvant une bière pour m'hydrater, c'est un crime ? Lui demandais-je en soupirant, buvant une nouvelle gorgée de ma bière en regardant la jeune femme sans lâcher son regard, elle s'excusait pour sa réaction mais je ne voulais pas de ses excuses, je voulais simplement comprendre. Tu comptes me fuir à chaque fois qu'on se croise ou tu vas enfin me dire ce qui cloche ? Lui demandais-je en restant avachi sur le canapé des quincys, espérant avoir une réponse honnête de sa part et pas encore une excuse bidon pour se défiler, j'aimerais juste comprendre ce que j'ai fait de mal pour la mettre de cet état lorsque nos chemins se croisent ou si c'est simplement ma tête qui lui passe par les trous de nez.

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LUCAS & PALMYR.

J’ai conscience que j’ai une attitude de merde envers lui, mais franchement il semble que ce soit plus fort que moi. Mon cerveau semble être bloquer sur peur lorsque l’information « Lucas » est envoyé. « Je passe juste un moment tranquille dans ma confrérie en buvant une bière pour m’hydrater, c’est un crime ? » Je roule des yeux en faisant la moue. Il se fout de moi, c’est clair. Je sais qu’il sait ce que je voulais dire. À moins, qu’il soit stupide et je sais qu’il ne l’est pas. Malgré l’image qu’il donne. « Non, je veux dire pourquoi avoir choisi la Quincy ? » Parce que franchement, t’as pas vraiment l’image d’être un Quincy. En vrai, tu fais peur. Sauf que ça, je suis incapable de le dire. Ça ne veut tout simplement pas sortir de ma bouche. « Pourquoi est-ce que ça t’intéresse autant ? Je veux dire qu’est-ce que ça change dans ta vie que je te fuies ? Et en passant, je ne te fuis pas. » Bien sûr que non. Ce n’est pas ce que j’ai fais lorsqu’il s’est assis près de moi, il y a cinq minutes environ. Pauvre petite fille naïve. « Je n’ai tout simplement pas envie de sympathiser avec ce que tu représentes. » Ce n’est la vérité complète parce qu’en vrai, il m’effraie et je n’aime pas l’image qu’il transmet.

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Palmyr & Lucas
c'est quoi ton problème ?
mise en page par .Stay Away
Elle est réellement en train de me demander de me justifier vis-à-vis de mon choix de confrérie ? Donc d'après elle, si t'es grand, musclé, barbu et que t'as les cheveux longs, tu n'as rien à faire chez les oranges ? Cependant je ne voulais pas m'énerver, je voulais juste comprendre pourquoi est-ce qu'elle me fuyait à chaque fois que nos chemins se croisent. Parce que je suis pas assez fêtard pour les mathers, pas assez riche pour les eliots, j'ai aucun don particulier pour rejoindre les lowells, j'ai pas envie de passer ma vie avec des mecs qui se pensent plus beaux que les autres donc hors de question que je rejoigne les rouges et je suis un peu trop viril pour les cabots. Il me restait les dunsters et la Quincy House, j'ai donc choisi la Quincy House parce que j'aime aider les gens dans le besoin et c'est pour ça que j'étudie la médecine .. T'as ta réponse maintenant ? Lui demandais-je en souriant, restant tranquillement avachi sur le canapé. J'en sais rien, je trouve juste ça dommage. Lui répondais-je lorsqu'elle me demanda ce que ça me faisait si elle me fuyait. Puis finalement elle termina par m'avouer la vérité .. Elle déteste ce que je représente. Un petit rire quitta par la même occasion ma gorge, donc ma tronche ne lui revient pas si j'ai compris. Et qu'est-ce que je représente à tes yeux ? Lui demandais-je en me levant doucement du canapé, posant ma bière sur la petite table devant le canapé impatient d'entendre sa réponse.

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LUCAS & PALMYR.

Je me sens comme l’enfant qu’on gronde pour avoir posé la mauvaise question. Mon problème est que je regrette pratiquement toujours ce que je peux dire. J’ai de la difficulté à assumer ce que je pense dans la plupart des circonstances. Ou alors, je me fis à ma première impression qui, en passant, à 85% d’être faux. Lucas en est le parfait exemple. Finalement, il me donne enfin la réponse que j’attends et je ne peux m’empêcher de me mordre l’intérieur de la joue en passant une main dans mes cheveux. Les deux réflexes de nervosité que j’ai. « Et qu’est-ce que je représente à tes yeux ? » Je fronce les sourcils et, innocemment, j’hausse les épaules en préférant regarder le plafond que lui. Tellement pathétique de ma part. « Euh… » Je ne suis pas du tout prête à donner une réponse à cette question. J’essaie de réfléchir à un truc rapide, prête à lui donner une autre excuse bidon, mais c’est le vide absolu dans ma tête. « T’as l’air du mec prêt à défoncer le crâne du premier à le regarder de travers. Tu fais peur, voilà. » Véritablement, je crois qu’il me fait peur à moi qu’à tous les autres. « Et franchement, t’as l’air d’apprécié. » Ajoutai-je en inspirant profondément, mais comme à chaque fois, je suis certaine d’être dans le champ complètement.

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Palmyr & Lucas
c'est quoi ton problème ?
mise en page par .Stay Away
Elle était mignonne mine de rien quand elle essayait de se défendre sans réussir à trouver de bonnes excuses, mais au-delà de ça, j'ai finalement compris ce qu'elle avait contre moi et ça me surprenait un peu je dois bien l'avouer. Ok j'ai des airs de mauvais garçon, je sais que j'ai un sale caractère, que je me bats lorsqu’on me cherche, mais je suis loin d'être un monstre. C'est vrai que je suis pas du genre à me laisser marcher sur les pieds et que ça m'arrive de me battre, mais je ferais jamais de mal à quelqu'un part pur plaisir, encore moins aux jolies filles. Lui disais-je en souriant, ouais bon, je peux pas non plus m'empêcher de draguer légèrement, mais qu'importe si ça peut aussi lui faire comprendre qu'elle n'a rien à craindre de moi, c'est pas plus mal. Donc t'as rien à craindre. Lui fis-je savoir, car autant être franc Palmyr est une très belle femme. Je restais debout devant elle, espérant qu'elle arrête de me voir comme le grand méchant loup car ce n'est pas ce que je suis. Je dois faire quoi pour que t'arrête d'avoir peur de moi ? Lui demandais-je sans lâcher son regard, bien décidé à lui enlever cette idée qu'elle a de moi, même si c'est vrai que j'aime me battre mais c'est simplement pour me défendre.

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LUCAS & PALMYR.

Le fait qu’il me donne raison ne me rassure qu’à moitié. D’un côté parce que ma première impression me donne raison, mais de l’autre côté il le sait et s’il était vraiment un connard sans fin, il serait chez les rouges ou les bleus. Enfin dans ma tête. J’ai des théories de merde, voilà. « Ok. » Répondis-je silencieusement en me passant une main dans les cheveux. J’étais prête à lui donner sa chance, à me faire à l’idée que j’avais peut-être tort au fond. « Donc t’as rien à craindre. » Ce n’est pas ce que dise généralement les gens mauvais ? Ok, ok, tu deviens paranoïaque ma vieille. J’hoche de la tête tout de même. Je préfère lui donner raison plutôt que de lui dire que je ne le crois pas. Parce qu’en vérité, je vois bien que j’ai tort quelque part. Avec sa franchise et son sourire, il a presque l’air d’un bisounours. Ok, il en est loin, mais c’est la seule comparaison qui m’est venue en tête. Longuement, je reste là à regarder Lucas sans savoir quoi répondre. « Franchement, je n’en ai absolument aucune idée. » Dis-je après un moment où j’ai réfléchit à la question, mais rien absolument rien ne me vient en tête. C’est le vide. « Mais t’es pas obligé de faire quelque chose… Je vais m’ajuster, éventuellement. » Ce qui n’est pas faux. Après t’avoir observé attentivement pour voir que je ne suis pas trompée.

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