les sentiments sont inexplicables, où cela va t-il nous conduire ? ❖ MARCENZIE

❝les sentiments sont inexplicables, où cela va t-il nous conduire ?❞
feat. marcenzie

Le jour que j'avais tant attendu était enfin arrivé, j'allais pouvoir la voir en face à face, qu'on puissent parler yeux dans les yeux, que les vérités éclatent, que les points soient mit sur les i. Elle m'a envoyée un message il y a à peine trente minutes, me dire que je pouvais passer chez elle, je ne répondais qu'un bref "j'arrive.", j'avais pas le moral fallait qu'elle s'en doute, c'était en partie sa faute, oui je me considérais aussi coupable, peut-être que si je n'avais pas autant été voir ailleurs toutes ces années, peut-être que ces rumeurs n'auraient jamais existé et peut-être qu'elle n'aurait jamais embrassée Joshua mais malheureusement tout ceci se passe dans ma tête, la réalité est devant moi, j'arrive bientôt à sa résidence, mon cœur bat, il bat vite. Je me gare dans la rue en face de la résidence et après quelques minutes je suis devant le seuil de sa porte, je frappe à la porte, je tremble putain, pourquoi je tremble ? Parce que j'ai peur de toutes ces vérités qui peuvent sortir dans un futur proche une fois que je serai à l'intérieur, ce que je ressens pour elle c'est fort, je connais ce sentiment, j'ai été comme ça il y a longtemps, quand j'étai encore à Paris. La porte s'ouvre et elle apparaît devant moi, mes yeux se plantent sur les siens, j'avale ma salive, je suis mal à l'aise là mais il nous faut cette discussion, pour que tout devienne et reste clair ❝Salut.❞ sortais-je, attendant qu'elle me fasse entrer, je n'osais même pas me rapprocher d'elle pour l'embra... lui faire la bise, enfin je savais même pas comment être avec elle.

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Est ce que tu avais le droit de dire que tu avais mal au ventre ? Parce que c'était carrément le gars. Tu te sentais pire que mal là et t'avais l'impression que t'allais finir par passer dans les vapes. Ce qui serait quand même super con si jamais ça arrivait. Mais t'avais tout les droits de stresser pour la simple et bonne raison que Marc n'allait pas tarder à débarquer chez toi. Marc. Celui que tu avais tant désirée. Celui pour qui tu t'étais battu avant de le briser comme s'il ne représentait rien. Tu te sentais affreuse, vraiment. Tu t'en rendais malade mais, tu lui devais ce face à face. Tu devais au moins lui accorder ça alors même si ça te bouffais à l'intérieur, t'avais tenu ta promesse. Ouais. T'étais à peine rentrée d'écosse et tu lui avais envoyé un message pour qu'il vienne te rejoindre. Sa réponse n'avait pas tardé à venir et maintenant, il ne te restait plus qu'à attendre. Une tasse de café entre les mains, t'essayais de contrôler ta respiration pour ne pas paniquer mais forcément, c'était pas le plus simple à faire. Ouais vraiment, t'étais dans un drôle d'état. Quelques coups contre la porte d'entrée et tu venais ouvrir laissant ton regard rivé vers le sol comme si tu étais trop faible pour l'affronter. Peut être l'étais tu. Quoi qu'il en soit, tu t'écartais de l'entrée pour le laisser passer et il était maintenant à l'intérieur de ton appartement et tu marmonnais un vague « hey » en guise de réponse. « J'te sers un truc à boire ? »

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J'angoissais, vraiment, j'avais hésiter avant de toquer à la porte de son appartement mais j'avais pris mon courage à deux mains parce qu'elle me le devait ce face-à-face. J'ai du attendre quelques secondes où j'avais sentis les pulsations de mon cœur raisonner à travers ma poitrine le temps de cette courte attente et lorsque la porte s'ouvrit, elle était là, le visage baissée, comme si une honte la rongeait de l'intérieur, c'était le cas je pense, la connaissant elle devait se détester, se haïr de m'avoir fait ça et d'avoir agit ainsi, j'entendais à peine sa voix lorsqu'elle me saluait, elle se décalait pour me laisser entrer et refermant la porte une fois que je fus à l'intérieur elle me proposa à boire ❝De l'eau s'il te plait.❞ j'allais vraiment pas bien pour demander de l'eau, c'était aussi peut-être pour accompagner mon cachet d'aspirine, j'avais des migraines depuis un moment, à force de fréquenter les bars chaque soir pour l'oublier, ça commence à causer des dégâts à l'intérieur. Je m'avançais un peu plus et je me tournais vers elle ❝Bon...❞ ce mot ne signifiait rien de bon justement ❝On en parlent ?❞ j'étais pas venu là pour faire genre, j'étais là pour parler sérieusement, pire que sérieusement, qu'on se regardent dans les yeux, qu'on se disent ce qu'on avaient à se dire et qu'on avisent parce que cette situation était juste impossible.

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Politesse oblige. Ou peut être bien que c'était tout simplement parce que tu ne savais pas par quoi commencer. Ouais, peut être. Tu fuyais certainement le sujet principal par peur de faire encore une fois les choses de travers alors qu'au fond, tu ne savais que ce n'était plus qu'une question de musique. A sa réponse, t'hochais juste la tête te dirigeant vers la cuisine sans le regarder. T'y arrivais pas, t'en étais incapable. Attrapant un verre dans le placard, tu le remplissais d'eau avant de le poser sur le bar. Même pas tu lui donnais en main propre ce qui en disait long sur ton malaise pour le coup. Et puis voilà, vous y étiez. Tu pouvais pas faire marche arrière et t'étais obligée de t'aventurer dans ce terrain glissant quitte à y verser quelques larmes. Tu savais que ça arriverait forcément. T'étais trop émotive dans ton genre et si t'avais réussit à chialer deux fois de suite en étant seulement au téléphone, t'osaos même pas imaginer ce que ça pouvait être maintenant qu'il était à côté de toi. « Faut bien. » C'était pour ça qu'il était là de toute façon. Pas pour parler de la pluie et du beau temps mais pour avoir une vraie discussion sur ce que tu lui avais fais. « Je t'écoute.. » Toi, tu t'étais déjà excusé. Tu lui avais déjà dis en avoir embrassée un autre alors forcément, c'était plutôt lui qui devait avoir des trucs à te demander.

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Après m'avoir laissée entrer sans me porter aucun regard, elle me demandait ce que je voulais boire, au fond j'avais pas soif mais j'avais mal à la tête ça remuait là-dedans surtout la concernant et surtout avec ce que j'ai bu hier soir, oui ce énième soir depuis notre rupture où je me berce dans le whisky pour éviter de penser à elle mais c'est trop dur, elle est tout le temps dans ma tête, j'arrive pas à l'en faire disparaître. Elle allait dans la cuisine prendre un verre et le remplir d'eau pour venir le poser sur le bar, je m'asseyais sur le tabouret prenant le verre devant moi ❝Merci.❞ et en même temps que je sortais ma boite d'aspirine, je lui disais qu'il était temps qu'on parlent, elle était d'accord et me laissait la parole, bien-sûr aucun regard ❝Si tu m'écoutes, regardes moi dans les yeux s'il te plait.❞ par principe et respect d'une part et parce que je voulais qu'elle voit dans mes yeux, qu'elle trouve la sincérité des mots que je vais lui dire. ❝Je sais pas par où commencer... je sens que si je pose les questions que j'ai envie de te poser, je vais pas aimer les réponses mais je vais prendre mon courage à deux mains et me prendre ces claques dans la gueule.❞ le cachet d'aspirine avait eu le temps de se dissoudre et je préférais boire mon verre et que le cachet agisse avant qu'on discutent surement de choses qu fâche. ❝Depuis que tu l'as embrassé, tu l'as revus ? Il y a quelque chose entre vous ?❞ ça me faisait mal parce que j'avais déjà une idée des réponses qu'elle allait me donner et je sentais une déchirure sous ma poitrine.

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Tu voyais pas vraiment ce que tu pouvais rajouter de plus. Te confondre une fois de plus en excuse n'allait absolument rien changer et.. Autant lui laisser te demander ce qu'il voulait. T'avais pas forcément envie de partir dans ce genre de conversation douloureuse mais tu le lui devais. Tu n'avais pas tellement le choix. Ou si, tu l'avais. Mais après ce que tu lui avais fait, tu te disais que tu devais au moins pouvoir endurer ça. Te mordant la lèvre inférieure, tu relevais le regard vers lui comme il te le demandais. Chouette, t'étais encore plus mal maintenant. Pourtant, tu continuais à soutenir son regard alors qu'il mettait une aspirine dans son verre. Il avait pas vraiment l'air dans un meilleur état que le tiens. « Je t'écoute, vas y. Ce sera sûrement tout aussi douloureux pour moi d'y répondre. » Il s'prendrait des claque dans la gueule et toi, tu devrais répondre de tes actes. Au final, vous allez juste vous faire mal mutuellement. Le silence qui suivit te semblais durer une éternité et au final, t'aurais préféré qu'il dure encore plutôt que devoir répondre à sa question. Ton regard quittait automatiquement les siens venant s'poser sur un tout autre détail pour tenter de dissimuler ton malaise. « Oui et non.. » Tu voulais pas entrer dans les détails alors forcément c'était peut être pas compréhensible. « Je l'ai revu mais on est pas ensemble. » Mensooonge. Mais t'avais promis à Joshua de garder le secret sur votre relation. Alors forcément, tu devais mentir.

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On allaient se faire souffrir mutuellement, on étaient vraiment pas obligé de s'infliger une telle souffrance mais cette discussion bien moins que douloureuse était une nécessité. Elle me laissait commencer, sortir ce que je voulais lui poser comme question, je ne lui cachais pas que j'avais peur de ce qu'elle allait me répondre et que ça allait me faire mal mais de son côté elle me faisait savoir que ça allait être aussi dur pour elle de répondre à mes questions, je n'oublie pas que je ne suis pas le seul à souffrir dans cette situation mais il ne faut pas qu'elle oublie qu'elle est la cause de cette situation. J'avalais le verre d'eau avec l'aspirine, soulager ma tête avant de la détruire un peu plus par ces questions/réponses qui allaient tomber et je me lançais reposant le verre, lui demandant si elle l'avait revu et si il y avait quelque chose entre eux, si au début son regard s'était fixé sur le mien, elle le détournait vite pour me répondre, me dire qu'elle l'a revu mais qu'il ne se passe rien avec lui ❝Kenzie, mens pas.❞ elle et lui, il y a quelque chose, je le sens, elle ne veut pas me le dire pour ne pas me faire souffrir sans doute mais je le sens et puis merde quoi je la connais ❝Je te connais Kenzie.. je t'en supplie, soit franche.❞ elle me le devait, si elle me mentait aujourd'hui dans ses réponses je crois que je ne lui pardonnerai jamais et qu'elle pourrait tirer un trait sur moi dans sa vie.

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T'aimais pas cette situation. Devoir mentir pour tout et à tout le monde. Devoir regarder Marc dans les yeux en lui certifiant que t'étais encore célibataire. Est ce que ça allait lui donner un espoir ? Tu ne savais pas trop. T'avais peur que ça soit le cas puisque les choses deviendraient sûrement encore plus compliqué. Ouais, t'avais peur. Mais tu ne pouvais pas lui dire la vérité. Parce que s'il savait, s'il savait et que les choses tournaient mal entre vous, il pourrait s'empresser de tout raconter. Et en racontant tout, Erwan viendrait certainement te faire la guerre ce que tu cherchais à éviter. "Kenzie, mens pas." Comment pouvait-il réussir à cerner si vite tes mensonges ? Tu ne savais pas mais c'était déroutant. Balayant le sol du regard, tu te mordais la lèvre inférieure avant de reporter tes yeux sur lui. "Je te connais Kenzie.. je t'en supplie, sois franche." Et si tu ne pouvais pas ? Est ce que ça faisait de toi un être infâme ? Tu ne savais pas trop. Tu ne voulais pas que ça soit le cas. C'était la confusion dans ta tête, comme si tu n'étais plus sûre de rien mais tu ne pouvais pas lui dire. Oh, quelle position inconfortable. Mentir pour Josh, dire la vérité pour Marc. T'étais fatiguée de toujours être face à des choix de cette ampleur. « Y a des choses compliqués Marc. J'veux bien être honnête avec toi mais y a des choses justes compliqués. » En d'autre terme, fallait qu'il comprenne que tu ne répondrais pas à cette question. Ce serait probablement la seule mais tu n'y répondrais pas.

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Moi qui avait pour habitude de contrôler toujours tout, d'etre à l'aise dans n'importe quelle situation, là j'étais désemparé, impuissant pour cette fille, par cette fille qui hante chaque jour depuis notre rupture mes pensées. Obligé de boire, de coucher avec je ne sais quelle fille pour tenter de la faire disparaître de ma tête mais elle est toujours là, s'emparant de ma tête et ce tête à tête me blesse parce qu'on se fait du mal. Lorsque je lui demande d'être franche, de me dire la vérité, je sais que quelque chose cloche, je sais qu'il se passe quelqu'un chose avec le type qu'elle a embrassée et pourtant elle persiste à me dire le contraire, me dire que les choses sont compliqués ❝Des choses compliqués hein ?❞ je souriais en disant cette phrase, un sourire agacé, j'en ai marre oui, je lui demande d'être franche mais elle ne veut pas 'être mais je ne vais pas insister, ça finirai par un dialogue sourd et je ne veux pas ça, je vais me contenter de ça, j'ai pas d'autres choix, elle me trahit encore plus. ❝Très bien. Je vais me contenter de cette réponse même si...❞ même si je sais que tu me mens oui, mais stop, trop c'est trop. ❝Et dire que pendant je ne sais pas combien de temps tu t'es battu pour m'avoir, le monde ourne vraiment pus rond, c'est vraiment navrant.❞ je la blâmais encore oui, j'avais mal à l'intérieur, j'étais blessé et pourquoi rester sincèrement ? J'ai voulu ce rendez-vous avec elle pour qu'on mettent les choses à plat, je crois que ça y est, j'ai eu ce que je voulais, j'ai pus rien à espérer avec elle ❝J'ai tellement envie de te détester, je te jure mais j'arrête pas de penser à toi, chaque jour, chaque heure...❞ pourquoi au moment où tout semblait tellement bien aller dans une partie de ma vie qu'il faut que le destin s'acharne sur moi pour me punir ? ❝J'ai des sentiments pour toi, te dire que je t'aime serait encore trop tôt mais merde quoi... je t'aime.❞ j'étais pas amoureux, j'étais dingue d'elle et si il fallait lui dire pour que ça la fasse réagir alors je tente parce que je pensais vraiment pouvoir construire une relation beaucoup plus sérieuse avec elle que celle qu'on a depuis sérieux, enfin qu'on avaient depuis trois ans parce que là, on touchent le fond, faut pas se voiler la face. ❝Ouais.. je t'aime.❞.

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Il avait pas le droit de t'y forcer ni de chercher à aller plus loin. Et peut être que tu lui en demandais trop, peut être que toi tu n'avais pas le droit d'agir comme ça avec lui mais il était juste directement rentré dans le seul sujet que tu ne pouvais pas aborder tranquillement. Au fond, ça t'arrangeais bien de ne pas avoir à lui dire à haute voix. C'était peut être trop compliqué pour que tu le fasses vraiment. Tu voulais pas non plus voir la déception et le dégoût dans ses yeux puisque tu savais que c'était ce que tu allais lui inspirer. Est ce que tu prenais les solutions de facilité ? Oui et non. Dans d'autre circonstances, tu lui aurais certainement dit. Là, tu ne pouvais juste pas. « Je suis désolée » que tu disais encore une fois. Au final, tu ne faisais que t'excuser en sa présence mais ça n'effaçait rien, ça n'arrangeait rien. Tu pourrais bien lui demander pardon des milliers de fois, tu étais quand même avec un autre. Tu avais embrassé un autre alors que tu aurais du être avec lui. « J'ai pas prémédité tout ça. Crois pas que j'aime cette situation. T'as la sensation que j'en ai rien à faire ? » Il te faisait tout les reproches du monde comme si tu étais le pire monstre que cette terre puisse porter. Alors que non, toi aussi tu souffrais de tes dérapages. Tu n'étais pas sans coeur et sans conscience contrairement à ce qu'il avait l'air de croire. Et il reprenait la parole laissant ton coeur battre deux fois plus rapidement dans ta poitrine. « Fais pas ça.. » Oh oui, t'avais peur de ce qu'il pourrait dire. T'avais peur des mots qui risquait de sortir de sa bouche mais il continuait. Il continuait et ton coeur manquait un battement. Je t'aime. Non, non. C'était pas possible. Il n'avait pas dit ça. Tu reculais d'un pas accrochant tes mains sur le premier meuble comme pour te soutenir et voilà qu'il le répétait. « C'est pas vrai. Arrête de dire ça. T'es en train de mentir. » Il était pas amoureux. Marc n'était jamais amoureux. Pas en si peu de temps.