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ARIANA ♪ Pretty as a picture, sweeter than a swisher

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Ariana L. Sisley-Wilshire
fiche; en cours - terminée


C'est le 13 décembre 1988 à New York, NY, que la famille Sisley-Wislhire m'ont accueilli(e) dans leurs bras, ils m'ont prénommé(e) Ariana Lyzabeth Emerald Victoria. Je suis célibataire et fort heureusement, mais si vous voulez tout savoir je suis hétérosexuelle et j'en suis fière. Je viens d'une classe sociale aisée. J'ai décidé(e) de poursuive des études à Harvard en Politique et en Musique depuis maintenant 5ème année je travail comme star de la chanson. Et pour terminer, je fais partie des Cabot House, Dunster House ou Eliot House.

Études
Tout d'abord, il y a la politique. Elle tient une grande place dans ma famille car, mon père a été représentant de l’État de New York et est actuellement Sénateur de ce même État. Il m'a toujours appris à être leader et il m'a aussi transmis sa passion pour la politique.
Il y a aussi la musique. Je joue du piano depuis mon enfance. En effet, cela a presque été le coup de foudre... Depuis, je n'ai pas arrêté. Je suis aussi chanteuse professionnelle, la musique tient donc une grande place dans ma vie.
Ma mère est une chanteuse d'opéra très connue et elle m'a initié à son art. J'ai aussi hérité d'elle ma voix soprano pouvant atteindre quatre octaves. C'est aussi elle qui m'a transmis sa passion pour le chant.


Caractère
Gentille : Je suis quelqu’un d’assez sympathique. J’aime voir mes proches heureux et il est assez rare de me voir de mauvaise humeur.

Drôle : J’aime faire rire les autres, je ne peux pas m’en empêcher. D’ailleurs, si je n’ai pas rit au cours d’une journée, c’est que je ne vais pas bien du tout…

Réfléchie : Je réfléchis beaucoup avant de faire quelque chose. Je pèse toujours le pour et le compte et j’agis ensuite en conséquence.

Fidèle : Je remplis toujours mes engagements et je suis une personne de confiance. Je serais bien incapable de trahir quelqu’un.

Travailleuse : Je n’aime pas forcément travailler, seulement je sais que pour réussir, il faut donner de soi. C’est pour cela que je travaille le plus possible afin d’atteindre mes objectifs.

Originale : Je suis une partisane du non-conformisme. Je ne vois pas pourquoi je devrais me fondre dans la masse… Et puis, le ridicule ne tue pas ! C’est pour cela qu’on a pu me voir avec des cheveux bleus, roses, verts et de bien d’autres couleurs…

Calme : J’ai beaucoup de contrôle sur ma propre personne, je ne m’énerve pas facilement.

Humble : Je n’aime généralement pas montrer aux autres que j’ai de l’argent, (bien qu’il ne soit pas difficile d’estimer ma fortune grâce à mes tenues vestimentaire) et je n’aime pas trop me vanter de ma notoriété. Certains ont parfois du mal à croire que je sois célèbre…

Éloquente : Je m’exprime assez bien, essentiellement à cause des différents cours que j’ai pris durant mon enfance… Faire des discours clairs et convaincants, voilà un de mes principaux talents. Je sais comment capter l’attention d’un auditoire et trouver les arguments pour le mettre de mon côté.

Réaliste : Je sais que tout n’est pas rose dans ce monde et je le sais. J’ai la capacité de voir la réalité en face et je ne me gêne pour le dire.

Perfectionniste : Je recherche constamment la perfection ou du moins, j’essaie de m’en rapprocher le plus possible. Alors, je suis assez exigeante avec moi-même.

Dépensière : Je n’aime pas trop étaler mon argent aux yeux du monde, certes, mais, je ne peux m’empêcher de le dépenser à tout va. La plupart du temps, c’est en vêtement de créateur que j’en dépense le plus.

Prévoyante : J’essaie toujours d’avoir une longueur d’avance afin d’être préparée en cas d’imprévus. « Mieux vaut prévenir que guérir » voici une de mes devises.

Maniaque : Si j’ai bien horreur de quelque chose, c’est le désordre et la saleté. Je ne peux d’ailleurs pas m’empêcher de ranger ce qui n’est pas à sa place ou de nettoyer ce qui n’est pour moi pas propre.

Têtue : Oui, je suis têtue comme une mule. Quand j’ai un avis sur quelque chose, je m’y tiens. Il est presque impossible de me faire changer d’avis.

Secrète : Je n’aime pas trop étaler ma vie privée aux yeux du monde. C’est aussi pour cela que je garde beaucoup de choses pour moi.

Égoïste : Il est assez difficile pour moi de partager ce que je possède, c’est quelque chose que je n’apprécie pas du tout...

Rancunière : Je ne pardonne pas facilement… C’est un de mes pires défauts. Même quand j’essaie de le faire, je me souviens de suite du mal qu’on m’a fait et je mets longtemps avant de l’oublier.

Pédante : Je suis ce qu’on appelle une « Madame je-sais-tout. » J’aime bien faire étalage de mon savoir mais, parfois avec une pointe de prétention…

Méfiante : Je sais que tout le monde n’est pas sincère et c’est pour cela que je mets du temps avant de faire confiance aux autres… Beaucoup d’hypocrite voudront se rapprocher de moi pour ma notoriété et ma richesse…



Everyone Has Their Own Story



New York City, New York State le 13 Décembre 1988

« Elle est magnifique ! » avait dit une femme. « Elle est adorable ! » avait dit une autre. « Elle ira loin, très loin, c'est sûr ! » avait dit un homme cette fois. Les personnes les plus riches et célèbres de Paris étaient présentes. Que faisaient ces personnes ici ? Je venais tout juste de venir au monde, je n’avais même pas une semaine, mais, plus de cinquante personnes étaient présente autour de mes parents et moi.... Et bien, ce n'était pas seulement parce qu'elles me trouvaient mignonne que toutes ces personnes me regardaient avec attention, non... C'était aussi à cause de mon nom, Sisley-Wilshire. Mon père, Michael Wilshire, était à la tête d'un empire diamantaire et d’un grand groupe hôtelier de luxe, « Four Seasons Hotel ». Ma mère, Bethany Sisley, avait été une célèbre chanteuse d’opéra, maintes fois récompensée et elle était actuellement la directrice artistique de la marque de mode « Burberry ». Alors, inutile de préciser que je n'étais pas n'importe qui... Le monde entier allait suivre de près tout ce que j'allais faire de ma vie et je n'y pouvais rien. Ma mère me tenait dans ses bras - je n'avais que quelques jours après tout - et mon père était à ces côtés. Des personnes venaient les féliciter ainsi que me rencontrer moi, la nouvelle fille du couple Sisley-Wilshire... Nous nous trouvions tous dans une des salles de réception de l'énorme propriété non loin de New York dans laquelle mes parents, mon frère, ma sœur et moi résidions. C'était un ancien Château dont les Sisley héritaient de génération en génération. Une résidence gigantesque enviée de tous, qui figuraient dans la liste des endroits les plus photographiés et dont les Sisley étaient extrêmement fiers.
Ariana Lyzabeth Emerald Victoria Sisley-Wilshire, tel est mon nom et le treize décembre mille neuf-cent quatre-vingt-huit à Sidney en Australie, j'ai vu le monde pour la première fois... Dans une famille comme la mienne, je n’allais surement manquer de rien, de plus, je n’allais pas être seule. J’avais un cousin plus âgé et un grand-frère pour me tenir compagnie. Une famille idéale, parfaite… Mais, pour combien de temps ?

New York City, New York State, le 20 Juillet 1998

« Alors, auriez-vous une idée ou une envie particulière mademoiselle ? » Je n’avais même pas daigné regarder le vendeur moustachu. J’avais les yeux rivés sur le sol et je n’arrivais pas à m’en décrocher… Oui, je n’avais pas envie d’être là, je me sentais mal-à-l’aise… « Ne vous fatiguez donc pas, elle ne vous répondra pas. Non, nous n’avons pas d’exigences particulières… » Lui dit ma mère avant de me lancer un regard chaleureux. Elle avait d’ailleurs parfaitement raison, je n’allais pas répondre à ce vendeur, j’en étais parfaitement incapable… Je n’arrivais même pas à le regarder dans les yeux, comment aurais-je pus lui adresser ne serait-ce qu’un mot ? Impossible, je me sentais incroyablement faible. Timide, voilà ce que j’étais, je souffrais d’une timidité plus que maladive. Elle me rongeait de l’intérieur et m’empêchait de montrer aux autres celle que j’étais réellement : « Oh, je vois. » Lança le vendeur qui semblait avoir compris la situation, un sourire rassurant aux lèvres il reprit : « Bien, suivez-moi. » Nous nous exécutâmes donc. Tout le long de notre marche, la vision de cet endroit magnifique qu’offrait ce magasin de musique m’éblouissait. J’étais d’ailleurs tellement absorbée par la pièce que ma mère dut m’appeler plusieurs fois pour que je me rende compte que le vendeur nous montrait un instrument de musique. Nous nous trouvions devant un assemblage d’éléments aussi étranges les uns que les autres, c’était une batterie. Je lançai un regard interrogateur à ma mère, elle fixait l’instrument et se mordait la lèvre inférieure : « Impossible. Dit-elle finalement en détachant chacune des syllabes du seul mot qu’elle avait prononcé. Non, ma fille ne jouera jamais de la batterie… » Elle avait prononcé d’une voix dénuée de toute émotion, mais, il était évident qu’elle n’était pas ravie… En tout cas, ma mère me connaissait bien car, je n’avais aucunement envie d’apprendre à jouer de cela…
Tandis que le vendeur se confondait en excuses, racontant à ma mère qu’il voulait en quelques sortes soigner ma timidité, je regardai chacun des instruments avec attention. Soudain, je fus totalement charmé par l’un d’entre eux qui se trouvait plus loin. Sa forme à la fois convexe et raide additionnée à sa couleur noire sombre et puissante ainsi qu’à ses finitions dorées lui donnait une élégance plus qu’incroyable. J’étais comme hypnotisée, il fallait que je m’en approche. Je m’étais – enfin – détachée de ma mère et ce, sans aucune hésitation…
Enfin face à ce magnifique instrument, je pus voir les innombrables touches noires et blanches qui le composaient et le siège très travaillé qui se trouvait face à cet instrument. Je ne l’avais pas remarqué mais, une jeune femme se tenait face à lui, et elle jouait un air très beau tout en chantant, c’était « Total Eclipse of the heart. ». La musique entrait en moi, j’étais parfaitement sous son emprise… Soudain, le jeune homme en question me fit signe de m’asseoir près d’elle. Je fis cela et – étonnamment – sans aucune hésitation. « Chantes avec moi. » me dit-elle d’un air bienveillant. Ce que je fis le plus naturellement possible
« Eh bien ! Regardez madame. » Le vendeur venait de s’adresser à ma mère. Je me retournai vers cette dernière, le sourire aux lèvres. Ils avaient tous deux l’air extrêmement surpris et de même pour le jeune homme à ma gauche. J’étais totalement satisfaite. Je me levai et me dirigeai vers ma mère, elle comprit de suite ce que je voulais : « Vendu ! » Avait-elle dit l’air aussi enthousiaste que le mien. Le vendeur acquiesça et s’en alla quelques instants pour préparer les papiers qui nous permettraient de faire l’acquisition de ce piano. Mais, quand il revint, c’est un autre superbe instrument qu’il avait en main. « Je crois que votre fille tient de vous. Je m’y connais et je pense qu’elle doit bien atteindre au moins 4 octaves. » Je lançai un regard à ma mère qui me sourit. « Je pense que des cours de chant s’imposent. » Répondit-elle avec un air excité. Je venais de me découvrir un nouveau talent… Tout comme ma mère et mon frère, j’avais reçu une voix exceptionnellement puissante... En tout cas, j’avais hâte de me mettre à jouer du piano et à expérimenter mon nouveau don, à ce moment là, je me sentais invincible, comme si j’avais le pouvoir de soulever des montagnes…

New York City, New York State le 05 Septembre 2000

Assise face à mon bureau, je réfléchissais sur les exercices de mathématiques que j’avais décidées de faire pour m’exercer. J’avais déjà d’excellentes notes, mais, je voulais qu’elles soient encore meilleures. J’étais d’ailleurs tellement concentrée que je m’y du temps à me rendre compte que Jazmin venait de me voler mon Trophée préféré.
« Maman ! Jazmin refuse de me rendre mon trophée ! » Je venais de crier ces mots en courant dans les escaliers, à la poursuite de ma sœur, en espérant que ma mère ou même mon père soit présent. Ma sœur n'était rentrée de l’école que depuis quelques minutes, mais, nous avions déjà débuté nos éternelles disputes... J'avais plusieurs trophées, mais, celui-ci m'était particulièrement cher, car, c'était le tout premier que j'avais-eu... Celui de mon premier concours de chant : « Elle n'est pas là et papa, Lex' et Damon non plus ! » me dit-elle d'un ton moqueur. « Rends-le-moi ! » Si j'avais bien horreur d'une chose, c'était que l'on se moque de moi... Je n'étais pas du genre à m'énerver mais, j'étais franchement agacée... Nous continuâmes notre course-poursuite à travers le château Sisley. Mais, soudainement, et malheureusement pour moi, Jazmin venait d'entrer dans le salon principal, l'une des pièces où se trouvaient les objets les plus fragiles et rares de mes parents... Horrifiée, je décidai tout de même de continuer à la poursuivre en espérant qu'elle finirait par me rendre mon trophée.
Mais voilà, Jazmin courrait vite, si vite qu'elle me distançait de loin. Après tout, ma sœur faisait de l'athlétisme depuis très longtemps. J'avais un mauvais, un très mauvais pressentiment... D'ailleurs, ceci était parfaitement justifié. Jazmin venait de faire une chute... « Eh, tu ne t'es pas fait mal ? » Criai-je en accélérant pour aller la rejoindre. Elle allait très bien puisqu'elle s'était levée tout de suite. Je fixai, à ses pieds, l'objet même de tout ce remue-ménage : mon trophée était en morceaux, Jazmin venait de briser mon trophée favori. Je la fixai l'air furieux : « Ce n'est pas si grave, tu en as pleins d'autres... Tu ne vas pas pleurnicher pour cela... » Me dit-elle en roulant les yeux. « Pas si grave ? Tu rigoles ? » Ma sœur était vraiment horrible avec moi et je n'avais jamais compris pourquoi... Habituellement je n'étais pas vraiment touchée par ses actions mais, là, le fait qu'elle se fiche de ce je pouvais ressentir à ce moment-là me faisait beaucoup de mal... Je ne pouvais même pas prendre les morceaux, car le trophée était en verre et que les bouts qui restaient était minuscules. Mes cheveux blonds cachaient mon visage surement déformé à cet instant : « Tu pleures Ariana ? Ça ne m'étonne même pas... » Avant même que Jazmin ait fini sa phrase, je baissai la tête et lui demandai froidement de se taire. Elle continua de plus belle et ce mit à me lancer les pires insultes. Je me retournai brusquement et jetai les morceaux de mon trophée sur le sol : « Tais-toi ! » Je venais de donné une violente gifle à ma sœur. Je n'étais pas du genre à m'énerver, c'est vrai... Mais, Jazmin m'avait réellement poussé à bout ! Elle était au courant des inquiétudes que j'avais à propos de mon identité et elle s'en servait pour me faire du mal. Je serrai les poings. La colère montait et mon cœur battait très fort. Et là, elle se permit de me rendre le coup de je lui avait mis... Ensuite, je sortis totalement de mes gonds, je plongeai et le plaquait au sol. Nous voilà en train de nous tirer les cheveux mutuellement. La scène devait être amusante vue de l’extérieure… Soudain, quelqu’un me souleva et m’immobilisa : « Ariana ? Calme-toi... Cela suffit. » C'était mon père qui venait d'entrer dans la pièce. Il fut rapidement suivi d’Alexander qui s’empressa de faire de même avec Jazmin. Incroyable mais, vrai. Jazmin m’avait mis en colère.

New York City, New York State, le 02 Juillet 2002

« Échec et mat ! » Je levai les bras, signe de victoire mais, sans pour autant être contente de moi. Je croisai ensuite mes mains sur la table sur laquelle se trouvait un échiquier vintage : « D'accord, je m'avoue vaincu. Tu m'as battu. » Alexander baissa brièvement la tête puis, me fit un léger sourire : « Tu mens très mal Alex ! » Dis-je en arquant un de mes sourcils. D'ailleurs, le sourire de mon cousin s'agrandit dès que j'eus prononcé ces mots... « Je sais que tu m'as laissé gagner, pas la peine d'essayer de me le cacher. » Mon cousin éclata de rire avant de me dire : « Exact, comment tu as deviné ? » Je roulais des yeux et lui répondit : « Tu as un QI de plus de deux-cents et en plus tu es un champion aux échecs ! Tu penses vraiment que j'aurais pu avaler cela ? » Et oui, si j'avais un certain avantage avec la musique, Damon était dans le même cas et était plutôt sportif, Jazmin était douée pour le théâtre et Alexander avait un quotient intellectuel plus qu'impressionnant et était particulièrement sportif lui-aussi... Il ajouta, toujours en pleine hilarité : « Je savais bien que tu m'aurais démasqué ! T'es loin d'être débile ‘Nana ! » Je lui fis un vague sourire, mais, je n'aurais pas du... « Enfin, la plupart du temps... » Mon visage se décomposa et je lui répondis ensuite par une grimace. Il recommença à rire et étrangement, je le rejoignis. Entre, Alexander et moi, c'était ainsi ! Nous étions tous les deux très proches et inséparables. Nous ne nous disputions que très rarement et encore, quand cela arrivait ce n'était que pour quelques minutes... Notre plus longue dispute n'a duré que deux heures mais, nous étions à l'époque tous les deux très jeunes. Oui, nous n'étions pas comme les cousins et sœurs que l'on pouvait voir dans les films, ceux qui se faisaient la guerre pour une quelconque raison... Non, nous étions très liés. Je soutenais mon cousin dans toutes les décisions qu'il prenait et je l'aidais dans les moments difficiles.
Après notre petite crise de rire, Alexander reprit l’air triste qu’il avait depuis la fin des cours. Le malheureux n’était pas dans une bonne période. Il avait échoué à ses examens et avait donc redoublé son année… Mon cousin était très intelligent mais, depuis quelques temps déjà, il s’était détourné des études et il ne pensait plus qu’à s’amuser… Malgré cela, l’annonce de son redoublement l’avait dévasté et le fait que cet événement ait grandement déçu nos parents n’était pas la seule raison. Alexander était une personne joviale, toujours de bonne humeur et le voir ainsi me faisait beaucoup de mal… J’allongeai donc mon bras gauche afin de pouvoir mettre mon index sur son front : « Eh, ne t’inquiètes pas ! Ça va s’arranger ! » Lui dis-je d’un air plus que bienveillant. Il me sourit tout en retirant délicatement ma main de son visage. Soudainement, quelqu’un frappa à la porte, c’était une des domestiques de la maison, Anne. Étrangement, elle ne disait rien, elle restait là sur le pas de la porter et me fixait moi, ainsi que Alexander. Je me demandais ce qui lui arrivait quand je me rendis compte d’une chose : Alexander et moi étions assis face à face et il me tenait la main. Cela pouvait prêter à confusion… D’ailleurs, mon cousin aussi venait de se rendre compte de la situation. Quand je croisai son regard, je retirai brusquement ma main et il fit de même.
À ce moment-là, Anne se reprit et me dit : « Mademoiselle, j'ai fais ce que vous m'aviez demandé. » Je la remerciai puis, elle se baissa légèrement avant de s'en aller... Je me sentais quelques peu mal-à-l'aise, je ne savais pas quoi dire et je n'osai même plus regarder Alexander. « Euh... Tu lui as demandé quoi ? » Alexander, toujours fidèle à lui-même, venait de briser le silence qui s'était installé et j'en fus incroyablement soulagée. « Ne me regarde pas comme ça ! On va déjeuner dans le jardin, c'est tout ! » Répondis-je en riant. Mon cousin me fit donc signe de me lever, visiblement, il avait faim... « La flemme... » Dis-je dans le seul but de le faire s'impatienter. « Et bien ! Tu ne me laisses pas le choix petite Ariana ! » Alexander se leva doucement de son siège, se dirigea vers moi et avant même que je ne puisse faire quoi que ce soit, il me souleva comme si je n'étais qu'une vulgaire poupée. Il descendit les escaliers pour arriver à l'étage du dessous avec une facilité déconcertante... Étais-je si légère que cela ? En dépit de cela, je ne me sentais pas rassurée dans cette position... Alors, il me reposa mais, me proposa tout de même de monter sur son dos. Je me hissai donc, sur mon grand cousin et croisai mes bras autour de son cou.
Il ne nous fallut pas beaucoup de temps pour arriver à l’endroit du jardin où se trouvait notre repas. Mais, au vu de l’allure à laquelle Alexander allait, ce n’était pas étonnant. Une fois les pieds au sol, j’allai m’asseoir sur un banc en bois tandis que mon cousin s’installa face à moi. Sur la table, se trouvaient notre repas. Je regardais mon cousin se jeter sur la nourriture et je ne pus m’empêcher de pouffer, mais, ce n’était pas pour cette raison : « Quoi ? » me demanda-t-il tout en continuant à se servir de la salade de pomme de terres. « Oh rien… Je pensais juste à ta coiffure. Lui répondis-je en me préparant à détaler. On dirait que tu ne t’es pas douché depuis des jours. » Dès que j’eus prononcé ces mots, Alexander reposa sa cuillère et dit : « Nana, t’es mor… » Je n’écoutai même sa phrase jusqu’au bout, j’étais déjà en train de courir. Oui, je courrais comme si ma vie en dépendait ! Je savais pertinemment ce qu’il comptait me faire… Il allait se mettre à me chatouiller et je détestais cela : « Mais arrêtes, ce n’était pas méchant ! » Lui criais-je afin qu’il m’épargne… Mais, en vain. Malheureusement, Alexander ne tarda pas à me talonner. Oui, à ce moment-là, je regrettais de ne pas avoir fait de l’athlétisme comme me l’avait conseillé mon père...
Soudain, je ne sais comment ni pourquoi, mais, je trébuchai et roulai le long de la colline sur laquelle nous étions arrivés. D'ailleurs, Alexander n'échappa point à ce sort : « Aïe ! » Hurlai-je en riant. Mon cousin me rejoint de suite dans mon hilarité. Nous devions tous deux avoir l'air extrêmement étrange... Allongés sur le sol, tel de fiers vers de terre, et nous nous tordions de douleur tout en riant aux éclats. Mais, je me rendis vite compte d'une chose : Alexander était dangereusement proche de moi, il était même presque à califourchon sur moi... Et là, l'impensable se produisit, Alexander m'embrassa... Ce baiser n'avait rien d'innocent, il avait duré bien trop longtemps... C'est pour cela qu'il cessa, je m'empressai de me lever sans aucun mot. À vrai dire, j'étais bien trop gênée pour dire quoi que ce soit...

New York City, New York State, le 07 Septembre 2006

« Bon, voici les résultats du test de paternité. » Mon père s'était rapproché de nous l'air parfaitement impassible et tenait entre ses mains une enveloppe. Il me fixa un instant, puis, sans attendre, il l'ouvrit. Ma mère qui se tenait à mes côtés me serra la main. Je me mordis la lèvre inférieure, signe de nervosité... La tension était palpable, mon père, qui lisait le contenu de la lettre, la fis tomber sur le sol et je pus lire de la tristesse dans son regard lorsqu'il croisa le mien. « Il est... Il est positif. » À ces mots, j'eus la sensation que mon cœur se serrait et que mon estomac se nouait... Bethany, ma mère, à mes côtés, fondit en larmes sous les yeux de Michael, mon père qui s'assit, désespéré, sur un fauteuil face au mien. Ironiquement, Jazmin, ma sœur, qui avait suivi toute la scène enlaça, Alexander. Elle qui l'avait toujours méprisé ! S'en était trop, il fallait que je m'éloigne. Je me dégageai et me mis à courir. Je ne savais pas où j'allais mais, il fallait je m'en aille, loin, très loin.
Après une vingtaine de minutes, je m'arrêtai et sans réellement m'en rendre compte, je n'avais fait qu'aller dans nos écuries... Il était près de vingt-trois heures alors, il ne devait pas y avoir grand monde et heureusement... J'allais m'asseoir sur un banc et fondit en larmes. Il y avait de quoi. Le test de paternité que j'avais fait venait de confirmer que depuis seize années, mon cousin vivait avec une famille qui n'était pas la sienne. J'avais toujours su que quelque chose clochait et qu’il n'était pas sa place mais, voir toutes ces choses en face me brisait le cœur. Il n’était pas un Sisley-Wilshire mais bel et bien un, Bradford.
Le plus étrange était que nous avions toujours côtoyés Maxwell, l'ainé des enfants Wilshire et nous nous étions toujours très bien entendus. Il m’avait confié qu’il avait perdu son frère jumeau à la naissance. Mais, jamais je n’aurais fait le rapprochement avec Alexander... C'est lors du Bal des Débutantes de décembre 2005 auquel j'avais participé que je me rendis compte du fait qu’il ressemblait énormément à mon cousin... Et voilà, comment ma vie et celle d’Alexander telle que nous la connaissions venait d'être brisée...
Je n'arrivais plus à m'arrêter de pleurer et je n'en avais d'ailleurs aucune envie. C’était étrange d’ailleurs, car, je n’étais pas vraiment concerné pas cela… Soudainement j'entendis quelqu'un crier mon prénom et un faisceau de lumière vint m'éblouir. Il s'agissait d’Alexander qui venait de me retrouver. Il s'assit près de moi éteignit sa lampe et me prit dans ses bras puis me dit : « Ecoute Aria. Saches que pour moi ça ne change rien. Tu resteras ma cousine favorite. » Ces jolies phrases prononcées me firent pleurer de plus belle, mais, quelque part, celui qui n'était désormais plus mon cousin, venait d'apaiser légèrement ma douleur. « Te connaissant je sais que tu as deviné. J’irai vivre avec les Bradford. Dit-il d'une voix quelque peu brisée. Vous allez me manquer Ariana. Mais, tu vas surtout me manquer. » Il prit mon visage entre ses mains et essuya mes larmes puis il poursuivit : « J'ai besoin de toi, je ne sais pas comment j'arriverai à tenir sans toi... Parce que je... » À ces mots, je lui répondis de suite sans même lui laisser le temps de poursuivre : « Moi aussi... » Alexander s'approcha de moi posa ses lèvres sur les miennes et je m'empressai de lui rendre son baiser. Mon cœur battait la chamade et tous mes sens étaient en éveil, jamais je n'avais ressenti cela. Malheureusement, nous fûmes interrompus par des voix lointaines... C'était mon père qui nous appelait, il se faisait tard, il devait s'inquiéter. Je séchais les larmes qui avaient coulé le long de mes joues et Alexander me prit sur son dos afin de pouvoir rejoindre le Château.

New York City, New York State, le 10 Juillet 2007

« Damdam ! Tu l’as reçu ? » Criai-je à l’intention de Damon tout en le rejoignant dans le salon, mon ordinateur portable en main. « Affirmatif ! » Me répondit-il les yeux rivés sur le sien. Je m’assis près de lui et m’empressai d’ouvrir le message que j’avais tant attendu. Après quelques secondes de lecture, nous criâmes à l’unisson : « Accepté ! » puis, nous nous tapâmes dans les mains. Nous étions tous les deux admis à l’université de nos rêves, Harvard. Cette université était censée être la meilleure au monde alors, qui n’aurait pas rêvé d’y étudier ? Mais, il est vrai que les critères pour y entrer sont assez difficiles… Sans compte en banque garnis ou bulletin de note parfait, il est presque impossible d’y entrer. Heureusement, mon cousin et moi avions ces deux choses et combinées avec nos capacités vocales, il ne fut pas difficile pour nous de nous imaginer étudier à Harvard… En tout cas, nous étions maintenant sûrs de pouvoir y entrer et c’était le plus important.
« Mademoiselle, monsieur il est temps d’y aller. » Me lança, mon chauffeur personnel. « Quoi ? Pourquoi maintenant, il est trop tôt ! » Lui dis-je en me dépêchant d’éteindre ma machine. « Tu dois chanter au match des Yankees dans deux heures, me répondit Damon, je dois passer au studio d’enregistrement. Allons-y maintenant, comme ça je serai là pour t’applaudir et ensuite, on ira au Late Night de Letterman. » J’acquiesçai tout simplement et partis prendre mes deux tenues, celle du match et celle de l’émission, je ne pouvais pas me permettre d’être habillée de la même manière aux deux événements… Je voulus vérifier une dernière fois ma coiffure et mon maquillage avant de partir, mais, Damon me tira par le bras en roulant des yeux.
A l'extérieur, les flashs des photographes crépitaient et nos gardes du corps nous encadraient... La vie de célébrité n'était pas simple tous les jours... Pour Damon et moi, c'était même plus compliqué. Même après avoir connu le succès, nous avions continués d'aller dans notre lycée privé. En plus de cela, nous nous apprêtions à entrer à l'université, il allait donc être encore plus dure pour nous d'aller et venir à notre aise... Malheureusement, nos parents n'étaient pas là pour fêter la nouvelle avec nous, ils étaient tous les deux en voyage d'affaire. Mon père, qui venait d'être élu Représentant de l'état de New York à la Chambre des représentants des États-Unis, était à un congrès à Washington D.C. et ma mère était à Londres pour surveiller la nouvelle collection de « Burberry ». Même s'ils travaillaient beaucoup, nos parents étaient très proches de nous et, ils avaient quand même pris la peine de nous appeler pour nous féliciter. Oui, ils étaient très fiers, quand ils furent de retour, ils nous offrirent des cadeaux à tous les deux. Ma sœur, Jazmin, était déjà parti pour Harvard mais, elle n'était pas rentrée à New York pour les vacances et elle n'avait que félicité Damon. Elle ne m'avait rien dit...

New York City, New York State, le 12 Août 2008

FLASHBACK • Nos cicatrices ont le méritent de nous rappeler que le passé n'a pas été qu'un rêve •
« Ah, ma tête… » C’est la première phrase qui me vint. J’ouvris les yeux ce matin-là, même si l’horloge montrait midi passés. J’avais dix-neuf ans et je venais d’obtenir mon diplôme de fin d’année avec des notes exemplaire, comme d’habitude. Avec des amis, nous étions tous allée à Las Vegas fêter la fin des cours et apparemment, la soirée de la veille avait été bien arrosée car, je ne me souvenais quasiment de rien… Couchée sur le dos, je posai délicatement ma tête sur mon oreiller de peur de trop la bouger. J’étais habillée de ma tenue de la veille, j’avais même mes talons hauts… Je passai ma main sur l’autre côté de lit et il était vide…
Quand je passai ensuite ma main sur mon visage, je sentis quelque chose d’un peu dure au niveau de mon annulaire. Je regardai donc ma main et je ne pus croire ce que je voyais, c’était une alliance : « Oh… Mon… Dieu… » Je prononçais ces trois mots de manière détachée. Me serais-je mariée ? Et surtout avec qui ? Je fréquentais désormais Alexander, mon ancien cousin comme j’aimais le désigner. Je l’aimais énormément et jamais je ne me le serais pardonné si je ne m’étais pas mariée avec lui…
Je sautai du lit de la suite qu’Alexander et moi avions réservé et je m’enfermai dans la salle de bain. J’étais vraiment angoissée, mon cœur battait la chamade : « Respires Ariana, respires… » Pensai-je en entrant dans la cabine de douche. Je pris une douche froide en espérant que cela atténue mon horrible mal de tête. Ceci fait, j’allais enfiler la première chose que j’eus trouvé et me mis à chercher Alexander dans toute la suite. Mon cœur battait la chamade. Et si jamais, il n’avait pas d’alliance, qu’allais-je bien pouvoir faire ?
Je ne mis pas de temps à retrouver Alexander, il était assis dans le ‘’salon’’ et avait l’air aussi inquiet que moi, c’était peut être bon signe… Je m’approchais de lui et regardai sa main, il avait bien une alliance. Je ne fus pas pour autant soulagée… J’avais toujours considéré le mariage comme une chose importante pour moi et le fait de m’être mariée en état d’ébriété me mettait mal-à-l’aise… Je regardai mon désormais mari dans les yeux et lui dis : « Qu’est-ce qui a bien pu se passer ? » Mais, il avait l’air aussi perdu que moi…
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•••

J’avais erré dans Sidney avec ma voiture durant plusieurs heures et je n’en pouvais plus... Je me sentais mal car je m’étais encore disputée avec Alexander… Je n’aimais pas ces situations-là, cela me faisait beaucoup de mal. Quand nous nous disputions, c’était toujours pour des futilités mais, aussi fiers l’un que l’autre, nous n’aimions pas nous excuser… Mais, cette fois-ci, c’était différent car, Alexander voulait s’enrôler dans l’armée de terre et je ne voulais pas qu’il s’en aille.
Nous étions mariés depuis maintenant plusieurs mois, je n'arrivais même toujours pas à le dire... Nous avions choisi de ne pas en faire part à qui que ce soit, je n'avais donc pas pris son nom. C'était peut-être une bêtise, mais c'était mieux ainsi.
Sur le chemin, j’avais songé à faire un effort et à aller m’excuser la première car, je ne voulais pas que nous restions fâchés longtemps… Quand j’ouvris la porte du loft, je cherchais Alexander dans toutes les pièces mais, il était introuvable ! Dans le dressing, la plupart de ses affaires avaient disparus. Il était partis, je ne pouvais pas le croire et je refusais de la croire mais, c’était bien le cas. Alexander m’avait quitté et je ne savais même pas où il avait pu aller. Je m’assis sur la moquette et me mis à pleurer, je ne pouvais pas m’en empêcher, c’était plus fort que moi.

Cambridge, Massachusetts, le 17 Avril 2010

Deux ans... Deux ans que j'étais mariée à Alexander et deux ans qu’il était parti pour la guerre. Il me manquait énormément même si nous communiquions par courrier… Mais, il m’avait annoncé qu’il avait l’intention de quitter l’armé sous peu et j’en étais très heureuse. Néanmoins, j’avais la peur au ventre et je priais pour qu’il ne lui arrive rien, pour qu’il me revienne sain et sauf.
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J'étais à l’université ce jour-là, j’avais eu une longue journée et tout ce que je voulais, c’était me coucher. Mais, une fois dans mon lit, je ne pus m’endormir. Alexander allait bientôt avoir une permission et j’allais donc pouvoir le revoir alors, j’étais toute excitée. Soudain, je reçus un appel de l’administration du lycée. : « Ariana Sisley-Wilshire ? » demanda la personne au bout du fil. Le numéro affiché était celui des urgences, cela m'inquiétais. « Oui, c'est bien moi. » répondis-je. Il y eut un court silence puis, la voix de la personne changea : « Bonjour Madame, j’ai une nouvelle bien triste à vous annoncer… Votre époux est porté disparu depuis hier soir... » A ces mots, le téléphone me tomba des mains. Comment cela était-il possible ? Je lui avais parlé quelques jours auparavant et il était heureux de savoir qu’il allait rentrer. Était-ce une mauvaise blague ? Je ne pouvais m’y résoudre.
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Cela faisait maintenant un peu plus d’an qu’Alexander avait disparu. Ce matin-là, j’avais appris que les recherches avaient été abandonnées… Je ne m'en étais toujours pas remise... Je n’arrivais plus à parler et je n’avais même plus la force de pleurer. L'armée américaine lui avait décernée plusieurs décorations, la Médaille de l'Honneur car, il s'était sacrifié pour le bien de ses collègues militaires. Ils sont entrés dans un bâtiment mais, ils ne sont pas rendus compte qu'il y avait une bombe et Alexander est resté pour pouvoir la désamorcer. Malheureusement, il n'a pas été assez rapide et il y eut une explosion. Mais, personne ne retrouva son corps, c'était la pire chose qui pouvait lui arriver...
Damon, mon frère, m’était d’un grand soutien et il veillait tout le temps sur moi. Contre toute attente, Jazmin aussi m’épaulait. Ma mère bien que très occupés prenaient même le temps de venir me réconforter… Mon père, le nouveau Sénateur de l’état de New York, prenait même le temps de m’appeler ou de me rendre visite. Ils ne voulaient pas que « je fasse de bêtise ». J’aimais beaucoup rester près d’eux mais, leur présence ne faisait qu’atténuer une minuscule partie de ma douleur… Néanmoins, je refusais que le monde se rende compte de l’état dans lequel j’étais, il en était hors-de-question. C’est pour cela que je me levai, camouflai les cernes qui s’étaient formés sous mes yeux, me coiffai et m’habiller. Ainsi, la tête haute, la démarche franche et le sourire aux lèvres, je me rendis en classe.



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Par contre il te faut donner une deuxième maison en plus des cabots (:
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Merci ! ARIANA ♪ Pretty as a picture, sweeter than a swisher 3338944726 Pas de souci, je fais ça ! ARIANA ♪ Pretty as a picture, sweeter than a swisher 73120010
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Deux Blake!
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche en tout cas :)
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