Andryah ♥ I think it's time for us to speak a little

Etais-je fou ? Non je voulais cette femme et je comptais l'épouser le plus rapidement possible, c'était ce que je voulais et je ne comptais pas me dérider ! Lorsque je prenais une décision – qu'elle soit bonne ou mauvaise – je l'assumais jusqu'à la fin or c'était ce que je faisais avec Aaliyah. Quand je l'avais mise enceinte l'été dernier, jamais je n'aurais cru que nous arriverions à ce stade au jour d'aujourd'hui mais finalement il fallait bien que cela arrive tôt ou tard non ? La perspective d'être parents nous avait pleinement rapproché et maintenant que nous étions des parents comblés, il semblerait qu'il nous manquait quelque chose pour être heureux… Cela avait le don de me hérisser les poils franchement mais je ne pouvais pas me défiler, pas cette fois. Je suis Andrew Windsor, Prince d'Angleterre et Comte de Wessex, PDG d'Arunthia Aviation et le meilleur Winthrop 2015 : j'étais une personne hors du commun non ? Il fallait que je me sorte cela de la tête immédiatement. Ma fiancée souhaitait des réponses franches alors je ne lui ferais guère de mensonges dans ce cas. « Le Summer Camp se tiendrait certainement début juillet et quand je disais avant, je parlais du dernier weekend du mois de Juin » commençai-je d'une voix douce sans la quitter des yeux. « Je n'ai jamais voulu de grand Mariage et encore moins un mariage royal. Je veux que ça soit nous qui préparions notre mariage… Sinon pourquoi cette envie de me marier aussi vite ? Parce que même si nous venions d'avoir un gros différent, je voulais te le proposer avant mais je n'ai jamais su trouver les mots, parce que je ne suis qu'un con qui ne respecte pas celle qu'il aime… N'importe quel mariage me conviendrait avec toi, du moment que ça soit avec toi mon amour. Le Summer Camp pourrait être considéré comme notre lune de miel… Néanmoins si tu n'es pas d'accord, je le comprendrais et je serais prêt à écouter tes avis sur la question. Je ne veux pas que tu croies que je décide de cela tout seul… J'ai besoin de toi autant que tu as besoin de moi mon amour et comme je te l'ai dit, je ne te fais pas la promesse d'être là mais je compte te le prouver réellement... » Mes yeux étaient brillants mais je ne pleurais pas bien que cela me faisait bizarre de parler de la sorte.

Je comprenais parfaitement ce que voulait dire avant le summer camp. Il ne fallait pas non plus me prendre pour une nana écervelée. Mais j’écoutais tout de même ce qu’il me disait sans broncher. Il me donnerait sûrement de bonnes raisons et j’étais prête à les écouter. Je hochais la tête à chaque fois que je pensais que c’était nécessaire, pour lui faire comprendre que j’entendais et comprenais tout ce qu’il me disait. Il avait l’air d’avoir changé du tout au tout en une conversation et je trouvais ça incroyablement surprenant. J’aurai sûrement dû le tromper plus tôt ou alors lui faire comprendre que j’en avais marre de vivre avec le père de mes enfants et non pas l’homme de ma vie qui était en plus de ça le père de mes enfants. A mes yeux, c’étaient deux choses différentes. Je trouvais qu’il le comprenait petit à petit. Et qu’il finisse par me dire qu’il comptait me le prouver et non plus me le dire sans arrêt, ça me faisait comprendre qu’il assimilait bien mes envies, ce que je lui demandais. Merci, j’avais vraiment besoin de l’entendre de ta bouche ! J’espérai qu’à présent, les choses n’iraient qu’en s’arrangeant et non pas l’inverse car je savais que je ne le supporterai pas très longtemps. J’avais déjà versé beaucoup trop de larmes. J’étais en déshydratation limite et je n’avais plus une goutte d’eau en moi. Il était temps que tout cela cesse et que l’on retrouve notre complicité du début où l’on se cherchait sans arrêt, mais amoureusement et non pas méchamment. Où on se cachait dans le parking de l’hôpital pour faire choses pas très catholiques. Je voulais juste l’homme dont j’étais tombée amoureuse il y a quelques mois en fait. Bon bah, je suis pour ! Ne fais pas de conneries jusque-là et tu l’auras ton mariage de prince ! Ça fonctionnait nettement quand l’homme disait à la femme qu’elle l’aurait son mariage de princesse. Puis lui, c’était déjà un prince alors bon.

(Invité)