Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityAndryah ♥ I think it's time for us to speak a little
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Andryah ♥ I think it's time for us to speak a little

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Le bilan de cette année ? Eh bien je pense que ce n'était pas réellement une très bonne année mine de rien, en effet même s'il y avait de très bons moments dans ma vie et j'en passe, j'avais clairement ramassé et ce n'était tellement pas prêt de s'arrêter puisque personne de mon entourage n'acceptait désormais mon couple avec Aaliyah. Plus précisément depuis qu'elle m'avait trompé avec ce connard de Mather ! Autant je m'en foutais mais qu'elle le fasse sous les effets de la drogue, c'était bel et bien cela qui m'avait fait le plus mal. Je refusais que ma future femme ait une addiction à la drogue mais je ne pouvais rien dire, elle faisait bel et bien ce qu'elle voulait. Qu'importe en ce moment c'était vraiment la débandade dans notre vie surtout depuis le bal qui avait été clairement catastrophique. D'une parce que ma table était une pure table d'où pouvait se déclencher la troisième guerre mondiale, de deux parce que ma fiancée et ma propre sœur en étaient arrivées aux mains et de trois, les prix pendant la remise des Awards. Combien de fois avais-je entendu mon nom prononcé par CS et son assistant miniature ! C'était juste horrible d'être affiché de la sorte au final, je me rendais de plus en plus compte que je ne pouvais plus du tout accepter d'être humilié de la sorte. Déjà je subissais les railleries depuis que toute l'Université avait appris que ma fiancée m'avait trompé et pour l'un des garçons les plus populaires, c'était juste humiliant. D'ordinaire, je m'en foutais mais là ça touchait de plus en plus à un point sensible et j'en arrivais presque à extérioriser ma souffrance. Fin bref, je m'étais éclipsé dans mon bureau ce soir pour appeler des contacts Australiens pour de nouvelles négociations avec l'Armée de l'air australienne qui comptait m'acheter une vingtaine de drones de ma Société pour une coquette somme de quarante-cinq millions de dollars. Le Conseil d'administration d'Arunthia Aviation avait voté pour cet achat alors que personnellement, je n'en étais pas si enthousiaste que cela mais j'avais mis cela sous le coup de la fatigue. Après mon appel qui avait duré près de deux heures, je m'étais effondré sur mes dossiers et j'avais du mal à me relever… Mais il fallait que je lui parle alors je me levais prestement avant de rejoindre la chambre que j'occupais avec Liyah. Entre temps, j'avais embrassé mes enfants, ces anges endormis dans les bras de Morphée depuis quelques heures déjà… Ma fiancée ne dormait pas encore alors je la rejoignais sur le lit. « Mon amour, j'aimerais qu'on discute si ça ne te dérange pas... » murmurai-je d'une voix peu assurée, chose rare chez moi.
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Les seules personnes avec qui j’avais réussi à parler de mes soucis étaient Alexander et Ashton. Deux mathers complètement extérieurs à la situation. Mais ils avaient su m’écouter mieux que quiconque et savoir que même Ashton, un type qui n’était ni mon ami, ni un membre de ma famille mais, seulement une connaissance avec qui j’avais fait quelque chose de pas très saints, si on peut dire ça comme ça m’avait consoler, pris dans ses bras et rassurer, je ne sais pas, mais où est passé celui qui devait réellement agir ainsi avec moi ? Je n’arrivais pas à aligner deux mots en face de la personne concernée, c’est-à-dire Andrew, car il faisait la sourde oreille et cela m’insupportait. J’étais la méchante de l’histoire et ce aux yeux de tout le monde. Surtout aux yeux de sa sœur et de ses amies alors qu’elles n’avaient pas à me juger, surtout pas avec la réputation de catins qu’elles avaient au sein de cette université. C’était vraiment l’hôpital qui se fout de la charité cette histoire. Mais le plus douloureux dans tout cela, c’était Andrew qui en face des faits, des actes de ces fameuses personnes ne parlait pas, n’agissait pas. Il laissait ces personnes me détruire à petits feus à l’aide de paroles assassines, d’intimidations, etc... Elles faisaient tout pour que l’on se sépare. Mais elles n’avaient pas le mot sur notre vie, notre couple et je voulais entendre Andrew le leur dire de sa propre bouche, devant moi. Car, je n’en pouvais plus, sincèrement. J’étais au bord de la crise de nerf, prête à retenter de mettre fin à mes jours, malgré mes enfants, étant donné que selon ces personnes, je ne les mérite pas en plus.
Mais passons. Il était temps d’en venir à cette soirée. Je me retrouvais assise sur mon lit avec mon ordinateur sur les cuisses. Je tentais d’écrire un article de fin d’année pour le journal étudiant car oui, la fin approchait à grand pas. Sauf que je n’avais pas réussi à écrire autre chose que deux points d’interrogation. Et ce fut bien pire quand Andrew vint se poser à mes côtés sur le lit. Je fermais l’ordinateur avant de me lever. Oh c’est nouveau ça… Je pensais qu’avec lui, on passait directement aux accusations, sans même discuter de quoique ce soit, tout ça parce que j’ai fauté une fois et que je l’ai trompé. Je n’étais même pas dans mon état normal ce jour-là, alors qu’ils aillent tous se faire voir à la fin ! Je détachais mes cheveux. En fait, je me préparais à aller me doucher, puis me coucher tout en parlant. On commence par quoi ? Moi qui t’aies trompé, moi qui aies frappé ta sœur, moi qui t’empêche de te foutre avec Delilah pour qui tu as de profond sentiments, moi qui suis une mauvaise mère ou alors toi qui sais que tout le monde me juge et se mets entre nous alors qu’ils n’ont pas à y mettre leur nez dedans ? Hein Andrew, dis-moi ! Je me démaquillais en attendant une quelconque réponse de sa part.
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Je ne devais pas craquer ! J'étais Andrew Windsor, Prince d'Angleterre, Comte héritier de Wessex mais aussi et surtout PDG de l'une des entreprises les plus importantes dans le milieu de l'Aéronautique. Et ce à seulement l'âge de vingt-deux années, ce qui était vraiment incroyable ! Mais au final, je remarquais que tout cela ne me permettait guère d'être heureux alors que j'avais tout pour moi. Cependant ma vie de couple était en proie à une véritable crise depuis tout ce qu'il s'était passé au mois de janvier 2015 comme on me punissait clairement de ce que j'avais fait à Aaliyah en frappant Darnell. Depuis ce moment-là plus rien n'avait été comme avant parce que outre le fait que j'avais du mal à retrouver une stabilité dans ma vie amoureuse, il y avait eu plusieurs événements qui faisaient que tout avait changé et parmi ces événements, il y avait le retour de Delilah dans ma vie. Jamais je n'aurais cru que la Mather retrouverait à ce point une importance dans ma vie alors que je m'étais promis de l'oublier complètement quand elle s'était barrée deux années auparavant surtout qu'il ne fallait pas oublier que j'avais la rancoeur tenace. Or comme j'étais un tant soit peu détruit, j'avais laissé une brèche dans cette protection que je m'étais érigée et aujourd'hui je n'arrivais pas du tout à la refermer. C'était pour cela que je devenais silencieux devant tout ce qui m'arrivait alors que je devais me battre. Cependant depuis la tromperie de Liyah, je n'avais même plus de volonté… J'avais l'impression que tout mon édifice était en train de s'écrouler… Et pourtant, j'avais quand même gardé l'idée de me marier avec elle parce que je l'aimais et que même si cela me faisait mal, c'était Elle que je voulais ! Et personne d'autres! Il fallait que je lui prouve désormais… C'était la raison pour laquelle je venais la rejoindre ce soir et que je lui disais qu'il fallait qu'on parle. La façon dont elle m'accueillit ne m'étonnait guère tandis que je la laissais parler avant d'inspirer longuement puis je pris la parole d'une voix calme : « Liyah, je m'en fous que tu m'aies trompé… Même si le sentiment d'humiliation subsiste en moi, je me fous aujourd'hui de ce que tu as pu faire. Si vraiment cela avait de l'importance pour moi, jamais je n'aurais accepté que tu reviennes dans ma vie et encore moins dans la vie de nos enfants ! ». Je m'interrompis légèrement pour la regarder longuement puis je repris la parole de cette même voix calme : « J'ai ressenti quelque chose pour Delilah mais non ils ne sont pas assez forts pour que je détruise ce que j'ai avec toi parce que je t'aime d'un amour inconditionnel. Je n'ai jamais ressenti ça auparavant. Si je t'ai demandée en mariage, c'est parce que je le veux sincèrement et ce n'est pas pour sauver les apparences ! Je déteste ça ! Quitte à subir chaque jour le fait d'être soi-disant l'un des cocus les plus populaires… Quel effet ça me fait ? Rien du tout parce que ce n'est pas ça qui me détournera de toi ! Et je ne le fais encore moins pour permettre à nos enfants d'avoir leurs deux parents ! Non je l'ai fait parce que c'est mon vœu le plus cher ! Et quant aux personnes qui se mettent entre nous, saches que nul ne pourra m'empêcher d'être avec toi ! Pas même ma propre famille ! Royale ou pas ! Je les ignore parce que je n'aime pas me répéter ! Je leur ai déjà dit de te laisser tranquille parce que même si tu as commis un acte impardonnable, tu en as déjà souffert ! J'ai même menacé ma sœur qu'elle ne verrait plus son neveu ou ses nièces si elle continue à agir ainsi. ». Des larmes de colère pure perlaient le long de mon visage tandis que je me dirigeais vers l'une des fenêtres de la chambre. « Je sais que c'est devenu impossible pour toi… Mais crois-moi je fais de mon mieux pour qu'on arrête de s'en prendre à toi. Je préfère même m'éloigner de mes soi-disant meilleures amies pour toi, parce que mon choix est déjà fait ! Nous vivons dans un monde ingrat et même si je leur dis d'arrêter, je n'ai moi-même pas assez de pouvoirs pour le faire réellement. Je ne peux que retarder les choses. Si tu veux vraiment de moi, il faut que notre couple soit plus fort que tout ça ! Nous avons tout pour être heureux, ce n'est pas notre entourage – en l'occurrence ici c'est le mien – qui nous en empêchera. Laisse-les parler ! Qu'ils aillent en enfer ! »
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J’aurai compris qu’il veuille me quitter pour cette trahison, qu’il mette un terme à notre histoire. Mais honnêtement, en l’entendant citer nos enfants, quelque chose fit tilt dans ma tête. Pourquoi les mentionnait-il ? Je ne leur avais rien fait à eux. Donc pour une tromperie, cet homme aurait été prêt à m’enlever les bébés que j’ai eus du mal à porter et mettre au monde ? Il se croit donc capable d’élever tout seul 3 enfants ? Mes enfants ? Comme s’il était irréprochable et digne d’une confiance aveugle. Je croyais rêver. Avoir mal entendu ou qu’il retire ses mots absurdes juste après les avoir dit, mais non, il continuait sur sa lancée. Je me retournais alors rapidement. Un seul œil démaquillé. Je ressemblais à un raton-laveur ayant soudainement la rage. Ca y est t’as fini, je peux en placer une ? Il venait de me faire une belle et longue tirade qui aurait dû me faire pleurer ou même m’émouvoir un tout petit peu mais non. Je trouvais que monsieur Windsor se réveillait un peu trop tard. Je m’en étais prise à Mary parce qu’il ne lui avait pas dit plutôt de fermer sa grande gueule de catin accro au sexe, je m’en prenais tout le temps plein la figure par cette décérébrée de Lyssana. J’étais obligée de pleurer seule dans mon coin parce que mon fiancé me demandait d’être forte et rien de plus au lieu de me soutenir, de me prendre dans ses bras en me disant que tout irait bien à présent. Putain mais non, ce n’était en aucun cas normal tout ça. Andrew ne m’avait pas soutenu comme je le voulais et c’était dans les bras d’Ashton que j’avais fini par trouver du réconfort. C’était lui qui avait agi exactement comme j’aurai rêvé qu’Andrew le fasse. Il y avait donc anguille sous roche. On va mettre un gros point au clair. Vous allez touuuuus foutre la paix à mes bébés et éviter de les mettre dans ces putains d’histoire parce que si vous les mêlez encore à mon erreur, je vous promets à touuus que je ne répondrais plus de moi ! Il n’avait pas le droit de s’imaginer pouvoir me les enlever. Je serai prête à le tuer si jamais il le faisait. Ensuite, j’aimerai que ça, tu me le dises, devant elles, quand elles me prennent de haut devant toi et que c’est leur défense que tu prends car évidemment, la Kova n’a qu’à se montrer forte quand on dit aux autres que c’est une mauvaise mère, qu’elle ne mérite pas les enfants qu’elle a fait avec Andrew et qu’elle ne mérite pas cet Andrew non plus ! Je finissais de démaquiller le second œil tout en parlant car avec ce look, je n’avais absolument pas l’air crédible. Une fois finie, je m’approchais du cher Windsor pour finir de parler, de dire absolument tout ce que j’avais sur le cœur. Je t’aime mais je ne sais pas si tu te rends compte que je me suis montrée beaucoup trop forte ces derniers temps pour toi, pour nous ! Je suis sortie du bureau de presse et je me suis assise par terre, dans l’un des couloirs de l’université et je me suis mise à pleurer. J’aurai voulu que ce soit toi qui me console et me dise que tout irait bien et pourtant, ce n’était pas le cas ! Il fallait qu’il comprenne où je voulais en venir et pour une fois depuis que l’on se connaissait lui et moi, j’essayais de lui parler calmement, sans hurler comme la tarée que j’ai l’habitude d’être. J’ai hâte d’être ta femme et de dire merde à toutes ces personnes qui n’ont pas cru en nous, en moi, en leur montrant les documents, en leur montrant ma bague et ma robe de mariée. Je veux bien être forte devant eux, il n’y a aucun problème là-dedans. Mais… Je ne suis pas un robot et j’ai besoin de ma moitié pour pouvoir me reposer dans ses bras, pleurer sur son épaule quand j’arrive malheureusement aux bouts de ces quelques forces que je possède, tu comprends ? Il était si peu présent pour moi émotionnellement et sentimentalement parlant que dans les bras d’Ashton, en l’écoutant, j’étais totalement perdue. Alors il fallait qu’il se réveil avant que l’on se déchire et se perde totalement.
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Il était vraiment temps que nous ayons cette discussion tous les deux parce que nous allions nous autodétruire à cause de mon entourage. Je le niais mais en fin de compte, j'avais peur qu'elle puisse rechuter de nouveau, non pas qu'elle me trompe mais qu'elle finisse par se détruire avec cette fichue drogue. S'il y avait bien une chose que je détestais c'était ça mais je ne voulais plus le lui faire comprendre. Elle faisait clairement ce qu'elle voulait, c'était ce qui avait mis un vrai froid dans notre couple et ce qui avait entrainé cette crise majeure qui s'éternisait de plus en plus. Alors qu'elle me répondait finalement, je l'écoutais attentivement sans broncher alors qu'elle me menaçait par rapport à nos enfants mais il fallait qu'elle comprenne aussi que pour des conneries pareilles, j'étais prêt à en faire des plus belles. Néanmoins je ne bronchais toujours pas me contentant de l'écouter parler jusqu'au bout. Elle m'avouait qu'elle avait fini par craquer et qu'elle s'était mise à pleurer dans un foutu couloir de l'université. Elle aurait voulu que je sois là mais problème, je n'étais pas là ! Je n'avais pas d'excuses pour cette absence répétée quand même. Elle finissait de parler en me disant qu'elle avait besoin de sa moitié pour qu'elle puisse se reposer dans ses bras, pleurer sur son épaule etc. Les mots de Liyah me glacèrent vraiment d'effroi alors doucement je m'approchais d'elle pour la prendre délicatement dans mes bras et déposer mes lèvres sur les siennes avant de parler d'une voix brisée : « Je comprends maintenant mon amour… Je me sens honteux de ne pas être à tes côtés alors que tu as besoin de moi. Je n'ai même pas d'excuses pour mon absence… J'ai jamais été doué avec mes sentiments, encore moins lorsque je souffre. Ces dernières semaines ont été éprouvantes, j'ai cru au départ que le fait de prendre un peu mes distances par rapport à toute cette histoire me permettrait d'être plus fort mais je me sens faible... ». C'était l'heure des révélations de toute façon alors je lui dirais tout ! « Faible parce que je ne savais pas comment t'aider encore plus alors que je me sentais humilié… Je fais de mon mieux pour empêcher mon entourage de te nuire mais aujourd'hui, je me rends compte que j'aurais du être à tes côtés depuis le début et non être dans mon coin… Malgré tout ce que je t'ai fait subir, serais-tu prête à me pardonner mon amour ? Redonner une chance à notre couple ? Je ne t'ai jamais laissée tomber mais je serais beaucoup plus présent maintenant… Je ne laisserais plus jamais rien s'immiscer entre nous. » Je lui retirais lentement la bague de son doigt avant de me remettre à genoux puis je refis une déclaration : « Liyah, veux-tu m'épouser de nouveau ? Tu es la femme de ma vie, tu es le pilier de ma vie et quand je t'ai perdue en janvier de cette année, j'ai cru que je mourais à petits feux… Je faisais tout ce qui était en mon pouvoir pour te récupérer ! Il s'est passé tant de choses autour de nous mais rien ne me changera d'avis. C'est toi que j'aime, avec laquelle je veux finir mes jours… »
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Je trouvais ce qu’il me disait tellement idiot. Les mots qui sortaient de sa bouche perdaient tout leur sens dans le contexte actuel des choses. Je veux dire, je ne sais pas depuis quand le fait de ne pas régler un problème et de se taire, faire comme s’ils n’avaient jamais existé pouvait arranger les choses entre nous. L’état de notre couple montrait bien que ça avait au contraire empiré les choses. Ca avait tellement empiré les choses que j’en venais à douter sur notre couple, nos fiançailles. Surtout depuis que j’en avais parlé avec Ashton pour être honnête. D’ailleurs, en parlant de lui, cet homme me faisait horriblement douter de mes sentiments. Je n’en revenais pas que notre relation négative soit passé au positif étrange en aussi peu de temps. Oui étrange car, je ne saurai même pas donner un nom à notre lien. Il m’avait écouté, certes, mais il s’était également montré très proche de moi physiquement et je ne cacherai pas cette envie que j’ai eu de l’embrasser et ce, à plusieurs reprises. Mais il ne fallait plus que je pense au Mather, il fallait que je me focalise sur ce que me disait mon… fiancé. Il s’excusait mais surtout, il me disait être prêt à m’épauler à présent, à ne plus laisser personne se mettre entre nous et surtout, il me disait être prêt à ne pas me laisser tomber. Malheureusement, tout cela était déjà arrivé. Il m’avait laissé tomber au sol, à pleurer devant tous les étudiants qui allaient et venaient dans le couloir en question. Mais passons, je le lui avais déjà assez dit ce que je pensais et la douleur qu’il m’avait infligée avec son comportement de merde ! Je restais quelques instants figée face à sa nouvelle demande en mariage. Je ne savais pas quoi penser. Est-ce que je voulais réellement repasser par toutes ces étapes douloureuses que j’avais récemment vécues ? Je ne savais pas trop. Je passais ma main dans mes cheveux. Est-ce que je devais suivre les conseils d’Ashton qui me paraissaient totalement censés ou alors écouter ma tête qui me donne très rarement de bons conseils. Je ne savais pas trop. En pesant le pour et le contre, il y avait autant de l’un que de l’autre. Honnêtement, je… Je ne sais pas Andrew ! Je t’ai fait du mal mais involontairement. J’étais même pas dans mon état normal alors que toi… Si ! Et en plus de ça, tu as laissé ton entourage me faire du mal et c’est pire que tout ! Quelques larmes coulaient le long de ma joue et je les séchais rapidement. Je devais me montrer forte à présent car j’avais beaucoup trop pleuré récemment et puis, Andrew le disait lui-même que je devais me montrer forte face aux mauvaises phases de la vie non ? Pour le coup, ce conseil se retournait contre lui.
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Je ne dois pas abandonner, cette femme qui se trouvait face à moi était celle que je voulais dans ma vie depuis que je savais que nous allions avoir deux bébés. Deux magnifiques chérubins qui grandiraient dans un foyer que je voulais aimant pour toujours. Cependant au jour d'aujourd'hui, j'ignorais si cela pourrait être possible parce que même si je savais exactement ce que je voulais, il y aurait toujours ce flou horrible engendré par la présence de certaines personnes autour de moi et comment dire, je ne pouvais pas les chasser à jamais. Je ne pouvais pas empêcher les gens d'être contre ma relation avec Aaliyah parce que d'une je m'en foutais de ce qu'ils puissent penser et de deux, je n'avais guère ce pouvoir de leur dicter ce que je voulais. Quand bien même je sois Prince et l'un des héritiers potentiels du Trône d'Angleterre, je n'étais pas le futur Roi donc je n'étais pas né pour régner malgré mon sang royal. De toute façon, j'avais déjà tout ce que je souhaitais dans ma vie même si j'étais encore bien trop jeune pour faire face à tout cela… Et c'est en voyant ce qu'il se passe avec ma fiancée que je me rendais compte que mes épaules n'étaient pas réellement faites pour subir autant de pression. Entre mon travail de PDG que je délaissais petit à petit au profit de mon numéro deux, mes études de droit et de politique à l'université et mon job à plein temps de Père depuis la naissance des jumeaux, je ne savais plus du tout où me donner de la tête maintenant. Néanmoins après avoir parlé longuement, je m'étais remis à genoux pour refaire une déclaration ponctuée d'une toute nouvelle demande en mariage mais la réponse de Liyah me sidéra et je ne savais guère comment réagir… Mais j'inspirais profondément sans la quitter des yeux tandis que je répondais d'un ton posée : « Et alors ? Que tu m'aies fait mal ou non ? En quoi cela a-t-il de l'importance alors que je t'ai dit que c'était pardonné ? Tu m'as trompé, et alors ? Ça arrive surtout dans un état second… Moi-même j'aurais fait une bêtise aussi sous les effets de la drogue, de l'alcool mais oui je comprends. Tu es libre de ta décision. Je ne te forcerais jamais à faire quelque chose. Pardonnes-moi de ne pas avoir été présent et ne pas avoir su te montrer à quel point je tenais à toi, et que quoique les gens en disent, tu es la seule qui compte. Je comprends que tu doutes de nous… Je ne t'en voudrais jamais pour cela. Néanmoins quoique tu dises, ceci t'appartient. ». Je me relevais lentement afin de poser la bague dans la main de Liyah avant de me diriger vers le balcon. Je me mis à regarder les étoiles, d'ici je pouvais voir ma piscine en bas. D'ordinaire quand je me sentais aussi mal, j'allais y faire un tour mais ce soir je n'avais pas la force de m'y rendre.
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S’il y avait une chose en ce bas monde que je détestais, c’était de faire souffrir les gens que j’aime et Andrew en faisait partie. Je voyais bien que ma réponse ne lui plaisait pas et personnellement, je ne savais pas quoi dire de plus. Je l’aimais, ça ne faisait aucun doute, mais cette peur de tout perdre me paralysait et ne me donnait pas envie d’aller plus loin. Sauf qu’avec Andrew, j’avais tout, alors pourquoi risquer de perdre tout cela ? Je ne sais pas trop. Il y avait tant de choses qui se contredisaient. Il reposait la bague dans ma main avant de s’approcher de la fenêtre et d’admirer ce qu’il y avait à l’horizon. J’enfilais cette bague à mon annulaire avant de m’approcher de lui et de l’enlacer en l’attrapant par les hanches. Je te veux Drew, oui je le veux ! Je me demandais si je ne finirai pas par le regretter. Jusqu’à Mary et Lyssana, je ne regrettais aucunement mon union rapide avec Andrew, je ne refoulais aucunement mes sentiments pour lui ou nos fiançailles, mais depuis peu… Je ne sais pas. J’étais perdue. Mais je ne voulais pas le perdre et il devait le savoir ça. Je t’aime, n’en doute pas ! Il est vrai qu’avec mon comportement et mes réponses, il était très difficile de ne pas douter et pourtant, je voudrai qu’il y croie. Je voudrai qu’il se tourne vers moi et qu’il me dise que tout irait bien. Qu’il n’y aurait que lui, moi et les enfants à présent. Je ne voulais en aucun le blesser, qu’il arrête de parler, qu’il soit le Andrew qui m’avait fait atrocement mal il y a peu non. Je voulais cet Andrew aimant, proche de moi et qui se fiche complètement de l’avis de ses amies et sa sœur. Je voulais mon Andrew tout simplement. Pas cet Andrew cucul qui m’insupporte. Je n’en pouvais plus de lui.
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I feel the need ? The need for speed ?! Cette expression venant du blockbuster Top Gun, me correspondait énormément depuis toujours parce qu'en effet, j'avais constamment besoin de vitesse. C'était ce dont j'avais le plus besoin dans ma vie à l'heure actuelle… Que les choses bougent vite ! Fin voilà vous me comprenez, parce que finalement depuis la tromperie de ma fiancée, tout semblait faire croire que rien n'avançait et ça ne changerait pas de sitôt or il fallait que je fasse taire les rumeurs, les statistiques et les variables inconsidérées… Fin bref, je suis en train de divaguer mais une chose est sûre c'était que la réponse d'Aaliyah à ma redemande en mariage ne m'avait guère plu. Néanmoins je faisais bonne figure pour ne pas craquer devant elle comme à mon habitude puis je m'étais légèrement éclipsé au balcon tandis que quelques secondes à peine plus tard, elle me rejoignait pour me dire qu'elle me voulait donc qu'elle acceptait de nouveau ma demande. J'en étais heureux bien sûr et alors qu'elle me disait qu'elle m'aimait, je me retournais lentement vers elle. Je la collais contre moi avant de l'embrasser amoureusement puis tout en lui caressant doucement le visage, je répondais d'une voix assez rauque : « Je ne doute pas de ton amour Liyah. La vie nous offre une chance de nous racheter pour toutes nos erreurs passées. On ne peut les effacer alors usons les comme un moyen de repartir à zéro. Nos enfants ont besoin de leurs parents, de nous deux réunis. Tant pis pour les autres, j'ai déjà tout ce qu'il me faut devant moi… La plus belle des femmes et des enfants parfaits alors que demander de plus ? Je t'aime, tu m'aimes… Alors tout ira mieux maintenant. Je ne t'en fais pas la promesse, je compte y employer toutes mes forces et ce jusqu'à la fin de mes jours… »
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Que demander de plus ? Andrew venait de me dire tout ce que j’avais besoin d’entendre de sa part. Je me sentais revivre et j’avais la sensation que notre couple serait à présent plus fort que jamais. J’avais retrouvé celui dont j’étais follement tombée amoureuse. Celui pour qui j’avais brisé mon précédent couple afin de vivre avec lui, quelque chose d’unique et de merveilleux. Et c’était le cas. Depuis que j’étais avec lui, j’avais vécue énormément de choses et ce, en très peu de temps. Du positif comme du négatif, mais j’étais heureuse finalement d’être passé par tout ça. J’en avais appris énormément sur moi mais également sur cet homme. Mon homme. Au départ, sa nouvelle demande en mariage me semblait être faite pour sauver les apparences et montrer que malgré ma tromperie, il était plus fort que la honte, plus fort que la douleur. Il ne m’avait pas adressé énormément de mots depuis et j’ai été prête à plusieurs reprises à lui rendre sa bague. Mais à présent, je savais que cette ultime demande serait bel et bien la dernière. Il m’avait enfin parlé franchement, ouvertement, en ne faisant pas mine de sauver sa fierté et ce qu’il ressentait. Je ne pouvais pas la refuser. Il me vint me prendre dans ses bras après m’avoir fait face. Mais le meilleur moment était l’exacte seconde à laquelle ses lèvres se posèrent sur les miennes afin d’échanger un doux baiser avec moi. J’avais enfin retrouvé l’homme dont j’avais cruellement besoin. Sa main dans mes cheveux, je l’écoutais m’ouvrir son cœur. A la fin de ce magnifique aveux, j’approchais mon visage du sien, murmurant toute souriante. J’ai hâte de devenir madame Windsor ! Je savais que je porterai ce nom beaucoup mieux que sa sœur aînée. Je déposais un énième baiser sur ses lèvres, m’apprêtant à retirer ses vêtements un à un.
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