PRIALYA ❤ every road i take will always lead to you

Nous voilà dans le monde merveilleux d'Harry Potter. J'avoue que si j'avais adoré lire les livres de la saga j'avais été un peu moins fan des films, les voyant une fois et n'ayant pas envie de les revoir plus que cela. J'aimais donc ce monde même si j'avais trouvé au début qu'une sortie de ce genre c'était peut être un peu trop. M'enfin me voilà embarquée dans l'évent des dunsters et finalement je ne regrettais pas d'être venue et puis il fallait bien en profiter parce que le temps passait quand même très vite et nous étions déjà le quatrième jour. Dans à peine trois jours on serait de retour à Cambridge et le temps que nous avions suspendu ici reprendrait ses droits. Aujourd'hui, pour la sortie à Pré au lard, j'avais pris la poussette et mis Charlie dedans. J'avais marché allant un peu de partout pour voir ce que proposait les magasins, les bistros loufoques et tout, c'était typique de la saga, une belle reproduction. Je m'étais finalement installée sur un banc, Charlie réclamant à manger et refusant catégoriquement de s'endormir dans la poussette. La petite avait du mal à se faire au décalage horaire surement, ça me faisait de la peine pour elle ma bichette. Je lui avais donc donné mangé puis je l'avais sortie de la poussette pour la mettre sur mes genoux, face à moi. Elle avait alors posé ses petites mains sur mon ventre rebondi et était venu déposer un baiser dessus tout en gazouillant légèrement. Elle me faisait rire, elle n'avait que dix mois mais elle comprenait bien les choses. Mon regard était complètement captivé par ma fille, par ce moment de bonheur, de communication entre mes deux enfants. D'ailleurs à l'intérieur ça faisait de l'effet puisque je sentais les mouvements et ma main posée à l'extérieur commençait aussi à sentir bouger. Je la déposais donc sur celle de Charlie tout en lui disant : « Tu sens le bébé mon coeur ? C'est la future petite soeur ou le futur petit frère. » Elle rigola avant de venir poser sa tête dessus, le sentir n'avait pas l'air de l'intéresser, elle préférait tenter de l'entendre... Ou s'était enfin le sommeil qui la gagnait... Oui c'était plutôt ça parce qu'après plusieurs secondes la petite ne se releva pas et ses mains tombèrent le long de mon ventre, ça avait l'air d'être enfin l'heure du petit dodo de la matinée. Je pris la couverture dans la poussette pour la mettre sur elle et me mis enfin à faire attention aux alentours.

Sortir un peu, se balader dans cette reconstitution grandeur nature de Pré au lard, c’était super sympa. Je m’amusais comme un gosse. Ce voyage je voulais en profiter à 200%, surtout après le bal plutôt pourri que j’avais passé. J’avais cassé ma tirelire pour louer un appart à Harvard square. La caution, le loyer, l’assurance… Des frais qui avait fait fondre mon compte bancaire. Du coup, j’avais du faire un choix : et j’avais opté pour cette semaine entre dunsters, dernier event de l’année, pour ensuite faire l’impasse sur le summer camp. J’avais emmené ma meilleure amie dans mes bagages. D’ailleurs, j’avais perdu Elia des yeux. Je marchais un peu dans l’allée principale, croisant pas mal d’Harvardiens mais pas ma brunette préférée… Elle était peut être partie passer un énième coup de fil à son fiancé. J’avais beau haïr ce gars, j’espérais bien que les choses allaient s’arranger entre eux, surtout que c’était en partie moi la cause de leur différent. Et puis le rôle de meilleur ami briseur de ménage, je m’y faisais pas. Pas après ce que j’avais vécu lors de mon histoire avec Talya. Ce fut d’ailleurs sur la blondinette que mon regard s’arrêta. Elle s’était assise sur un banc, Charlie sur ses genoux. La petiote semblait s’amuser avec le petit ventre de sa maman. J’observais la scène de loin avec un petit regard attendri… Je pourrais être assis sur ce banc. Je pourrais être à côté d’elles. Mais non, je me tenais en retrait, observant à distance cette scène, l’ombre du bal planant toujours au dessus de ma tête. Cette énième dispute avait laissé un froid entre nous et je ne savais pas trop comment y mettre un terme sans que cela ne sème à nouveau de faux espoirs dans la tête de la jeune femme… Talya venait de recouvrir Charlie d’une couverture, la petite semblait endormie. Elle releva ensuite la tête et son regard croisa alors le mien. J'étais pris en flagrant délit... Alors ça allait être ça maintenant, j'allais l'observer de loin, devenir le spectateur de sa vie et me sentir gêné à chaque fois qu'elle remarquerait que je l'observe ? Non, je n'en avais pas envie. Au lieu de détourner les yeux, mes lèvres s’étirèrent en un petit sourire à son attention. Premier signe de réchauffement entre nous ?

Ma main passait dans les cheveux blonds de ma fille qui commençaient à sérieusement pousser, et oui elle avait déjà de quoi faire de jolies petites couettes ma bichette. Elle était bien endormie, c'était un vrai poids mort. J'allais devoir rester un petit moment là, enfin si je voulais qu'elle dorme car si je la remettais dans la poussette elle se réveillerait surement et referait une crise pour ne pas dormir alors qu'elle était fatiguée. Elle n'aimait pas le décalage horaire, je m'en voulais pour le coup de lui faire subir cela, c'était surement trop en peu de temps avec la croisière en Europe avec Kyla. Mon regard bienveillant de maman, un regard attendri, resta un moment sur elle avant de se relever et de regarder autour de moi. Mais bien vite il fut capté par celui de Priape. Il était là à nous observer, à distance. Vraiment ? Il n'osait vraiment pas s'approcher de moi ? De son bébé ? La discussion au bal avait vraiment créé un fossé entre nous... Je finis quand même par lui faire un signe de tête pour qu'il s'approche. Je n'allais pas lui foutre une baffe s'il franchissait un certain périmètre de sécurité, c'était ridicule. C'était Priape, j'étais enceinte de lui alors non il ne pouvait pas y avoir cette distance entre nous.

Une expression surprise sembla s’afficher sur le visage de Talya alors qu’elle croisa mon regard. Je me sentis un instant gêné, pris en faute, mais je finis par lui servir un petit sourire alors qu’elle me fit signe d’approcher. Je marchais jusqu’à elle, arrivant devant le banc où elle était installée avec sa fille. « Hey… » la saluai-je un peu mal à l’aise, passant nerveusement ma main dans ma nuque. « J’étais en train de chercher Elia là… » commençai-je à expliquer. « Et puis je t’ai vue avec Charlie… J’ai trouvé ça mignon, désolé… » Je ressentais le besoin de justifier pourquoi j’étais en train de l’observer, qu’elle ne s’imagine pas que je l’espionnais ou quoi. C’était étrange cette tension entre nous… On n’était plus vraiment fâchés mais pas vraiment en bon terme non plus. Le cours de potions en était le parfait exemple. « Comment va le bébé ? » demandai-je finalement à la jeune femme mon regard se posant alors sur son petit bidon, me demandant si le petit était en train de faire de la zumba là dedans.  

Priape s'était finalement approché mais sa main passant dans sa nuque trahissait son angoisse, son malaise. Je détestais cela. Vraiment. Est ce que notre conversation du bal allait le faire louper les moments de la grossesse qu'il voulait tant partager à la base ? Je n'espérais pas. Je refusais que ce soit le cas, que tout cela se passe à cause de moi, parce que je m'accrochais à lui et que j'en étais encore éperdument amoureuse. Mais maintenant je savais qu'il ne pourrait pas me pardonner alors je prendrais sur moi dans toutes les situations possibles je le ferais, pour qu'il profite du bébé qui grandissait en moi, pour qu'il se sente investi. « Priape tu n'as pas à te justifier... C'est ton bébé... » J'étais enceinte de lui, pensait il vraiment que notre discussion l'empêchait de poser ses yeux sur moi ? « Charlie est très éveillée depuis toute petite et c'est un bonheur de la voir grandir... Je crois qu'elle comprend pas mal qu'un nouveau bébé va arriver et elle est plutôt contente. » C'était ma manière à moi de dire que oui c'était mignon mais qu'en plus, en tant que maman j'étais pas très inquiète sur la suite des évènements parce que ma première fille avait l'air d'apprécier son petit frère ou sa petite soeur. « Y'a qu'à voir... Elle me fait le cirque pour dormir, surement à cause du décalage horaire et là elle s'endort direct, la tête contre mon ventre. » Je souris finalement lorsqu'il me demande comment va le bébé, le bébé que je sens bouger sur le côté, là où le bras ballant de Charlie est. Je le déplace délicatement et elle ne bronche pas et tant ma main à Priape. « Donne moi ta main, tu sentiras un peu que bébé va bien. » J'allais aller déposer sa main sur le côté de mon ventre mais encore fallait il qu'il me la donne. Je prévoyais déjà son appréhension. « Priape... Cette conversation au bal... J'ai compris... Mais ce n'est pas pour ça que tu dois t'éloigner de ton bébé et ne pas créer ce lien. »

Mes gestes, mon hésitation, ma voix, tout devait trahir mon malaise puisque Talya me fit aussitôt savoir que je n’avais pas à me justifier, que c’était mon bébé. « Je sais… C’est juste que… je veux pas t’embêter. » Je l’écoutais ensuite me raconter que Charlie comprenait les choses, qu’elle était contente de sentir qu’elle ne serait bientôt plus la seule. « Dans un sens avoir si peu d’écart c’est top. Nos parents nous ont eu rapproché et du coup on a eu des supers souvenirs tous les 5 avec mes frères et ma sœur… » racontai-je, mon regard se posant sur la fillette endormie. Talya ajouta qu’avec le décalage horaire, elle avait du mal à trouver son sommeil la nuit. « C’est pas trop dur ? Tu devrais peut être en profiter pour faire une sieste toi aussi… » Non parce que des nuits entrecoupées, de longue journée ensuite, les activités, Talya risquait d’être exténuée, même si la plupart des femmes enceintes s’accordaient à dire que le second trimestre était le meilleur, le plus épanouissants, il ne fallait pas oublier de se reposer. C’était mon petit côté protecteur qui ressortait, c’était toujours plus fort que moi. Talya me tendit la main après avoir décalé sa fille pour m’inviter à venir poser ma main sur son ventre. Mes yeux s’arrêtèrent sur sa paume. Mon hésitation dut se ressentir parce que la jeune femme reprit la parole pour évoquer le bal. Ne pas m’éloigner de mon bébé, ça signifiait ne pas m’éloigner de Talya, et cela rendait toujours plus compliqué de l’oublier. Mais je voulais vraiment profiter de sa grossesse, pour pouvoir me lier à cet enfant, alors finalement je pris sa main qu’elle alla déposer sur son petit bidon. « Je sens rien… » fis-je d’une voix boudeuse après seulement quelques secondes d’attente. Jaloux de Charlie qui l’avait surement senti quelques instants avant moi ? Oui un peu… J’allais devoir rester la main sur le ventre de Talya toute l’après midi… « Peut être qu'il m'aime pas… » Je faisais hurler et pleurer sa mère alors c'était une éventualité à envisager...

« Je ne sais plus qui m'a dit il n'y a pas très longtemps que s'excuser tout le temps ne servait à rien... Alors arrête de t'excuser, de te justifier ! D'accord ? » Mes yeux sont interrogateurs et insistants, je veux vraiment qu'il comprenne que je déteste cette distance entre nous, comme si nous étions deux étrangers qui vont avoir un bébé ensemble. « Heureusement que j'ai trouvé la formule magique pour effacer les cernes... » Oui c'était ma manière de lui dire que j'étais fatiguée. Nous avions passé trois nuits, et en trois nuits elle n'avait bien dormi que la première. La deuxième elle s'était réveillée et avait beaucoup pleuré, la troisième un peu pareil après ma mission piquage de costume chez un gryffondor... Bref j'étais crevée mais ce n'était pas grave je profitais de l'air de l'Ecosse et ça faisait du bien. Je tendis ensuite ma main à Priape pour qu'il sente son bébé que je sentais bien moi dans mon ventre et qui avait bien fait rire Charlie pendant plusieurs minutes avant qu'elle ne s'endorme. Il eut un moment d'hésitation et finit par me donner sa main que je déposais là où je le sentais. Mais rien. Il n'y avait plus rien d'un coup quand Priape arriva. C'était nul, si bébé avait été là je l'aurais grondé, on ne fait pas ça à son papa. « Ne dis pas de bêtises. Bébé aime son papa mais la grande soeur a dû l'épuiser. » J'avais à peine terminer ma phrase que je ressentais enfin un coup plus marqué. « Là t'as senti non ? » Pauvre Priape s'il ne sentait pas ou pensait que son bébé le rejetait à ne pas bouger quand il mettait sa main sur mon ventre, il allait être vraiment mal et je ne voulais pas de cela, il ne le méritait pas. « Et sinon tu veux vraiment que je fasse la sieste là sur un banc comme une clocharde ? Qui surveille les affaires ? » C'est vrai que Charlie avait l'air plutôt bien partie pour dormir c'était dommage que je ne puisse pas en faire autant, même en la gardant sur moi, mais nous n'étions pas au chateau alors c'était compliqué. « Elle est très demandeuse ces derniers temps, je crois que j'ai vraiment merdé avec les voyages, ça l'a perturbée... » J'étais une mauvaise mère, je m'en voulais tellement d'avoir perturbée ma fille alors qu'elle allait surement déjà bien assez l'être en n'étant plus seule même si comme Priape le soulevait, avoir si peu d'écart c'était vraiment bien.

J’hochais la tête pour acquiescer, sans pour autant réussir à me défaire de cette impression de gêne qui pesait entre nous. Elle me fit ensuite savoir qu’elle était fatiguée. Le sommeil était souvent bien plus compliqué à trouver lorsqu’on était enceinte et puis y’avait le décalage horaire. Jetlag + Charlie, ça donnait donc une Talya crevée. Je lui conseillais alors les siestes et elle s’imagina aussitôt en clocharde sur le banc. « Y’a pas de clochard ici, on est à Pré au lard. » rétorquai-je avec un petit sourire, jetant un regard autour de nous. L’ambiance était paisible ici, on avait vraiment l’impression d’être dans un autre monde. « Ca fait du bien de couper un peu avec Cambridge. » Surtout que j’allais passer l’été là bas, je voulais donc vraiment profiter de cette semaine ici… Talya s’était emparée de ma main, et je ne sentais d’abord rien. Cela m’inquiétait un peu mais mon ex me rassura et l'instant d'après je sentis un faible petit coup sous mes doigts, largement atténué par la peau, ainsi que le T shirt de la jeune femme. C’était encore très léger mais le bébé s’était bien manifesté à moi, et pour la première fois. Un large sourire étira mes lèvres. « Oui j’ai senti !!! C’est fou ! » Je me penchais, plaçant ma bouche près du petit ventre de la jeune femme. « Allez petite crevette, recommence… » fis-je avec une pointe d’excitation, les mains toujours posées sur le ventre de mon ex petite amie. Mais la dernière phrase de Talya, concernant sa fille, me fit redresser la tête et retrouver mon sérieux : « Tu vas l’emmener avec toi cet été du coup ? » La blondinette allait surement partir au summer camp, et elle m’avait également parlé de son envie de voyager en Ukraine, de nouveaux voyages, de nouvelles perturbations pour Charlie si elle l’emmenait. Mais en même temps, j’connaissais suffisamment Talya pour savoir qu’elle n’allait pas se passer de sa puce pendant deux mois.  

Je rigole de bon coeur quand il me dit qu'il n'y a pas de clochards au pré au lard. Je serais une clocharde quand même si je m'endormais sur le banc... Même si j'étais une clocharde de luxe. Cette pensée me fit rire de nouveau, il fallait que j'arrête parce que ça secouait Charlie et je n'avais pas envie qu'elle se réveille alors qu'elle dormait depuis peu de temps. « Un bien fou de laisser tout ça derrière, ça serait génial si Charlie dormait et me laissait dormir ! » Les enfants... C'est à nous de s'y habituer et non à eux de s'habituer à ce qu'on leur impose, Charlie me le faisait très clairement comprendre actuellement. Les mains de Priape sur mon ventre là où ma fille lui laissait de la place, il fut comme un gamin lorsque le bébé se manifesta. Mais après qu'il lui ait demandé de recommencer, plus rien, il ne fallait pas non plus trop en demander. « Le bébé bouge peu pour le moment tu sais alors n'en demande pas trop. » Je souris gentiment à Priape, je ne voulais pas qu'il se refasse des films si le bébé ne bougeait pas même si moi je sentais quelques chatouilles, surement une réaction à la voix de papa. « Je me suis inscrite au Summer Camp mais je ne suis pas sûre d'y aller, je vais voir, voir comment elle réagit, ce que je fais et tout... J'en sais rien... Je suis bien quand je suis loin de Cambridge à ne penser à rien mais j'ai aussi envie de me poser et d'accompagner Charlie dans son adaptation à tout cela... Quelle mère je serais si je continuais de faire n'importe quoi comme ces derniers mois ? » Je n'avais pas abandonné ma fille, loin de là mais c'était déjà beaucoup trop d'écarts pour moi, je me sentais comme une mauvaise mère surtout avec le cirque qu'elle me faisait en ce moment pour me le faire payer, j'en étais convaincue.

« Tu veux que son pédiatre lui prescrive des somnifères ? » demandai-je avant de rire, ma proposition n’étant pas un seul instant sérieuse. Les troubles du sommeil de ma petite patiente ne nécessitaient en rien des médocs. Il fallait juste qu’elle retrouve un rythme plus régulier. Talya le savait bien et culpabilisait un peu à cause de ses voyages. Je relâchais finalement le ventre de la jeune femme. Le bébé m’avait fait un petit coucou avant de se calmer. Je lui en demandais surement trop à cette petite crevette, mais je savais que mes instants à communiquer avec le bidon de Talya étaient comptés. La blonde me le confirma : elle s’était inscrite pour l’été au summer camp. Rien n’était sûr encore, surtout qu’il y avait Charlie. « Alors si moi j’ai pas le droit de m’excuser et de me justifier je te conseille de ton côté d’arrêter de culpabiliser… » rétorquai-je. « Tu t'en sors bien. Elle a pas l'air malheureuse regarde.» Mon regard se posa sur sa puce, endormie sur elle, paisible. Talya était seule avec sa puce, enceinte… Oui, c'est sûr, elle aurait pu se passer de certains voyages, genre celui en Egypte à se faire masser et rouler des patins par Raphael, ou bien même celui avec le mather qui voulait la mettre dans son lit là… Mais je me retins de faire ce genre de commentaires. Ne rajoutons pas de l’huile sur le feu. Je sentais déjà qu’il y avait une certaine tension entre nous. « T’as réfléchi à ce que tu allais faire l’an prochain ? Pour les cours ? Ca serait peut être bien que tu prennes un semestre de césure non ? » Je posais la question, n’affirmant rien car cela devait être le choix de Talya. Mais avec une naissance prévue pour fin octobre, la rentrée enceinte jusqu’au cou ça allait être compliqué, et la suite le serait tout autant avec la fatigue de l’accouchement, le bébé et Charlie qui resterait surement très demandeuse. Je comptais bien m’impliquer, être là pour l’aider. Mais ça ne ferait pas tout.