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ASHTON - Je n'ai jamais eu autant besoin de toi que maintenant

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En général, je ne souhaite pas le malheur des autres car j’ai peur que cela me retombe dessus. Je suis en effet très superstitieuse. Mais dans le cas présent, des malheurs, j’en vis déjà pas mal alors je le souhaitais plus que de raisons à mes ennemies. A ceux et celles qui rêvaient de me voir plus bas que terre, abattue, au sol en train de pleurer bêtement toutes les larmes de mon corps. Je crois que je ne me remettrais jamais du fait qu’il ne s’agisse de personne d’autre que les personnes les plus proches de mon fiancé. Je veux dire, si vous l’aimez tant que ça et que vous voulez son bonheur à ce point, pourquoi ne le laissez-vous pas faire ses propres choix ? Surtout quand le fond, je ne lui veux aucun mal. J’ai mal agis et depuis, je m’en veux car ce n’était en aucun cas mon but. Ne sois pas mauvais Ashton ! Superstitieuse au possible justement, je ne voulais pas que tout cela lui retombe dessus. On avait déjà assez payé le prix de nos erreurs. Assez ! Je sentais alors ses doigts caresser longuement et doucement ma joue. Je ne m’attendais pas à un tel geste de sa part. J’imaginais déjà Naomi surgir de nulle part et me faire tomber de ce muret pour avoir été un peu trop proche de l’homme qu’elle aimait. Ce qui ne m’empêchait pourtant pas de rester dans ses bras. Je voulais rester dans ses bras. Qu’il reste aussi doux avec moi qu’il l’était actuellement. Je ne les laisserais pas te détruire de toute façon. Mon dieu ! J’aurai tellement voulu que ses mots sortent de la bouche d’Andrew mais non. En ce moment, je n’avais pas le droit à ça. Pour Andrew, c’était à moi de me calmer et de me montrer forte. Je le faisais déjà tous les jours. Je finissais par saturer à la longue. J’étais tellement faible émotionnellement que si je ne me maîtrisais pas un minimum, je savais que je finirais par embrasser Ashton qui se montrait exactement comme je le voulais avec moi. C’est injuste ! Toute cette histoire est injuste ! Et je ne trouverai rien de bon et normal à dire à cette douce remarque. Je me contentais de regarder le sol tout en restant blottie contre lui. Je ne pourrai pas demander de meilleur instant que celui-là après les larmes que j’avais versées il y a quelques minutes de cela. Mais nous voilà à parler de mon mariage. Ça me faisait tout de suite moins sourire. Surtout en ce moment où tout me poussait à croire que l’on c’était engagé trop vite tous les deux. Si tu veux tout savoir, je doute énormément de la stabilité et de la sincérité de notre couple ces derniers jours. Je ne sais même pas si ça tiendra longtemps lui et moi ! Je ne pouvais pas penser autrement. Je n’avais pas fait de mise au point avec Andrew. Quand on discutait tous les deux, j’avais apparemment tort sur toute la ligne, alors oublions… Il était peut-être temps d’aller de l’avant, de lui rendre sa bague, de prendre mes enfants et de m’en aller. Ohw… Et qui me prendra dans ses bras en me disant que tout ira bien si tu pars… ? J’étais en effet triste sur le coup. Sauf que je ne m’attendais pas à une telle réaction de ma part non. Je devrais être contente pour lui et ne pas être si affectée par cette nouvelle. Mais ce n’était pas le cas. Sauf que je ne montrais rien et qu’au contraire, je souriais.
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Il se fichait bien d’être mesquin, méchant avec les gens qui se plaisaient à détruire les autres. Le jeune homme en avait souffert enfant, lui qui était trop brillant à l’école et qu’on détruisait à dire qu’il était trop intelligent et qu’il ne méritait pas qu’on lui accorde de l’attention. Pour autant, grâce au basketball tout ça avait changé, mais il avait dû être fort, faire face aux autres pour se lancer dans une vie qu’il avait choisie, dans laquelle il n’avait de comptes à rendre à personne. Pour lui, les gens qui ne se comportaient pas avec honneur méritaient qu’on les enterre. S’ils voulaient jouer aux plus malins, ils le pouvaient, mais Ashton ne faisait aucun état d’âme et quand il était en colère, il détruisait tout sur son passage. Il posa alors son regard sur Aaliyah, afin de lui signifier le fond de sa pensée : « Je me fiche bien d’être mauvais, Aaliyah. Elles se posent même pas la question, elles ! Elles agissent et font du mal, donc je ne vois pas pourquoi je leur souhaiterais du bien. » Il avait vécu dans de sales quartiers, il avait vu la misère, la délinquance, et aussi les personnes qui avaient malgré tout tenté de s’en sortir et qui ne cherchaient pas à blesser. Ceux-là étaient des exemples à suivre. Ashton préférait leur ressembler en fin de compte. Veiller sur les autres, il l’avait toujours fait en veillant sur sa propre mère. Ici, il avait voulu changer, mais finalement, c’était peut-être mieux qu’il reste le même. D’ailleurs, avec Aaliyah, il ne se forçait aucunement. Et il évitait de réfléchir à ce qu’il faisait, parce que sinon il s’imaginerait encore causer du tort à Naomi, alors qu’il savait bel et bien où était la limite à ne pas franchir. D’autant plus qu’Aaliyah était fiancée et qu’il avait déjà fait assez de mal autour de lui comme ça. Actuellement, elle avait juste besoin de réconfort, et il était la seule personne qui ait décidé de lui apporter ce besoin, il n’y avait juste que ça à comprendre. Ca lui en apportait un peu à lui aussi, lui qui avait quasiment tout perdu et qui, si Naomi venait à le quitter pour de bon, n’aurait plus rien ici. C’était étrange de se dire qu’il avait vraiment déprécié la jeune femme par rapport à Darnell, avant de chérir son corps comme une merveille pour à présent… il ne savait pas comment définir ce qu’il ressentait véritablement. Ce n’était pas la même chose qu’avec Nevada, ni avec les autres. Etait-ce vraiment de l’amitié, ou était-ce autre chose ? Un rapprochement dû aux circonstances ? Il ne savait pas vraiment. En fait, il ne voulait pas se poser la question, et de ce fait, il ne rompait pas le contact entre eux. Ce contact qui pourrait tant être mal interprété, mais il ne voulait pas y penser. Il s’agissait de ne pas la laisser sombrer. Cette dernière se mit à se confier sur son mariage, et Ashton acquiesça. S’engager dans un mariage à l’heure actuelle était une mauvaise idée. C’était beaucoup trop tôt avec les remous qu’il y avait. « Si tu veux mon avis, je te dirais que se marier pour divorcer deux mois après, ce n’est pas la peine. Et honnêtement, je pense que c’est ce vers quoi vous vous dirigez. Même si je te le souhaite pas. » Il espérait que ça s’arrangeait, mais peut-être n’était-elle pas faite pour vivre avec un homme comme lui. La jeune Cabot prononça une phrase étrange qui eut le don de le faire sourire, et il releva le visage fin de la belle pour plonger ses yeux bruns dans les siens, et lui souffler tout en lui caressant le visage, laissant ses doigts glisser dans ses longs cheveux : « Tu n’auras qu’à me donner des nouvelles et je viendrais. Mais tu verras, d’autres veilleront sur toi. » Le monde ne se résumait pas qu’à Andrew ou Ashton.
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Je ne pouvais pas continuer de lui donner tort alors qu’il avait raison. Elles m’avaient toute fait du mal alors, même si je n’aimais pas ce genre d’attitude, je me devais d’accepter qu’on leur souhaite du mal à elles aussi. Qui sait ? Je me sentirais peut-être mieux après ça… Ce que je ne devrais pas accepter par contre, c’est l’aide d’Ashton. J’étais peut-être trop faible, je ne sais pas, mais le voir me défendre, me prendre dans ses bras, me consoler, sentir ses doigts sur ma joue… Je ne voulais pas céder une nouvelle fois car là je pense que j’aurai beaucoup de mal à me le pardonner et puis, ça ferait beaucoup plus parler les gens autour de nous. Tu as probablement raison ! J’avais beau tenter de ne pas être trop proche de lui, à la fin de ma phrase, je posais ma main sur sa cuisse, mais sans arrière-pensée. J’essayais d’être amicale avec lui, mais quoique je fasse, j’avais l’impression d’aller beaucoup trop loin. Et c’était d’ailleurs peut-être le cas. Mais j’en oubliais bien vite mes gestes en entendant ce qu’il me disait au sujet de mon mariage. Je ne parlais même pas à Andrew et il n’essayait même pas de comprendre ce que je vivais à l’heure actuelle alors c’est sûr qu’avec son mariage, on allait droit dans le mur. Je n’avais qu’une envie, lui rendre sa bague mais je n’étais pas assez forte pour le faire. J’avais beaucoup trop peur de tout perdre. On ne sait pas de quoi Andrew est capable. Je m’en suis rendue compte au fil des mois. Je ne pourrai même pas dire au fil des années car cela faisait bel et bien moins d’un an que l’on se connaissait lui et moi, alors peut-être qu’il avait raison. Peut-être qu’on allait beaucoup trop loin lui et moi et qu’il fallait qu’on mette un bon coup de frein à cette relation ou qu’on la mette carrément au point mort. Après tout, à ce que j’avais entendu, il ne serait pas difficile pour lui de m’oublier. Il y avait tant de filles accrochées à ses dessous et puis, avec sa sœur comme agence de rencontre, il trouverait sûrement la femme parfaite. Parfait aux yeux de Mary évidemment, pas d’Andrew. T’as raison, t’as tellement raison… Alors tais-toi s’il te plaît ! Pour le coup, la vérité je ne voulais pas l’accepter car elle était beaucoup trop difficile à digérer. Il y avait autre chose que je ne voulais pas accepter. Le fait qu’il s’en aille. Jusqu’ici, il était le seul à me comprendre et à ne pas me juger. Du moins, il ne le faisait plus maintenant que je ne sortais plus avec son ex-meilleur ami alors je voulais qu’il reste ici, à mes côtés et il n’arrangeait rien à mon état en relevant mon visage, en plongeant son regard dans le mien, en caressant mon visage du bout des doigts. Je n’avais qu’une envie, celle de l’embrasser mais je me retenais. Je me retenais tellement de le faire. J’en frissonnais. Non, c’est bien ça le problème, d’autre ne le feront pas Ashton… Je baissais la tête, me rappelant que la seule qui veillait sur moi avant, c’était Jasmine qui se trouvait à présent à New-York avec son petit amour. Je me disais alors que je devrais sûrement faire pareil. M’en aller. Vivre ma vie ailleurs, loin de tous les soucis harvardien. Je devrais peut-être faire comme toi et m’en aller ! Faire mes valises et celles des jumeaux pour prendre l’avion direction la résidence londonienne des Burberry-Kovalevski. Je posais ma main sur la sienne, regardant ensuite le sol. Il devait arrêter de me toucher de me toucher ainsi, de me regarder de cette façon.
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Les gestes n’étaient pas trompeurs. Jamais ils n’avaient eu tel comportement l’un envers l’autre. La proximité n’avait jamais été aussi grande, et il craignait bel et bien de faire une bêtise, surement tout comme elle. Pourtant, il ne voulait pas la laisser seule, abandonnée à ses idées noires et cette façon de se déprécier qui ne la mènerait nulle part. Alors il voulait lui redonner confiance, lui redonner espoir, mais ses motivations restaient obscures. Il ne savait pas pourquoi il le faisait. Probablement parce que la demoiselle était livrée à elle-même. Elle lui donnait raison à chaque fois qu’il ouvrait la bouche, et ça ne le mettait même pas mal à l’aise. On aurait pourtant dit qu’elle buvait ses paroles. Mais d’un côté c’était une bonne chose, car au moins elle accepterait de voir la vérité en face. La main qu’elle posa sur la cuisse d’Ashton eut le mérite de le faire détourner les yeux une seule seconde. Allaient-ils trop loin ? Que représentaient-ils tous les deux ? Ashton décida de faire comme s’il n’avait pas remarqué la chose, continuant de lui faire la conversation et de lui formuler des idées claires, de lui donner son avis objectif sur la situation qu’elle vivait afin qu’elle ne sombre pas et qu’elle ne fasse pas une erreur de plus. Elle avait le temps pour le mariage. Ca serait bête qu’elle se mette avec un homme qui n’était pas capable de la défendre face aux détractrices et qui n’assumait pas réellement leur relation. Ils avaient déjà deux enfants en commun, et c’était bête qu’elle soit par ce fait enchainée à lui car elle penserait toujours à ses deux bambins. Mais la vérité n’était pas bonne à entendre et Aaliyah voulait qu’il se taise, qu’il cesse de l’accabler ainsi. Ce n’était pourtant pas ce qu’il souhaitait : « Je veux juste que tu réalises que tu mérites beaucoup mieux comme vie. Tu peux encore décider de ce qu’elle peut être. » Aaliyah était persuadée que lui seul la comprenait et veillerait sur elle. Que devait-il comprendre par cette affirmation ? Qu’il était le type d’homme qu’elle attendait ? Caressant ses cheveux une fois de plus, il lui souffla doucement : « Tu ne connais pas tout le monde, Liyah, tu peux encore tomber sur quelqu’un de valable. » S’il se considérait comme valable ? Pas vraiment. Pas avec ce qu’il faisait subir à Naomi. Et ce qu’il infligeait d’autre part aux autres liés à l’histoire. Mais penser aux autres en premier plutôt qu’à lui, Ashton ne l’avait que très rarement fait. Il pensait à lui, à son rêve, et uniquement à sa mère. Il ne voulait pas se freiner dans sa vie pour d’autres qui ne le feraient pas forcément non plus. L’idée que souleva Aaliyah de partir, l’alerta. On ne part pas comme ça. Il arqua un sourcil : « Partir pour quoi faire ? Si t’as un but, tu peux partir, mais fuir c’est pas la solution, tu regretterais d’être passée à côté de ta vie. » Lui partait parce qu’il avait un rêve. Elle fixait le sol, et sa main était encore sur la sienne. Alors il l’attira contre lui pour qu’elle se blottisse contre son torse imposant, et il la berça légèrement. « Ne prends pas de décisions hâtives. Ne pense qu’à toi. » Pas aux autres et à ce qu’ils t’infligent. Ils n’apporteront rien d’autre à ta vie que de la souffrance. La jeune femme devait donc se remettre sur pied en réfléchissant à ce qui était mieux pour elle, et non pas à ce qu’elle ferait de mieux pour les autres. C’était tout un travail, long et difficile, mais Ashton ne doutait pas d’elle. « Garde la tête haute, Liyah. Sois fière de toi. T’es brillante dans de nombreux domaines, ne gâche pas ta vie pour les autres, personne n’en vaut la peine. » Lui, veillerait sur elle et veillerait à ce qu’elle prenne les bonnes décisions, il s’en faisait la promesse.
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Dès qu’il ouvrait la bouche, je me contentais de rire nerveusement ou de hausser les épaules. Pour une fois, je ne comptais pas lui donner raison car non, je n’étais pas faite pour être avec une personne digne de moi, de ma confiance, de mon amour, de ma personnalité. Je tombais que sur des blaireaux ou des hommes beaucoup trop gentils pour me supporter et être avec moi. Il pouvait dire ce qu’il voulait, je ne lui donnerai aucunement raison cette fois-ci. J’ai pas tellement d’espoirs quand on voit les hommes que j’attire… Je savais de quoi je parlais et je ne le comptais pas dans le lot car ce n’était tout simplement pas un ex et puis, je ne l’avais pas attiré, on n’était pas sorti ensemble, on avait tout simplement profité d’un instant de faiblesse de ma part afin d’unir nos corps. Tu regretterais d’être passée à côté de ta vie. Cette phrase me faisait froid dans le dos et pourtant, j’écoutais tout du long ce qu’il me disait sans dire un mot. Ne gâche pas ta vie pour les autres, personne n’en vaut la peine. Je me souvenais alors de la question qu’il m’avait posé il y a quelques minutes et que j’avais fait exprès d’ignorer. Il m’avait gentiment demandé ce qu’il c’était passé en Septembre. Cette question avait remonté tant de souvenirs en moi. Et, ce qu’il venait dire me tuait sur place. Je me blottissais contre son torse, dans ses bras, contre lui, comme pour trouver un certain réconfort. J’en avais tellement besoin. Je jouais de mes doigts sur sa cuisse tout en parlant. Tu voulais savoir ce qu’il c’était passé vers Septembre… Je prenais une grande inspiration, ne sachant pas par où commencer. C’était début Octobre en fait, c’est bon je m’en rappel ! J’étais à bout, vraiment et… J’étais enceinte en plus de ça. Andrew ne donnait pas signe de vie. On n’était pas ensemble mais voilà… J’étais dépressive, je buvais, je me droguais… Je fais pitié ! Plus je parlais et moins je voulais avancer dans mon histoire car j’avais peur qu’il me juge, bien qu’il s’abstienne de le faire depuis tout à l’heure. Mais je ne peux connaître la réaction des autres avant de la voir de mes propres yeux. Je trouvais déjà que je faisais pitié, je ne voulais pas qu’il le pense également. Ce serait honteux et assez blessant pour le coup. Je vivais encore chez les Cabot à ce moment-là. J’ai écrit une lettre où je disais tout ce que je pensais, mes raisons et puis, je me suis faite plusieurs grosses entailles aux bras et je me suis mise dans ma baignoire, sous l’eau. C’est une fille de ma confrérie qui m’a trouvée. La petite amie actuelle de Darnell… C’est grâce ou à cause d’elle que je suis encore en vie ! Je me redressais tout en passant ma main dans mes cheveux. Je sentais des larmes qui tentaient de m’échapper mais je me faisais du vent à l’aide de mes mains pour qu’elles restent à leur place. Ma vie, je l’aies déjà en partie gâchée et j’espère que je n’aurai jamais à raconter à mes enfants que j’ai failli leur ôter la vie en tentant de m’ôter la mienne parce qu'au départ, je les voulais pas. J'espère qu'ils ne m'entendront jamais en parler aussi ! Ce genre de situation arrivait tellement souvent.
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Il n’avait pas connu Aaliyah en Angleterre. Elle avait dû être bien différente de la femme qu’elle était à l’heure d’aujourd’hui. Au fond, personne ne devait connaitre la véritable Aaliyah, car elle n’avait fait que souffrir depuis un bon bout de temps. Elle semblait avoir perdu le gout des choses, elle semblait avoir cessé de croire que des événements positifs pouvaient lui arriver. C’était triste en soi quand on voyait qu’elle s’investissait pourtant pour des justes causes comme le club des voyages humanitaires ou encore pour sa famille. Elle avait besoin de reprendre confiance en elle, et Ashton était prêt à lui montrer que tout n’était pas noir. « Hey, tu n’attireras pas forcément que des cas soc’. Mais il faut que tu t’autorises à voir les gens qui en valent la peine plutôt que de te terrer dans une vie qui ne te convient pas. » Une femme comme elle devait avoir des milliers de prétendants, et parmi eux, il devait en avoir qui en valaient la peine. Il n’était pas en train de dire qu’Andrew n’était pas un bon prétendant, mais jusqu’ici, il ne l’avait pas tellement rendue heureuse pour qu’elle soit allée voir ailleurs, pour qu’elle se mette dans cet état pour lui. D’ailleurs, la jeune femme se blottit d’autant plus contre lui, comme si elle cherchait à ce qu’on la protège, comme si elle voulait faire face au mal, mais pas toute seule. Et puis, elle finit par avouer, donner une réponse à la question qu’il avait posée, et à laquelle il n’avait obtenu de réponse. Le drame de la vie d’Aaliyah, c’est qu’elle se battait contre ses propres démons, contre elle-même. Pourtant, personne ne la dessinait aussi destructrice. Elle avait tenté de mettre fin à ses jours, et la façon dont elle racontait sa tentative de suicide, laissait présager qu’elle était loin d’avoir guéri. Elle avait l’impression que sa détresse était détestable, qu’on ne compatirait pas mais qu’on aurait pitié une fois son secret dévoilé. Et pourtant, Ashton était loin de le penser, car ça lui rappelait sa mère. Cette femme forte qui pour éviter de tomber dans un chagrin irréparable avait reporté son affection sur son fils. Elle devait trouver la ressource dans le fait d’être une battante, car même si Nolwenn l’avait sauvée, le cauchemar continuait, et elle était encore debout malgré tout. Et puis, sa réaction face à sa grossesse était normale. Toute femme jeune craint d’être enceinte, surtout quand elle ne se sent pas stable, pas prête à affronter la vie. Il murmura doucement : « Aaliyah… » En souriant, il lui caressa à nouveau la joue, pour lui dire à présent ce qu’il avait à lui dire : « C’est normal à ton âge de douter, de ne pas vouloir de ces enfants. D’autant plus que deux d’un coup, c’est beaucoup et que les circonstances ne t’aident pas. Mais tu ne dois pas te blâmer pour avoir été poussée à bout. » Et il se posait une question bien étrange pour le coup : « Et à l’heure actuelle, tu les veux tes enfants, ou tu es juste résignée ? » Parce qu’il se demandait si elle avait été forcée à les garder. Elle aurait pu avorter. Il ne fallait pas qu’elle vive pour les autres. Mais pour elle. On en revenait toujours aux mêmes choses. « On a tous des moments où l’on craque, tu ne devrais pas avoir honte. » C’était une évidence qu’elle n’avait peut-être jamais considérée, mais Ashton aussi avait eu son moment de détresse, et il avait duré très longtemps.
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Je me répétais sans cesse depuis qu’il m’avait trouvée assise par terre à pleurer, mais il avait sans doute raison dans ce qu’il me disait. Le problème était par contre toujours le même. Je ne pouvais pas faire en sorte d’aller vers les personnes qui en valaient la peine, ne serait-ce qu’un peu car j’avais beaucoup trop peur de faire du mal à ceux qui faisaient déjà parti de ma vie et qui eux, ne s’empêchaient pas de faire tout ce qui était en leur pouvoir pour m’anéantir, me blesser… Me faire du mal quoi. Je devrais pourtant m’en détacher pour vivre heureuse. Mais je n’y arrivais pas. Car au lieu de vouloir mon bonheur, je ne voulais que le leur, je voulais éviter qu’ils souffrent tous, à mes dépens. Sainte conne d’Aaliyah ! Si tu savais à quel point toutes mes tentatives pour m’entourer de bonnes personnes ont été un échec ! Je ne voulais pas être négative. Je ne le voulais plus. J’en n’en pouvais plus car cela me faisait mal à la tête. En fait, ça me mettait dans un sale état et j’avais mal partout, alors je ne voulais plus voir les choses négativement. Je finissais toujours par pleurer et ça n’avait rien de bon. Mais je n’y arrivais pas. Actuellement, la seule chose que je réussissais à faire, c’était lui ouvrir mon cœur afin de lui parler ouvertement de la plus grosse bêtise de toute ma vie. Ma tentative de suicide. Quelque part, certaines choses me poussent à croire qu’une partie de moi est bel et bien morte dans cette baignoire. Je me dis que quelque part, cette partie de moi a réussi à mettre fin à ses jours avant que Nolwenn n’arrive et ne me sauve. C’est triste comme image et pourtant je trouve qu’elle me représente bien. Sa réaction n’était pas celle à laquelle je m’attendais. Je ne comprenais même pas sa réaction pour être honnête. Il avait l’air de me comprendre. Je ne sais pas. En fait, dans tout ça, la seule chose que je retenais c’était cette proximité qu’il avait de nouveau installée entre nous en caressant ma joue et surtout, en m’offrant son plus beau sourire. C’était réconfortant quelque part. A l’heure actuelle, je suis contente de les avoir auprès de moi parce que c’est eux qui me maintiennent debout quand je n’ai qu’une envie, me laisser tomber au sol pour ne plus jamais me relever !Il est clair qu’au départ, je ne les voulais pas. Avec toutes les conneries que j’avais fait et pris durant ma grossesse, c’était évident. D’ailleurs, au départ, c’était comme si je faisais tout pour ignorer leur existence en moi. Mais les complications et leur naissance prématurée m’avaient bien vite ramenée à la réalité. C’est depuis ce jour-là. Ce jour précis où ils sont venus au monde que j’assume vraiment mon rôle de mère. Surtout que j’ai la mienne à mes côtés pour m’aider au quotidien. J’attrapais sa main dans la mienne, caressant le dos de sa main avec mon pouce. C’est quand la dernière fois que tu as craqué toi ? En lui posant cette question, ça me permettrait peut-être d’en savoir un peu plus à son sujet. Avec tout ce que je venais de lui dire me concernant, il fallait que j’en sache davantage sur lui, sur son passé. Il me connaissait quasiment comme un livre ouvert. Quoique non, pas quasiment, c’était réellement le cas. Alors que moi, hormis les passages Naomi, Darnell, le basketball et moi, je ne connaissais rien de sa vie. Et je voulais connaître les choses intimes de son passé, pas des trucs sans importances que n’importe qui pourrait savoir.
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Aaliyah était si négative qu’il avait du mal à trouver les mots justes pour qu’elle cesse de se sacrifier pour les autres. Lui avait toujours pensé au meilleur. Il était perfectionniste et ne s’était jamais embarrassé de ceux qui le tiraient vers le bas. Elle faisait tout l’inverse. Elle portait le poids du monde sur ses épaules. Elle se contentait de ce qu’on lui offrait et ne s’autorisait pas à voir plus grand, et c’était impossible de vivre ainsi. Il devait lui faire comprendre qu’elle ne faisait que survivre, que la vie qu’elle avait était illusoire. Il fallait qu’elle rêve plus grand. « C’est pas pour ça que tu dois renoncer et te contenter du médiocre. » Lui dit-il sérieusement mais en étant tout aussi calme. Ashton refusait qu’elle s’enferme dans un pessimisme ambiant ; il fallait qu’elle croie qu’elle était quelqu’un de bien, car c’était la vérité. Aaliyah possédait de nombreuses qualités, et si elle faisait des erreurs, c’est que malgré elle, elle tirait la sonnette d’alarme. Elle avait peut-être fait une erreur de plus en devenant mère car ils étaient un lien fort avec la famille royale et M. Windsor mais pour ça, il lui était impossible de revenir en arrière et elle devait par conséquent assumer ses choix. Il savait qu’elle trouverait la force de s’en sortir à travers ses enfants car là encore elle penserait à eux avant elle. C’était une bonne chose, mais si elle venait à se séparer d’Andrew, il espérait que la demoiselle puisse trouver quelqu’un capable de l’accepter elle et ses jumeaux, ce qui à son âge n’était pas une mince affaire. Assumer les enfants des autres était loin d’être une partie de plaisir. Pour autant, il la trouvait admirable car elle semblait les aimer plus que de raison et les faire passer en premier, comme sa mère Tina l’avait fait avec lui. Il lui sourit encore et lui confia ce qu’il pensait d’elle. « C’est bien. Tu es une bonne mère, t’as pas à en douter. Un jour, ils te rendront bien ton amour. » Lui avait toujours tout fait pour combler sa mère, même s’il avait fait de nombreuses bêtises, il avait toujours su se faire pardonner, et réaliser son rêve en NBA, c’était aussi pouvoir rendre à sa mère tout ce qu’elle lui avait donné en la mettant à l’abri. Les gestes d’Aaliyah étaient tendres au possible, et Ashton ne réagissait pas, comme si ça lui apparaissait normal alors que ça ne l’était pas forcément, et il resserra doucement ses doigts autour de la main d’Aaliyah, comme pour montrer qu’ils étaient soudés. A lui de se confier à présent. Elle voulait savoir la dernière fois où il avait craqué. Il n’avait plus craqué depuis des années, pas même lorsque sa mère lui avait annoncé son cancer parce qu’il avait refusé de baisser les bras, et pourtant ça lui avait fait du mal. Alors il se souvenait de ses larmes le jour où il avait compris que son père ne reviendrait plus jamais chez eux. « J’ai cessé de pleurer le jour où j’ai réalisé que mon père était parti. J’avais neuf ans il nous a abandonnés ma mère et moi. On n’a plus jamais eu de nouvelles. A partir de ce jour-là, je me suis juré de protéger ma mère coute que coute et de réaliser mes rêves, juste pour me dire qu’il a eu tort de partir. » Il s’en mordrait les doigts lorsqu’il verrait que son fils était plein aux as et qu’il réussissait en NBA. Il espérait qu’il soit un moins que rien pour lui rendre la monnaie de sa pièce. Il lui vouait une haine sans pareille. Pourtant, Ashton savait qu’il n’avait pas été un ange enfant, et sa mère l’avait toujours excusé par l’absence de son père. Il reprit : « Mais j’ai fait beaucoup de conneries. Je me suis battu de nombreuses fois, j’ai été à la limite de me faire renvoyer de plusieurs établissements, mais j’ai beaucoup souffert de mes bons résultats scolaires. D’un côté je voulais rendre fière ma mère, mais de l’autre je voulais qu’on m’intègre et pas qu’on me voit comme l’intello de service. Et sans le basket j’aurais probablement mal tourné. » Il était honnête et sa vie se résumait à ça dans les grandes lignes. « Ne gâche pas ta vie. » Lui conseilla-t-il en l’embrassant sur le front.
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Je trouvais que si justement, c’était LA raison pour laquelle je devais me contenter de ce que j’avais, du médiocre et arrêter mes recherches à ça. Je me disais qu’il ne fallait pas que je cherche plus loin car je risquais de me heurter à bien pire que ce que j’avais. Il ne pouvait certainement pas comprendre. Et pourtant, je ne tentais pas d’être négative, mais juste réaliste. J’analysais la chose. Ce que j’avais sous les yeux et c’était exactement ce que j’en concluais. Je haussais les épaules une fois de plus. Je ne faisais que ça ces derniers temps car je ne savais pas. Je ne savais rien. Au sujet des autres mais surtout à mon sujet. C’était flou et même des lunettes ne me permettraient pas d’y voir clairement. Ça c’est toi qui le dis mon coco ! Gonflant mes joues au maximum, je soupirais un long et bon coup pour montrer à quel point j’étais blasée. Les gens me blasaient, c’est ça. Je serai peut-être mieux chez moi à hiberner en solitaire, comme un ours tout doux. Merci Ashton ! S’il y avait bien une chose dont j’étais sûre, c’était le fait d’être une bonne mère. On pouvait dire tout ce qu’on voulait sur moi de négatif, le fait que je sois une mauvaise mère n’en faisait pas partie. Aucune personne, hormis Andrew et moi, ne voyait la façon dont je me comportais avec eux alors personne n’avait à juger. Même si beaucoup c’était permis de le faire. Mais je préférais laisser les choses couler. De toute façon, à force de trop parler en mal de moi, ça allait finir par se retourner contre eux, ce n’était qu’une question de temps. Autant laisser les choses se faire alors. Mes doigts entrelacés au sien, mon pouce caressant le dos de sa main, je l’écoutais me parler de son passé. Des choses tristes de son passé car, qu’on se le dise, je n’étais pas la seule à avoir traversé de mauvais moments. Je trouvais que ce qu’il me racontait, le but qu’il s’était fixé depuis le départ de son père faisait de lui un homme très honorable et fort. J’étais admirative, sincèrement. Je ne retenais que les choses positives dans ce qu’il me disait et, même ce qui était négatif, je le transformais en quelque chose de positif. Sauf que je trouvais ça tellement triste dans un sens, que je ne savais pas quoi lui répondre. Lui est doué pour parler aux autres et les réconforter mais moi, je suis une vraie bille dans ce genre de cas. Ta mère doit très certainement être fière d’avoir un fils comme toi ! Qui ne le serait pas ? Il avait l’air d’être quelqu’un de bien et je n’aurai jamais cru dire ça un jour, mais d’un côté, j’enviais Naomi. Il fallait d’ailleurs que je retire cette connerie que je venais de dire de ma tête. Non mais franchement, moi qui envie cette femme… On aura tout entendu ! Tu trouves que je la gâche, sincèrement ? Je voulais vraiment qu’il y réponde et ce, honnêtement, comme il le faisait depuis le début. J’en avais besoin. Un avis extérieur à la situation me ferait le plus grand des biens.
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Au fond, Aaliyah n’avait juste pas confiance en elle. Elle errait sans but, comme si sa vie se résumait à de la survie, et elle faisait des choix sans penser à elle. Mais n’était-ce pas là son erreur principale ? Comment voulait-elle aller mieux si elle ne se donnait pas une chance. Ashton ne savait pas comment le lui faire comprendre car il avait toujours été bien dans ses pompes. Il ne s’était jamais contrarié au point de douter de tout dans sa vie. Il avançait en fonction de ce qui était le mieux pour lui et tant pis si ça ne plaisait pas aux autres. Ca ne l’empêchait pas de se remettre en question, mais au moins, il était certain de faire les choses pour lui. Il soupira. Aaliyah avait une telle image d’elle-même qu’elle ne voyait pas que son avenir pouvait être bien plus radieux que celui qu’elle envisageait. « Je comprends pas comment tu peux vouloir te contenter de peu quand tu peux avoir beaucoup plus. C’est la porte ouverte aux regrets de fonctionner comme ça. » Que dirait-elle dans trente ans, quand elle ferait un retour en arrière sur sa vie ? Elle se demanderait probablement quelle aurait été sa vie si elle ne s’était pas jetée dans la première histoire à corps perdu en brûlant toutes les étapes. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. C’est en ça qu’Ashton n’était pas pressé de grandir. Il voulait vivre sa vie comme il l’entendait, et il se marierait le jour où il le voudrait au plus profond de son âme et non pas pour faire plaisir comme Aaliyah semblait le faire. Si tout n’était qu’un jeu d’apparences, il fallait quand même qu’elle arrête de prétendre, car elle se détruirait. Elle avait l’air admirative de ce qu’il lui racontait, et il haussa les épaules. Si Tina était fière de lui ? Elle l’était depuis le jour où il avait ouvert les yeux et le serait jusqu’à sa mort même s’il finissait facteur. Mais c’était elle qui lui avait tout appris, qui avait fait de lui un homme et qui lui avait permis de réaliser ses rêves. Il lui rendrait tout son amour jusqu’à son dernier souffle, et il aurait voulu que sa mère soit éternelle. Elle était la première femme de sa vie, et son allié indissociable. Il sourit légèrement pour répondre à la jeune Cabot : « Je sais pas mais en tout cas j’essaie de faire de mon mieux pour qu’elle le soit. » La NBA lui permettrait d’y parvenir. Un jour, il serait MVP et il baserait tout son discours sur la relation qu’il entretient avec sa mère, sur ses principes et ses valeurs, car sans elle, il ne serait rien. Et puis, la brunette posa une question on ne peut plus sérieuse, et Ashton avait un avis bien tranché sur la question. Il aurait voulu l’épargner, mais il ne savait pas vraiment faire, il n’avait jamais mâché ses mots. Aussi, il prit une profonde inspiration et lui énonça ce qu’il pensait à ce sujet : « Honnêtement Liyah, oui. Je pense que te marier avec lui, c’est une erreur, parce que ce n’est pas le genre de mec qui te convient à mon sens. Je pense qu’avoir deux enfants à ton âge, c’est t’empêcher de vivre tes meilleurs moments. Je pense que tu veux grandir trop vite. On a qu’une vie, il faut en profiter. Mais tant que tu ne regrettes pas ce que tu fais, alors je n’ai pas mon mot à dire. » Il n’avait pas envie de se la mettre à dos, alors il passa les bras autour d’elle, l’enlaçant pour lui souffler tout contre l’oreille : « Sache que le plus important, c’est ton bonheur. »
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